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Pensées diverses
La Chainbre
Un ban pour Budapest
La fleur de la Reine
eiafanfaiaiasfi®
Fanfare Royale
Le catholicisme eis Suisse
Le cours des rentes
Ah les cures
Necrologie
La mort Blanche
dans les Alpes
Si l'cn supprimait
les écoles catholiques
Chronique reiigieuse
Repos dominical
pharmacien de service
C'est avec titnidité que j'attaque un tel! dignes de la faveur des
sujet, la question des chapeaux, mais la
coutume s'établit avec une telle intensité qu'il
faut bien en parler. Et le prédicateur se
plaigoit des dimensions extraordinaires de
ces chapeaux qui cachent l'autel et toutes les
cérémonies aux fidèles des derniers bancs de
l'église. II est bon, conclut-il, qu'une
femme soit mise convenablement, mai3 vrai-
ment les chapeaux dépassent toutes les me-
sures permises. II y en a de si vastes, qu'a la
sainte Table le prêtre peut difficilement at-
teindre les lèvres pour y déposer la sainte
Hostie, et ensuite il a lui même quelque
difficulté a se retirer a temps pour empêcher
les plumes de fióler les saintes espèces. La
place de ces chapeaux est a la maison quand
leurs propriétaires sont a l'église. Qu'on les
porte a la promenade, soit mais a l'église»
non. J'espère que les dames de cette paroisse
voudront, dans le cas présent, faire acte de
jugement.
Nous demandons l'affichage de ce petit ser
mon yankee dans toutes nos églises d'ici. II
est temps que les dames chrétiennes qui ont
eu Ia petite faiblesse d'accepter les grands
chapeaux préconisés par leur modistes fassent
acte de jugement.
Ce qui nous étonne, c'est que les dames
flamandes ellea-mêmes, membres du Davids-
fonds et autres Christene Vlaamsche Verbon
den (oü Ton parle, il est vrai, beaucoup le
francais) n'ont de faible que pour les modes
de Paris, même les moins décentes.
II y a peu d'années, leDr Verriest s'élevait,
dans la revue De Lelie contre la manie
qu'ont les chrétiennes flamandes d'étaler,
même a l'église, des couvre-chefs agre'mentés
de natures mortes assorties et de vrais jardins
frultiers et potagers. II ne prévoyait sans
doute pas que, loin de faire preuve de bon
sens flamand, ses lectrices en viendraient
bientöt a se coiffer et a se vêtir con amore a
la facon des donzelles des boulevards pari-
siens.
Si les flamingants mariés s'avisaient de
convertir leurs le'gitimes avant de songer a
convertir, de gréou de force, les fransquil-
lonsindépendants, ils seraient apparem-
ment plus logiques.
Eigen taal, eigen
ils.
Hum I
considère, en outre, que la
notre Auguste convalescente a encore grandi
parmi nous, on peut prédire avec certitude
que la reine des fleurs sera détronée, cette
année, par la blanche rose des cimes glacées.
Feu, grêle, neige, glacé, tempêtes, soumis
aux ordres de Dieu, louez-Le.
Ps. 148
Rosées et bruines, bénissez le Seigneur
gelées et froidures, bénissez le Seigneur.
Dan. C. III
Toute affectation dans notre langage, nos
gestes ou notre costume, est comme une
lumière qui fait aussitot decouvrir en nous
une absence de gout, de bon sens ou de sin-
cérité.
P. Bischoff
Quand j'apercois sur de épaules de femme
la masse fantastique des chichis et du chapeau
a la mode, décuplant le volume de la tête,
1' oia képhalè du fabuliste grec me revient
forcément a l'espritQuelle tête énorme
pour si peu de cervelle
X
II y a, dit un auteur anglais, trois choses
auxquellcs une femme doit ressembler et
auxquelles aussi elle ne doit pas ressembler
D'abord, elle doit ressembler k 1 'escargot,
qui garde constamment sa maison mais elle
ne doit pas, comme l'escargot, mettre sur son
dos tout ce qu'elle possède.
