i Téléphone 5» 46 An ée N 4672 Téléphone 52 m m m *k m m w m 8amet!i IS Mars 5111 10 centimes ie iV Sermons Francais ?3 ra sa1 fa f3 m f3 e Willen is Kunnen BESLOTEN TIJD L'Ecole des Femmes t# W «3 srf. W. #3 «K Les gens chics du la Chambre Le citoyen cracheur... La grrrande victoire des gauches On s'abonne rue au Reurre, 36, u Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de 1'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime# la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémenttóres co&CUt 10 francs les cent exemplaires. 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Lui qui communique aux idéés tant de vie, comment n'avait-il jamais songé a les habiller en hommes et en femmes, en mari- onnettes dont il tirerait lesficflles? Aussitöt, avec sa vivacité coutumière, il me désigna un tiroir. C'est fait, me dit-il ne'gligemment, en auteur qu'on ne prend jamais sans vert. Je ne m'étonnai pas trop l'activité litté raire de M. Faguet est proverbiale. Déjè i! reprenait et l'excuse de ma révélation c'est l'espoir qu'elle batera la publication de se petit ouvrage J'ai écrit un Arnolphe mar ié. Arnol- phe a élevé sa fille selon ses principes. Er, par ignorance il advient a cette Agnès toutes sortes de méprises et de mésaventures fort cruelles a un père.,. Arnolphe, vous le savez, est dans Molière, le grand ennemi des femmes savaates. Non, non, dit-il. Je ne veux point d'un esprit qui soit haul. Et femme qui compose en sait plus qu'il ne faut. Je pretends que Ia roienne, en clarté peu sublinie, Mèoie 11e sache pas ce que c'est qu'une rime Et, s'il faut qu'avcc elle, 011 joue au corbillon Et qu'on viennc lui dire <'1 son tourQu'y met-on Je veux qu'elle réponde Unc tarte b la crème t En un mot, qu'elle soit d'une ignorance extréme Et c'est assez pour cite, a vous en bien parler, De savoir prier Dieu, m'aimer, eoudre et filer. A quoi Chrysale répond fort justement Mais comment voulez-vous. après lout, qu'une béte Puisse jamais savoir ce que c'est qu'étre honnète Outre qu'il est assez ennuyeux, que je crol D'avoit toute sa vie une béte avec soi Mais ou diable Arnolphe trouverait-il aujourd'hui une femme aussi dépourvue M de Talleyrand a dö s'accomoder de la der- nière. Vous savez qu'il l'avait fait venir de fort loin et qu'il invitait volontiers ses amis a interroger la princesse sur le lieu de son origine, afin de gofiter la satisfaction de l'en- tendre répondre, le plus simplement du monde Je suis d'Inde. Si Molière revenait parmi nous, il récri- rait les Femmes savantes plus volontiers, jj orois, que l'Ecole des femmes. Armande est a la mode. Elle a son cabinet de travail, ou son laboratoire. Elle publie, ou elle invents. Elle va au Palais de Justice, ou a l'hópital. Elle donne des conférences sur l'amour. Bemain, elle entrera a l'Académie. On ne la rencontre point chez elle comme Madame Benoiton, elle est toujours sortie. Ne faut il pas qu'elle coiue aux quatre coins de la ville, pour accneillir dans son cerveau toutes les nouveautés ?(Son Mari, si elle a eu le temps d'en preadrelun et lepoisir de le garder, ne saurait être que le Prince Consort. Tandis que sous lc 110m de mari de Madame, Je serais comme uirsaint que pas un ne réclame. proteste encore Arnolphe, qui eüt fort goüte' ce bon mot d'une femme d'esprit II y a quelque chose de pirequ'un homme nul, c'est un homme annulé. Au fait, Arnolphe se ffit contenté d'une femme qui aurait su prier Dieu, aimer son mari, eoudre et filer. Ce n'est déja pas si mal. Ces quatre opérations de l'arithmétique con jugale ne sont pas d'une science si commune. Armande, qui sait tont, les a peut-être oubliées. Vous confesserai-je qu'a l'exposi- tion du délicieuxpeintre Willette, au pavilion de Marsan. je me suis arrêté avec un p'aisir bien vif devant une frise qui représentait des jeux d'enfants? II y en avait un, un petit bon- homme pareil a un puéril Bacchus,)qui don- nait un grand coup de pied dans le livie que lisait sa soeur, et le livre volait au plafond. Qui sait si le fils d'Armande ne fera pas ce geste sacrilege? Mais dans le temps des fem mes savantes, il n'y a plus d'enfants que sur lts frises Tant de supériorités qu'il leur faut bien reconnaitre ne risquent ellespoint deleuren retirer d'autres? Le charme d'une Mme Réca- mier venait, affirme-t on, de son art d'écou- ter. Mais si elle se met a parler tout le temps Les hommes brillaient devant elle. Ils n'ai- ment rien tant que briller, ou croire, du moins, qu'iis brillent. Ne se détourneront i's pas de ces rivales imprudentes qui leur otent cette confiance si nécessaire Et n'arri- veraient-ils pas a comprendre la réflexion de M.