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Samedi ^8 Janvier 1911
10 centimes le iV
46 An>ée
N 4666
Étrennes Pontificates
Fêtes et Concerts
Cercle Excelsior
Ambition ft decadence
La fête de noire saint Patron
Le Bal
Specimens du style
de St-Fran^ois
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k lotas les bureaux de poste du
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Liste préeédente fr. 486 00
Eerw. Heer Ryckeboer, pastor op
St-Niklaais, Yper
Eene dienstmeid
V. A. D Yper
20.00
2.00
10.00
Lundi i3 Février igu, Soiree pour
Dames,avec le bienveillant concours de MM.
Vanhoutte, pianiste, Van|Egroo, violoniste,
et L. Arschodt, violoncelliste et baryton.
Dimanche 26 Février, a 7 1/2 heures du
soir, Grand Concert a la salie Iweins, avec
le concours de plusieurs artistes étrangers.
SALLE IWEINS
Jeudi g Février, a 8 1/2 h. du soir,
M. le Baron A. de Haulleville, direc
teur du Muséecolonial de Terveuren
Ce que les Beiges ont fait de l'A-
frique mystérieuse.
Jeudi 23 Févriira 8 1/2 h. du soir,
Mme la baronne de Margueron
La jeune fille dans la littérature.
Mercredi 8 Mars, (l'heure precise de la
conférence seraindiquéeultérieurement).
M. Joseph Casier, conseiller communal
4 Gand
Rembrandt et son oeuvre (avec
projections lumineuses).
Entrée 1 fr. par conférence pour ies non-
abonnés
BBBBBBBBBB
II est des reunions oü s'enferment quel-
ques privilégiés êprea aux honneurs et qui
n'existeat que par la vanité et le mensouge.
Quetous ces gens qui se réuuissent pour se
complimenter et se sourire des lèvres vien-
neüt un jour a se considérer froidement, ils
se disperseront en rougissant de leur bas-
sesse. Qu'est-il, en effet, de plus digne de
pitié quo ces hommes qui, appréciant la
valeur de css reunions hanales, s'y com-
plaisent néanmcins, chsrchent leur bonheur
dans un aveuglement volontaire Perfidies
et joyeusetés souvent s'allient.et nulle pente
n'est plus glissante que celle qxii mène du
bonheur a l'iusensibilité, de l'insensibilité a
la fourberie. La civilisation extréme nous
dénature lorsqu'ella aiguise les sens jusqu a
indui; e en mollesse et hypocrisie. Qu'on soit
complimenteur, c'est une faiblesse qui ne
répugne pas toujours aux coeurs honcêtes
qui veulent vivre en uue expension sympa-
thique mais qu'on recherche les puissants,
qu'on les encense, pour mieux s'écarter des
faibles, c'est la marque d'un naturel per
vers, qui sa traduit par la foifauterie et des
coquetteries oruelles. II est rare qu'un sen
timent inculle, uni a un esprit raffiné ne
produise l'outrecuidance, ne froisse les sen
timents vrais et ne donne a l'enflure l'appa-
rence de la forcs.
Quand la civilisation se raffine, les piégcs
se multipiientle monde devient scène, la
vie coméd e, et les hommes s'alanguissent
dans le scepticisme ou s'endurcissent dans
l'orgueil.
Geste rapide, voix claire,verbe tranchant,
sent des signes communs aux gens qui, au
lieu de juger les hommes individuellement,
les classent de prime abord selon la hiërar
chie qu'ils établissent d'après leur8 seules
convenances personnelles. L'expérience qu'ils
ont acquise n'est pas née de leurs propres
observations ils la tiennent d'autres esprits
qui ont feuilleté pour eux le livre du passé.
Ils ont des théories devant lesquelles chacun
devrait s'incliner. Leur ambition dans la.
quelle ils se complaisent eontraste avec la
pauvreté de leur acne, et dans toutes leurs
actions, il y a un aspect difforme qui ne
trompe personne. Leur vie n'est autre que
l'amour des comédies habiles.
lis s'entourent de quelques flatteurs qui
battent des mains dès qu'ils applaudissent et
se griment de rage dès qu'ils font la moue.