En second lieu, elle doit ressembler a un
écho, qui ne parle que l'orsqu'on l'interroge
mais elle ne doit pas, comme l'écho cher-
cher a avoir toujours le dernier mot.
Enfin, elle doit être, comme 1 'horloge de
la villedune exactitude et d'une régularité
parfaitesmais elle ne doit pas, comme Thor-
loge, faire assez de bruit pour être entendue
de toute la ville.
zedeu B, soutiennent-
Elle le mérite. Elle eat la première ville
d'Europe qui verra disparaïtre de ses murs
le fléau de 1 epingle a chapeau homicide.
II est vrai que c'est aux rigueurs de la loi
qu'elle a demandé ce résultat,
L.a police de Budapest vient, en effet, de
publier une ordonnance severe interdisant le
port des épingles p2us longue, garnitures ex-
clues, que le diamètre de lacalote du chapeau
et ordonnant qu'elles fussent munies d'un
couvre pointe. Une amende de 100 francs
frappera la première infraction au reglement;
elle sera plus forte s'il y a recidive.
La mise en vigueur a eu lieu le 24 janvier.
Dire qu'il y a prés d'un an déja que les
Yprcises connaissent le couvre pointe pour
épingle a chapeau, et que c'est toujours en
vain qu'on le chercherait sur le couvre-chef
d'aucune de nos concitoyennes 1
C'est la faillite du proverbial bon sens fla
mand.
Ypres vient de perdre une magnifique oc
casion de se distinguer.
Lorsque le prince Albert rentra du Congo,
il y'a deux ans, la princesse fut profondément fer coloniaux.
A la séance du Mardi 3i Janvier deux
députés socialistes liégeois interpellaient M.
le Ministre de Findustrie et du travail au
sujet de la grève des mineurs du bassin de
Liége. Chose dignede remarque, les interpel-
lateurs et M. Vandervelde sont d'accord pour
rendre hommage au ministre Hubert et au
gouverneur de la province de Liége, et pour
approuver toute leur attitude au cours de la
grève Le débat sera repris mardi prochain.
Les séances de Mercredi et Jeudi sont
consacrées a la suite de la discussion du bud
get colonial. M. le ministre de la justice don-
ne lecture de l'arrangement transactionnel
conclu entre le gouvernement et la fondation
de Niederfullbach. M. Tibbaut s'occupe des
projets de construction de chemins de fer et
demande qu'il soit fait plus de lumière sur
ces questions.
Au cours de la séance de VendrediM. le
président fait part a la Chambre du décès de
M. Busschaert, député calholique de Mous-
croa. MM. Liebaert, au nom du gouverne
ment et la droite, Vandevenne, au nom de
la gauehe libérale et radicale,et Vandervelde,
au nom du groupe socialiste, rendent hom-
mage a la mémoire de leur collègue.
j M Beernaert se félicile des nombreuses ré-
formes qui ont été introduites dans l'admi-
nistrotion de la colonie. Comme M. Tibbaut
il voudrait que le gouvernement soumette a
la Chambre un exposé méthodique et com
plet de ses vues en matière de chemins de
émue par le tableau qu'il lui fit alors des
ravages exercés dans notre colonie par la
maladie du sommeil. On ne s'étonnera done
pas que la Reine ait songé a encourager de
fa^on spéciale la lutte éminemment nationale
et philanthropique entreprise contre se fléau
création de lazarets, d'höpitaux pour les
Congolais.
C'est pourquoi la fleur de la reine se
ra vendue, cette année, au profit de nos
frères noirs malades. Et la fleur choisie par
la Reine pour remplacer la rose de 1910 sera
F Edel weiss, la jolie fl=ur des Alpes.
La fleur d'ouate et de neige qui pare lts
glaciers alpestres évcquera peut être assez
mal les régions torrides habitées par nos
frères noirs.
Un rapprochement a faire cependant, en
Bongeant au but poursuivi, c'est celui des
nombreuses victimes qu'a faites l'edelweiss
parmi ceux qui voulurent la cueillir au bord
des précipices, avec, d'autre part, les vaillants
pionniers africainset, parmi eux, notre
concitoyen Albert Lapiere qui n'hésitè-
rent pas a braver la maladie du sommeil et
a donner leur vie pour arracher a la sauva-
gerie lame si canüide et si précieuse denos
frères congolais.
