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8amet!i IS Mars 5111 10 centimes ie iV
Sermons Francais
?3 ra sa1 fa f3 m f3 e
Willen is Kunnen
BESLOTEN TIJD
L'Ecole des Femmes
t# W «3 srf. W. #3 «K
Les gens chics du la Chambre
Le citoyen cracheur...
La grrrande victoire
des gauches
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par le Rév. Père GODTSCHALCK, S. J.
La Jeudi 2 Mars, et tous les Jeudis suhts,
jusqu'au Teudi Saint, 13 Avril inclus, tn
l'église ds St Nicolas, au salutde 5 12 li.
Sujet Les passions humaines contre
Jé sus (Conferences Evangéliques).
Demain Dimanche, 12 mars 1911, a 7 h.
précises, voire vaillante société dramatique
Willen is Kunnen interprètera au Volks
huis
grand draine en 5 actes et 6 tableaux, du
Baron Kervyn de Volkaersbeke et Camille
Van Britson, avec choeurs de A. Jansens et
G. Van Vlemnieren,
ifïtic
F i sa
Je causais, un de ces derniers matins, avec
M. Emile Faguet du roman philosophique, si
commode pour déguiser certaines vérités, et
je m'étonnais que le genre ne l'eüt jamais
tenté. Lui qui communique aux idéés tant
de vie, comment n'avait-il jamais songé a les
habiller en hommes et en femmes, en mari-
onnettes dont il tirerait lesficflles? Aussitöt,
avec sa vivacité coutumière, il me désigna
un tiroir.
C'est fait, me dit-il ne'gligemment, en
auteur qu'on ne prend jamais sans vert.
Je ne m'étonnai pas trop l'activité litté
raire de M. Faguet est proverbiale. Déjè i!
reprenait et l'excuse de ma révélation c'est
l'espoir qu'elle batera la publication de se
petit ouvrage
J'ai écrit un Arnolphe mar ié. Arnol-
phe a élevé sa fille selon ses principes. Er,
par ignorance il advient a cette Agnès toutes
sortes de méprises et de mésaventures fort
cruelles a un père.,.
Arnolphe, vous le savez, est dans Molière,
le grand ennemi des femmes savaates.
Non, non, dit-il.
Je ne veux point d'un esprit qui soit haul.
Et femme qui compose en sait plus qu'il ne faut.
Je pretends que Ia roienne, en clarté peu sublinie,
Mèoie 11e sache pas ce que c'est qu'une rime
Et, s'il faut qu'avcc elle, 011 joue au corbillon
Et qu'on viennc lui dire <'1 son tourQu'y met-on
Je veux qu'elle réponde Unc tarte b la crème t
En un mot, qu'elle soit d'une ignorance extréme
Et c'est assez pour cite, a vous en bien parler,
De savoir prier Dieu, m'aimer, eoudre et filer.
A quoi Chrysale répond fort justement
Mais comment voulez-vous. après lout, qu'une béte
Puisse jamais savoir ce que c'est qu'étre honnète
Outre qu'il est assez ennuyeux, que je crol
D'avoit toute sa vie une béte avec soi
Mais ou diable Arnolphe trouverait-il
aujourd'hui une femme aussi dépourvue M
de Talleyrand a dö s'accomoder de la der-
nière. Vous savez qu'il l'avait fait venir de
fort loin et qu'il invitait volontiers ses amis
a interroger la princesse sur le lieu de son
origine, afin de gofiter la satisfaction de l'en-
tendre répondre, le plus simplement du
monde Je suis d'Inde.
Si Molière revenait parmi nous, il récri-
rait les Femmes savantes plus volontiers, jj
orois, que l'Ecole des femmes. Armande est
a la mode. Elle a son cabinet de travail, ou
son laboratoire. Elle publie, ou elle invents.
Elle va au Palais de Justice, ou a l'hópital.
Elle donne des conférences sur l'amour.
