L e coil! de la vie au Katanga H'glise de Si-Martin m «s «s Rembrandt et son oeuvre La messe des dormeurs j* 1s* M «9 m n 3* La Ghanibre Le Sénat Chromque artistique Actes ofïiciels Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE P. S. Ala dernière minute, oauousap- prend que la crise communale vieut d ecla- ter. Le bourgmestre et ie3 éehevins de Muy- sen sont démissionnaires. - L'émotion a Muysen e3t intense. Un document dont leg coustatations pro- vcqueront peut-êire une certaine surprise, c'est la mercuriale d'Elisabethville, p <ur janvier 1911, que publie l'Office Colonial. Le document est curieux, paree qu il dit quelles sont les conditions de vie au Katan ga et quel est le cofit de la vie matérielle, au moins pour des articles essentiels. On y retrouve les prix du marché, pour les articles les plus usuels Viande de boeuf: tête, fr. 3.lb la livre cervelle, fr. 1.28 la piece 'angue, fr. 3.15 la livre queue, fr. 1.25 la pièee cceur, fr. 1.25 la pièce; foie, fr. 0 65 la livre; rognons, lr. 1.75 la pièce 1 oui'lis et os, fr. 0.65 la livre steak, roti, boeuf pressé, saucisses, viande hacbée, fr. 1.25 la livre; viande pour boys, fr. 0.55 la livre. La viande de mouton et la viande de pore coütent fr. 2.50 la livre. On paie de 5 a 6 fr. la douzaine d'eeufs frais. Un pain de 450 grammes coüte de fr. 1.25 a 1.50 une tarte aux fruits se paie de 3 a 5 fr. Ou demande 7 francs pour l'assor- timent de légurnes que void 1 botte de ca- rottes, 1 botte d'oigeons, 1/2 kilo de hari cots verts. 1 chou vert.l chou radis,l courge, 1 s ilade et 2 ckicorées-endives, Le café et le thé coütent de 4 a 5 francs la livre une livre de lait condense revient a fr. 1.50. Le beurre coüte de fr. 3.75 a 4 fr.la livre,- le sel, fr. 1.40 le kilo l'huile, fr.8.80 le litre le vinaigre. 8 fr. le lard fumé, de fr. 2.50 a fr. 3.75 lea pommes de terre d'Europe, de fr. 0.85 a fr. 1.05 les allu- mettes, de fr. 0.85 afr. 1.25 la paquet les bières allemandes, 4 fr. la bouteille. A ces prix, les festins a l'européennejdoivent être plutöt rares. Une paire de soulierg en cuir vaut de 30 a 40 francs et un costume blanc ou kaki de bonne qualité, 40 francs. Les travaux de parachèvement qui s'exé- cutent, en ce moment, au transept meridio nal de Dotre belle collégiale méritent de retenir l'attention de nosconcitoyens eomme ils intéresseront vivement les nombreux esthètes et archéologues qui suivent de prés les restaurations importantes en cours d'exé- cution en notre ville. M. A. Debeule, le statuaire gantois bien connu, développe dans le tympan et les piédroits du portail méridional une page iconographique d'une haute valeurartistique et d'une poésie religieuse intense. L oeuvre magistrale que nous aurons le plaisir de posséder nous montre tout d'abord combien l'architecte a été heureusement inspiré en ménageant dans son projet, lar- gement concu d'après los principes en vi- gueur au Moyr-n-age, une place prépon- dérante au statuaire. Le thème prévu par le restaurateur com- portait le développement des scènes afféren- tes a la vie de la Vierge Marie a laquelle l'ensemble de cette entrée latérale de l'église devait être. déJiéö conformément aux pre cedents que nous retrouvons dans maints despli s beaux edifices religieus de l'époque gothique. M. Debeule s est montré artists consom mé il a interprêté avec une réello maitrise le thème qui lui a été assignó et nous pou- vons ranger son oeuvre, toute empreinte de eet esprit profondément religieux qui fut la caractéristique du moyen-age, parmi les plus belles productions plastiques qu'aient pro duites les faiseurs d'images de ce temps. Le style, la pureté de 'a forme idéalkée, le large modelé des figures, l'agencemeni d8 ces dernières, la précision de leurs