L'oeuvre béneficiaire de l'Edelweiss de la
Reine est parmi les plus nobles et les plus
M. Huysmans se réjouit de l'heureuse so
lution du conflit qui mettait aux prises l'Etat
et la fondation de Niederfullbach.
Public assez nombreux, Samedi dernitr,
a la Soirée-Tabagie de notre Société royale.
Le programme était d'ailleurs attrayant.
Parmi les morceaux brillamment exécutés
par la Fanfare, deux compositions de notre
concitoyen CL Desramault, et un duo pour
piston et bugle ont fait grand plaisir. Hon-
neur aux solistes MM. C. Dthaene et C.
D'Haene. M. Demey a fait chanter soa
hautbois avec un talent apprécié, faisant
bonnenr k son professeur du conservatoire
de Bruges, M. Verstraete, 1 ancien chef de
notre Fanfare royale.
Les chansonnettes comiques de M.
Vleghels ont beaucoup plu, tant pour leur
interpréfation que pour leur ehoix judicieux.
Le chanteur gantois fut trés caracténstique
dans ses monologues, dites en patois de la
cité d'Artevelde.
Le grand succes de la soirée fut pour
notre sympatbique concitoyeu, M. l'avocat
V.... sa jolie voix de fort ténor maniée avec
souplesse dans les déficieuses romances
francaises, et avec virihté dans les chants
vigoureux flamands, lui a valu des nations
tiès méritées. Nous le remercious cordiale-
ment de mettre gracieusement son beau ta
lent a la disposition de ses amis. C est uu
exemple a suivre.
Nos félicitatlons a la commission de la
Fanfare royals et a sou chef dévoué M. le
Directeur Arschodt.
f5 £3 S3 W
Un grand plaisir pour nous c'est celui de
constater les pi ogrès du catbolicisme, parti-
culièrement dans les pays qui sont dominés
par une autre religion.
C'est une tlièse protestante, et même libé
rale, d'opposer lei nations protestanten aux
nations catholiques pour la prospérité des
intéréts matériels, aiusi que pour les pro-
grès de la civilisation. Pretention que nous
avons vu démentir bien souvent par les
faits, et qui ne tient pas, surtout devant la
prospérité incontestable de la Belgique
catholique, et la grande place qu'elle tient
dans le dévoloppement de la civilisation
europóenne, malgré le peu deten lue de scs
frontières, et la modicité de sa population.
II y a lb des conclusions k tirer qu'il ne faut
pas négliger a l'occasion.
Aujourd'hui nous voulons montrer pour
un pays ea particulier, un fait qui serait
inexplicable si on admet l'infériorité des
catholiques par suite de leur religion, ce
fait, c'est l'accroissement du nombre des
catholiques dans les pays protestants. C'est
un fait général, dans les divers pays protes
tants de l'Europe non seuleinent en propor
tion de l'accroissement général de la popu
lation mais davantage. Et aux Etats Unis la
marche progressive est bien plus rapide
encore.
Voici done pour la Suisse quelques cbif-
fre3 de stafistique intéressants. Le recense-
ment décennal de décembre denote pour la
Suisse franc iise une augmentation de 50,000
catholiques, alors que la population protes
tante n'a augmenté que de 36.000 ames.
Nous comptons dans la Suisse francaise oü
a la fin du 13<> siècle il n'y avait que quelques
milliers de fidèles, *100,000 catholiques a
cöté de 525,000 protestants.
A Genève, notemment, eet ancien boule
vard du protestantisme, la majorité de la
population eet aujourd'hui catholique.
Genève a vu augmenter sa population catho
lique, daDS l'espace d'un demi siècle de 155
pour cent, le canton de Neuchütel de 220
pour cent.
Voyons maintenant le canton d9 Berne si
essentiellement protestant et plutot alle-
mand. En 1850 on y comptait 403,000 pro
testants et 56,000 catholiques, aujourd'hui
531,000 protestants et 92,000 catholiques
la progression décenuale y était de 15%
pour les catholiques et seulement 7 pour
les protestants.