Bemain, elle entrera a l'Académie. On ne la
rencontre point chez elle comme Madame
Benoiton, elle est toujours sortie. Ne faut il
pas qu'elle coiue aux quatre coins de la ville,
pour accneillir dans son cerveau toutes les
nouveautés ?(Son Mari, si elle a eu le temps
d'en preadrelun et lepoisir de le garder, ne
saurait être que le Prince Consort.
Tandis que sous lc 110m de mari de Madame,
Je serais comme uirsaint que pas un ne réclame.
proteste encore Arnolphe, qui eüt fort goüte'
ce bon mot d'une femme d'esprit II y
a quelque chose de pirequ'un homme nul,
c'est un homme annulé.
Au fait, Arnolphe se ffit contenté d'une
femme qui aurait su prier Dieu, aimer son
mari, eoudre et filer. Ce n'est déja pas si mal.
Ces quatre opérations de l'arithmétique con
jugale ne sont pas d'une science si commune.
Armande, qui sait tont, les a peut-être
oubliées. Vous confesserai-je qu'a l'exposi-
tion du délicieuxpeintre Willette, au pavilion
de Marsan. je me suis arrêté avec un p'aisir
bien vif devant une frise qui représentait des
jeux d'enfants? II y en avait un, un petit bon-
homme pareil a un puéril Bacchus,)qui don-
nait un grand coup de pied dans le livie que
lisait sa soeur, et le livre volait au plafond.
Qui sait si le fils d'Armande ne fera pas ce
geste sacrilege? Mais dans le temps des fem
mes savantes, il n'y a plus d'enfants que sur
lts frises
Tant de supériorités qu'il leur faut bien
reconnaitre ne risquent ellespoint deleuren
retirer d'autres? Le charme d'une Mme Réca-
mier venait, affirme-t on, de son art d'écou-
ter. Mais si elle se met a parler tout le temps
Les hommes brillaient devant elle. Ils n'ai-
ment rien tant que briller, ou croire, du
moins, qu'iis brillent. Ne se détourneront i's
pas de ces rivales imprudentes qui leur
otent cette confiance si nécessaire Et n'arri-
veraient-ils pas a comprendre la réflexion de
M.üe Duras, qui, après avoir marié a
l'une des femmes les plus rcmarquables de la
Restauration, l'auteur d'Ourika et l'amie
naturellement de Chateaubriand, pour
atténuer la parte d'une compagne si remar -j
quable dont il se sentait indigne, s'était re-
marié sans retard a une jeune fille assez mal
douée on ne peut savoir, affirmait-il avec
soulagement a un ami, le bonheur d'avoir
plus d'esprit que sa femine. C était un plai-
sir dont il avait été si longtemps privé
Mais, entre Agnès et Armande, entre la
coquette par ignorance et la pédante par excès
de savoir, fort heureusement, il y a Henriette.
L'éducation la meilleure est celle qui prépare j
directement la vie. Or, la femme est une
admirable réaliste. 11 faut se garder de la j
déformer. Nous autres hommes, plus aptcs
aux choses extérieures, nous allons et venons,
et n'éprouvons aucun étonnement a trouver
notre maison toujours en état, de la cave au
grenier, quand les moiodres details récla-
ment une organisation et une surveillance
La femme est l'ame de la maison. Une Mme
Benoiton, toujours sortie, conduit infaillible-
ment la sienne l'anarchie ou a la ruine. 11 y
a un art de la maitresse de maison que l'on
ne saurait négliger sans dommages. j
La cuisine a toujours eu l'art de retenir les
hommes, et nous avons perfectionne' les
lentilles d'Esaii. Le grave Joseph de Maistre,
a Lausanne, ne tombait-il pa3 en arret devant
une Bernoise qui savant confectionner qua-
torze espèces de gateaux? Quatorze espèces de j
ghteaux, eest un chiffre Armande, qui sait
tout, ne l'atteindrait peut-être pas. Une
vieille fille bien spirituelle, qui avait beau- j
coup fréquente les gens d'esprit, spécialement
son cousin Benjamin et Mme de Staël, et que
cette dernière n'avait pas éblouie, Rosalie de
Constant, dormant un jour a son frère des t
conseils sur l'éducation de sa fille, lui recom-
mandaitEnseigne-lui a faire la cuisine.
