w m, m m m m m] m m W' m m v*. w*. m m Uironique judiciaire m m ia jeune fil ie dans la littérature s ca ei s es Conseil communal m-HL M m M "J VSj - wm!Tr- v - - tomber de vieux arbres. Le han du bücheron nous semble comme une plainte exhalée par l'arbrc lui même, et nous nous rappelons toujours les recommandations de Le'opold II aux tücherons de son domaine de Laeken Epargnez mes vieux arbres II faut cependant compter avec Page de ces ancêtres et avec les mutilations que les intem- péries leur on fait subir. On se rappelle les ravages exercés, il y a quelques anne'es, par une tempête sur les plantations du Jardin public. Ce magnifique dóme de verdure sous lequel des generations de bambins Yprois out joué, venait d'être brusquement éventre'. Des amputations nécessaires furent faites et on put voir jusque ces jours derniers a'informes moignons dressés sur ces vieux troncs verdis. Dans une des dernières séances du conseil communal, il fut annoncé qu'un rapport sur j les plantations du Jardin public avait été demandé aM. Buyssens, architecte des jar- dins de la ville de Bruxelles. Le travail en cours est vraisemblablement exécuté en suite de ce rapport. Un certain nombre de nou- veaux arbres ont été plantés pour remplacer les vides créés par les abatages. Une disposi- f tion symétrique sentble devoir présider a ces j plantations nouvelles. II serait question éga l lement, dit-on, de supprimer le parterre central, de sorte quele futur aspect du jardin j serait plutot celui d'un vaste préau d'école entouré d'arbres. Nos renseignements n'étant pasfprécis a eet égard, nous nousabstiendrons de iormuler une appreciations quelconque. f II ne faut point être octogénaire pour se j ressouvenir de la beauté passée de notre pare. i) Derrière le temple de Tbémis, un jardijl mi-anglais mi-francais faisait les déüces des Yprois. A un endroit oü le terrain se relève, un élégant kiosque était dressé, et il s'y donnait parfois des concerts particuliè- rement appréciés du public pendant les fortes chaleurs. Un Prométhée et, s il nous souvient bien, une Hébé se profilaient, du haut de leur socles, sur les masses de verdure; car en ce temps-lü le jardin était planté d'ar» bustes qui consentaient a pousser malgré l'ombre des arbres. On crut constater un jour le contraire, et on fit une hécatombe d'arbus- tes. Puis ce fut le tour des rosiers en fieurs jj tout l'été que Ton remplaca par de maussades rhododendrons. Puis la corbeille elle-même, composée d'une haute ornementation en fonte, fit place a des piquets reliés par du fil de,fer. Nous pourrions nous e'tendre longue- mént encore sur la déchéance toujours pro gressive du Jardin public mais les travaux en cours neus font espérer un relèvement bien nécessaire. La question de la suppression fut un in- stant agitée. Nous n'hésitons pas a dire que ce serait une faute et une loerde faute. Si, j par suite du "développement industriel ou f commercial, la ville d'Ypres devait prendre t un jour une extension insoupconnée, on serait heureux de trouver, au milieu d'un j aggloméré assez dense, une oasis de verdure i qui repose l'oeil, et oü les enfants puissent j se livrer h leurs jeux. A l'heure actuelle oü l'on cherche a créer partout des jardins, il ne serait par permis d'en supprimer. L'ancien jardin de l'évêché rappelle, au surplus, une institution intimement liée A j notre histoire locale. Loin de le supprimer, f nous serions plutöl d'avis de l'agrandir. La j Ville en aura prochainement le moyen, si pas j les moyens, car nous reconnaissons que ce projet serait assez dispendieux. Le VoiciI Par suite du transfert décidé de la Biblio thèque publique dans les locaux du cloitre St-Martin, eet immeuble deviendra vacant, j II est attenant a une maison particulière, pro- j priété également de la ville. La démolation f de ces deux vastes immeubles permettrait 1 d'agrandir le Jardin public et d'isolerle Palais de Justice. II est certain que ce coin de la ville, ap- j pelé a devenir l'un des plus beaux, gagne- j rait énormément