Pour conclure, durant la dernière période
décennala, la progression absolue des catho
liques eu Suisse fut de 113,000 ames et
celle des protestants de 71,000 la progres
sion de3 premiers 32 pour cent et celle des
protestants de 15 pour cent. Les protestants
ne foment plus en Suisse actuellement que
57 pour cent de la population et les catholi
ques 42 pour cent.
No«3 marchons done vers une égalita
csnfessionnelle, et nous pouvons même espé-
rer bisntot une majorité de catholiques.
Souhaitons que ce soient tous de bons et
solides catholiques.
Dans une étude parue dans YEconomie
financière, on fait ressortir que, de facon
générale, notre rente a subi le sort de toutes
les rentes d'Etat
A douze ans de distance, nous voyons que
si la Rente beige a perdu fr. 8.75, la Rente
hollandaise a perdu fr. 11.75, la Rente
danoise fr. 11.15, la Rente allemande fr.
11.10 Seule, la France vicnt avant la Bel
gique; la Rente fran9aisen'a perdu que fr.
5.65 mais il ne faut pas perdre de vue qua
cequi la soutient surtout, c'est 1 obligation
pour toutes les caisses depargne de convertir
leurs disponiblite's en rentes sur l'Etat.
La Rente beige occupait seulement le troi-
sième rang i la fin du siècle dernier, alors
qu'elle occupe aujourd'hui le deuxième.
Ces comparaisons ne sont pas évidemment
une compensation elles montrent du moins
que le mal n est nullement particulier a la
Belgique et que, loin de la, notre pays est
encore Fun des plus résistants et par la même
Fun de ceux dont le crédit s'affirme le plus
solide.
i I I 1
II y a des journaux qui parlois rendent
hommage a des prétres.
Non pas aux prêtres en genet al, mais a
Fun ou l'autre, bieu déterminé. qui paratt a
leurs yeux une honorable exception, puis-
qu'ils ne manquent jamais de terminer leurs
compliments par cette restriction Ah si
La statistique fait observer finulement que
les accidents mortels n'ont cependant pas
augmenté dans la même proportion que le
nombre des touristes dans les Alpes. II résul-
te, en effet, de relévés approximatifs que
1'affluence des étrangers a augmenté d'au
moins cent pour cent pendant les dix der-
nières années.
stf sfli s# s£ s# «4
tons les cures étaient pareils,voilé qui serait 'gc|a jr gg0 Jg Ja GraflClTlaCe
parfait' - 1 nnt mrlent Un essai d'éclairage plus intense de la
11 est vrai que lesjournali ,q p Qrancppiace a pratiqué avec succès, hier
ainsi.ne se sont jamais donné la peine d'exa-
miner de prés la vie des ecclésiastiques et ils
gardent ainsi toute leur liberie pour en mé-
dire a 1'aise.
Par principe, un curé no psut bien agir.
Hypocritement, nos adversaires re-
prochent aux prêtres de ne pas assez com-
battre 1'ignoracce, l'ivresse, la violence, la
licence des meeurs.
Mais quand les cures s elèvent contre les
salles de danse pernicieuses, de Fa-vis même
des libéraux, ceux ci aussitot de s eerier
Ne peut-on plus s'amuser maintenant
Les cures condamnent-ils l'abus des bois-
sons, les orgies nocturnes II leur est ré- j
pondu qu'ils ont tort d'enlever aux pauvres
gens le peu de plaisir qu'ils peuvent trou-
ver.
Les cures fondent ils des écoles domlni-
cales, des patronages, des congregations oü
1 on assure a la jeunesse de sains divertisse
ments Aussilot on dénonce la tyrannie
avec laquclle ils veulect exercer le pouvoir
sur le peuple.
S'ils s'occupent d'oeuvrea sociales, s'ils
créent des ligues utilitaires, les voiladénon-
cés comme agents électoraux, se servant de
moyens coupables au service cu gouver
nement clérical.
