L e coil! de la vie au Katanga
H'glise de Si-Martin
m «s «s
Rembrandt et son oeuvre
La messe des dormeurs
j* 1s* M «9 m n 3*
La Ghanibre
Le Sénat
Chromque artistique
Actes ofïiciels
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
P. S. Ala dernière minute, oauousap-
prend que la crise communale vieut d ecla-
ter. Le bourgmestre et ie3 éehevins de Muy-
sen sont démissionnaires. - L'émotion a
Muysen e3t intense.
Un document dont leg coustatations pro-
vcqueront peut-êire une certaine surprise,
c'est la mercuriale d'Elisabethville, p <ur
janvier 1911, que publie l'Office Colonial.
Le document est curieux, paree qu il dit
quelles sont les conditions de vie au Katan
ga et quel est le cofit de la vie matérielle, au
moins pour des articles essentiels.
On y retrouve les prix du marché, pour
les articles les plus usuels
Viande de boeuf: tête, fr. 3.lb la livre
cervelle, fr. 1.28 la piece 'angue, fr. 3.15 la
livre queue, fr. 1.25 la pièee cceur, fr.
1.25 la pièce; foie, fr. 0 65 la livre; rognons,
lr. 1.75 la pièce 1 oui'lis et os, fr. 0.65 la
livre steak, roti, boeuf pressé, saucisses,
viande hacbée, fr. 1.25 la livre; viande
pour boys, fr. 0.55 la livre.
La viande de mouton et la viande de pore
coütent fr. 2.50 la livre.
On paie de 5 a 6 fr. la douzaine d'eeufs
frais. Un pain de 450 grammes coüte de fr.
1.25 a 1.50 une tarte aux fruits se paie de
3 a 5 fr. Ou demande 7 francs pour l'assor-
timent de légurnes que void 1 botte de ca-
rottes, 1 botte d'oigeons, 1/2 kilo de hari
cots verts. 1 chou vert.l chou radis,l courge,
1 s ilade et 2 ckicorées-endives,
Le café et le thé coütent de 4 a 5 francs la
livre une livre de lait condense revient a
fr. 1.50. Le beurre coüte de fr. 3.75 a 4 fr.la
livre,- le sel, fr. 1.40 le kilo l'huile, fr.8.80
le litre le vinaigre. 8 fr. le lard fumé, de
fr. 2.50 a fr. 3.75 lea pommes de terre
d'Europe, de fr. 0.85 a fr. 1.05 les allu-
mettes, de fr. 0.85 afr. 1.25 la paquet les
bières allemandes, 4 fr. la bouteille. A ces
prix, les festins a l'européennejdoivent être
plutöt rares.
Une paire de soulierg en cuir vaut de 30
a 40 francs et un costume blanc ou kaki de
bonne qualité, 40 francs.
Les travaux de parachèvement qui s'exé-
cutent, en ce moment, au transept meridio
nal de Dotre belle collégiale méritent de
retenir l'attention de nosconcitoyens eomme
ils intéresseront vivement les nombreux
esthètes et archéologues qui suivent de prés
les restaurations importantes en cours d'exé-
cution en notre ville.
M. A. Debeule, le statuaire gantois bien
connu, développe dans le tympan et les
piédroits du portail méridional une page
iconographique d'une haute valeurartistique
et d'une poésie religieuse intense.
L oeuvre magistrale que nous aurons le
plaisir de posséder nous montre tout d'abord
combien l'architecte a été heureusement
inspiré en ménageant dans son projet, lar-
gement concu d'après los principes en vi-
gueur au Moyr-n-age, une place prépon-
dérante au statuaire.
Le thème prévu par le restaurateur com-
portait le développement des scènes afféren-
tes a la vie de la Vierge Marie a laquelle
l'ensemble de cette entrée latérale de l'église
devait être. déJiéö conformément aux pre
cedents que nous retrouvons dans maints
despli s beaux edifices religieus de l'époque
gothique.
M. Debeule s est montré artists consom
mé il a interprêté avec une réello maitrise
le thème qui lui a été assignó et nous pou-
vons ranger son oeuvre, toute empreinte de
eet esprit profondément religieux qui fut la
caractéristique du moyen-age, parmi les plus
belles productions plastiques qu'aient pro
duites les faiseurs d'images de ce temps.