a ce travail. L'étranger, se rendant au futur Musée par la potte du f Cloitre, trouverait autour de nos monuments une ceinture de jardins qui ne feraient que rehausser les beautés architecturales. Mais la note a payer, dira-t on 1 C'est la un détail d'administration dont je ne me soucie guère. f Je ne connais que mon avis et je le partage, j a la fagon de M. Prudhomme, parceque... Sam Epate. j Conférence par i\Irae la haronniï de Margueron D'un genre entièrement différent des pré- t cédentes, la dernière conférence du cercle j Excelsior n'a pas eu moins de succès que les autres. Mme la barouEe de Margueron joint a un don remarquab'e de la parole des qualités d'observatrico a laquelle n'échappe aucun sentiment, si subtil qu'il füt. Le titre de la conférence semblait assez vaste, mais la conférencière a limité soa sujet la jeune fille dans la littérature con temporaine, prenant comme modèle plulót a étudier qu a suivre, semble-t-il la jeune fille de Paris. L'inetruetion obligatoire qui existe en France, a supprimé pour la jeune fille 'e contact quotidien avec sa mere, II lui a été donné de3 professeura masculins, qui ont étendu certainf ment les limite3 jadis assez restreintes de son instruction.Habituée St des speculations intellectuelles, l'éducation de la jeune fille moderne s'est profondément modifiée. Elle regoit de l'instruction et non de l'éducation. Jadis, dans les couvents etmaisons d'édu. cation, elle trouvait le moyen d'extérioriser sa sensibilité. Aujourd'hui elle se rend a des cours de littérature, de danse, de gymnrsti- que, de maintien, etc. Elle nest même pas accompagnée par sa mère les parents se contentent de l'envoyer aux cours avec une gouvernante ou une servante plus ou moins dressée. La jeune fille ne pouvant pas communi quer ses impressions,finit par se replier sur elle-même.Ce qui Ia caractérise aujourd hui, c'est sa volonté trés troide. Elle a acquis une mentalité qui tranche sur celle des mères. II rósulte de cette instruction sur- chauffée que son intelligence vit au détri ment de eon eoeur. Avec ce désir d'arriver, elle perd cette fine fleur de sa sensibilité, et deviect sècho. Cette situation tieut encore a un second faitl'abaissement progressif du sens mater- nel. On s'est habitué a proclamer|la puis sance souveraine de l'enfant. Des hommages insensés sont rendus a sa petite personne. A un age plus avancé da la jeune fille, cette exagération se continue tout dépend de son sourire. Ce sont la les deux facteurs de l'éducation de la jeune fille moderne. La littérature du XXe siècle parle beau- coup de la jeime fille moderne. La conféren cière analyse guccessivement plusieurs oeuvres de Lavedan et de Gyp,les romans de Gyp exagérant toutefois les portraits de jeune fille. A une offre d'un parti brillant faite A une jeune fille, il fut répondu par un Zutaussi énergique que peu révéren cieux. La robe entravée et les grands chapeaux marqueront la jeune fille contemporaine. Telle que les romanciers la dépeignent, la jeune Parisienne a l'irrespcct. Rentree dans sa familie, elle ne respecte même plus ses père et mère. Elle a surtout appris a juger. André Wustenberg et Abel Hermant ont observé tous ces travers. Les jeunes filles n'ont plus d'élans spon- taués et manquent a l'obéissance due A leurs parents. Elles mêmes jugent leurs parents elles ont le jugement tres net et le mot mor dant. L'irrespeet et l'ironie vienDent surtout de l'esprit d'analyse, du dilettantisme qui nous déborde. II n'y a plus d'esprit de sacri fice et de déveuement. La sécheresse du coeur arrive a la fin. Dans un portrait qui a été tracé do la jeune fille contemporaine, uce place mar- quante est fixée aux différents partis qui se présentent. Un des plus enviés est générale- ment celui du décavé dans la benno ac- cepfion du mot c'est a dire le jeune homme qui appartient a une grande familie déchue. II possède des souvenirs d'un passé glorieux et n'a d'autre objectif que la con- quête d'un gres eac. La jeune fille le consi- dère paree qu'il a