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GRAND CONCERT
Téléphone §3
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Téléplione 52
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mm
Sa rued i 25 Février 1911
centimes ie N°
46 Anaég N 4670
La prière de quarante heures
Sermons Francais
Cercle Fxcdsior
Fanfare Royale
Cercle Calbolique
LE KATANGA
a
próvöté de Salnl-Mailin attentions/ les prójets, les espoirs,... ile.s
Le Carnaval
Le Jardin public
l
i
O as s'abonne rue au Heurre, 36, ii 'Ypres,
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse.
Jeunes chre'tiens, ces jours de tnascarade
et de fol entrainemeLt vous guettent vora
le malvoici le remède Veille\ et prie\
■pour que vous tie tombieen tentation.
Et au jour 011 (out vous crie jouisse
l'Eglise comma la ir.ère, qui abrite sous les
plis de son marifiau ses enfants en danger,
appelle les chrétions sous les hautes voütes
sileneieuses, oü l'oa respire
le parfum de l'encens et de lapureté,
oü l'on eutend la voix majestueuse ou
timide des orgues,
oil flamboient les hautes verrières, scin-
tillent des fleurons d'or au bout des cierges
jaunes et oü l'on s'agenouille devant ia
blanche Hostie.
En ces jours, le clirétien adore et prie
l'Agneau de Dieu, pour ceux qui, au même
moment, brisent le joug léger du Christ et
s'ecchainent au lourd boulet da la passion...
Veilles et prie\ pour que vous ne tombiep
en tentation.
irasMs*
1
par le Rév. Père GODTSCHALCK, S. J.
Le Jeudi 2 Mars, et tous les Jeudis sunts,
jusqu'au Teucii Saint, 13 Avril inclus, en
l'église de St Nicolas, au salutdo 5 1/2 h.
Sujet Les passions humaines conire
Jésus (Conférences Evaugéliques).
SALLE I WE INS
Mardi 7 Mars, a 5 heures (au lieu de la
date du Mercredi 8 Mars précédemment an-
noncée).
Conférence de
M. Joseph Casier, conseiller communal
a Gand
Sujet
Rembrandt et son oeuvre (avec
projections lumineuses).
Entree 1 fr. par conférence pour les non
abonnés
Dimaccho 26 février, a 7 1/2 heures, a la
s die Iweins,
aveo ie bienveillant concours du célèbie
Quatuor vocal Gantois
Mademoiselle Math. Dcvossoprano
Mademoiselle Adolph. Beckersalto
Monsieur Jos. Verniers, ténor
Monsieur L. Arschodt, baryton,
et do Mademoiselle Mariette Hill, pianiste,
lr prix avec la plus grande distinction du
Conservatoire Royal de Gand.
Programma
1« Partie
1. Zagemarsch Oscar Roels
door de Kon. Fanfare.
Cavatine de l'opéra «Faust» Ch. Gounod
M.J. Verniers,
a/ Quand sous le sombre voile (XVe siècle
Le Maistre
b/Célèbre Ave Verum W. A. Mozart
c/ Le petit jésus (Noël ancien)
harm, par A. Gevaert
dIJ ai perdu ma femme
(cramignon Wallon) A. Dupuis
par le Quatuor Vocal Gantois (a Capella).
4. Fantaisieen ut majeur R. Schumann
a/ Allegro b/ Massig - c/ Finale
M"«M. Hill.
5. Air de l'opéra «La Reine de Saba» Ch.Gounod
M^e a. Beckers.
6. Trio Final de l'opéra «Faust» Ch. Gounod
Mlle M.Da Vos, MM.Verniers et Arschodt.
7. Air varié L. lierman
pour Trombone avec accompagnement de
Fanfare. Soliste M. Julien Desramault.
2e Partie
1. Phantasie aus Oer Fidele Bauer Leo Fall
bearbeitet von Fr. de Coninck.
2. aStabat Mafer H. Waelput
bZe plukten bloemtjes Wybo
Mlle A Beckers.
(XVR eeuw)
b/ Slaap, kindeke, slaap (XVIIIe eeuw)
cJan de Mulder (XVe eeuw)
oude Nedorlandsche liederen bewerkt
door Fl. Van Duyse
door bet Zangkwartet (a CapePa).
4. aWalde3rauehen Fr. Liszt
Polonaise(en mi ïnajem) id.
M»e M. Hill.
5. aI Berceuse Allemande Oscar Roels
b/De Voorspelling J. Van der Meuien
Miie De Vob.
6 Quatuor de i'opéro «Rigoletto» G. Verdi
par le Quatuor vocal.
