Téléphone 53 Téléplione 52 m m m m m m m m v m m m m m m m m m >m a* m m m m b m m m Samedi ^8 Janvier 1911 10 centimes le iV 46 An>ée N 4666 Étrennes Pontificates Fêtes et Concerts Cercle Excelsior Ambition ft decadence La fête de noire saint Patron Le Bal Specimens du style de St-Fran^ois On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k lotas les bureaux de poste du Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par ail pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se rêgularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royanme. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coüteut 10 francs les cent exemplaires. 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Joseph Casier, conseiller communal 4 Gand Rembrandt et son oeuvre (avec projections lumineuses). Entrée 1 fr. par conférence pour ies non- abonnés BBBBBBBBBB II est des reunions oü s'enferment quel- ques privilégiés êprea aux honneurs et qui n'existeat que par la vanité et le mensouge. Quetous ces gens qui se réuuissent pour se complimenter et se sourire des lèvres vien- neüt un jour a se considérer froidement, ils se disperseront en rougissant de leur bas- sesse. Qu'est-il, en effet, de plus digne de pitié quo ces hommes qui, appréciant la valeur de css reunions hanales, s'y com- plaisent néanmcins, chsrchent leur bonheur dans un aveuglement volontaire Perfidies et joyeusetés souvent s'allient.et nulle pente n'est plus glissante que celle qxii mène du bonheur a l'iusensibilité, de l'insensibilité a la fourberie. La civilisation extréme nous dénature lorsqu'ella aiguise les sens jusqu a indui; e en mollesse et hypocrisie. Qu'on soit complimenteur, c'est une faiblesse qui ne répugne pas toujours aux coeurs honcêtes qui veulent vivre en uue expension sympa- thique mais qu'on recherche les puissants, qu'on les encense, pour mieux s'écarter des faibles, c'est la marque d'un naturel per vers, qui sa traduit par la foifauterie et des coquetteries oruelles. II est rare qu'un sen timent inculle, uni a un esprit raffiné ne produise l'outrecuidance, ne froisse les sen timents vrais et ne donne a l'enflure l'appa- rence de la forcs. Quand la civilisation se raffine, les piégcs se multipiientle monde devient scène, la vie coméd e, et les hommes s'alanguissent dans le scepticisme ou s'endurcissent dans l'orgueil. Geste rapide, voix claire,verbe tranchant, sent des signes communs aux gens qui, au lieu de juger les hommes individuellement, les classent de prime abord selon la hiërar chie qu'ils établissent d'après leur8 seules convenances personnelles. L'expérience qu'ils ont acquise n'est pas née de leurs propres observations ils la tiennent d'autres esprits qui ont feuilleté pour eux le livre du passé. Ils ont des théories devant lesquelles chacun devrait s'incliner. Leur ambition dans la. quelle ils se complaisent eontraste avec la pauvreté de leur acne, et dans toutes leurs actions, il y a un aspect difforme qui ne trompe personne. Leur vie n'est autre que l'amour des comédies habiles. lis s'entourent de quelques flatteurs qui battent des mains dès qu'ils applaudissent et se griment de rage dès qu'ils font la moue. Qui le croirait Pour teus leurs actes, ils sollicitent la sanction d'autrui et désirent pour piëdestal l'opinion publique. Ils dé- daignent tout ce qui n'émane pas d'eux. Enorgueillis de pouvoir circuler autour de leurs satellites, ces astres s'enivrent en un paradis vénal et dépensent leurs forces en belles promesses pour plaire a leurs che valiers servants. Esprits faibles, coenrs petits, vivant d'apparence, qui ne s'aper- goivent pas que, non loin d'eux vivent, dans les rangs obscurs du peupie même, des creatures autrement nobles auxquelles il suffiraitde quelques répétitions sur la scène du monde pour les surpasser et les éclipser. Ils jugent un être par des qualités qui ne lui sont poiut personnelles, avee ces ambitieux instincts qu'ils n'ont cessé de développer en eux-mêmes et par lesquels leurs vues sont sans cesse perverties Adorateurs du suecès, ils tressaillentde tons leursmémbres 4 l'idée de leur décadence. Ils s'éloignent des infor- tunés, des tristes, des misérables et ne precnent comma amis que ceux desquels ils croient pouvoir attendre un tribui payé a leurs idéés conquérantes et ambitieuses Bien nés pour ne voir autour d'eux que des courtisans et des bouffons, ils meurent sans