un beau titre. Si oa n'a pas l'orgueii de l'srgent, on a l'orgeuil de la race. Elle consent volontiers a ce marché dont elle est l'enjeu. Mais en entrant dans co milieu nouveau peur elle, elle veut entrer par la grande porte. De son cöté, le noble épouseur voudraitbien lajeuoe fille, mais préférerait ne pas acceptor sa familie. Une certaine caste du faubourg Saint Germain ne transige pas sur co chapitre-la. Les petites Parisiennes sont trés fines, trés adroites, trés averties. Elles appartien- nent toutes un peu a ce que l'on appells l'ar- ticle de Paris. La séeberesse de leur coeur est due aussi a l'influence qu'ont exercé Renan et Taine sur la littérature. Mme de Margueron fustige les mères qui perdent une partie de leur temps dans les grands magasins Le Mercredi et le Vendre- di, l'exposition du Bon Marché est devenue, vers 4 hcures de l'après-midi, un centre de réunion oü se reficontrent les femmes du monde. Avant de s'y rendre, elles font une apparition a la chapelie des Jésuites qui doit son affluence a la proximité des magasins. Rentrées a la maison, elles ambrassent leur mari au galop, avant de courir A une fête ou au spectacle.Comment la mère peut-elle, dans ces conditions, exercer son influence sur la jeune fille Celles-ci se sentent de plus isolée3 dans la vie. Cette sécheresse du coeur n'est pas Ie ré- sultat des 25 dernières anrées. Elle avait déja été constaté par Alphonse Daucet dans son roman Rose et Ninette. Cet auteur a été l'un des premiers mettre en relief la jeune fille moderne. II ya, heureusement, encore d'autres jeu nes filles et c'est a l'aide de ce noyau que la France spiritualiste se réformera. Dans la littérature passée,ces nobles modèles étaient si mal présentés au public, ces ouvrages brillaient si peu par leur style, qu'on en né- gligeait la lecture. De no3 jours, Paul Bourget, Maurice Bar- rès et d'autres romanciers, ont esquissé 2 t d'admirables figures qui laissent loin der rière elles les jeunes filles de Paris. La Barcnaa de Margueron, en terminant cette remarquable conference,n a pas conclu en rspérant un état de choses meilleur. Son experience des choses lui fait probablement craindre que cet état ne fera qua croitre et embellir. Séance du samedi 18 février ign Présents MM. Colaert, bourgmestre, présidentFraeijs et Vandenboogaerde, échevinsVanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, lweins d'Eockhoutte, Lemahieu, Biebnyck, Begerem, conseil- lers Vander Donckt, secrétaire communal M. Fiers s'est fait excuser. La restauration du cloitre Saint-Martin. M. le président. J'ai le plaisir de pou- voir annoncer qu'après de longuea négocia- tionsavec le ministère de la justice et celui des sciences et des beaux-arts, nous venons d'obtenir les subsides du gouvernement pour la restauration du cloitre Saint-MartiD. Cette intervention, qui est de moitié, soit 90 000 francs, dans la dépense totale, est suppoitée a concurrence de 45.000 fr. par le ministère de la justice et de 45,000 fr. par le ministère des sciences et des beaux-arts. D'ici un mois, les travaux pourront être mis en adjudication et, a cet effet, je prierai le ministre de3 sciences et des beaux-arts de renvoyer sans tarder le dossier important de cette affaire. La poj ulation yproise ap- prendra avec pla;sir que la restauration de ce monument est décidée. Ca sera une des gioires de notre ville, et il complétera, avec les Halles et Saint-MartiD.celte remarquable trilogie architecturale. M. Bouquet (en flamand), demande a M. le bourgmestre s'il n'y aurait pas moyen de laisser visiter le monument par le public. M. le président. - Dans peu de jours,nous afficherons les plans de restauration. Nous pourrions alors, a certaines beures, donner accès au public pour comparer le'atactuel avec ce que sera le monument après sa restauration. L' Indépendance Beige avait formulé des critiques assez peu précises au sujet de ces travaux. A la suite d'une polémique que j'ai engagée avec ce journal, il a répondu qu'il n'y avait aucun détail a blAmer