La cuisine a beaucoup plus d'influence mo
rale que tu ne crois. Une femme doit savoir
tout ce qui peut être utile a ceux avec lesquels
elle vit, et son bonheur s'en trouvera bien.
Si c'est une femme qui parle de l'influence
morale de la cuisine, on 1 écoutera mieux.
A suivre.
i Les faita qui se sont paesés mardi a la
Chambre sont d'une telle gravité que, de
r mémoire de parlementaire, on ne se souvient
pas qu'il s'en soit produit de semblable. Ja-
mais jusqu'ici il ne s'étaii trouvé un député
assez grossier pour cracher a !a figure d'un
de ses collègues. II est vrai que c'est encore
f au sieur Hubin querevient l'initiative de ca
geste distingué. C'était bien lui quijétait le
mieux qualihé pour incarner lajbassesse, la
trivialitó des groupes les plus révolution
naire-s de la Chambre. Auparavant déja, a
l'ouverture du Parlement, il s'était signalé
par une attitude et une goujaterie qui a pré
sent ne doivent plus nous éteuner.
Cs qu'il faut retenir de cette mémorable
séance, c'est l'attitude des gauches qui n'ont
pas eu la dignité de réprouver lejgeste, des
gauches qui ont eu un mouvement de solida
rity? bien earactérisé pour excuser au con
traire ce geslede lsmacracheur provo-
qué dans un moment ö'épilepsie anticlérica-
le.
I Soagez done, il ne s'agissait point d'idée3
élevées, de problèmes sociaux k résoudre ou
de questions d'intérêt général. Il fallait
s'iramiscer dass une querelle de village, se
mettre a coté d'une personae qui avait re-
jeté l'habit qu'elle portait üepuis des an-
nées et clamer en face du pays la haine cu
catholicisme. Les membres de l'opposition
out dévoilé une fois de plus que c'est a la
satisfaction de cette haine que se borne leur
désir du pouvoir et c'est pourquoi la journée
d'hier aura eu son utilité.
Au début de la séance M. le ministre des
finances a dépnsé 1° le coinpte général do
l'admirii8tration des finances rendu pour
l'année 1909, et 2> l'exposé de la situation
du trésor au 1« janvier 1911.
I Cet exposé fait connaitre les résultats des
exercices 1908 et 1909, ainsi que le résultat
probable de i'exercice 1910.
Le boni de I'exercice igo8 est definitive'
ment arrêté au chiffre de 3,pÓ4,6S3 fr. 44 c.;
i celui de I'exercice 1909, évalué a y^241,000
francs dans le précédent exposé de la situa
tion du trésoratteindra trés approximati-
vement 10.6jy.405fr. 23 c. le boni de 19TO
est provisoirement fixé y.400.000 francs.
j Puis, passant a l'interpellation sur les
i incidents survenus a l'éeole de Muysen, la
j Chambre a entendu M. Schollaert répondre
I a M. Yandervelde.
Il a fait ressortir deux faits
j Le premier c'est que la directrice de héco-
Je a quitté l'habit religieux et que dès le
lendemain ou le surlendemain, elle se pré-
sentait en la'iquea l'éeole oüjusqu'alors elle
avait enseigné en religieuse.
I Le deuxième fait c'est que l'éeole est la
proprióté du curé et que de tout temps l'en-
tente la plus compléte avait régné a Muysen,
car il n'existait qu'une seule école de filles.
Le curé croyait done être dans son droit
en refusant l'entrée a la directrice. Mais
depuis l'administration supérieure fut con-
su'tée; elle intervint pour établir que l'insti-
tutrica avait le droit de continuer son en-
j eeignement.
f L'honorable ministre établit que si l'on
devrait faire la part des reproches, il en est
de nombreux qu'on pourrait adresser a
1 in3titutrice ex-religieuse
En conclusion, dit le ministre, le gouver
nement a fait son devoir.
