Téléphone gg GNROM QUEYPHOtSi T éléplione 52 «5 u m fei m ié m Samedi Mars 191 10 centimes ie iY luren nes Ponlificales Cercfc Excelsior Mardi 8 Mars, a 8 1/2 h. precises Congregation des Jeanes Gens de Si-Martin.3$,,5 PEN Le grand CONCERT #5 c® m ci m. es m Chronique Religieuse M. Nolf et la maladie du sommeil Première Communion Un danger social O» s Le Grand Concert de la Fanfare Royale 4-5 ANNEE Oil s^albonne rue au fleurre, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par ail pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et A tons les bureaux de poste du royaume, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentffiires coüteiat 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser li l'Agt&gê Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. L.iste précédente fr. io83.5o Naamloos 20,00 CS e en la salle Iweins, Conférence M. Maurice GAND, prefe?seur aux facultés catholi- qucs de Lille. LES LETTRES DE CACHET dans la legende et l'histoire SSP sSP ïSP jdP siP pouvoir se dévouer encore et d'c'xercer son dévoüment sur un champ plus vaste 1 Et voila les héros que nous abandonne rions aux fureurs persécutrices des sectaires, si nous avions le malheur d'appeler au pou. voir des hommes qui ne dissimulent pas leur admiration jalouse pour les exp'oits des com- bistes francais Voila les bienfaiteurs deThumaniié souf- frante que Monsieur Nolf a refuse d'aider et de soutenir, en repoussant\la reprise du Congo Pour M. 'Nolf, périssent nos vaillants Africains, périssent j.tous nos frères noirs, pourvu que le cartel libero socialiste triomphe Dimanche G et Lundi 7 Mars, Soiree Musicale et dramat'que, offerte aux bien faiteurs de l'oeuvre. de l'orchestre DU RANT avec le concours de l'éminent pianiste Monsieur DE GREEF, aura lieu en matinee le Dimanche iy Avril, a 2 1/2 heures, aux Halles, (grande salie des fêtes), au profit de 1'oeuvre de la goutte de lait. I Le programme sera annoncé prochainemen j La foulo a assez enteudu parler ds ce que 1 on nemme les Droits de I homme qu'elle entende afin parler des Droits de Dieu. Léon XIII Les principes religieux sont mille fois plus nécessaires aux nations que tous les codes et que toutes les institutions politiques. V. ctoi Cousin Jt ne voudrais pas avoir affaire a un gou vernement athée, pricce ou peuple, qui aurait intérêt a me faire piler je suis sur que jo serais pile. Voltaire Les 8< rmons frangais du Carême sont j Une société tire sa force de l'ordre intel- prêchés cette année par le R. P. LAMOTTE, j lectuel et surtout de l'ordre moral beaucoup Dominicain, en résidence a Lille, le Lundi j piU3 que de l'ordre materiel, en sorte que le dechaque semaine, depuis le 14 Février, travail, même pcu Iruetueux, est plus utile a l'église de St-Nicolas, pendant le Salut de J que ia richesse. Le peuple qui, par un pri- 5 heures et demie. Sujet L'Eglise et sa mission dans le monde. Nous l'avons dit bien des fois, le Congo ne dftt-il point nous enrichir, ne nous en serait pas moins ne'eessaire pour des raisons d'ordre plus relevé que l'accroissement de notre richesse. L'une de ces raisons est même précisément la nécessité d'éviter l'écueil d'une poursuite trop absorbante et trop ex clusive de la prospérité matérielle, au détri ment de la mission civilisatrice qui s'impose a une nation chrétienne. Dieu merci, nous ne sommes pas prés de faire faillite a ces obligations, malgré les d'fficultés de tout genre que nous avons ren- contrées de toutes parts, et même de certains cótés ou l'on était en droit de s'y attendre le moins. Bornons-nous aujourd'hui a acter en pas sant une de ses mille manifestations de la vaillance de nos compatriotes, guides par un noble idéal. Le P. Cambier, préfet apostolique du Kassa'i, vient d'envoyer a M. le Ministre des Colonies un document des plus importants. II indique un mode de medication de la ma ladie du sommeil qui ouvre les plus grandes espérances pour la suppression de ce redou- table fléau, car il s'appuie sur une expéri- mentation déja notable et nettement signifi cative. Si l'on considère que la découverte du re- rnède contre la maladie du sommeil est une question de vie ou de mort pour la colonisa tion de l'Afrique centrale, on se rend compte de l'importance de la communication que vient de faire l'éminent missionnaire de