üe Duras, qui, après avoir marié a l'une des femmes les plus rcmarquables de la Restauration, l'auteur d'Ourika et l'amie naturellement de Chateaubriand, pour atténuer la parte d'une compagne si remar -j quable dont il se sentait indigne, s'était re- marié sans retard a une jeune fille assez mal douée on ne peut savoir, affirmait-il avec soulagement a un ami, le bonheur d'avoir plus d'esprit que sa femine. C était un plai- sir dont il avait été si longtemps privé Mais, entre Agnès et Armande, entre la coquette par ignorance et la pédante par excès de savoir, fort heureusement, il y a Henriette. L'éducation la meilleure est celle qui prépare j directement la vie. Or, la femme est une admirable réaliste. 11 faut se garder de la j déformer. Nous autres hommes, plus aptcs aux choses extérieures, nous allons et venons, et n'éprouvons aucun étonnement a trouver notre maison toujours en état, de la cave au grenier, quand les moiodres details récla- ment une organisation et une surveillance La femme est l'ame de la maison. Une Mme Benoiton, toujours sortie, conduit infaillible- ment la sienne l'anarchie ou a la ruine. 11 y a un art de la maitresse de maison que l'on ne saurait négliger sans dommages. j La cuisine a toujours eu l'art de retenir les hommes, et nous avons perfectionne' les lentilles d'Esaii. Le grave Joseph de Maistre, a Lausanne, ne tombait-il pa3 en arret devant une Bernoise qui savant confectionner qua- torze espèces de gateaux? Quatorze espèces de j ghteaux, eest un chiffre Armande, qui sait tout, ne l'atteindrait peut-être pas. Une vieille fille bien spirituelle, qui avait beau- j coup fréquente les gens d'esprit, spécialement son cousin Benjamin et Mme de Staël, et que cette dernière n'avait pas éblouie, Rosalie de Constant, dormant un jour a son frère des t conseils sur l'éducation de sa fille, lui recom- mandaitEnseigne-lui a faire la cuisine. La cuisine a beaucoup plus d'influence mo rale que tu ne crois. Une femme doit savoir tout ce qui peut être utile a ceux avec lesquels elle vit, et son bonheur s'en trouvera bien. Si c'est une femme qui parle de l'influence morale de la cuisine, on 1 écoutera mieux. A suivre. i Les faita qui se sont paesés mardi a la Chambre sont d'une telle gravité que, de r mémoire de parlementaire, on ne se souvient pas qu'il s'en soit produit de semblable. Ja- mais jusqu'ici il ne s'étaii trouvé un député assez grossier pour cracher a !a figure d'un de ses collègues. II est vrai que c'est encore f au sieur Hubin querevient l'initiative de ca geste distingué. C'était bien lui quijétait le mieux qualihé pour incarner lajbassesse, la trivialitó des groupes les plus révolution naire-s de la Chambre. Auparavant déja, a l'ouverture du Parlement, il s'était signalé par une attitude et une goujaterie qui a pré sent ne doivent plus nous éteuner. Cs qu'il faut retenir de cette mémorable séance, c'est l'attitude des gauches qui n'ont pas eu la dignité de réprouver lejgeste, des gauches qui ont eu un mouvement de solida rity? bien earactérisé pour excuser au con traire ce geslede lsmacracheur provo- qué dans un moment ö'épilepsie anticlérica- le. I Soagez done, il ne s'agissait point d'idée3 élevées, de problèmes sociaux k résoudre ou de questions d'intérêt général. Il fallait s'iramiscer dass une querelle de village, se mettre a coté d'une personae qui avait re- jeté l'habit qu'elle portait üepuis des an- nées et clamer en face du pays la haine cu catholicisme. Les membres de l'opposition out dévoilé une fois de plus que c'est a la satisfaction de cette haine que se borne leur désir du pouvoir et c'est pourquoi la journée d'hier aura eu son utilité. Au début de la séance M. le ministre des finances a dépnsé 1° le coinpte général do l'admirii8tration des finances rendu pour l'année 1909, et 2> l'exposé de la situation du trésor au 1« janvier 1911. I Cet exposé fait connaitre les résultats des exercices 1908 