epécia- lement. Pendant une durée de douze a dix- huit mo:s, deux ministères ont examicé leB plans avec un soin extréme. Toutes les auto rités ont reconnu comme justrs les projets de radministration communale. Nous enta- merons done ces trt*vaux le plus tot possible. Culte restauration des retours extérieurs du transept meridional de ïêglise Saint- Mart in. M. le président a reQU une lettre de la fabrique d'église au sujet de cestravaux, dé- clare nepas avoir tous ses apaisements. Après un colloque avec M, Fraeijs sur le point de savoir si lesfeuêtres sont compiises dans ces travaux, il est établi que c'est la fabrique d'église elle-même qui a indiqué les parties a restaur er. Ce3 travaux seront mis en adju dication publique. Le cahier des charges, les plans et devis sont prêts. La dépense totale s'élèvera a 26 669 fr.43. Cette restau ration pourra se faire en même temps qua la reconstruction de la petite sacristie et M. le président engagera d'administration fabri- cienne a faire procéder le plus tót possible a cette reconstruction. M. Ie président, répondant a une objec tion faite par M. D Hu vettere, dit quo la* ville ne consentirait pas A payer la part de la fabrique d église, si celle-ci refusait de l'acquitter. Le Conseil vote a l'unanimité sa part d'intervention, soit un sixième, dans ces tra vaux. Distribution d'eaumoteur a ga\ pauvre. M. le président. Une commission spé ciale, désignée par le Conseil, a examiné la question complètement. Parmi les membres du conseil, quelques-uns, et je suis du nom bre, ont décliné toute corapétence eu cette matière spéciale. C'est pourquoi nous avons eu recours a un ingénieur civil, M. Scarsez de Loequeneuille, qui a été appelé a faire rapport sur la question. Son premier travail ayant paru trop technique, nous lui avons demandé dn le mettre plus a la portee de tout le monde. Lecture est doonée ensuit9 par M. le prési dent du rapport de cet ingénieur. II en résulte, enti'autres, que pour une machine de 40 chevaux, il y aurait une économie considérable A réaliser dans le combustible. II y a également avantage dans la mise en mareke rapide, l'allumage se faisant en une demi-heure.On n'est plus exposé aux risques d'explosion. La Commission s'est ralliée au typo de ma chine de 40 cbevaux, mais elle a estiméque le double dispositif de deux moteurs ne doit pas encore être réalisé immédiatement. Elle a été d'avis également que la dépense pour y adjoindre l'éclairage public serait trop élevée. Jadis, Ia Ville a consulté M. Gilon, professeur A l'Université de Louvain,et alors déjA, il fut démontré que la dépenge pour l'éclairage public par l'électricité b ó.èverait a une trés forte somme. Get éclairage ne serait, du roste, pas bien supérieur a celui de certaines communes telles quo W c- velghem et autres. Le moteur doit coüter 10,500 fr. la pompe centrifuge 1.500 fr. Avcc les autres acces soires, la dépense re s'élèverait qu a 15.000 francs. La commission, róunie tantöt, a été unanimement d'avis dose passer d acheter un palan, de sorte que la dépense ne serait que de 14 000 francs. M. Fraeijs fait observer A M. le president qu'il y a lieu de dire que la consummation de charbon ne sera que ue 1.500 francs en viron par au. II en résulterait done une économie annuelle de 4 A 5000 francs. M. le président dit que cela ressort bien du rapport, mais pas aussi explicitement que le dit M. l'éckevin das travaux pub'ics. En prenant même que l'économie, au lieu d'être de 70 pour cent, ne soit que de 50 pour cent, on réalisera encore une belle économie. Le Conseil donne son approbation a l'una nimité moins deux abstentions. Beaux-Arts Subside pour publicité. II s'agit de participer a une publication qui concerne le littoral. La question n'a pas été suffisamment étudiée. Je propose de remet- tre ce projet a la prochaine séance. Ecole industrielle Compte igio. Les recettes s'élèvent a io 6oo fr. et les dépenses a io.383 fr. 87. D'oü un excédent de 216 fr. i3. Approuvé. Propriétés communaleslocation d'her- bages a