Piano a Queue de la Maison ERARD,
Rue Lambermont6, Bruxelles.
vilaines choses. Ils ont des yeux et des
oreilles, et de la mémoire aussi.
d Tout donne a supposer que la vaste salie
u rez de chaussée divise'e actue Hem
Allez voir autour des écoles, les lende- en trois salles a l'usage de sacristie de l'église
o„:_. e^tajt ja(jjs ja saj[g chapjtraie
Saint-Martin
et que la salie non moins vaste de l'étage
formait le dortoir des religieux ainsi que la
trésorerie.
Ce monument, qui s'étend sur trois cotés,
a une trop grande ampleur pour pouvoir êtr
décrit, même sommairement, en un nombre
déterminé de lignes, Nous nous proposons
done d'y revenir prochainement.
Journal de Roubaix.
mains de carnaval. II court sur les lèvres
des refrains effrayants. Les petits ne com-
prennent pas tout ce qu'ils chantent pour
l'avoir entendu chanter et pour avoir suli
j Fentraiaement des rythmes délurés, mais
l souvent d'autres,plus instruits.expliquent...
j Et que dire du milieu social oü ces jours
j la pas plus que d'autres, l'enfance nest
j point tenu en bride. Voyez ces polissons de
j quatorze quinze ans et ces petites dévergon-
j dées... Ceux la n'ont plus rien a apprendre,
j et ils mettent gaiilardement leur savoir en
pratique... Leurs parents leur laissent toute
s liberté et les partes des salles de danse leur
sont ouvertes toutes larges... Et Dieu sait
quels examples oil leur donne; le père, lal
mère, les grands de la familie prennent sans w f esl a ce no re 8rando
,s polome que M. Edm, Ptcard consacre
un dominical. II écrit f
Je yeux la Belgique plus belle,'
plus grande, plus riclie, plus lieu-
I reuse.
Leopold II.
Parmi les provinces de noire Congo
(pourquoi les nomme-t-on districts
avec les'quelles' peu a peu la; mentalité
geogriapliique beige se familiarise, le Ka
tanga est, pour le moment, belle a la-
quelle semblent aller, de préférence, les
doute a cette heure, le même amusement.
Triste, triste
II parait quaguerroyer contre les mceurs,
on perd ses phrases,son enc;e et sen papier.
Pourtant la perversité de l'enfance est un
sujet bien inquiétant... Peut on y remédier
ou bien faut i! conclure avec une lache
insouciance Vogue la galère
Dans notre btlle ville, si propre, un peu
plus de propreté... morale, s'il vcus plait I
Soiree Tabagie le Lundi 6 mars a
précise3.
1/2 h.
isfiP. a# sfil. dl ssPisfl? sf
En notre ville, oü, sous une administra
tion cléricale, nous avons encore cinq jours
et cinq nuits de carnaval, e'est l'heure du
délaBsement et de la joie. Combien souvent
n'est-ce pas l'heure de la souffrance.
II est de ces rires dont 1 eclat insolent
étouffe le cri d'une douleur cachée. II est
de ces rires qui n'ont de la joie que le nom
ils en sont la parodie ils sont plus tristcs
que les sanglots.
La fete e'est l'enivrement joyeux dans
l oubli de toutes choses e'est 1'assouvisse-
ment de l'égo'isme assoififé de jouissances
mais lorsque la nuit de la passion s'achève
a l'aube de la réflexion, e'est bien souvent
la honte et le remords.
Et l'on appelle hommes n ces gens, qui
se vantent d'avoir e'est l'expression cou
rante ufait la bétel» Si a l'instar de
nombreus: s villes libéraies et socialistes,
notre Conseil communal rédmsait le nombre
des jours du Carnaval, on le traiterait dans
certains milieux de prude, de puritain, de
de bigot mais combien de nos eoncitoyens,
ears disti ction de parti, sont d'un autre j
avis et se diseot
Quelle tristesse 1 Voila qui ferait dé-
tester ce vieux carnaval qui a tant de
gartés Ah si l'on pouvait en retirer les
jeu lies gens et les enfants
Ce n est ni un prude, ci uu puritain, ni un
bigot, qui écrivit ces derniëres lignes, j
elles parurent au lendemain 'un carnaval,
dans la Gazette, e'est un homme clair-
voyant, rien de plus.
II ne fait qu'une chose constater le mal j
en le déplorant. j
Le carnaval est mauvais pour les jeunes.
Cela n'est pas a contester.
En dehors du plaisir qu'ils prennent a
regarder les oripeaux et les cabrioks dans
lea rues oü on les promène, dans les cafés
oü on les conduit et dont l'atmosphère est,
ces jours-la, imprégnéo de griserie, ce spec
tacle leur apprend par la suite trop de
Le vent de restauration qui souffle sur
Ypres, depuis un certain temps, ce dont
nous ne nous plaignons guère, bien au con
traire,vient de tourner ou plutot de con
tourner l'église de Saint-Martin. L'ère des
ruines aura bienlöt vécu les restaurateurs
entameront, avant l'été, les tenants et abou-
tissents de notre collégiale dont les destina
tions étaient jadis si opposées le théatre et
le cloitre, le monde et ce qui en est Foubli.