Scheut. Et que demandece vaillant pionnier afri cain en retour du service qu'il aura rendu a la Mère-Patrie Pas autre chose que l'appui du gouvernement, a l'effet de lui permettre de construire un vaste hópital pour malades atteints de la maladie du sommeil Pour •recompense de son dévoüment, la faveur de vilège funeste, pourrait subsister sans tra vail, serait par la même frappé de decaden ce. Le Play Pour remédier a la chose il faudrait pou voir réglementer d'autorité l'habillement or, cela nest possible, dans une certaine mesure, que dans les maLons d'éducation a la paroisse o'est impossible. U'est plutót sur l'union des bonnes volon- tés qu'il faudrait compter, et notamment sur la coalit'on des personneset des institutions charitables, qui habillent des coinmuniants. A Anvers une ligue de femmes s'est for- mée en vue de lutter contre le luxe gran- dissant et trés souvent de mauvai9 gofit qui caractérise la fête de la première commu nion. En ce qui concerne la toilette, cette ligue s'efïorce de faire adopter par tous, et naturellement elle impose A ses protégés un costume d'un modèle uniforme capa ble de rencoutrer l'&ppjobation générale (drap noir pour les gargons, mousseline blanche pour les lilies). Comme les parents riches ou aisésseraient bien inspires en acceptant pour leurs enfants le modèle adopté et en affectantl'importante économie réaüsée a l'oeuvre de l'habiilement des communiants entreprise par MM. les curés et par les administrations charitables! L'exemple venant de haut, les bourgeois le suivraient sans difficultés tou3 les pa rents foncièrement chrétiens et bien d'au- tres se laisseraient d'ailleurs gagner par la persuasion. Et dès lors l'exception devien- drait si rare qu'elle ne Vobstinerait pas longtemps a braver le sentiment dominant. Combien la grande fête de l Ame y gagne- rait en dignité et en efforts salutaires I Que de misères aussi on éviterait par la, que de folies dépenses, et quels spectacles attristants, en un jour de joie générale et de touchant niveliement des conditions soeia- les dans les abaissements divins du Père des pauvres Enfre social et socialisme il y a la diffe rence qui existe entre raison et rationalis me. Card. Manning Dès qu'on fait de l'éducation une institu tion politique, l'éducation estnécessairement ee qu'est l'Et .t lui-même ses doctrines rè- gnent dans les colléges commedansla socié- té, quel que soit 1'eDseignement particulier do tel ou tel maitre aucune puissance hu- maine ne saurait faire qu'une institution politique soit opposée, est en elle même et dans ses cffets, au principe dont elle émane; qu' l y ait de la foi dans les écoles établies et admmistrées par un Gouvernement qui profes8e l'indifférence absolue des religions. De IA cette espèce de doute contagieux et cette impiété i'roide et tenace qu'on observe avec épouvante dans la plupart des établis- sements publics d'éducation... On se corrige du v:ee rarement on revient d'une incré. duiitó précoca. De Lamennais. sa 'sa sa sa 'sa sa sa sa sa, sa vk vk vk fk vk vk Vk vk Vk Vt Le retour imminent de ce grand événe ment de la vie des families ramène l'atten- tion sur los al us auxquels il donne lieu et sur les réformes qu'il subirait avantageuse- ment Une réforme des p'us utiles serait une certaine uniformisation de la toilette des communiants et surtout des communiantes. La question de toilette préoccupe déja tout naturellement les parents de toute con dition il ne faut pas qu'elle absorbe aussi les enfants. II ne faut surtout pas qu'elle soit une source de dépenses exagérées pour les parents,de dissipemeut pour les enfants, pour tous enfin 1 élément d'une vanity fair. Et malheureusement ce n'est que trop sou vent le cas, un peu partout, et trop souvent l'abus prend des proportions incroyables. Plus que jamais les libéraux se sentent obligés de s'unir aux socialistes pour com- battre leur ennemi commun le catholicis- me. Autrefois le parti libéral avait, en tant que parti politique, sou autonomie et sod programme, et e'est ce qui en fit un parti apte a gouverner. Aujourdhui les libéraux qui doivent, malgré tout, suivre le drapeau rouge, comme Anseele le leur avait prédit, en sont réduits a faire cause commune avec le parti révolulionnaire. Isolé, le parti libéral est sans puissance aussi son