SfkSSr—",r' de m S.T 6t 16 renvers,ement La restaura lion de nos monuments La Goutte de Lail PENSEES DIVEUSES Au Patronage de St-Martin Christen Volksonderricht ere'e Excelsior Acles olïiciels hronique Lieligieuse Hepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE T.«ïS Tircïfi""' W"" »i en remettre entièrement a la déci- s'on du poll. puisque, Messieurs, on vient de vous e A 1 instant différentes propositions Pa' faitement justifiées, il ne vous reste A exprimer en toute liberté votre pré- fence. \ous choisirez celui qu'il So't de Ja yille ou bien de la campagne '1'" sera ie mieux A même de défeudre es intéréts du bourgeois, du cultivateur ei de 1 ouvrier, et offrira le plus de ga rantie d assure! aux catholiques la con- Messieurs, quelle que soit votre déci- n> je déclare m'y soumettre a l'avan- v?„?a.rCe qUe 3e suis catholique, que je C. *f tnomP.he de notre parti, et que 10niphe n est possible que grace esprit d'ordre, d'abnégation et de dé- vouement. Qui plus est, Messieurs, si vous jugez >°n de désigner Comme candidat un uimme de la campagne, cultivateur ou y résidant, je déclare être entièrement vo tre. Je tends a votre candidat la main. Je m'en irai combattre, a ses cötés, le bon combat contre les ennemis de l'E- glise et de la Patrie. Ensemble nous poursuivrons Téchec de M. Nolf, le triomphe du parti Catholique. Ce triomphe, Messieurs, nous le de vons remporter nous le remporterons Cette allocution vibrante, et si profon- dément catholique, soulève dans la salie un enthousiasme indescriptible. M. Be gerem avait touché tous les cceurs, et les avait gagnés. II venait de donner la plus belle le^on d'union généreuse et d ab "égation personnelle, et Ses paroles avaient produit une inoubliable impres sion. Les assistants comprirent qu'avec une telle solidarité d'action, une telle union de sentiments, les catholiques pouvaient marcher, confiants, a la ba- taille, et sürs de la victoire. MM. Colaert et Bruneel de Monlpel lier insistent encore Sur cette question de la désignation üu 3me candidat. 11 y a lieu, tout d'abord, d envisager "loins la question de personne que la question de principe, qui est le triomphe de l'idée catholique. II ne faut pas oublier ensuite, qu'il ?st d'un moindre intérêt d'avoir un can didat de la ville ou de la campagne, d'ici ou d'ailleurs, qu'un candidat qui satisfasse la majorité, qui soit le ,plus h même de mener la lutte electorale et de représenter efficacement k la Cham l>re notre arrondissement. II est done décidé k l'unanimité des voix que les propositions ou pétitions en vue du choix de tel ou tel candidat de- vront être adressées au bureau le same- di soir, 5 mars, au plus tard, et que le poll aura lieu définitivement le samedi suivant, 12 mars. La réunion laissa A tous les assistants l impression la plus favorable. lis furent Unanimes k déclarer qu'ils avaient eu la preuve que l'on pouvait sauvegarder la liberté de toutes les opinions et tous ensemble se serrer dans 1'union la plus étroite autour du drapeau catholique dans des sentiments de concessions réci proques, prêts ainsi A entamer vaillam- "rent la lutte pour la justice, la vérité, et pour le bien. Dans un rapport adressé a la commission des douanes du coaseil supérieur du com merce et de rindustrie, notre concitoyen M. Georges Laplere, membre de ce conseil, appelie l'attention sur la situation nefaste réservée a la marbrerie beige et aux car rières belge3 par le projet douanier francais. Avant 1891, dit ce rapport, les droits d'entréc étaient minimes, et nous importions •n Prance énormément de pierres et de marbres ouvrés. Avec les droits Méline, il derieat a peu prés impossible de conlinuer cette exportation. Plusieurs industriels al- lèrent s'installer A la frontière fran^aise pour y travail Ier nos produits bruts, libres de droits, a l'aide d'un personnel beige qui rentrait tous les soirs en Belgique. Nous pouvioas encore lutter dans ces conditions, a benefice trés restreiut, il est vrai. Avec la taxe barbare nouvelle sur les ouvriers, il est certain que ce débouché nous sera totalement fermé. ...La situation de notre industrie des marbres, naguère si prospère, n'a rien de brillaut désormaia. Partisan eonvaincu du libre échange, M. Lapiere ne prepese aucun droit d'entrée nouveau en Belgique pour les pierres et marbres francais, car on risquerait de mé- oontenter d'autres qui nous envoient des pierres et marbres dans d'excellentes con ditions l'Italie, notamment, qui nous livre 'e marbre blanc et devient un bon cliënt pour nos produits ouvrés. Mais il propose de boycotter les pierres et marbres francais, d'exclure impitoyablement les produits d carrières francaises dans les travaux de l'Etat, desprovinces et des communes, si l appel aux bons sentiments de la France nest pas entendu. L'aspect architectonique et la durée de nos monuments en souffrira, dit il, mais nous trouverons dans notre pays des matériaux pouvant donner satisfaction, s'ils jsont judicieusement em ployés. it M. Lapiere cite divers produits beiges qui seront fortement atteints par les nouveaux droits francais véritablement prohibitifs pour plusieurs de ces produits. II est A retenir, dit M. Lapiere en ter- minant, que depuis 1880 de nombreux tra vaux publics ont été exécutés ici par des firmes francaises, notamment les quais d Anvers et les forts de la Meuse, alors que nos cempatriotes sont complètement exclus des travaux du génie militaire frarQiis et que, pour les autres services publics, leur admission est trés rare et entourée d'une série de l'ormalités