et 1909, ainsi que le résultat probable de i'exercice 1910. Le boni de I'exercice igo8 est definitive' ment arrêté au chiffre de 3,pÓ4,6S3 fr. 44 c.; i celui de I'exercice 1909, évalué a y^241,000 francs dans le précédent exposé de la situa tion du trésoratteindra trés approximati- vement 10.6jy.405fr. 23 c. le boni de 19TO est provisoirement fixé y.400.000 francs. j Puis, passant a l'interpellation sur les i incidents survenus a l'éeole de Muysen, la j Chambre a entendu M. Schollaert répondre I a M. Yandervelde. Il a fait ressortir deux faits j Le premier c'est que la directrice de héco- Je a quitté l'habit religieux et que dès le lendemain ou le surlendemain, elle se pré- sentait en la'iquea l'éeole oüjusqu'alors elle avait enseigné en religieuse. I Le deuxième fait c'est que l'éeole est la proprióté du curé et que de tout temps l'en- tente la plus compléte avait régné a Muysen, car il n'existait qu'une seule école de filles. Le curé croyait done être dans son droit en refusant l'entrée a la directrice. Mais depuis l'administration supérieure fut con- su'tée; elle intervint pour établir que l'insti- tutrica avait le droit de continuer son en- j eeignement. f L'honorable ministre établit que si l'on devrait faire la part des reproches, il en est de nombreux qu'on pourrait adresser a 1 in3titutrice ex-religieuse En conclusion, dit le ministre, le gouver nement a fait son devoir. L'oppojition a été naturellement d'un avis contraire et l'intervention de M Wau- wermans lui a donné l'occasion de mani fester cette divergence de vues. Lorsque des religieux abandonneut le froc, ditM. Wauwermans, ils sont^tonjours défendus par l'opposition et particulièrement par les socialistes. j Cependant lorsque les religieux abandon- nent l habit, c'est, le plus souvent, paree que les voeux de pauvreté leur deviennent difficiles a observer. A ces mot3 la gauche sociaüste vocifère. La plupart des députés sont debout et crient dans le tapage. M. Hubin se léve et, traversant l'hémi- cycle, vient cracher au visage de M. Wau- wermans. Le tumulte redouble.Les huissiers s'avan- cent pour empêcher M. Hubin de se livrer a d'autres voies de fait. MM. Polet et Moyersoen s'avanceat aussi jusqu'au bord de l'hémicycle. On échange de violentes invectives. Le président martelle en vain son pupitre. Lorsqu'une accalmie se produit, il rend la parels a M. Wauwermans. M. Wauwermans déclare que personnel- lenient il ne veut pastee plaindre paree qu'il y a desj-procédésiqui^ne peuvent blesser et des personnes qui ne peuvent injurier. A droite'on crie Vous avez tort. M. Woeste réclame un rappel au règle- ment et, aprèsjjl'exposéjdes faits,jM. le pré j sident veut appliqner la censure, mai3 de- j vantles explications du lama, nous'voulons S dire du citoyen Hubin, il retire cette mesu- j re. II y a flagrant délit d'inconscience et le débat reprend de plus belle. M. Yandervelde est revenu a l'objet du débat et'a'eontesté les afflimationB du mi- j nistre. Cela a fait un nouveau discours anti- j clérical, un peu bruyant^et solennel et dont 1 M. Woeste fait ainsi la critique De3 contradictions^se sont produites entre l'honorable ministre et M. Vandervelde I c'est au ministre a les élucider. Quant au fond de cette petite affaire. J car c'est une très^petite aflaire,je me suis j demandé ce qu'il pouvait bien être. En réa- lité, M. Vandervelde a voulu resserrer les i liensrdu bloc... (Rires a gauche.) M. Furnémont. Ditcs done une fv.-is quel que chose de^nouveau j M. Woeste. Son discours a été un vérita- j blerégal pour les gauches. M. Vandervelde en a assez du gouvernement. M. Vandervelde. Ah oui 1 (Hilarité k gauche.) M. Woeste. Aussi son discours a-t-il été ties applaudi par la gaucha pendant que MM. Masson et Hymans en ponctuaient les détails de leurs approbations caractéristi- ques. Votre but est atteintvous êtes unis, la bloc va se reconstituer, montez au capi- tole et n'en parions plus. (Rires approbatifs droite). Cette affaire ne valait vraiment pas tout ce bruit Rien n'est plus vrai, car, faute de grands griefs, la gauche se rejette avec frénési8 sur ceux minuscules qui sont a sa portee. C'est ainsi que le grave M. Hymans lui- même a pris part au débat pour dénoncer les agissements du curé. C'est par la qu'il fallait commencer, ré