mouve- ments, la pondération des masses, la vie in tense qui sedégage de l'ensemble,produisent un effet grandiose. I.esgrandes figures monumentales du trumeau central et des ébrasements sont Rotamment d'une beauté exceptionnelle. Cette oeuvre présente aussi un réel intérêt au point de vue iconographique. Les sujets des diverses scènes représentés n'ont été dé- terminés qu'après une analyse approfondie des nombreuses oeuvres similaires des XIII* et XIYe siècles. Le tympan,eu égard a sa hauteur minime, n8 comporte que deux registres le premier représente, a senestre, la scène de la nais- sance de l'enfant Jésus: la mère avec l'eniant sout entourés Tdes rois mages, des bergers et des anges vénus pour adorer le divin Sau- veur. A dextre le groupe de la mort de la Vierge. Marie meurt entourée des apotres éplorés et du Sauveur qui bénit le corps sacré d9 sa mère fSo Au centre lUWona/oa-ae la Vierge. Le second registre porte la scène clasBi- que du Couronuement de la Vierge. La mère tei ant dans ses bras le divin Sau veur décore le trumeau central. Huit'autres statues.rehaussent les ébrase ments. Edes reprósentent gauehe. les scènes de l'Annonciation et de la Visitation; a droits la présentation de l'enfant Jésu3 au temple. i L'ensemble de cette statuuire en tous points remarquable, re développe sans con fusion et s'accorde harmonieusement avec la richessedu cadre architectural qui l'entoure. Conférence par M. Joseph Casier Conseiller communal a Gand La conférence de M. Casier, de mardi soir, au cercle Excelsior pouvait dignement souffrir la comparaison avec cette autre conférence d'art, si remarquable, de M. Van den Heuvel, sur Murillo.Plus que la lecture de n'importe quel ouvrage, des études criti ques de ce genre faites en presence de repro ductions pkotographiques projetées sur l'écran lumineux, constituent la meilleure des méthodes de vulgarisation d'art. La diction claire et élégante de M. Casier était bien faite aussi pour retenir to;, te l'attention du public. Le nom de Rembrandt a sa p'ace raarquée dans l'art. Raphaël, Era Angelico, Van Eyck connurent le succès et la gloire. L'ad- miration professée pour leurs oeuvres par leurs contemporains en firent des idoles populaires. Toute autre?fut la carrière de Rembrandt. 11 fut méconnu, incompris, peut être même méprisé par les hommes de son temps. C'est qu'il était le moins fcollan- dais des peintres holiandais, et que, s'il est de son temps, il u'en est jamais tout a fait. Eromentin dit Ce que ses compatriotes ont observe, il ne le voit pas ce dont ils s'écar- tent, c'est la qu'il revient. On a dit adieu a la fable, et il y retourne a la Bible il l'il- lustre. Au lieu de se complaire dans les cabarets, selon l'habitude générale de l'époque, il se complait dan3 les sujets deJ'Ancien et du Nouveau Testament. La tradition, il la mé prise l'éclairage,;il le conQoit d'une ma- nière déconctrtante. II a appliqué sur une grande,échelle cette manière de voirjqui lui est propre et qu'on a nommé8 le clair- obscur. C'est la forme mystérieuse par excel lence, la plus riche en sous-entendus et en surprises qu'il y ait dans le langage pitto- resque des peintres. Les oeuvres de Rembrandt trabissent toutes a première vue, sans bésiter, la main d'un maitre, non seulement d'un maitre unique dans son pays, mais dans tous les pays de son temps, comma dans tous les temps. Coloriste, si Ton veut, mais a sa manière dessirateur, si l'on veut encore, mais comme personte. Cette tendance per- sonnelle est la résultante du t9mpéramment réaliste et visionnaira de 1'artiste. Contrai- rement aux autres peintres de son temps qui visitaient d'autres pays et notammeut i'ltalie, Rembrandt ne se déplaga jamais et c'est eet isolement qui fut cause de sa ma nière