gloire, sans avoir véritablement com- pris. Qu'on ne eroie pas a leur reconnaissance La profondeur d'éme ne se rencontre pas chez eux les services qu'on leur rend, leut sent acquis de droit. Ces bsaux iusectes tourbiilonnant aux bougies, ignorent leur prochain comma ils s'ignorent eux-mêmes. Ils n'osent descendre en leur pensee pour s'y instruire de leur valeur en analysant leurs propres forces. Cet approfondissement in- time dissiperait leurs illusions en les obli- geaat a dédaigner les feintes qui lont le charme de leur via. Ils ne peuvent considé- j rer l'homme pensif qui les observe il est comme un vivant reproche a leur indifïé- rence et a leur vanité B'il se hasarde a 1 élever la voix, il est accueilli par le mépris du silence. Rien d étonnant C'est une apparition étrange qu'une réflexion sincere j par mi des gens troropeurs, parmi des coeurs fagonnés aux artifices. Ils feignent de ne pas comprendre ces vërités qui las blsssent. Leur nature d'emprunt voudrait en im- poser aux caractères qui ne se laissent point détourner de leurs vues par des ambitions puériles. Ils se fachent- hypocritement et en dehors de leur présence contre les clairvoyants qui marchent hardiment hors de leur oraière et qui tachent d'arracher le masque dont ils se couvrent. Voyant un regard attentif pénétrer leur ame au travers de ses formes gracieuses et célines, ne pouvant jamais triompher franchement de la vérité importune, ils s'en détournent avec les airs du dédain, cher- chant ailleurs les esprits aflaiblis et malléa- bles qui nagect en leurs eaux troubles. Que d'enjouement pour cacher une trahison quede coquetterie pour préparer une mé- disance quel étalage d'urbanité pour faire une dupe! Droiture,élévation, morale mots irritants pour ces gens la L'expérience, voilé, la grande force, jointe a la rouerie Avoir trouvé son prochain ridicule, avoir empli le vide de son coeur d'observations malignss, ne plus être qu'un réservoir de vilenies plaisament ornemen- tées, voilé, ce qui permet de répandre l'in- térêt sur leurs personnes. S'estimer par dessus les autres hommes, avoir la face hypocrite, aiguiser sur ses lèvres ua sourire railleur, marquer malignement un inférieur ou celui qu ils croient tel, prendre un air patelin devant un supérieur, persifler et singer les grands, voila ce qui les hausse dans 1'estime de leurs faux adorateurs. Leurs joyeusetés sont comme envenimées leurs compliments ob'iques ieurs paroles pleines d'équivoques,leurs regards malicieux sans intelligence, hardis sans franchise, doucereux sans bonté; gens brusques plutot que fiers, comédiens avant tout et parfaits mimeurs. Ils se croient trop haut placés peur pou voir jamais faillir. Leurs pensées comme leurs paroles ont une noire profondeur. On y voit le mensonge élevé en gloire, l'orgueil fêté, l'intrigue courtisée. Sous la fleur, on découvre l'Acre poisonsous la douce parole, le fer meurtrier. Vraiment quand les circonstances de la vie vous mêlent a, ces gens la, a ces panties rigides, on sent se paralyser ses plus nobles sentiments. Tous ces hommes de vitrine, pieoreurs de vanités, qui allient la raideur du perroquet a la souplesse du serpent, inspirent l'aversion. Vraiment on cherche l'ame dans ces figures on n'y trouve que masques et duplicité. Mais rassurons-nous cependant le men songe est chose extérieure et passagère et nul de ces hommes ne peut c-mpécher la véracité de notre pensée. Un jour n&itra le Javénal qui humiliera les superbes et les fera danser sur la ra- quette de la satire aux regards des dupes. II trouvera des amis qui l'aideront dans son oeuvre de vérité vengeresse et qui livreront aux hommes d'intrigues un clair combat. II dira aux humbles Deweurez en votre simplicité, mals ïnstruisez-vous, veillez a vous I et aux superbes Connaissez- vous, transformez-vous. Tu n'es que ceadre, espèce orgueilleuse. Héte-toi de te courber, si tu ne veux que, de sa main équitable, Dieu t'abaisse I'eut-être a cet appel, la dignité des pre miers grandira-t-elle, et les secondes senti- ront-ils se réveiller leur conscience endor mie. S'ils persévèrenL le chatiment retom- bera sur leurs fronts ils végéteront, quoi qu'ils fassent, et quel que soit leur éclat extérieur, on leurs ténèbres morales, ils plongeront en leur ame trouble, comme l'icsecte dans la vase et s'y englouteront. Leur3 ennemis vivront a jamais.Us ont pour eux l'immense univers