Nous avons dit ce que sera lefutur théatre,
et l'exposition des plans a permis a chacun
d'apprécier ces travaux. L'événement du jour,
c'est plutöt la restauration des anciens bati-
ments de la prévóté. Dès le début, ce projet
sourit aux archéologues, mais on oublia qu'il
y a loin de la coupe aux lèvres, surtout en
administration. 11 fallut toute la diplomatie
de notre bourgmestre et de notre échevin des
trauvaux publics pour vaincre les difficultés
qui se dressaient en haut lieu, et ce n'est
pas sans une réelle satisfaction, que 1 on vient
d'apprendre que la manne gouvernementale
se décidera enfin a tomber.
C'est un événement d'importance, tant au
point de vue archéoiogique qu'au point de vue
historique. Fondée en Fan 1102, la prévoté
ou abbayede Saint-Martin, pendant les qua
tre siècles et demi de son existence, fut di
rigée par 37 prévöts, jusqu'au moment oü,
par suite de l'établissement de l'évêché, en
1559, les chanoines réguliers devinrent des
chanoines séculiers. Pendant toute cette pé
riode, l'bistoire dela prévöté ne saurait être
dégagée de celle de la commune. A ce titre
seul, la conservation de ce monument histo
rique s'imposait déja.
Son mérite archéoiogique n'est guère moin-
dre. L'aile orientale, faisant suite au transept
Nord de la collégiale, est la partie la plus
ancienne. Elle date manifestement du XIIR
siècle. II n'est guère étonnant qu'il n'existe
plus de traces des constructions contempo-
raines de la fondation de l'abbaye, un incen-
die terrible, attribué a l'imprudence
ayant ravagé, en 1241, environ le tiers
de la ville et une grande partie de St-
Martin et de l'abbaye.
II est a présumer que cette aile orientale
fut édifiéé, aussitöt après ce désastre, en
même temps que le choeur et d'autres parties
de l'église étaient relevés. C'est done a cette
époque de plein épanouissement artistique, a
l'ogival primaire, qu'appartient ce corps de
batiment. On y retrouve les mêmes disposi
tions dans la charpente, les mêmes créneaux,
la même alternance, du coté de la cour, de
enêtres ogivales avec des tympans aveugles.
r
speculaüous,.., et les inquiétudes.
II est/ au Sud-Est, ce territoire extré
me, ld pointe de notre imposante Colonic.
A une altitude moyenne de 1.000 mètres,
le séjour y est slain, au tant que peut d'e
tre belui d'une region jnsqu'en ces der-
Liers temps ;d és er Li que, livróe aux fau-
fve's', fOiü riiomme blanc n'a' guère intro
duit !ses' multiples ressources contre les
IntempérieS et les incolmmodités. L'a ;cha-
I leur, dans' les jours les plus durs, n'y
dépasse pas 80 degrés centigrades. Son
jtaysage ne subit pas Ie redoutable obsta-
Icle ide la grande, sombre et inextricable
'forêt tropicale Ja circulation y est |ai-
sée, la (culture facile. On peut évaluer
'sioin 'étendue a 450,000 kilometres carrés,-
ic'est-a-dire a quinze (fois la petite IBel'-
gique, a la' totalité de la France ou de
FEspagne. Les1 jarbres' fruitiers, les legu
mes, les eéréales y prospèrent, de même
que la1 banne a sucre, le inanioc, les ye-
Igétaux a cborce tannante. «11 v a de
F eau ton jours, ce qui est Hare dans
FAfrfque australe. Enfin, ayantage suré-
minent, attraction supérieure, les riches-
ses minérales y abondent, depuis le bui-
vre et Félain. bes! démocrates. j usque l'or
et le diamant, bes dangereux arislocra-
tes. j j t
Brief, le Katanga n'est pas une de pes
regions qu'on ja! rendues suspectes len
les qualifiant colonies d'exploitation
!oü les rigueurs brülanles de la Nature
Cöntraignent le blanc a des séjours seu-i
lement passagers! et oü il doit recourir,
parfois avec cruaulé, au labeur manuel
du noir riéiduit lau fatigues du servage
ouvrier |au,quel il répugne. C'est une ;co-
lonie de peupl'ementoü l'Europden
j)eut s'installcr a demeure, vivre cömme
au pays natal, fondre une familie, croï-
trie et Se multiplier, travailler non seiüe-
ment d'un berveau dirigea'nl Factivité
des jn|digènes, |inais de ses propres
/main'S couiine jfirient ;si ingenieusenient
et aveb tant de per Severance les Boers
au Transvaal.