programme ne diffère-t-il plus, en rien.de celui des ennemis de nos institu tions constitutionnelles elles mêmes et lui, le parti qui a'a jamais été que l'adversaire de l'ouvrier, s'il veut n'être pas étouffé, se voit obligé de se courber devant l'einblème du socialisme. Un tel parti est condamné a disparaitre. Et e'est A ce parti qu'appartient Monsieur Ernest Nolf, député de notre arrondisse ment. Jusqu'a ce jour, Monsieur Nolf, qui y fut maintes fois sollicité, n'a pas encore fait savoir ea quoi ses tendances politiques différent de celles des socialistes. Comment, notamment, entend il régir la sociétó future Lui, l'allié, le serviteur des socialistes, proclame-t-il comme eux qu'il est partisan du collectivisme scientifique et entend-il appliquer les principes de l'exigen- ce de la plus féconde production et de la répartition égale des biens terrestres C'est bien le moins, Monsieur le Député, en ce moment oü vous vous présentez aux suffrages du corps électoral que vous lui fassiez connaitre vos vues, vos intentions, votre marche dans l'avenir. Sachez bien qu'il ne vous suffit pas de vouloir berner les électeurs par vos déclama- tions sur l'influence de la représentation pro- portionnelle sur l'achèvement d'un canal il faut que vous indiquiez quels sont les prin cipes fondamentaux de la politique que vous comptez instaurer avec vos alliés qui, somme toute, sont les dirigeants qui flattent encore vos de'sirs pour mieux vous attirer d'abord et vous jeter ensuite par dessus bord. L'électeur a le droit de savoir a quoi con- duira votre alliance mais vous n'aurez cure de le lui dire, car les plis du drapeau rouge qui désormais est le vötre, renferment des principes que vous n'oseriez ouvertement accepter. Ainsi, diriez-vous dans vos mee tings le socialisme a, a la base de son pro gramme, le communisme par lequel il re pousse le droit a toute propriété stable et ne perrnet que la possession passagère des biens dont on n'use qu'en les consommant. Direz- vous cela a vos électeurs, Monsieur Nolf? Leur direz-vous que les socialistes procla- ment que les biens de production tels que le sol, sous-sol, usines, ateliers, outils, moyens de transport, matières premières a transfor mer, devraient être socialisés ou nationalisés, c.-a-d. possédés en commun, au nom de tous par la Société ou l'Etat, avec mission pour l'Etat, de distribuer, d'après un plan naturel et une parfaite équité a chaque citoyen une part de ces instruments et une part du travail total a accomplir Direz-vous que seuls les biens de consom- mationpourront être possédés en propriété privée, soit selon la quantité du travail four- ni, soit selon les besoins de chacun, soit, quant au nécessaire, selon les besoins, et, quant au superflu, sdon la mesure du travail tourni Direz-vous enfin, comme votre collègue Hubin a la Chambre que les enfants appar- tiennent a l'Etat ou comme Vandervelde que les enfants n'appartiennent a personnel Allez done déclarer tout cela dans vos meetings jetez le masque et faites connaitre vos dispositions en ce qui concerne la reli- j gion. Nous entendons déja vos serments Je ne suis prs hostile a la religion j'admets la rdigion fibre a chacun qui en a le goüt de la pratiquer mais que le clergé s'ab- stienne de faire de la politique et nous serons d accord, Bien bénévole serait le corps électoral s'il ajoutait foi a ces proclamations intéressées. II n'a, pour se désabuser, qu'a jeter les regards sur la France il se convaincra que la aussi le Gouvernement ami de M. Nolf, se défend contre le reproche de cruelle into- lérance qu'il méri:e et que néanmoins la religion y est conspuée ét baffouée et que toute liberté est enlevée aux catholiques. Voila un léger apercu de votre programme, Monsieur Nolf. II comprend par le fait de l'alliance inévitable de votre parti avec le parti socialiste, la destruction des principes séculaires de la propriété, de ia familie et de la sociétéil consacre l'anarchie et mène infailliblement a la révolution, paree qu'il est contraire a la nature même de l'homme. N'est-ce pas la un danger social L'électeur vous le fera comprendre, Mon sieur Nolf. en Clothildis du maitre Gantois Osca Roels, si favorablement connu dans notre cité par l'« Yper-Cantate. Les cinq parties de cette admirable composition ont été inter- prêtées