Le style, la pureté de 'a forme idéalkée, le
large modelé des figures, l'agencemeni d8
ces dernières, la précision de leurs mouve-
ments, la pondération des masses, la vie in
tense qui sedégage de l'ensemble,produisent
un effet grandiose.
I.esgrandes figures monumentales du
trumeau central et des ébrasements sont
Rotamment d'une beauté exceptionnelle.
Cette oeuvre présente aussi un réel intérêt
au point de vue iconographique. Les sujets
des diverses scènes représentés n'ont été dé-
terminés qu'après une analyse approfondie
des nombreuses oeuvres similaires des XIII*
et XIYe siècles.
Le tympan,eu égard a sa hauteur minime,
n8 comporte que deux registres le premier
représente, a senestre, la scène de la nais-
sance de l'enfant Jésus: la mère avec l'eniant
sout entourés Tdes rois mages, des bergers et
des anges vénus pour adorer le divin Sau-
veur.
A dextre le groupe de la mort de la
Vierge. Marie meurt entourée des apotres
éplorés et du Sauveur qui bénit le corps
sacré d9 sa mère fSo
Au centre lUWona/oa-ae la Vierge.
Le second registre porte la scène clasBi-
que du Couronuement de la Vierge.
La mère tei ant dans ses bras le divin Sau
veur décore le trumeau central.
Huit'autres statues.rehaussent les ébrase
ments. Edes reprósentent gauehe. les
scènes de l'Annonciation et de la Visitation;
a droits la présentation de l'enfant Jésu3
au temple. i
L'ensemble de cette statuuire en tous
points remarquable, re développe sans con
fusion et s'accorde harmonieusement avec la
richessedu cadre architectural qui l'entoure.
Conférence par M. Joseph Casier
Conseiller communal a Gand
La conférence de M. Casier, de mardi soir,
au cercle Excelsior pouvait dignement
souffrir la comparaison avec cette autre
conférence d'art, si remarquable, de M. Van
den Heuvel, sur Murillo.Plus que la lecture
de n'importe quel ouvrage, des études criti
ques de ce genre faites en presence de repro
ductions pkotographiques projetées sur
l'écran lumineux, constituent la meilleure
des méthodes de vulgarisation d'art. La
diction claire et élégante de M. Casier était
bien faite aussi pour retenir to;, te l'attention
du public.
Le nom de Rembrandt a sa p'ace raarquée
dans l'art. Raphaël, Era Angelico, Van
Eyck connurent le succès et la gloire. L'ad-
miration professée pour leurs oeuvres par
leurs contemporains en firent des idoles
populaires. Toute autre?fut la carrière de
Rembrandt. 11 fut méconnu, incompris,
peut être même méprisé par les hommes de
son temps. C'est qu'il était le moins fcollan-
dais des peintres holiandais, et que, s'il est
de son temps, il u'en est jamais tout a fait.
Eromentin dit Ce que ses compatriotes ont
observe, il ne le voit pas ce dont ils s'écar-
tent, c'est la qu'il revient. On a dit adieu a la
fable, et il y retourne a la Bible il l'il-
lustre.
Au lieu de se complaire dans les cabarets,
selon l'habitude générale de l'époque, il se
complait dan3 les sujets deJ'Ancien et du
Nouveau Testament. La tradition, il la mé
prise l'éclairage,;il le conQoit d'une ma-
nière déconctrtante. II a appliqué sur une
grande,échelle cette manière de voirjqui lui
est propre et qu'on a nommé8 le clair-
obscur. C'est la forme mystérieuse par excel
lence, la plus riche en sous-entendus et en
surprises qu'il y ait dans le langage pitto-
resque des peintres.
Les oeuvres de Rembrandt trabissent
toutes a première vue, sans bésiter, la main
d'un maitre, non seulement d'un maitre
unique dans son pays, mais dans tous les
pays de son temps, comma dans tous les
temps. Coloriste, si Ton veut, mais a sa
manière dessirateur, si l'on veut encore,
mais comme personte. Cette tendance per-
sonnelle est la résultante du t9mpéramment
réaliste et visionnaira de 1'artiste. Contrai-
rement aux autres peintres de son temps qui
visitaient d'autres pays et notammeut
i'ltalie, Rembrandt ne se déplaga jamais et
c'est eet isolement qui fut cause de sa ma
nière toute spéciale. Mais en se séparant de
tous le3 autres artistes, la foule se sépara
également de lui elle n'aime pas ce qui le
dérange.