et 1'éternelle vérité. WW<j§!A>j» Pas de chance Le Journal d'Ypres a beau n'etre dis» tribué généralement que le dimanche, c'est censément lesamedi qu'il paralt, et nous n'a- vons pu nous permettre, il y a huit jours, d'insérer cet avis a l'occasion de la St- Francois de Sales le journal ne paraitra pas dimanche prochain ij. Ce n'est que demain, diinanclre, en effet, la fête du saint Patron des journalistes. Nous sommes volésPas de congé au- jourd'hui Bah I La meilleure Lgon d'honorer notre Patron peut-être encore de l'imiter dans son inlassable activité etde n'abandonner, comme lui, la plume que le jour 011 elle même aban- donnera notre main inerte. Et ce serait assurément mal commémorer St-Francois que de nous embarquer, en son honneur, dans quelque voiture du train ou du tram, alors que son intrépidité de mar- cheur rendit célèbre sa voiture a lui, digne pendant de celle de son homonyme d'Assise. De son cóté, notre saint Patron ne béni- rait notre congé qu'en f fisant la grimace, lui qui fit honneur plus que personne a la devise des travaiileurs Repos ailleurs St-Francois de Sales, en effet, ne détestait rien tant que l'oisiveté. II était constamment par monts et par vaux pour remplir son ministère, visitant, en une seu2e année, 185 paroisses disséminées en pays de montagnes. II vécut et mourut sur la route et les che- mineaux et globe-trotters avaient, semble-t- il, beaucoup plus de titres que nous a l'obte- nir pour Patron, n'était la colossale oeuvre de plume qu'il sut néanmoins produire, on pourrait dire en marche. II allait toujours a pied, quoiqu'il eüt la plupart du temps les pieds et les jambes déchirés. La nuitl'ayant quelquefois surpris dans la campagne, il était contraint d'atten- dre le jour, couché sous les arbres. II prê- chait sans rel&che dans les villes et dans les bourgs, et faisait le catéchisme dans les vil lages, toujours en quête d'ames a sauver, franchissant pour elles, au péril de sa vie, les passages les plus dangereux et les plus »auva- ges des Alpes. Malgré les privations subies en route et quoique harrassé et épuisé, il montait en chaire pour instruire les pauvres villageois et, au lieu de sereposer, il se sur- menait encore pour les confesser, les confir- mer, les visiter. Apparemment, cette activité prodigieuse ne pouvait aller sans une sorte d'agitation fébrile Erreur profonde. Lui même donna un jour la formule de son idéal de vie l'activité suprème dans une imperturbable paix. Même le secret de son activité ce fut, qui le croirait d'aller lentement festina lenté Ne vous empressez point a la besogne, dit il, car toute sorte d'empressement trouble la raison et le jugement et nous empêche même de bien faire la chose a laquelle nous nous empressions. Les fleuves qui vont doucement coulant en la plaine portent les grands bateaux et riches marchandises, et les pluies qui tombent doucement sur la campagne la fécondent d'herbes et de grainesmais les torrents et rivières qui a grand flots courent sur la terre ruinent leurs voisinages et sont inutiles au trafic, comme les pluies véhémentes et impé- tueuses ravagent les champs et les prairies. Voyez aussi les attelages de boeufs qui labourent. D'un pas indolent en apparence, ils trainent la charrue. Pour creuser profond, il nefaut pas de héte. Jamais il n'auront achevé leur tfiche, semble-t il. Et si l'on re- passe le soir après être venu le matin, on est surpris de voir toute la terre du champ re- tournée. Pius lentement encore s'accomplit le travail du semeur. II fait un pas, et, d'un geste large et circulaire, distribue aux sillons ouverts sa poussière de vie. Puis il recom mence sa promenade d'un air indifférent. Et cette régularité assure le sort de la bonne semence. L'évêque de Genève, s'il enseignait le calme comme le boa moyen d'agir mieux et plus vite, avait su transformer un naturel ardent et emporté en ténacité et en énergie. Son empire sur lui même était continu. Pour obtenir qu'il se féchat, et par manière de plaisanterie, ses vicaires imaginèrent un jour de lui allumer du feu en plein été. Comme il rentrait d'une course, il s'approcha du foyer et se contenta de dire, avec cette finesse qui tempérait chez lui la raillerieLe feu est bon en toute saison. II utilisait chaque moment, sans forcer le temps ni les circonstances, ce qui est le plus grand art de vivre. S'il devait perdre quelques heures pour son