Qui le croirait Pour teus leurs actes, ils
sollicitent la sanction d'autrui et désirent
pour piëdestal l'opinion publique. Ils dé-
daignent tout ce qui n'émane pas d'eux.
Enorgueillis de pouvoir circuler autour de
leurs satellites, ces astres s'enivrent en un
paradis vénal et dépensent leurs forces en
belles promesses pour plaire a leurs che
valiers servants. Esprits faibles, coenrs
petits, vivant d'apparence, qui ne s'aper-
goivent pas que, non loin d'eux vivent, dans
les rangs obscurs du peupie même, des
creatures autrement nobles auxquelles il
suffiraitde quelques répétitions sur la scène
du monde pour les surpasser et les éclipser.
Ils jugent un être par des qualités qui ne lui
sont poiut personnelles, avee ces ambitieux
instincts qu'ils n'ont cessé de développer en
eux-mêmes et par lesquels leurs vues sont
sans cesse perverties Adorateurs du suecès,
ils tressaillentde tons leursmémbres 4 l'idée
de leur décadence. Ils s'éloignent des infor-
tunés, des tristes, des misérables et ne
precnent comma amis que ceux desquels ils
croient pouvoir attendre un tribui payé a
leurs idéés conquérantes et ambitieuses
Bien nés pour ne voir autour d'eux que
des courtisans et des bouffons, ils meurent
sans gloire, sans avoir véritablement com-
pris.
Qu'on ne eroie pas a leur reconnaissance
La profondeur d'éme ne se rencontre pas
chez eux les services qu'on leur rend, leut
sent acquis de droit. Ces bsaux iusectes
tourbiilonnant aux bougies, ignorent leur
prochain comma ils s'ignorent eux-mêmes.
Ils n'osent descendre en leur pensee pour s'y
instruire de leur valeur en analysant leurs
propres forces. Cet approfondissement in-
time dissiperait leurs illusions en les obli-
geaat a dédaigner les feintes qui lont le
charme de leur via. Ils ne peuvent considé- j
rer l'homme pensif qui les observe il est
comme un vivant reproche a leur indifïé-
rence et a leur vanité B'il se hasarde a 1
élever la voix, il est accueilli par le mépris
du silence. Rien d étonnant C'est une
apparition étrange qu'une réflexion sincere j
par mi des gens troropeurs, parmi des coeurs
fagonnés aux artifices. Ils feignent de ne pas
comprendre ces vërités qui las blsssent.
Leur nature d'emprunt voudrait en im-
poser aux caractères qui ne se laissent point
détourner de leurs vues par des ambitions
puériles.
Ils se fachent- hypocritement et en dehors
de leur présence contre les clairvoyants qui
marchent hardiment hors de leur oraière et
qui tachent d'arracher le masque dont ils se
couvrent. Voyant un regard attentif pénétrer
leur ame au travers de ses formes gracieuses
et célines, ne pouvant jamais triompher
franchement de la vérité importune, ils s'en
détournent avec les airs du dédain, cher-
chant ailleurs les esprits aflaiblis et malléa-
bles qui nagect en leurs eaux troubles. Que
d'enjouement pour cacher une trahison
quede coquetterie pour préparer une mé-
disance quel étalage d'urbanité pour faire
une dupe! Droiture,élévation, morale mots
irritants pour ces gens la
L'expérience, voilé, la grande force, jointe
a la rouerie Avoir trouvé son prochain
ridicule, avoir empli le vide de son coeur
d'observations malignss, ne plus être qu'un
réservoir de vilenies plaisament ornemen-
tées, voilé, ce qui permet de répandre l'in-
térêt sur leurs personnes. S'estimer par
dessus les autres hommes, avoir la face
hypocrite, aiguiser sur ses lèvres ua sourire
railleur, marquer malignement un inférieur
ou celui qu ils croient tel, prendre un air
patelin devant un supérieur, persifler et
singer les grands, voila ce qui les hausse
dans 1'estime de leurs faux adorateurs.