La Ronde de null souleva des critiques
injustes et irréfiéchiss.La mort de sa femme,
Saskia van Uylenburgb, qu'il aimait tendrc-
ment et qu'il peignit a maintes reprises,
l'affecta profondément. II s'isola davantage
encore et c'est de cetie époque que date le
fameux portrait du bourgmestre Six.
Les oeuvres de Rembrandt ne connurent
vraimentle succès qu'au XIXe siècle, et en
cela ercore il se difl'érencie de la plupart des
grands mattres, appréciés dès leur époque.
L'oeuvre immense de Rembrandt ne com
porte pas moins de 450 tableaux environ.
353 gravures sont décrites ce nombre est
réduit par Bode a 270. La Hollands ne pos-
sède que 25 peintures, et on peut jugei par
la du peu d'estime que lui accordaient ses
compatriotes. Le Philosoplie en méditation
lut vendu en 1734 pour la somrne de 50
florins,
Cette indifférence contraste avec la sin-
cère admiration qui est vouée actuellement
aux oeuvres de Rerabraadt. On se souvient
de l'émotion qui règna a la seule annonce de
la collection Six, d'Aineterdam.
La biogi aphie de Rembrandt que M.Casier
nous a donnée snccinctement est celle d'un
original quelque peu misanthrope. La mort
de Saskia, en 1642, avait aigri le caractère
du peintre. La liquidation de soa heritage
nécessitée par un second mariage et com-
pliquée par les goüts de dópeases du peiu-
tre, lut la cause de sa ruine complete, con-
sacrée la même année par la veate de sa
maison et de tout ce qu'il possédait.
Le conférencier passé ensuite en revue
les oeuvres les plus connues du maitre. Dès
les débuts, il ignore les conventions tradi-
tionnelles. Son plus original moyeu d'efikt
nait de la distribution de la lumiére et de
l'ombre. Dans sa première époque, il est trés
soigneux du détail, non sans quelque froi-
deur. Le portrait de son père date de ce
temps, de même que la Présentation au
Temple (1631) du j_Mu>ée de La Haye et la
Sainte-Famille de la Pinacothèque do Mu
nich. A cette époque il, aborda également
que'que3 sujets mythologiques, mais il ne
trouva que de la trivialité dans les nus. La
Lecon d'anatomie du docteur 1 ulp du
Mauritsbuis (1632) date dans l'eeuvre de
Rembrandt. Elle indique un grand pas et
révèle avec évidence ce qu'il se propose. La
figure la plus vivaute du tableau, la plus
réelle, la plus ressemblante aussi, est celle
du docteur Tulp. Le Conducteur de bateaux
est d'une haute beauté morale.
Viennent ensuite le Portrait du Musée
d'Auvers, celui de Saskia, sa femme, la
Sainle Familie du Louvre, dite ausff la
Familie du menuisier, la Visitation (au due
de Westminster/, la mère Six, la Dame d
féventail, du Palais de Buckingham.
La Sortie de la compagnie du capilaine
Bahning Cock, dite iinpioprement la Ronde
de nuit, date de 1612. La sérénité de cette
oeuvre est due A son étiangeté. C'eBt avec la
nuit que Rembrandt a fait le jour. Elle passé,
a tort ou a raison, pour une otuvre a peu
pres icompréhensible, et c'est la un d.> ses
grands prestiges.
On sait a quoi s'en tenir surlVfletque
produisit ia Ronde de nuit, lorsqu'e'.le parut
en 1642. Cette tentative memorable ue fut ni
comprise ni gofhée. Elle coincide, dautre
part, avec la gêne sans eesse croissante, du
peintre.
De la deruiè<e époque datent noiammeut
les Disciples d'Emmaüs, ce petit tableau qui
suffirait a lui saul h la gloire de Rembrandt,
la Pièce aux cent florins. En 16GCfc est la
misère qui l'étreint, et il peint encor<. son
portrait conservé au Louvre contrastant avec
ses auires portraits qui le montrer t éblouis-
sant d'ardeur juvénale. ,"La Fiancée juive
d'Amsterdam et les Syndics des drapiers
marquent Ia fin de sa carrière.
M. Casier, qui est un passioncé de l'art,
a pu admirer dernièrement, a-t-il dit, chez
un marcliand parisien une oeuvre n; uvelle-
ment connue de Rembrandt: une Descente de
croix. Ajoutons que cette oeuvre, présentée
en ven e chez Christie a Londres.fut acquise
par M. Kleinberger, de Paris, au prix de
8190 livres, soit plus de 20Ö.Ü00 francs.