W
Ce bel ensemble est tentateur. Et bette
tentative briée ides ConvoitiseS. Ces bon-
voitises font surgir un p'éril.
La grande Ogresse, la nation de proie,
lia brigande Angleterre et ses in'éVitJablesi
avonturiers, touchent de ce coté. C'est
elle, pap 'Ja Rodhésie qui, Sur le grand
développcment de Iriontières au Sud et a
l'Est börde le Katanga. C'est aussi la nou
moins' suspeclxie ct la non moins impe
rial is te Allemagne.
II y a( présenlement un apaisement.au
moins apparent dans les clameurs jyo-
races dont Morel s'était établi le chef
d'orbhestre, et ce silence semble (avoir,
laipais'é la ineute qui, chez nous, se com-
jdaisait a faire chorus a ces' abois;
I Mals ne croyons pas trop aisément
u la cessation definitive des assauts qui,
utilisant avec extravagance des motifs
d'humanité souvent exagérés öu imagi-
naires, visenl, en róalilé, a nous
sclinapsernotre Congo a l'instar de
l'bypocrite et sanglante tragi-com'édie
transvaalienne.
Défions-nous L'avide yoisine qui 11e
peut se bnosoler d'avoir laissé Leopold II
la 'jbjuerl en s'emparant du splendidemor-*
leeau d'Afrique qu'elle aurait pu, il y a
Ireute ans, Rapper d'un seul de ces: bons
coups de gueule dont elle est coutumière.
iN'a-t-elle pas; seulement Changé de tacti-
que
Elle bommence, en effet, dans le Ka-
tanga, une de ces conquètes indirectes
que lal diplomatie mensongère, honteu-
se de tröp; souvent recourir aux violen-
ces guerrières, qualifie coquettement
penetration pacifique (périétration du
pickpocket qui s'insinue idans notre po
ch e) et^ que le bon sens populaire a
'cliché dans ,ce refrain.
Bonhomme bonhbmme
Tu n'es plus maitre dians la maison,
Quand nous y sommes.
Alerte Les émules de Jameson et jde
Ciecil Rhodes émigrent dans le Katanga
Ils y émigrent sournoisement. Alerte |a-
lerte Laissez-leur prendre un pied bhe2.
vous, ils en (auront bientöt pris quatre.
Ce sont des coucous. des coucous
A cette époque enyahissante et dépré-
datoire, it (nous! faut répondre.
|Le moyen le plus; efficace, C'est qu'il y,
en !ait parmi nous qui émigrent a leur
tour. 1 1 ;'i
A chaque Anglais qui la-bas s'intru-
s!e il fauürail qu'il y eüt au moins deux
Beiges all an L a la rescousse.
II est temps de s''en lapercevolr. )As-
sez (Fexploraleurs. assez de combinaisous
an coin d.u feu en Europe. J'oserai pres-
que dire assez de livres, de palabres,
de bongrès, de verbalisme, assez de grou
pies d'études, 'assez de cénacles et d:e
banquets et de toasts modérons notre
róle de parleurs, d'iauditeurs, de jspec-
taleurs fréquentant les cinémas oü l'on
mjöntre des palmiers, des huttes, {des
'chimbeks, des1 nègres tatoiués, des |nè-
gresses au mamelles en calebasse, ,des
d'anses contorsionnées, jdes tambours de
guerre
Qu'en plus' graad nombre, nos jeunes
geus enlonnent le chant du depart ,et
co'nforiment leur conduite a eet hymne
alu lieiu de rêver ici sur place a ces loin-
tains émOuvants'.
L'appel de M. Pic'ard ne reste pas
saiiS écho le Feldmarchal a émbarqué
a Anvers dix émigpants b'elges pour lé
Katanga. Ce sont deux families' dont 1'iU-
ine bömpte deux Tils' et quatrie1 ïilles.
Lé minis tre des colonies leur a [ac-
boridé le transpjort gratuit. Arrivés la-
bas', ils n'aurönt que I'em barras' du Choix
pour trouver du travail.
La cognée du bücheron s'est abbattue cette
semaine sur les plus vieux chfitaigniers du
Jardin public. Malgré toute la beauté de ce
dur labeur qu'affectionnaient Gladstone et
Bismarck, nous ne pouvons jamais nou» dé-
fendre d'un serrement de coeur en voyant
JOURIA*, D'YPRES
©rgane Gatholique
de i'Hrrondissement
//fib-
I -L
3. aI Schoon lief, hoe ligt ge hier en slaept
Hmirn o nattn honrn I va m flrvi n nmneorYtnnt t* A
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