ministère, il s'en servait pour la méditation et y gagnait. Volontiers nous remplirions tout ce numé ro du Journal de traits édifiants puisés dans la vie de notre illustre Patron. Mais il faut savoir se borner. Nous nous en voudrions cependant de proposer aujourd'hui St-Francois de Sales comme modèle aux Smes pieuses seulement. N'oublions pas nos chers adversaires, les mécréants. II n'y avait pas seulement dans cette homme la un brülant amour de Dieu et des hommes pour Dieu il y avait aussi un amour de la science, même la plus profane, dont nos modernes scientistes ne se doutent certainement pas et dont nous voulons rap porter ici, a leur intention, un petit échan- tillon. L'excès de ses études et de ses fatigues de tout genre lui cause une grave maladie qui fit désespérer de sa vie. Le Saint recommanda qu'après son décès on livrêt son corps aux écoliers de médecine, afin, disait-il, que, s'il avait été inutile durant la vie,il put au moins servir de quelque chose au public après sa mort. Je ne suis pas plus curieux qu'il ne sied i un homme, mais tout de même je dénombre- rais volontiers les scientistes capables d'un pareil dévoüment a la Science, leur unique divinité... (L'avis de St-Frangois de Sales) Les danses et les bals sont des chosss indifférente» de leur nature mais leur usa ge, tel qu'il est maintenant établi, est sl propre a porter au mal par toutes ses circonstances, qu'il offre de grands dangers pour l'Sme. C'est toujours une folie que de faire de la nuitle jour et du jour la nuit, et de laisser des oeuvres de piété pour de folatres plai- girs. On porte au bal de la vanité comme k l'envi, et la vanité est une si grande disposi tion a toutes les mauvaises affections et aux amitiés dangereusea et blamables, qu# c'est la suite ordinaire a ces sortes de réunions. Je vous parle done des bals, 0 Philothée, comme les médecins parient des cham pignons. Les meilleurs, disent-i!s, ne Talent rien, et je vous dis que les meilleurs bals ne sont guère bons. S'il faut manger des cham pignons, prenez garde qu'ils soient bien que bien apprêtés qu'ils soient, ils devieu- nent un vrai poison quand on en mange beaucoup. Si vous ne pouvez absolument vous dispenser d'aller au bal, prenez garde que la danse y soit bien réglée sous le rapport de l'intention, de la modestie, de la dignité et de la bienséance, et dansez le moins que vous pourrez, de peur que votre coeur ne s'y affectionne. Les champignons étant spongieux et poreux, attirent aisément, selon la remar- que de Pline, toute l'infection qui est autour d'eux et le venin des serpents. De même les bals et les assemblées de ce genre attirent ordlnairement les viges et les péchés %ui règnent dans une ville, les jalousies, lei bouffonneries, les querelles, les folie» amourset comme leur appareil, leur tumulte et la liberté qui y domine, échauf- fent l'imagination.agitent les sens et ouvrent le coeur au plaisir,si le serpent vient souffler aux oreilles une parole sensuelle ou une galanterie, si l'on est surpris du regard de quelque basilic, les coeurs sont tout disposés k en recevoir le venin. O Philothée, ces ridicules divertissements sont ordinairement dangereux. Ilsdissipea l'esprit de dévation, ils affaiblissent les for ces de la volonté, ils refroidissent la sainte charité, et ils réveillent dans l'ème mille mauvaises dispositions c'eBt pourquoi 1 on ne doit jamais se les permettre, dans la nécessité même, qu'avec de grandes précau- tions. On dit qu'après avoir mangé des cham pignons, il faut boire du vin le plus exquis ja vous dis de même qu'après ces assemblees, il faut avoir recours a quelques considéra- tions saintes et vives qui préviennent les dangereuses impressions que le vain plaisir pourrait faire sur l'espritet voici celles que je vous conseille Pendant que vous étiez au bal, plusieurs émes brülaient dans l'enfer pour des péché3 commis a la danse, ou par suite de la danse. §3 B B B B. B. B Mon intention est d'instruire ceux qui vivent è3 villes, è3 mesnages, a la Cour, et qui par leur condition sont obligez de fair» une via commune, quant a l'extérieur, les quels bien souvent, souz le pretexte d'une pretendue impo3sibilité, ne veulent ssulo- ment pas-penssr a l'entreprise de la vie journa: YPRES ©rgane Gatholique de I'Arrondissement j Sn ttppt>^tóaT ot mat.göir-OB-foi'K posi flllw».

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1