L'oppojition a été naturellement d'un
avis contraire et l'intervention de M Wau-
wermans lui a donné l'occasion de mani
fester cette divergence de vues.
Lorsque des religieux abandonneut le
froc, ditM. Wauwermans, ils sont^tonjours
défendus par l'opposition et particulièrement
par les socialistes.
j Cependant lorsque les religieux abandon-
nent l habit, c'est, le plus souvent, paree
que les voeux de pauvreté leur deviennent
difficiles a observer.
A ces mot3 la gauche sociaüste vocifère.
La plupart des députés sont debout et crient
dans le tapage.
M. Hubin se léve et, traversant l'hémi-
cycle, vient cracher au visage de M. Wau-
wermans.
Le tumulte redouble.Les huissiers s'avan-
cent pour empêcher M. Hubin de se livrer a
d'autres voies de fait.
MM. Polet et Moyersoen s'avanceat aussi
jusqu'au bord de l'hémicycle. On échange de
violentes invectives.
Le président martelle en vain son pupitre.
Lorsqu'une accalmie se produit, il rend la
parels a M. Wauwermans.
M. Wauwermans déclare que personnel-
lenient il ne veut pastee plaindre paree qu'il
y a desj-procédésiqui^ne peuvent blesser et
des personnes qui ne peuvent injurier.
A droite'on crie Vous avez tort.
M. Woeste réclame un rappel au règle-
ment et, aprèsjjl'exposéjdes faits,jM. le pré j
sident veut appliqner la censure, mai3 de- j
vantles explications du lama, nous'voulons S
dire du citoyen Hubin, il retire cette mesu- j
re. II y a flagrant délit d'inconscience et le
débat reprend de plus belle.
M. Yandervelde est revenu a l'objet du
débat et'a'eontesté les afflimationB du mi- j
nistre. Cela a fait un nouveau discours anti- j
clérical, un peu bruyant^et solennel et dont 1
M. Woeste fait ainsi la critique
De3 contradictions^se sont produites entre
l'honorable ministre et M. Vandervelde I
c'est au ministre a les élucider.
Quant au fond de cette petite affaire. J
car c'est une très^petite aflaire,je me suis j
demandé ce qu'il pouvait bien être. En réa-
lité, M. Vandervelde a voulu resserrer les i
liensrdu bloc... (Rires a gauche.)
M. Furnémont. Ditcs done une fv.-is quel
que chose de^nouveau j
M. Woeste. Son discours a été un vérita- j
blerégal pour les gauches. M. Vandervelde
en a assez du gouvernement.
M. Vandervelde. Ah oui 1 (Hilarité k
gauche.)
M. Woeste. Aussi son discours a-t-il été
ties applaudi par la gaucha pendant que
MM. Masson et Hymans en ponctuaient les
détails de leurs approbations caractéristi-
ques. Votre but est atteintvous êtes unis,
la bloc va se reconstituer, montez au capi-
tole et n'en parions plus. (Rires approbatifs
droite).
Cette affaire ne valait vraiment pas tout
ce bruit
Rien n'est plus vrai, car, faute de grands
griefs, la gauche se rejette avec frénési8 sur
ceux minuscules qui sont a sa portee.
C'est ainsi que le grave M. Hymans lui-
même a pris part au débat pour dénoncer
les agissements du curé.
C'est par la qu'il fallait commencer, ré
pond M. Woeste.
Quoi qu'il en soit, un ordre du jour est
déposé par les gauches approuvant l institu-
trice de Muyssen.
M. Schollaert a'déclaré que cet ordre du
jour n'est pas de la compétence de la Cham
bre et lui a opposé la question préalable.
(Cris Aux voix 1 Aux voix 1) On a réclamé
l'appel nominal.
Toute la droite s'est retirée a l'exception
des dix membres qui ont réclamé l'appel no
minal,
La question préalable a été rejetée par 72
voix contre 14.
(La gauche appfaudit. Elle crie Le mi
nistère est renversé Qu'il s'en aille
On passe au vote sur l'ordre du jour. 86
membres ont voté. II y a eu 72 oui, 12 non
et 2 abstentions.