L'excellente reproduction '""photograpliique
que nous avons sous les yeux, révèle une
oeuvre émouvaate comparable aux raeilleures
productions dn moitre.
Si Rembrandt fut méconnu de son temps,
la po8térité, du moiis, l'a vengé. La Hol
lands a fait de l'exposition Rembrandt
qu'elle a organiaée en 1891, une manifesta
tion grandiose. Ce grand enfant de génie,
dénué de sens pratique, est resté pour tous
le plus émouvant et le plus suggestif des
peintres. M. Casier, dont le talent d'srtiste
est hautement apprécié h Ypres par ses
remarquajbles vitraux de l'église St-Martin,
était bien a la hauteur du sujet ii trailer et
il a su communiquer aux habitués du cercle
«Excelsior» tout l'enthouiasme qu'il con-
vient de professer pour le grand maitre
hollandais.
Les matineux ont de tout temps exercé
leur verve centre les dormeurs, et Boileau,
qui avait l'habitude de se lever matin, n'a pas
me'nagé, dans son Lutrin, ceux qui s'attar-
dent au lit.
La, parmi les douceurs d'un tranquille silence
Règne sur le duvet une heureuse indolence.
Malgre' tons les sarcasmes, nombreux sont
ceux qui apprécient les bienfaits d'un som-
meil prolongé ou que l'insomnie oblige de se
plaindre avec le financier de la fable
Que les soins de la Providence
N'eussent pas au marché fait vendre le dormir
Commo le manger et le boire.
C'est pour satisfaire a ces goüts différents,
mais plus encore aux exigences différentes de
la vie d'un chacun, que l'Eglise fait célébrer
des messes depuis les premières heures de la
matinee jusqua la dernière. Le peuple
nomme, en certaines régions, messe de voya
geurs ou messe de chasseurs, ces messes
brèves qui se disent de trés bonne heure,
comme on appelle messe musquée celle qui
se dit la dernière et oü vont les dames qui
n'ont pas des habitudes maiinalcs.
Une Yproise du XV° siècle, Marguerite
van der Muelne, dont les habitudes d élégan
te oisivelé avaient probablement faitredouter
un lever trop matinal, eut l'idée pratique, si
pas geniale, de fonder une messe dite des
Dormeurs. Le 5 février 1442, la supérieure
del'hospice B.-lle, Marie Folkier, les deux
curateurs, Franke et Sanders Belle, ainsi que
trois dames du même hospice, Marie Pycx,
Alleene van der Linde et Christine de Dix-
mude, comparurent devant les échevins de la
Salie et déclarèrent avoir re$u de Colard de
Dixmude, curé de Saint Martin, au nom de
Marguerite van der Muelne, la somme de
32 livres de gros, pour laquelle ils e'taient
tenus de payer a perpétuité de semaine en
semaine, 6 sous au chapelain de la chapelle-
nie dite de Slapers messe, avec le consente-
ment des chanoines qui en avaient la colla-
tion, pour deux messes par semaine, a dire
le veadredi et le samedi dans 1 église de
Saint-Martin, a l'autel de Saint-Martin. 11
futstipulé comme condition expresse que
ces messes seraient célébrées a dix heures et
demi et pas avant, mais toujours entre dix
heures et demie et onze heures.Si l'hospice est
en retard de plus de trois semaines de paye-
ment, il sera tenu de donner au chapelain
12 sous chaque lois, outre l'arrie'ré. Si le
chapelain est en défaut, il payera 4 sous pour
chaque messe omise. au profit des pauvres
malades alités a la Belle. L'hospice donne en
garantie toils ses biens, et spécialement i5
mesures et demie de terres situées a Voorme-
zeele.
Le nom de rnesse des dormeurs se perdit
avec l'institution et il serait injuste, croyons-
nous, dele décerner a une messe qui se dit
une demie-heure plustot.
Journal de Roubaix.
Jeudi 2 mars.
Plusieurs membres, notammentles soci i-
listes Maroille et Cavrot, MM. Daens et
Woeste prennent «ncore la parole sur
1'amendement Cavrot. Cet amendement est
rejeté par 65 voix contre 55 et 1 abstention.