toute spéciale. Mais en se séparant de tous le3 autres artistes, la foule se sépara également de lui elle n'aime pas ce qui le dérange. La Ronde de null souleva des critiques injustes et irréfiéchiss.La mort de sa femme, Saskia van Uylenburgb, qu'il aimait tendrc- ment et qu'il peignit a maintes reprises, l'affecta profondément. II s'isola davantage encore et c'est de cetie époque que date le fameux portrait du bourgmestre Six. Les oeuvres de Rembrandt ne connurent vraimentle succès qu'au XIXe siècle, et en cela ercore il se difl'érencie de la plupart des grands mattres, appréciés dès leur époque. L'oeuvre immense de Rembrandt ne com porte pas moins de 450 tableaux environ. 353 gravures sont décrites ce nombre est réduit par Bode a 270. La Hollands ne pos- sède que 25 peintures, et on peut jugei par la du peu d'estime que lui accordaient ses compatriotes. Le Philosoplie en méditation lut vendu en 1734 pour la somrne de 50 florins, Cette indifférence contraste avec la sin- cère admiration qui est vouée actuellement aux oeuvres de Rerabraadt. On se souvient de l'émotion qui règna a la seule annonce de la collection Six, d'Aineterdam. La biogi aphie de Rembrandt que M.Casier nous a donnée snccinctement est celle d'un original quelque peu misanthrope. La mort de Saskia, en 1642, avait aigri le caractère du peintre. La liquidation de soa heritage nécessitée par un second mariage et com- pliquée par les goüts de dópeases du peiu- tre, lut la cause de sa ruine complete, con- sacrée la même année par la veate de sa maison et de tout ce qu'il possédait. Le conférencier passé ensuite en revue les oeuvres les plus connues du maitre. Dès les débuts, il ignore les conventions tradi- tionnelles. Son plus original moyeu d'efikt nait de la distribution de la lumiére et de l'ombre. Dans sa première époque, il est trés soigneux du détail, non sans quelque froi- deur. Le portrait de son père date de ce temps, de même que la Présentation au Temple (1631) du j_Mu>ée de La Haye et la Sainte-Famille de la Pinacothèque do Mu nich. A cette époque il, aborda également que'que3 sujets mythologiques, mais il ne trouva que de la trivialité dans les nus. La Lecon d'anatomie du docteur 1 ulp du Mauritsbuis (1632) date dans l'eeuvre de Rembrandt. Elle indique un grand pas et révèle avec évidence ce qu'il se propose. La figure la plus vivaute du tableau, la plus réelle, la plus ressemblante aussi, est celle du docteur Tulp. Le Conducteur de bateaux est d'une haute beauté morale. Viennent ensuite le Portrait du Musée d'Auvers, celui de Saskia, sa femme, la Sainle Familie du Louvre, dite ausff la Familie du menuisier, la Visitation (au due de Westminster/, la mère Six, la Dame d féventail, du Palais de Buckingham. La Sortie de la compagnie du capilaine Bahning Cock, dite iinpioprement la Ronde de nuit, date de 1612. La sérénité de cette oeuvre est due A son étiangeté. C'eBt avec la nuit que Rembrandt a fait le jour. Elle passé, a tort ou a raison, pour une otuvre a peu pres icompréhensible, et c'est la un d.> ses grands prestiges. On sait a quoi s'en tenir surlVfletque produisit ia Ronde de nuit, lorsqu'e'.le parut en 1642. Cette tentative memorable ue fut ni comprise ni gofhée. Elle coincide, dautre part, avec la gêne sans eesse croissante, du peintre. De la deruiè<e époque datent noiammeut les Disciples d'Emmaüs, ce petit tableau qui suffirait a lui saul h la gloire de Rembrandt, la Pièce aux cent florins. En 16GCfc est la misère qui l'étreint, et il peint encor<. son portrait conservé au Louvre contrastant avec ses auires portraits qui le montrer t éblouis- sant d'ardeur juvénale. ,"La Fiancée juive d'Amsterdam et les Syndics des drapiers marquent Ia fin de sa carrière. M. Casier, qui est un passioncé de l'art, a pu admirer dernièrement, a-t-il dit, chez un marcliand parisien une oeuvre n; uvelle- ment connue de Rembrandt: une Descente de croix. Ajoutons que cette oeuvre, présentée en ven e chez Christie a Londres.fut acquise par M. Kleinberger, de Paris, au prix de 8190 livres, soit plus de 20Ö.