Se tiennent-ils enfin sur une prudente
réserve, c'est bien pis encore,ils ne sont plus
soira un réverbère placé en face de la Cba-
tellenie. Le nouveau dispositif, composé de
trois becs renversés, projetait une lumière
tellement vive qu'elle apparaissait, même a
une grande distance, comme un phare a cöté
desautres réverbères.L'économie résultant de
l'emploi des becs renversés est telle que trois
de ces becs font une consommation de gaz
moindre que deux becs ordinaires. Le type
I mis a l'essai hier est celui de la ville de Brux-
elles. Différentes localites, Furnes entr'autres,
Font adopté pour l'éclairage de leur Grand'-
i Place. Nous ne doutons nullement qu'après
i un essai aussi probant, notre administration
ne se décide a adopter un mode d'éclairage
appelé a recevoir tous les suffranges du pu-
I blic. t Journal de Iloubaix.
M. Francois Claeys, l'ère de M. l'abbé
Claeys, principal du Collége épiscopal de
notre ville, vient d'être enlevé a l'affection des
siens a 1 age de 78 ans et demi, après une
heureuse et verte vieillesse. II meurt entouré
de l'estime et de la consideration de ses con-
citoyens. Ancien instituteur en chef a Oede-
lem, M. Fr. Claeys, qui consacra une grande
partie de son existence a l'enseignement, était
j en fonctions quand, en 1879, fut votée la loi
1de malheur. Catholique convaincu, il n'hési-
ta pas a obéir a la voix de sa conscience et a
1 briser une carrière sans être même certain de
que des faineants, qui gaspillent et perdent pouvoir retrouver a l'age qu'il avait une po-
inutilement leur temps.
Non, aux yeux de nos adversaires, les
cure's ne feront jamais rien de biea
Ce jugemeni porté sur eux, se trouvait
précisé l'autre jour dans une méchante
feuille libérale de Bruges, célèbre pour les
condamnations qu'elle a déja encourues.
sition nouvelle.
Pour lui, comme pour tant d'autres catho
liques, ce fut une rude époque. M. Claeys ne
tarda pas a être agréé comme professeur au
collége St Louis et, après une vie probe et
honnête, passée dans la pratique du devoir
enseigné aux siens, il meurt, regretté de ses
Dans une poésie, remarquable surtout par enfants et petits-enfants, auxquels il laisse
sa bêtise, il était dit que les curés s'occupent
d'assutances contre la mortalité da bétail
vaches, chèvres, cochons qu'ils fondent
des sociétés de secours mutue's, des caisses
de pension, des laiteries, des syudicats,
des cercles militaires.
Et la rime explique pourquoi toute cette
activité est blümable Omdat priesters
\ijn. Paree que ce sont des prêtres qui sen
occupent, tel est le refrain qui se répète
a cbaque couplet.
Ils sont prêtres et le bien qu'ils font, ils le
mettent a profit pour l'honneur de Dieu
c'est pourquoi aux yeux des libéraux ils
agissent mal. Sans doute préféreraient ils
que rien de ce bien n'existdt.ni cooperatives,
ni sociétés d'assurances, ni organismes
d'aucune sorte, s'il faut que des prêtres
aient j ris le soin de les fonder.
Cela met en lumière combien leB libéraux
sont dévoués au sort des humbles, puisque
eux-mêmes ne se hatent pas de créer des or
ganismes semblables.
Ma;is le peuple heureusement voit clair, il
sail qui luiveut du bien, et en cas de besoin
il sait a qui il doit avoir recours.