pond M. Woeste. Quoi qu'il en soit, un ordre du jour est déposé par les gauches approuvant l institu- trice de Muyssen. M. Schollaert a'déclaré que cet ordre du jour n'est pas de la compétence de la Cham bre et lui a opposé la question préalable. (Cris Aux voix 1 Aux voix 1) On a réclamé l'appel nominal. Toute la droite s'est retirée a l'exception des dix membres qui ont réclamé l'appel no minal, La question préalable a été rejetée par 72 voix contre 14. (La gauche appfaudit. Elle crie Le mi nistère est renversé Qu'il s'en aille On passe au vote sur l'ordre du jour. 86 membres ont voté. II y a eu 72 oui, 12 non et 2 abstentions. En conséquenco, la Chambre adopte l'or dre du jour. L'opposition applaudit bruyam- ment. Eile chante sur l'air des lampions Demission 1 déaiission Ce vote n'implique rien, mais, comme le fait remarquer la Gazette, il constitue pour la droite un avertissement dont il est d espé- rer qu'elle saura tenir compte. C'est par cette consideration que nous terminons II convient, écrit la feuille libérale, de ne pas exagérer l'importance du vote de l'erdr# du jour~de la Gauche, comme conclusion de l'interpellation sur le cas de l'institutrice de Muyseu, interpellation qui a amené les tu- multueux incidents qu'on lira daus le eomnte rendu de la séance. Mais il y a i en tirer cette conclusion que l'absentéisme est un mal qui peut compro- mettre la situation d'un parti, et auquel il importe de trouver un remede radical. Nous laissons aux associations, le soin de solutionner cette délicate question. Dédié a Monsieur Nolf, député radical Le Jardiu des Plantes de Paris possède unlama cracheur qui fait la joie des enfants et radmiration de tous les visiteurs. La Chambre beige possède un citoyen cracheur dont le talent mérite d'etre signalé a flatten- tion des directeurs de cirque et de music- hall. Mardi, le citoyen Hubin a honoré M. Wauwermans d'un crachat savamment et minutieu8ement préparé. Il y a des êtres A quatre pattes qui ne sont pas aussi gros siers I Si nous ne cousidérions qua les intéréts de notre parti, nous ne songerions pas a nous plaindre. Pareilles violences ne déshonorent qua celui qui s'en rend coupable et M.Wau wermans ne s'en porte pas plus mal, au contraire. Mais ce qui est grave, ce qui jette un triste jour sur les mceurs nouvelles du Parlement, c'est que l'agressiou a pu se pro- duire sans qu'aucun membre de la gauche libérale ait protestésans que le Bureau ait cru devoir prendre contre l'agresseur une mesure immediate et cent fois justifiée. Amicus Nerincx, sed magis arnica Veri tas. M i I W I «fe On a vu aussi comment s'est terminóe la discussion relative aux incidents de Muysen. Le gouvernement a été deux fois mis eu mi- norité Bur la question de la recsvabilité de l'ordre du jour Masson et sur l'ordre du jour lui-méme, et cela par la faute de plu» sieurs députés de droite,coupables de ne pas avoir été a leur poste. Pas de doutela presse d'oppositien va chanter victoire. Faute de grives 1... II suilt d'un petit avantage pour consoler des gens habitués k être battus a peu prè3 tous les jours. D'après une feuille libérale, la séance a été levés au milieu d'uue vive émotion. Ah I si notre confrère savait toutI.'émotion a été bien plus vive qu'il ne croit. Aussitöt après la séance, les ministres se sont réunis en conseil, sous la présidence de M. Schol» laert. lis out examine la situation que leur créait le double vote de la Chambre. Après une longue délibération, il parais- sait a la majorité des ministres qu'une dé- mission immédiate s'imposait. Mais a ce moment de la discussion, ou est venu apporter au conseil le texte of&ciel de l'ordre 'u jour. Les ministres ont constaté alors, non sans surprise, que seule l'admi- nistration communale de Muysen était visés et atteinte, pas un mot de l'ordre du jour n'atteigaant le cabinet. Cette constatation faite, M. le ministre de l'Intérieur s'est immédiatement mis en com munication téléphenique avec l'administra tion communale de Muysen et lui a aotifié le vote de la Chambre. La dite administration a été prefondément émue. A l'heure ou nous écrirons,le Collége échevinal de Muysen s'est assemblé et déli- bère. nnr-mm gggg" JOURNAL YPRES ©rgane Gatholique de l'Hrrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1