Ü00 francs. L'excellente reproduction '""photograpliique que nous avons sous les yeux, révèle une oeuvre émouvaate comparable aux raeilleures productions dn moitre. Si Rembrandt fut méconnu de son temps, la po8térité, du moiis, l'a vengé. La Hol lands a fait de l'exposition Rembrandt qu'elle a organiaée en 1891, une manifesta tion grandiose. Ce grand enfant de génie, dénué de sens pratique, est resté pour tous le plus émouvant et le plus suggestif des peintres. M. Casier, dont le talent d'srtiste est hautement apprécié h Ypres par ses remarquajbles vitraux de l'église St-Martin, était bien a la hauteur du sujet ii trailer et il a su communiquer aux habitués du cercle «Excelsior» tout l'enthouiasme qu'il con- vient de professer pour le grand maitre hollandais. Les matineux ont de tout temps exercé leur verve centre les dormeurs, et Boileau, qui avait l'habitude de se lever matin, n'a pas me'nagé, dans son Lutrin, ceux qui s'attar- dent au lit. La, parmi les douceurs d'un tranquille silence Règne sur le duvet une heureuse indolence. Malgre' tons les sarcasmes, nombreux sont ceux qui apprécient les bienfaits d'un som- meil prolongé ou que l'insomnie oblige de se plaindre avec le financier de la fable Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir Commo le manger et le boire. C'est pour satisfaire a ces goüts différents, mais plus encore aux exigences différentes de la vie d'un chacun, que l'Eglise fait célébrer des messes depuis les premières heures de la matinee jusqua la dernière. Le peuple nomme, en certaines régions, messe de voya geurs ou messe de chasseurs, ces messes brèves qui se disent de trés bonne heure, comme on appelle messe musquée celle qui se dit la dernière et oü vont les dames qui n'ont pas des habitudes maiinalcs. Une Yproise du XV° siècle, Marguerite van der Muelne, dont les habitudes d élégan te oisivelé avaient probablement faitredouter un lever trop matinal, eut l'idée pratique, si pas geniale, de fonder une messe dite des Dormeurs. Le 5 février 1442, la supérieure del'hospice B.-lle, Marie Folkier, les deux curateurs, Franke et Sanders Belle, ainsi que trois dames du même hospice, Marie Pycx, Alleene van der Linde et Christine de Dix- mude, comparurent devant les échevins de la Salie et déclarèrent avoir re$u de Colard de Dixmude, curé de Saint Martin, au nom de Marguerite van der Muelne, la somme de 32 livres de gros, pour laquelle ils e'taient tenus de payer a perpétuité de semaine en semaine, 6 sous au chapelain de la chapelle- nie dite de Slapers messe, avec le consente- ment des chanoines qui en avaient la colla- tion, pour deux messes par semaine, a dire le veadredi et le samedi dans 1 église de Saint-Martin, a l'autel de Saint-Martin. 11 futstipulé comme condition expresse que ces messes seraient célébrées a dix heures et demi et pas avant, mais toujours entre dix heures et demie et onze heures.Si l'hospice est en retard de plus de trois semaines de paye- ment, il sera tenu de donner au chapelain 12 sous chaque lois, outre l'arrie'ré. Si le chapelain est en défaut, il payera 4 sous pour chaque messe omise. au profit des pauvres malades alités a la Belle. L'hospice donne en garantie toils ses biens, et spécialement i5 mesures et demie de terres situées a Voorme- zeele. Le nom de rnesse des dormeurs se perdit avec l'institution et il serait injuste, croyons- nous, dele décerner a une messe qui se dit une demie-heure plustot. Journal