Les clubs alpins allemand et autrichien
publient depuis 1901 une statistique tiès
consciencieuse des accidents mortels impu-
tables a l'alpinisme sportif. 11 ont mainte
nant fait paraitre une nécrologie compléte de
la mort blanche pendant les dix dernières
années dans les Alpes. Cette nécrologie com-
prend 890 personnes qui ont payé de la vie
leur amour pour les hauts sommets, chiffre
qui serait certainement réduit de moitié si
les victimes avaient usé de quelque prudence
et de moins de témérité,
La moyenne annuelle des accidents mor
tels a suivi une progression constante depuis
1901 seule l'anne'e dernière indique un sen
sible diminution qui est imputable a la trés
mauvaise saison estivale. Tandis qu'en 1907
on comptait 85 cas de rnort blanche leur
nombre atteignait 108 en 1908, 144 en 1909
et 128 en 1910. Ces chiffres ne comprennent
que les accidents purement sportifs. En 1910
on a relevé 66 décès par chute sur des ro-
chers, 28 par imprudence lors de la cueillette
des fleurs alpestes, 12 par faux pas sur la
neige, 9 par avalanches, 3 par chute dans les
crevasses de glaciers, 10 par autres impru
dences. Parmi les victimes on a compté 42
AUemands, 24 Autrichiens, 19 Suisses,6 Ita-
s> 4 Anglais et 3 Francais. Dans ce nom
bre se trouvent neuf femmes alpinistes.
L augmentation des accidents alpestres
provient du nombre croissant ^'excursions
sans guides, de la témérité dans les escalades
et enfin de i'insoueiance extraordinaire de
certains touristes qui entreprennent des ex
cursions dans les hautes régions sans équipe
ment suffisant et sans entralnement progres
i'exemple d'un beau caractère.
fe SÏZ -
Si l'on supprimait les écoles primaires ca
tholiques, la dépense supplementaire d'un
an, pour les contribuables, serait de 20 mil
lions. Si l'on supprimait les écoles moyennes
catholiques, les contribuables auraient a
solder une note supplémentaire de i5 mil
lions. Sil'on supprimait l'Université de Lou-
vain, les contribuables en seraient pour 2
millions et demi...
En tout"ij millions et demi par an.
Depuis 1884, les contribuables ont done
économisé plus de UN MILLIARD, grêce
aux écoles catholiques.
Et l'on ose parler des subsides aux cou-
vents
Eglise de St Martin Ypres.
Confrérie de N. D. de Lourdes et Aposto-
lat de la prière pour la conversion des pé-
cheurs.
Samedi, 11 Févriïr, Anniversaire de la
rre Apparition de N. D. a Lourdes.
Indulgence plénière, pour les membres de
la Confrérie qui s'étant confessés et ayant
communie', visiteront l'Eglise de Saint
Martin et y prieront aux intentions de Notre
Mère la Ste-Eglise.
Ordre des offices
Messe solennelle a 8 heures.
Salut Solennel a 5 heures.
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den27Jan. tot den 3 Febr. 1911.
Geboorten
Jonckheere Leo, Kaai (West).
Ameloot Maria, Jules Capronstraat.
Godderis Suzanna, Elverdinghestraat.
Frantzen Helena, Bukkerstraat.
Huwelijk
Declercq Juliaan, passer, weduwenaar De-
bruyne Virginia Depoorter I.eonia, kokin,
beiden te Yper.
Sterfgevallen
Gillis Gorneel, 18 j., leerling in Staatswelda-
digheidsschoo). Meenensteenweg.
Wouters Heurica, 83 j., Ww- Dezwaene K11-
gelbert, echlgte Corniile Ludovic, Wenninck-
straat.
Laevens Emiel, 47 j z. b. eclitgt Boudry Sido-
nia, L. Tbouroutstraat.
Delanghe Petrus, 59 j., z. b. echtgt Kindt Ro
salia, L. 1 liourou'slraal.
Faillie Henri, 73 j., z. b. eclitgt Furggraeve
Plnlomena, Dixmudestraat
Ti AJ0Üc,Maria- 86 F' z b- Ww® Gesquière Karei
Rijke Klarenstraat.
Picket Lueiaan, 2 j., Paddepoelstraat.
Micbiel Agnes,7 m.,Ste Elisabetstraat.
Huygbe Petrus, 74 j., landwerker, eclitgt Mon-
teyne Amelia, Zonnebekesteenweg.
Neels Francis, (4 m., Meenensteenweg.
Donné Fidelia, 84 j„ z. b. Wwe Vandaele Dio-
nisius, Klaverstraat.
Dimanche S Février
A. DONCK, rue de Lille, i3.
Successeur F. Van Wind' ka18
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Toux - Rhume - Pastilles Keating, voir aux annonces.
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