La Chambre aborde ensuite la discussion
de l'art. 10 du projet de loi sur les mines
cet a; ticle est relatif aux dommages causé3
par K-s travaux exécutós darsle sous-sol.
Vendredi 3 mars.
Ap;ès quelques observations relativemenl
a la déchéance des concessions, déchéance
qui ourra être prononcée si dans les cinq
ans l'exploitation de la mine n'est pas com-
mence'e, la Chambre vote successivernent les
derniers articles du projet deloisur les mines.
M. Vandcrvdde rappelle la proposition
de loi présentée 'par/MM. Destrée et Carton
de VViart dans le but d'imposer les affiches
réclames qui déshonorent ks plus beaux pay-
sages du pays.II est urgent qu'on ne continue
pas a placarder des horreurs sur les murs si
pittoresques de Bruges et les plus beaux
coins'du pays.Que k Chambre consacre une
demi heure a l'examen de ce [projet de loi
réclamé par tous les amateurs d'art et de
pittoresque.
Cette proposition es! iascrite a l'ordre du
jour.
Mardi 7 mars.
M. Schollaert, ministre "des sciences et des
arts, répond a l'interpellation de M. Vander-
velde relativement a l'école communale de
Muysen. Ilconteste la plupart des faits allé-
gués et affirme qu'il n'a pas failli a ses de
voirs.
M. Wauwermans Cette religieuse |est
une héroïne pour la gauche depuis qu'elle a
quitté l'habit religieux.
N'avez-vous pas élevé sur le pavois des
personnes qui avaient quitté l'habit religieux
paree que la loi de chasteté leur pesait [Vio-
lentes exclamations d gauche).
M. Hubin crie Sale jésuite 1 et Ter-
wagne insulteur de femmes 1 On voit
a ce moment cette chose incroyable, Hubin
sediriger vers M.Wauwermanset lui cracher
au visage.
Cet incident soulève un tumulte indescrip-
tible.
M. le président réclame contre Hubin l'ap-
plication de^la censure.
Après discussion, le président retire sa
motion.
La droite n'est plus en nombre. La Cham
bre elle-même ne le serait plus, si le socialiste
Royer n'était arrivé au dernier moment.
Dans ces conditions, un ordre du jour de
blame au gouvernement a propos des inci
dents a l'école de Muysen est voté par 70
voix contre 15 et 1 abstention.
M. Hoyois essaie vainement de se faire en
tendre propos d'un rappel au reglement.
Mercredi 8 Mars.
M. Hoyois rappelant le vote exprimé la
veille, demande que le bureau s'occupe de
fixer les conditions du pairage et ses effets.
MM. Woeste et Schollaert insistent dans
le même sens.
La Chambre aborde ensuite la discussion
générale du projet de loi sur la pension de
vieillesse des ouvriers mineurs.
M. Hubert,ministre du travail, analyse les
divers projets qui ont été présentés.
tea
Jeudi 9 mars.
M, Hubert continue son discours.
M. Mabille lui donne la réplique. II de
fend des amendements qui constituent tout
un système il réclame une pension immé-
diate de 36o frs pour tous les ouvriers mi
neurs age's de 55 ans au moins.
Vendredi 1.0 mars.
M. Mabille continue l'exposé de son projet
et la discussion de celui du gouvernement.
M. Maroille prend ensuite la parole pour
défendre le projet Defuisseaux.
Le Sénat s'est réuni mardi 7 mars, pour
prendre connaissance de diverses communi
cations et entendre l'interpellation de M.Ver-
beke a propos de la question des jeux a
Ostende.
La discussion de cette interpellation s'est
continuée mercredi 8 mars et a été suivie de
la discussion générale du budget du Congo,
budget qui devait ctre voté avant le ir jan
vier.
On entend Mgr Keesen, rapporteur du
budget, ie jeudi9 mars, et plusieurs mem
bres de la gauche, notammenr M. Hanrez,
qui s'attache encore a critiquer l'annexion,
A la séance de Vendredi 10 mars, M.le
ministre Renkin répond aux divers orateurs
etremercie Mgr Keesen des éloges q.i'il a
adresse's a lui et a son personnel.
»IBn!9ff9«lV*f«f9ff
A Courtrai. LeCercle choral des Dames
organise un grand concert artistique pour le
19 Mars,°ü 5 heures, au salon dejrHötel-de-
Ville.