de Roubaix. Jeudi 2 mars. Plusieurs membres, notammentles soci i- listes Maroille et Cavrot, MM. Daens et Woeste prennent «ncore la parole sur 1'amendement Cavrot. Cet amendement est rejeté par 65 voix contre 55 et 1 abstention. La Chambre aborde ensuite la discussion de l'art. 10 du projet de loi sur les mines cet a; ticle est relatif aux dommages causé3 par K-s travaux exécutós darsle sous-sol. Vendredi 3 mars. Ap;ès quelques observations relativemenl a la déchéance des concessions, déchéance qui ourra être prononcée si dans les cinq ans l'exploitation de la mine n'est pas com- mence'e, la Chambre vote successivernent les derniers articles du projet deloisur les mines. M. Vandcrvdde rappelle la proposition de loi présentée 'par/MM. Destrée et Carton de VViart dans le but d'imposer les affiches réclames qui déshonorent ks plus beaux pay- sages du pays.II est urgent qu'on ne continue pas a placarder des horreurs sur les murs si pittoresques de Bruges et les plus beaux coins'du pays.Que k Chambre consacre une demi heure a l'examen de ce [projet de loi réclamé par tous les amateurs d'art et de pittoresque. Cette proposition es! iascrite a l'ordre du jour. Mardi 7 mars. M. Schollaert, ministre "des sciences et des arts, répond a l'interpellation de M. Vander- velde relativement a l'école communale de Muysen. Ilconteste la plupart des faits allé- gués et affirme qu'il n'a pas failli a ses de voirs. M. Wauwermans Cette religieuse |est une héroïne pour la gauche depuis qu'elle a quitté l'habit religieux. N'avez-vous pas élevé sur le pavois des personnes qui avaient quitté l'habit religieux paree que la loi de chasteté leur pesait [Vio- lentes exclamations d gauche). M. Hubin crie Sale jésuite 1 et Ter- wagne insulteur de femmes 1 On voit a ce moment cette chose incroyable, Hubin sediriger vers M.Wauwermanset lui cracher au visage. Cet incident soulève un tumulte indescrip- tible. M. le président réclame contre Hubin l'ap- plication de^la censure. Après discussion, le président retire sa motion. La droite n'est plus en nombre. La Cham bre elle-même ne le serait plus, si le socialiste Royer n'était arrivé au dernier moment. Dans ces conditions, un ordre du jour de blame au gouvernement a propos des inci dents a l'école de Muysen est voté par 70 voix contre 15 et 1 abstention. M. Hoyois essaie vainement de se faire en tendre propos d'un rappel au reglement. Mercredi 8 Mars. M. Hoyois rappelant le vote exprimé la veille, demande que le bureau s'occupe de fixer les conditions du pairage et ses effets. MM. Woeste et Schollaert insistent dans le même sens. La Chambre aborde ensuite la discussion générale du projet de loi sur la pension de vieillesse des ouvriers mineurs. M. Hubert,ministre du travail, analyse les divers projets qui ont été présentés. tea Jeudi 9 mars. M, Hubert continue son discours. M. Mabille lui donne la réplique. II de fend des amendements qui constituent tout un système il réclame une pension immé- diate de 36o frs pour tous les ouvriers mi neurs age's de 55 ans au moins. Vendredi 1.0 mars. M. Mabille continue l'exposé de son projet et la discussion de celui du gouvernement. M. Maroille prend ensuite la parole pour défendre le projet Defuisseaux. Le Sénat s'est réuni mardi 7 mars, pour prendre connaissance de diverses communi cations et entendre l'interpellation de M.Ver- beke a propos de la question des jeux a Ostende. La discussion de cette interpellation s'est continuée mercredi 8 mars et a été suivie de la discussion générale du budget du Congo, budget qui devait ctre voté avant le ir jan vier. On entend Mgr Keesen, rapporteur du budget, ie jeudi9 mars, et plusieurs mem bres de la gauche, notammenr M. Hanrez, qui s'attache encore a critiquer