Leurs joyeusetés sont comme envenimées
leurs compliments ob'iques ieurs paroles
pleines d'équivoques,leurs regards malicieux
sans intelligence, hardis sans franchise,
doucereux sans bonté; gens brusques plutot
que fiers, comédiens avant tout et parfaits
mimeurs.
Ils se croient trop haut placés peur pou
voir jamais faillir. Leurs pensées comme
leurs paroles ont une noire profondeur. On
y voit le mensonge élevé en gloire, l'orgueil
fêté, l'intrigue courtisée. Sous la fleur, on
découvre l'Acre poisonsous la douce parole,
le fer meurtrier.
Vraiment quand les circonstances de la
vie vous mêlent a, ces gens la, a ces panties
rigides, on sent se paralyser ses plus nobles
sentiments. Tous ces hommes de vitrine,
pieoreurs de vanités, qui allient la raideur
du perroquet a la souplesse du serpent,
inspirent l'aversion. Vraiment on cherche
l'ame dans ces figures on n'y trouve que
masques et duplicité.
Mais rassurons-nous cependant le men
songe est chose extérieure et passagère et
nul de ces hommes ne peut c-mpécher la
véracité de notre pensée.
Un jour n&itra le Javénal qui humiliera
les superbes et les fera danser sur la ra-
quette de la satire aux regards des dupes.
II trouvera des amis qui l'aideront dans son
oeuvre de vérité vengeresse et qui livreront
aux hommes d'intrigues un clair combat.
II dira aux humbles Deweurez en votre
simplicité, mals ïnstruisez-vous, veillez a
vous I et aux superbes Connaissez-
vous, transformez-vous. Tu n'es que ceadre,
espèce orgueilleuse. Héte-toi de te courber,
si tu ne veux que, de sa main équitable,
Dieu t'abaisse
I'eut-être a cet appel, la dignité des pre
miers grandira-t-elle, et les secondes senti-
ront-ils se réveiller leur conscience endor
mie. S'ils persévèrenL le chatiment retom-
bera sur leurs fronts ils végéteront, quoi
qu'ils fassent, et quel que soit leur éclat
extérieur, on leurs ténèbres morales, ils
plongeront en leur ame trouble, comme
l'icsecte dans la vase et s'y englouteront.
Leur3 ennemis vivront a jamais.Us ont pour
eux l'immense univers et 1'éternelle vérité.
WW<j§!A>j»
Pas de chance
Le Journal d'Ypres a beau n'etre dis»
tribué généralement que le dimanche, c'est
censément lesamedi qu'il paralt, et nous n'a-
vons pu nous permettre, il y a huit jours,
d'insérer cet avis a l'occasion de la St-
Francois de Sales le journal ne paraitra pas
dimanche prochain ij. Ce n'est que demain,
diinanclre, en effet, la fête du saint Patron
des journalistes.
Nous sommes volésPas de congé au-
jourd'hui
Bah I La meilleure Lgon d'honorer notre
Patron peut-être encore de l'imiter dans son
inlassable activité etde n'abandonner, comme
lui, la plume que le jour 011 elle même aban-
donnera notre main inerte.
Et ce serait assurément mal commémorer
St-Francois que de nous embarquer, en son
honneur, dans quelque voiture du train ou
du tram, alors que son intrépidité de mar-
cheur rendit célèbre sa voiture a lui,
digne pendant de celle de son homonyme
d'Assise.
De son cóté, notre saint Patron ne béni-
rait notre congé qu'en f fisant la grimace, lui
qui fit honneur plus que personne a la devise
des travaiileurs Repos ailleurs
St-Francois de Sales, en effet, ne détestait
rien tant que l'oisiveté. II était constamment
par monts et par vaux pour remplir son
ministère, visitant, en une seu2e année, 185
paroisses disséminées en pays de montagnes.