En conséquenco, la Chambre adopte l'or
dre du jour. L'opposition applaudit bruyam-
ment. Eile chante sur l'air des lampions
Demission 1 déaiission
Ce vote n'implique rien, mais, comme le
fait remarquer la Gazette, il constitue pour
la droite un avertissement dont il est d espé-
rer qu'elle saura tenir compte. C'est par cette
consideration que nous terminons
II convient, écrit la feuille libérale, de ne
pas exagérer l'importance du vote de l'erdr#
du jour~de la Gauche, comme conclusion de
l'interpellation sur le cas de l'institutrice de
Muyseu, interpellation qui a amené les tu-
multueux incidents qu'on lira daus le
eomnte rendu de la séance.
Mais il y a i en tirer cette conclusion que
l'absentéisme est un mal qui peut compro-
mettre la situation d'un parti, et auquel il
importe de trouver un remede radical.
Nous laissons aux associations, le soin de
solutionner cette délicate question.
Dédié a Monsieur Nolf, député radical
Le Jardiu des Plantes de Paris possède
unlama cracheur qui fait la joie des enfants
et radmiration de tous les visiteurs. La
Chambre beige possède un citoyen cracheur
dont le talent mérite d'etre signalé a flatten-
tion des directeurs de cirque et de music-
hall. Mardi, le citoyen Hubin a honoré M.
Wauwermans d'un crachat savamment et
minutieu8ement préparé. Il y a des êtres A
quatre pattes qui ne sont pas aussi gros
siers I
Si nous ne cousidérions qua les intéréts de
notre parti, nous ne songerions pas a nous
plaindre. Pareilles violences ne déshonorent
qua celui qui s'en rend coupable et M.Wau
wermans ne s'en porte pas plus mal, au
contraire.
Mais ce qui est grave, ce qui jette un
triste jour sur les mceurs nouvelles du
Parlement, c'est que l'agressiou a pu se pro-
duire sans qu'aucun membre de la gauche
libérale ait protestésans que le Bureau ait
cru devoir prendre contre l'agresseur une
mesure immediate et cent fois justifiée.
Amicus Nerincx, sed magis arnica Veri
tas.
M i I W I «fe
On a vu aussi comment s'est terminóe la
discussion relative aux incidents de Muysen.
Le gouvernement a été deux fois mis eu mi-
norité Bur la question de la recsvabilité de
l'ordre du jour Masson et sur l'ordre du
jour lui-méme, et cela par la faute de plu»
sieurs députés de droite,coupables de ne pas
avoir été a leur poste.
Pas de doutela presse d'oppositien va
chanter victoire. Faute de grives 1... II suilt
d'un petit avantage pour consoler des gens
habitués k être battus a peu prè3 tous les
jours.
D'après une feuille libérale, la séance a
été levés au milieu d'uue vive émotion. Ah I
si notre confrère savait toutI.'émotion a
été bien plus vive qu'il ne croit. Aussitöt
après la séance, les ministres se sont réunis
en conseil, sous la présidence de M. Schol»
laert. lis out examine la situation que leur
créait le double vote de la Chambre.
Après une longue délibération, il parais-
sait a la majorité des ministres qu'une dé-
mission immédiate s'imposait.
Mais a ce moment de la discussion, ou est
venu apporter au conseil le texte of&ciel de
l'ordre 'u jour. Les ministres ont constaté
alors, non sans surprise, que seule l'admi-
nistration communale de Muysen était visés
et atteinte, pas un mot de l'ordre du jour
n'atteigaant le cabinet.
Cette constatation faite, M. le ministre de
l'Intérieur s'est immédiatement mis en com
munication téléphenique avec l'administra
tion communale de Muysen et lui a aotifié
le vote de la Chambre.
La dite administration a été prefondément
émue. A l'heure ou nous écrirons,le Collége
échevinal de Muysen s'est assemblé et déli-
bère.
nnr-mm
gggg"
JOURNAL
YPRES
©rgane Gatholique
de l'Hrrondissement