avec un talent auquel nous rendons volontiers hommage. Les beaux motifs du prélude, inspirés par le chant du Veni Crea tor, le chant sonore de la chasse, l'antique ballade, supérieurement chantée par nos pistons-solo, la majestueuse marche et le vibrant Hosannah accompagné du jeu de carillon et de sonneries de trompettes thé- baines le tout a fait grande impression. Cette conception artistique exige une exé- cution en plein air qui la fera encore mieux apprécier par les amateurs de plus en plu nombreux de notre art national. S'il était téméraire d'aborder cette oeuvre de grande envergure, le coup d'auduce a réussi tout a l'honneur du vaillant Directeur de notre phalange royale, M. L. Arschodt et de ses musiciens si dévoués. Nos chaleu- reuses felicitations 1 Le dernier grand concert de la saison, offert aux Membres honoraires de notre Société Royale, avait réuni, Dimanche der nier, a la salie Iweins, un auditoire des plus select et particulièrement nombreux, sous la présidence de M.le sénateur baron de Vinck, entouré des autorités de la Ville et des mem bres de la Commission. La Fanfare Royale avait mis au program- me la Marche Jubilaire de Paul Lebrun, interprêtée avec maëstria et une belle fan- taisie pour trombone solo, de Moeremans, dans laquelle le soliste, M. Julien Desra- mault a fait valoir avec succès son vigoureux talent. Mais le morceau de choix était, sans contredit, la première exécution de la grande fantaisie sur le drame lyrique Clodwig L'entrée cn scène du jeune M. Henry Gadeyne, violoniste, a été une révélation. Ses premiers coups d'archet l'ont immédiate- ment classé comme virtuose précoce. II a développé supérieurement ses vigoureuses qualités de son et d'expression, dans la diffi cile Finale du concerto en sol mineur de Max Bruch, son mécanisme transcendant dans la Polonaise de Laub, son jeu souple et énergique dans la Caprice pour violon de Paganini. Le prodigieux talent de ce vio loniste de quatorze ans a provoqué l'enthou- siasme délirant de l'auditoire, fier d'acclamer en même temps un enfant né de parents Yprois. Nous félicitons cordialement le jeune virtuose qui fait le plus grand honneur a son professeur Gantois, M.De Loose. Puisse» t-il au plus tót voir combler ses voeux de pouvoir compléter son éducation artistique chez le maitre Ysaye. Sa merveilleuse nature musicale fait présager une brillante carrière. Le gracieux concours de Madame la Ba- ronne van Zuylen van Nyevelt a révélé une pianiste-amateur de premier ordre. Son jeu sür et hardi dans la Sonate en mi mineur de Grieg, ses qualités expressives dans la déli- cieuse Arabesque de Schumann, sa méthode vigoureuse dans 1'Arabesque de Debussy ont fait apprécier hautement sa délicate ame mu sicale douée d'un talent qui ne le cède en rien a celui des professionnels de renom. L'accueil enthousiaste et ravi de l'assem- blée a été une marque de reconnaissance bien méritée envers l'aimable artiste. L'auditoire a revu, avec une grande satis faction, Madame la Baronne Bonaert qui, déja il y a trois ans, avait bien voulu prêter son gracieux concours. Sa voix pure et puis- sante, sa méthode süre, sa parfaite diction, ont recu un plein épanouissement dans la belle page de Fr. Schubert, Marguerite au rouet, et le magistral air de Samson et Da- lila de Saint-Saè'ns. La suave chant Hindou avec accompagne ment de violoncelle, ainsi qu'une délicieuse ballade espagnole ont en un grand succès. Une chaleureuse ovation a été faite a la baronne Bonaert pour son beau talent de cantatrice amateur qu'elle a le don de déve- lopper avec une gracieuse modestie. Nos concitoyens MM. Louis Van Houtte et Ern. Wenes ont rempli avec leur talent respectif, ia tAche ingrate de pianistes- accompagnateurs et méritent nos vives feli citations. Nous devons rendre un hommage bien mérité aux organisateurs de cette belle solennité musicale, et un merci tout parti culier au dévoué vice-president de la Fan fare Royale, M. Henri Iweins d'Eeckhoutte, dont les relations de familie nous ont valu la précieuse collaboration de Mesdames les baronnes Bonaert et Van Zuylen van Nyevolt. Puissent-elles trouver des imitatrices par- mi les dames de notre société Yproise. JOURNA TPRES Organe Catholique de l'Hrrondissement *1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1