Zillebeke. Cette location, moyen- nant 5oo fr. 1'an, est approuvée. Plospices civils Location d'une pature. Le Conseil donne son avis a l'unanimi té, moins une abstention. Hospices civils Vente de bois. M. le Président Ces bois, situés a Zillebeke, ont été estimés 450 fr. Les enchères ayant atteint seulement 3oo fr., ils n'ont pas été adjugés. L'administration charitable estime qu'il y a avantage a les réserver comme com bustible. Approuvé. Hospices civils Vente de boistaillis et arbres. Ij'administration demande l'auto- risation de vendre. L'estimation est de 8.667 fr. Approuvé. M. Bouquet demande si le Boulevard Ma- lou ne pourrait pas être amélioré. M. le Président. Parmi les multiples démarches que j'ai faites, je n'ai pas omis le Boulevard Malou. Je me ferai de nouveau, auptèsdu gouvernement, l'écho des plaintes du Conseil communal. II a été décidé en principe de paver, et le travail a même été mis en adjudication. Un jour les carriers se sont syndiqués. Alors on a introduit des pa- vés suédois et il y eut des protestations. L'état a repris le Boulevard Malou et la rue de Stuers En revanche, il nous a cédé la rue du Temple, la rue de la Station et la chaussée deBruges .J'ai rappelé dernièrement au ministre cette convention. J'espère que nous obtiendrons au moins une bande le long du trottoir pour commencer. M. Begerem. On voit bien que ce n'est pas une route ministérielle... M. le président. Et encore moins royale. La séance est levée a 6 heures. L'affaire de fraude des liqueurs francaises devant le Tribunal Correctionnel d'Ypres Cette troisième audience a été consacrée uniqueinent a la continuation des plaidoi- ries. Me Vandermeersch, au nomde l'adminis tration des Finances, declare se désister des poursuites intentées contre Isebaert Oscar, négociant A Roulers, celui-ci ayant transigé moyennant une somme de 1.230 francs. Me Vandermeersch dit que, contrairement I a ce qu'on a plaidé du cöté de la défense, le controleur Lahaye n'a pas menacé les pré- venus pour leur faire avouer leur culpabili- té il s'est bomé a les engager A verser cautiOB.il explique I'app.lication de la loi au sujet de la complicité de fraude. II ne faut pas de concert préalable, il suffit d acheter des produits que l'on sait provenir sciem- meut de fraude, La loi sur les accises va jusqu'A poursuivre ceux qui ont acheté des liqueurs qu'ils présument seulement en pré sence d'importations fraudulenses. Au sujet des deux prévenus principaux, Decorte et Variet, il n'y a aucun doute. II serait commode pour Decorte de dire un jour Je m'établis fraudeur et tout ce que je ferai résultera d'une même intention crimi- nelle. L'Administration n'a été que trop in dulgence en ne considérant tous ses transae- tes avec Varle' que comme procédant d'une ssule intention criminelle. Decorte a commis huit délits et je ne crois pas qu'il y ait des motifs de le déeorer Variet a regu des envois do liqueurs, sa- chant que Decorte était fraudeur. M« Van dermeersch refute la possibilité d'.-mvois de fruits faits par Decorte A Variet. L'Adminis tration n'arelcvé quedes envois de liqueurs. Restent les acquéreurs. Nos adversaires ont dit Nous avons ach'eté A tous prix. Si le Cointreau s'introduisait avec de tels bóré- fices en Belgique, tous les marchands le sauraient, et le représentant général n'au- rait plus rien a faire. 11 est certain que lors- qu'on achète au-dessous du cours, ou doit réfléchir. Frémie acheta au-dessous du couis et ses factures portent des indications fausses, le mot Curasao indiquant du Triple-Sec. Mme Parmentier recevait 0 fr. 50 de ristourne et devait conséquemment connaitre la prove nance frauduleuse. Schuma)ker a nió avoir jamais re§u des envois de Decorte mais ou a trouvó chez lui uue planche piovenant d'une caisse envoyée d'Ypres. Six envois ont été relevés a la messagerieVan Gend d'Ypres par Decorte a Schumacker. La aussi, on trouve la mention Curacao au lieu de Triple-Sec M. Wodon nie avoir itqu des envois d'Ypres il ne connait pas Variet qu'il n'a vu qu'une