II vécut et mourut sur la route et les che-
mineaux et globe-trotters avaient, semble-t-
il, beaucoup plus de titres que nous a l'obte-
nir pour Patron, n'était la colossale oeuvre
de plume qu'il sut néanmoins produire, on
pourrait dire en marche.
II allait toujours a pied, quoiqu'il eüt la
plupart du temps les pieds et les jambes
déchirés. La nuitl'ayant quelquefois surpris
dans la campagne, il était contraint d'atten-
dre le jour, couché sous les arbres. II prê-
chait sans rel&che dans les villes et dans les
bourgs, et faisait le catéchisme dans les vil
lages, toujours en quête d'ames a sauver,
franchissant pour elles, au péril de sa vie, les
passages les plus dangereux et les plus »auva-
ges des Alpes. Malgré les privations subies
en route et quoique harrassé et épuisé, il
montait en chaire pour instruire les pauvres
villageois et, au lieu de sereposer, il se sur-
menait encore pour les confesser, les confir-
mer, les visiter.
Apparemment, cette activité prodigieuse
ne pouvait aller sans une sorte d'agitation
fébrile Erreur profonde. Lui même donna
un jour la formule de son idéal de vie
l'activité suprème dans une imperturbable
paix. Même le secret de son activité ce fut,
qui le croirait d'aller lentement festina
lenté
Ne vous empressez point a la besogne,
dit il, car toute sorte d'empressement trouble
la raison et le jugement et nous empêche
même de bien faire la chose a laquelle nous
nous empressions.
Les fleuves qui vont doucement coulant en
la plaine portent les grands bateaux et riches
marchandises, et les pluies qui tombent
doucement sur la campagne la fécondent
d'herbes et de grainesmais les torrents et
rivières qui a grand flots courent sur la terre
ruinent leurs voisinages et sont inutiles au
trafic, comme les pluies véhémentes et impé-
tueuses ravagent les champs et les prairies.
Voyez aussi les attelages de boeufs qui
labourent. D'un pas indolent en apparence,
ils trainent la charrue. Pour creuser profond,
il nefaut pas de héte. Jamais il n'auront
achevé leur tfiche, semble-t il. Et si l'on re-
passe le soir après être venu le matin, on est
surpris de voir toute la terre du champ re-
tournée. Pius lentement encore s'accomplit
le travail du semeur. II fait un pas, et, d'un
geste large et circulaire, distribue aux sillons
ouverts sa poussière de vie. Puis il recom
mence sa promenade d'un air indifférent. Et
cette régularité assure le sort de la bonne
semence.
L'évêque de Genève, s'il enseignait le
calme comme le boa moyen d'agir mieux et
plus vite, avait su transformer un naturel
ardent et emporté en ténacité et en énergie.
Son empire sur lui même était continu. Pour
obtenir qu'il se féchat, et par manière de
plaisanterie, ses vicaires imaginèrent un jour
de lui allumer du feu en plein été. Comme il
rentrait d'une course, il s'approcha du foyer
et se contenta de dire, avec cette finesse qui
tempérait chez lui la raillerieLe feu est
bon en toute saison.
II utilisait chaque moment, sans forcer le
temps ni les circonstances, ce qui est le plus
grand art de vivre. S'il devait perdre quelques
heures pour son ministère, il s'en servait
pour la méditation et y gagnait.
Volontiers nous remplirions tout ce numé
ro du Journal de traits édifiants puisés dans
la vie de notre illustre Patron. Mais il faut
savoir se borner.
Nous nous en voudrions cependant de
proposer aujourd'hui St-Francois de Sales
comme modèle aux Smes pieuses seulement.
N'oublions pas nos chers adversaires, les
mécréants.
II n'y avait pas seulement dans cette
homme la un brülant amour de Dieu et des
hommes pour Dieu il y avait aussi un
amour de la science, même la plus profane,
dont nos modernes scientistes ne se doutent
certainement pas et dont nous voulons rap
porter ici, a leur intention, un petit échan-
tillon.