l'annexion, A la séance de Vendredi 10 mars, M.le ministre Renkin répond aux divers orateurs etremercie Mgr Keesen des éloges q.i'il a adresse's a lui et a son personnel. »IBn!9ff9«lV*f«f9ff A Courtrai. LeCercle choral des Dames organise un grand concert artistique pour le 19 Mars,°ü 5 heures, au salon dejrHötel-de- Ville. Au programme, l'exécution de choeurs pour voix de femmes),et lieder de Haydn, Schumann, Wagner et Schubert On aura aussi la bonne fortune d'enten- dre M. André Devaere, le célèbre pianiste- virtuose courtraisien qui interprètera des oeuvres de Schumann/* Albert Dupuis et Chopin. Le concert sera ^terminé avant 1 heure de depart des derniers trains Cartes de families a 7 frs., cartes person- nelles a 3 frs. a demander^chez M J. Ver- maut, éditeur a Courtrai. if* #5 p* Par ar. r. du 14 Février 1911, M. Ca- merlynck P., a Proven, est autorisé, sous certaines conditions, k établir un moulin a farine, mü par la vapeur/jen cette commu ne, 1710 m. de frontière. Ecole de bienfaisance de l'Etut.^i Ypres. Par ar r. du 11 Février 1911M. Ver- schaevefA. [procureur du roi, a Ypres, est noramc membre Hu comité d'icspeetion et de surveillance pour un terme de 7 ans prenant cours le 1tr Janvier 1911 Décoration civique. La croix de i«r« classsekst accordéeaM. Deblock P., bourg- mestrejde Crombeke. Par ar. r. du 27 Février 1911, l'agrand's- sement .-de l'église de Saint-Julien, a Lacge- marek, est autorisé, CS Gi Ci Ci C* Li ti L'öfFairji des introductions lraudu- leuses de liqueurs fisnoai es JUGEMENT Après les différentes audiences consacrées a l'audition des témoins et aux plaidoiries dont nous avons donné les compte rendus, le tribunal ajrendu en cette importante/affaire de fraude un jugement longuetnent motive' et et a prononcé les peines suivantes Decorte Emile, marcliand de fruits a Po- peringhe, est condamné a 10 ans d'emprison- nement et aux amendes suivantes278.083 fr., dont 140.392 fr. solidairement avec Var- let 13.790 fr. 5.040 fr., dont 2.5ao fr. solidairement avec Variet; 840 fr. 1.260 fr. 5,740 fr., dont 2.8;o fr. solidairement avec Variet2.100 fr. et 840 fr. Au total 308.294 fr. d'amende, ou un emprisonne- ment subsidiaire de 4 mois. Variet Emile, liquoriste a Charleroi, 5 mois d'eiiprisonnement et 140.392 fr., so lidairement avec Decorte, ou un emprison- nement subsidiaire d'un mois. Lannoy Edmond, hotelier k Courtrai, 4 mois de prison conditionnellement, et 2.870 fr. ou i5 jours. 't Kindt Achille, liquoriste a Gand, 4 mois de prison conditionnellement et 2.520 fr. d'amende ou 15 jours. Le tribunal acquitte Schumacker Léonard, négociant Anrers Frémie Jules, directeur du Syndicat des liquoristes, a Anvers Pit- lot Philomène, veuve Parmentier, négociau- teaNamur; et Wodon Jules, négociant a Liège de même que Van Volxem Gérard, négociant Bruxelles Isebaert Oscar, né gociant a Roulers, et Leonard Jules, négo ciant a Tournai, qui avaient, au préalable, transige' avec l'administration BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 3 tot den 10 Maart 1911. Geboorten r.epuydt Alphons, St Jacobstraat. Gaufyn Luciana, Bslutkstraat. Tiberghdn Jules. Qrimminekstraat. Viaene Arthur, Poperii ghestoenweg. Berghman Marcel, Minneplein. Sterfgevallen Messiaen Sophia, 73 jz. b. echtgte Deconiuck Fdouard, Poperinghosteenweg. Hullaert Henri, 03 j., herbergier, echtgt Ver- brugghe Alixia, Statiestraat. Vermeeseh Julia, 66 j z. b. echtgte Wuilep«! Francis, Poperinghesteenweg. Wuylens Bertha, 10 m., Dixmudestraat- ÉTAT-CIVIL DE COMINES-BELGIQUE. Décès Hallot Louise, 28 ans, rue de Wervicq. Naissances Agnès Vanhée, rite de Gemeine. Valere Deronne, rue de Wervicq. Dimanche 12 Mars L. AERTSEN, marché au Beurre, 9 pwe

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2