Au programme, l'exécution de choeurs
pour voix de femmes),et lieder de Haydn,
Schumann, Wagner et Schubert
On aura aussi la bonne fortune d'enten-
dre M. André Devaere, le célèbre pianiste-
virtuose courtraisien qui interprètera des
oeuvres de Schumann/* Albert Dupuis et
Chopin.
Le concert sera ^terminé avant 1 heure de
depart des derniers trains
Cartes de families a 7 frs., cartes person-
nelles a 3 frs. a demander^chez M J. Ver-
maut, éditeur a Courtrai.
if* #5 p*
Par ar. r. du 14 Février 1911, M. Ca-
merlynck P., a Proven, est autorisé, sous
certaines conditions, k établir un moulin a
farine, mü par la vapeur/jen cette commu
ne, 1710 m. de frontière.
Ecole de bienfaisance de l'Etut.^i Ypres.
Par ar r. du 11 Février 1911M. Ver-
schaevefA. [procureur du roi, a Ypres, est
noramc membre Hu comité d'icspeetion et
de surveillance pour un terme de 7 ans
prenant cours le 1tr Janvier 1911
Décoration civique. La croix de i«r«
classsekst accordéeaM. Deblock P., bourg-
mestrejde Crombeke.
Par ar. r. du 27 Février 1911, l'agrand's-
sement .-de l'église de Saint-Julien, a Lacge-
marek, est autorisé,
CS Gi Ci Ci C* Li ti
L'öfFairji des introductions lraudu-
leuses de liqueurs fisnoai es
JUGEMENT
Après les différentes audiences consacrées
a l'audition des témoins et aux plaidoiries
dont nous avons donné les compte rendus,
le tribunal ajrendu en cette importante/affaire
de fraude un jugement longuetnent motive' et
et a prononcé les peines suivantes
Decorte Emile, marcliand de fruits a Po-
peringhe, est condamné a 10 ans d'emprison-
nement et aux amendes suivantes278.083
fr., dont 140.392 fr. solidairement avec Var-
let 13.790 fr. 5.040 fr., dont 2.5ao fr.
solidairement avec Variet; 840 fr. 1.260
fr. 5,740 fr., dont 2.8;o fr. solidairement
avec Variet2.100 fr. et 840 fr. Au total
308.294 fr. d'amende, ou un emprisonne-
ment subsidiaire de 4 mois.
Variet Emile, liquoriste a Charleroi, 5
mois d'eiiprisonnement et 140.392 fr., so
lidairement avec Decorte, ou un emprison-
nement subsidiaire d'un mois.
Lannoy Edmond, hotelier k Courtrai, 4
mois de prison conditionnellement, et 2.870
fr. ou i5 jours.
't Kindt Achille, liquoriste a Gand, 4 mois
de prison conditionnellement et 2.520 fr.
d'amende ou 15 jours.
Le tribunal acquitte Schumacker Léonard,
négociant Anrers Frémie Jules, directeur
du Syndicat des liquoristes, a Anvers Pit-
lot Philomène, veuve Parmentier, négociau-
teaNamur; et Wodon Jules, négociant a
Liège de même que Van Volxem Gérard,
négociant Bruxelles Isebaert Oscar, né
gociant a Roulers, et Leonard Jules, négo
ciant a Tournai, qui avaient, au préalable,
transige' avec l'administration
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 3 tot den 10 Maart 1911.
Geboorten
r.epuydt Alphons, St Jacobstraat.
Gaufyn Luciana, Bslutkstraat.
Tiberghdn Jules. Qrimminekstraat.
Viaene Arthur, Poperii ghestoenweg.
Berghman Marcel, Minneplein.
Sterfgevallen
Messiaen Sophia, 73 jz. b. echtgte Deconiuck
Fdouard, Poperinghosteenweg.
Hullaert Henri, 03 j., herbergier, echtgt Ver-
brugghe Alixia, Statiestraat.
Vermeeseh Julia, 66 j z. b. echtgte Wuilep«!
Francis, Poperinghesteenweg.
Wuylens Bertha, 10 m., Dixmudestraat-
ÉTAT-CIVIL DE COMINES-BELGIQUE.
Décès
Hallot Louise, 28 ans, rue de Wervicq.
Naissances
Agnès Vanhée, rite de Gemeine.
Valere Deronne, rue de Wervicq.
Dimanche 12 Mars
L. AERTSEN, marché au Beurre, 9
pwe