fois. Cependant, leur correspondance est hautement compromet- tante. Varlet demande avec insistance une entrevue A Namur quand il apprend que Wodon ourrira uue maisoa a Bruxelles. Wodon dit que c'est pour un rabais de 5 c. par bouteille sur le champagne Delbeck. II savait que les liqueurs étaient envoyóes jus- qua la frontière etil ne pouvait done ignorer que les liqueurs de Varlet étaiect fraudées. D'ailleurs, le 3 septembre 1910, Varlet écrit a Wodon uue lettre dans laquelle il dit que son homme s'est fait pincer avec tout un chargement, mais Wodon dit n'avoir pas regu cette lettre. Me Vandermeersch demande la condam- Dation de tous les prévenus. En terminant, il félicite le controleur Lahaye de l'impartia- lité qu'il a apportée A cette affaire et de sa fermeté en résis^ant a toutes les influences. M« Glorie, pour Decorte, insiste sur la ju ris: rudence qui admet la thèse qu'il a sou tenue dans sa première plaidoirie. Me Lebbe, pour Varlet, insisto que le Tribunal veuille bien, d'uae part, quant a la peine principale, tenir compte du sincóre repentir de son cliënt,et de son amendement certain et le faire bénéfier de la loiLe Jeuue; d'autre part, il démontré qu'en dehors de sqs propres reconnaissances, il n'existo aucune preuve certaine aux débats. M« Debrabaudere, pour Launoy, s'étend longuemeut sur le manque de preuves ap- portées par 1'Administration. Me Melchair,r our Frémie et Schumacker, estime qu'il est profitable A ses clients de ne pas être confondus avec ceux qui ont traDsi- gé. lis out été poursuivis par l'Administra- tion avec la dernière des légèretés.Ilmontre, d'après l'ótude de M. Pépin, ce qu'il faut actuellement pour qu'il y ait complicité en matière fiscale et plaide au fond. Un incident s'élève au sujet de Tenquête' faite par M.Lahaye a la maison Schumacker, le tils seul étant présent a la maison. M. La haye riposte vivement A Me Melchair Je prends le ton qu'il me plait. Me Melchair demande l'acquittement de son cliënt. Me Faloise; pour Wodon, rappelle l'hono-- rabilité de cette importante firme qui n'a J imai8eu jusqu'ici de démêlés avec la jus tice. Des détails trés intéressants sont fournis sur les bénifices énorines que procure la fabrication de certaines liqueurs de grande marque. 11 est tout naturel que certains né- gociants cherchent a les acheter un peu moins cher. Me Vandermeersch, pour Mme Parmen tier, confirme sa première plaidoirie. Le prononcé est remis au 2 mars. Toux - Rhume - Pastilles Keating, voir aux annonces BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 17 tot den 24 Febr. 1911. Geboorten Dondeyno Gustaaf, Bukkerstraat. Crockaert Roger, Kaaistraat. Gruwez Albert, Oude Houtmarkt. Samper D8niel, De Haernestraat. Lemahieu Adriana. Elverdinghestraat. De Rieck Daniel, Neêrsmaat. Sanly Cyrille, Zounebekesteenweg. Demeulenaere [vonna, Bruggesteeuweg Derudder Adonia, Oude Bellewaerdestraat, Dumoalin Simonna, Pennestraat. Moerenhout Sstella, Mondstiaat. Huwelijken Vandomme Remi, tolbeambte te Poperinghe, Berghman Ludovica, naaister, te Yper. Fasseel Theophile, hovenierskneebt, De- smedt Sylvia, dienstmeid te Yper. Houtman Hector, z. b. Vancaltendyck Ernes- tina, z b. beiden te Yper. Depuydt Emile, handelaar in bouwstotïea, Declercq Eiisa, z. b. beiden te Yper. Sterfgevallen Noyelle Gerard, 6 j., Drie Zottenstraat. De Jonckheere Karei, 88 jz. b. Wedr Bou- ckaert Maria, L. Moerscbstraat. Lalour Juliana, 78 j., z. b. ongehuwd, Rijsei- straat. Deleersnfider Ivon, 86jz. b. Wed' Schouté- ten Hortentia, Esplanade. Lecleer Margareta, 5 j Zonnebekesteenweg. Callens Esther, 4 maanden, Zonnebekesteen weg. Blanckaert Maurits, 80 j.z. b. echlgt Dewag- ter Maria, Beluikstraat Vanden Berghe Karei, 2 maanden MondstraaL AVIS Y0're pharmacien n'a pas ehez lui ia' l'astile pectorale Walthéry qui est si souveraine contre la toux, l'oppression et le» r!u,U.x, ,,gor?a' envoyez un franca M. Léon Pi- rara uö Verviers ot vous eu recevrez uno boïte iranco. ■ol| r-rri 'yv I I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2