L'excès de ses études et de ses fatigues de
tout genre lui cause une grave maladie qui
fit désespérer de sa vie.
Le Saint recommanda qu'après son décès
on livrêt son corps aux écoliers de médecine,
afin, disait-il, que, s'il avait été inutile durant
la vie,il put au moins servir de quelque chose
au public après sa mort.
Je ne suis pas plus curieux qu'il ne sied i
un homme, mais tout de même je dénombre-
rais volontiers les scientistes capables d'un
pareil dévoüment a la Science, leur unique
divinité...
(L'avis de St-Frangois de Sales)
Les danses et les bals sont des chosss
indifférente» de leur nature mais leur usa
ge, tel qu'il est maintenant établi, est sl
propre a porter au mal par toutes ses
circonstances, qu'il offre de grands dangers
pour l'Sme.
C'est toujours une folie que de faire de la
nuitle jour et du jour la nuit, et de laisser
des oeuvres de piété pour de folatres plai-
girs.
On porte au bal de la vanité comme k
l'envi, et la vanité est une si grande disposi
tion a toutes les mauvaises affections et aux
amitiés dangereusea et blamables, qu# c'est
la suite ordinaire a ces sortes de réunions.
Je vous parle done des bals, 0 Philothée,
comme les médecins parient des cham
pignons. Les meilleurs, disent-i!s, ne Talent
rien, et je vous dis que les meilleurs bals ne
sont guère bons. S'il faut manger des cham
pignons, prenez garde qu'ils soient bien
que bien apprêtés qu'ils soient, ils devieu-
nent un vrai poison quand on en mange
beaucoup. Si vous ne pouvez absolument
vous dispenser d'aller au bal, prenez garde
que la danse y soit bien réglée sous le
rapport de l'intention, de la modestie, de la
dignité et de la bienséance, et dansez le
moins que vous pourrez, de peur que votre
coeur ne s'y affectionne.
Les champignons étant spongieux et
poreux, attirent aisément, selon la remar-
que de Pline, toute l'infection qui est autour
d'eux et le venin des serpents. De même les
bals et les assemblées de ce genre attirent
ordlnairement les viges et les péchés %ui
règnent dans une ville, les jalousies, lei
bouffonneries, les querelles, les folie»
amourset comme leur appareil, leur
tumulte et la liberté qui y domine, échauf-
fent l'imagination.agitent les sens et ouvrent
le coeur au plaisir,si le serpent vient souffler
aux oreilles une parole sensuelle ou une
galanterie, si l'on est surpris du regard de
quelque basilic, les coeurs sont tout disposés
k en recevoir le venin.
O Philothée, ces ridicules divertissements
sont ordinairement dangereux. Ilsdissipea
l'esprit de dévation, ils affaiblissent les for
ces de la volonté, ils refroidissent la sainte
charité, et ils réveillent dans l'ème mille
mauvaises dispositions c'eBt pourquoi 1 on
ne doit jamais se les permettre, dans la
nécessité même, qu'avec de grandes précau-
tions.
On dit qu'après avoir mangé des cham
pignons, il faut boire du vin le plus exquis
ja vous dis de même qu'après ces assemblees,
il faut avoir recours a quelques considéra-
tions saintes et vives qui préviennent les
dangereuses impressions que le vain plaisir
pourrait faire sur l'espritet voici celles que
je vous conseille Pendant que vous étiez
au bal, plusieurs émes brülaient dans l'enfer
pour des péché3 commis a la danse, ou par
suite de la danse.
§3 B B B B. B. B
Mon intention est d'instruire ceux qui
vivent è3 villes, è3 mesnages, a la Cour, et
qui par leur condition sont obligez de fair»
une via commune, quant a l'extérieur, les
quels bien souvent, souz le pretexte d'une
pretendue impo3sibilité, ne veulent ssulo-
ment pas-penssr a l'entreprise de la vie
journa:
YPRES
©rgane Gatholique
de I'Arrondissement
j
Sn
ttppt>^tóaT ot mat.göir-OB-foi'K posi flllw».