rebutantes. Il est done temps de donnerj l'alarme, chacun dans sa spécialité, afin que ceux qui nous représec- teront puissent parler clair et net. II est certain que si nos voisins donnaient suite a leurs projeta d'ostraclsme vis-a-vis de nos ouvriers et de nos prociuits, un cer tain boycottage des produits frar cais s'im- poserait k nos administrationa publiques. Mais, avec M. Lapiere, ilfaudrait regretter de nous trouver acculés'A cette nécessité. La durabilité de nos reetaurations de mo numents en pAtirait. Austi y a-t-il li u donblement de féliciter notre administration communale d'avoir entrepris au bon momeut !a restauration de nos joyaux architecturaux. La postérité l econnaissante allumera une fameuse chandelle a la mémoire de ceux qui présidèrent aux destinées de notre ville, au débutdu vingtièmo siècle. Bravo et merci, au nom de la patrie beige, pour la patrioiique initiative que viennent de prendre quelques dames de notre ville t Un comité vient de s'y constituer, en effet, sous la piésidence de Mme Iweics d Eeckhoutte, en vue de l'organisation da loeuvre de la Goutte de Lait. Le bien que réalise cette oeuvre partout oil elleexiste est conou. D aucuns cependant la connaissent mal et se font unë opinion eroanée de son but, n'y voyant surtout qu'une forme nouvelle das- sietance question de procurer du lait k ceux qui sont trop pauvres pour en acheter pour leurs enfants. C'est une erreur. Nécessité fait lol, sans doute et, pour autant que besoin, la Goutte de Lait, plus qu'une autre oeuvre, fera ia charité sous cette ferme. Mais batons nous de dire, si paradoxale que puisse paraitre notre information, que le principal souci de l oeuvre de la Goutte de Lait sera de se faire concurrence a elle- mêrne et de chercher a fournir le moins de lait quelle pourra. Son but est de veiller k faire ptocureraux bébé8 le meilleur lait possible, celui qui ne s'achète pasle lait maternel. Cest seulement k défaut de celui-la, que loeuvre fournira celui qui le remplace le moins mal: le lait animal, modifié et stéri lisé couformément aux indications de la science. En même temps l'oeuvre ouvrira uue con sultation des Bourrissoas, ofi les mères s'instruiront des principes et des prescrip tions de la puériculture ratioaneile et 8'affranchiront d'une toulo de préjugés et de pratiques aussi eondamnables que courants. Tout comme pour le concours d'Ordre et de Propreté, des encouragements efflcaces seront donnés aux mères de bonue volonté. Ainsi s'amènere, a coup sür, un abaisse- ment appréeiable du taux de la mortalité infantile, si lamentablement élevé dans notre région. Ainsi s atténuera, pour fin;r par dispa- raitre, cette tache rouge qui, sur la carte nationale, teinte particulièremant no3 Flan- dresla tacho de sang j'aito par l'üéeatombe quotidienne d'enfants, immolés par i'igno- rance ou par la negligence de leur mère. C est dire que l'ceuvie naissante recevra de notre population, saus distinction d'opi- nion, unchaleureux accueil. C'est dire que non seulement elle sera mise en mesure de remplir sa tAche im mense, urgente et sacrée mais que bientöt peut-être elle pourra se combiner avec l'ceuvre de la Maternité qui, en d'autres villes se joint A l'oeuvre de la Goutte de Lait. Car le fléau de la mortalité infantile se double de plus en plus de C9lui du fléchisse- raent de la natalité. II imports de contre- balancer les effets du néo-malthusianisme et de l'esprit jouisseur du siècle par un encouragement efficace du devoir conjugal. Les articles de layette sout, du reste les recompenses toutes indiquées a offrir aux mères qui mettront eu pratique les notions de puériculture qu'elles auront recuas en présentant leurs bébés a la consultation. Nous aurons soin de reveüir sur ce sujet qui intéresse si vivement tous les Enfants d'Ypres. A moins qu'il n'exLte des motifs physi ques et moraux trés plausibles, 1 amour de leurs enfants et celui d'elles-mêmes, la raison, le devoir et l'honneur commandent impéri'usement aux mères de nourir leurs enfant-i. Autrefois chez les Grecs, les Roinains et les Gei mains, c'était un opprobre de confier les enfants a desnourrices étrangères il en est encore actuellement ainsi chez les Chi- nois et chez d'autres peuples que sous regardons comme moins civilisés qce nous et qui cependant connaissent mieux Iss moyens de procurer a l'espèce humaine une constitution saine et vigoureuse. II en de- vrait être de même chez nous toutes les fois que, pour des motifs futiles, une femme refuse de s'acquitter d'une des plus augustes et des plus indispènsables fonctions de la nature. Dr Seraine. Celui-IA seulement sait aimer qui immole son repos, sss joies, sa fortune, s'il Ie faut, sa vie même, a l'être qu'il doit aimer sur la terre ou daus le ciel. abbé I'eireyve. La mère ne doit se soustraireaux devoirs de I'allaitement que pour cause de santé. La mère qui pour toute autre raison renonce a nourrir Ia chair de sa chair, est ur,e mail vaise mère. Elle sera punie dans sa descen dance punitiou dont trop semblett se moquer hélas On léve les bras au ciel en parlant de la génération que nous préparent les alcooli- ques. Eh bien, ce n'tst rien A cóté de la race que l'bumanitó devra aux mè es qui n'al laitent pas. P. Un vent de folie a passé sur Ypres di- manche dernier, jour de la mi-carême, secouaut non seulement les professionnels de la fêfe mais jusqu'aux chrétiens austères qui n'éprouvent nul besoin d'entrecouper le carême d'une réédition du Mardi-gras. Ii n'est pas jusqu'aux pieux. congréganistes eux-mêmes qui n'aient piqués la tarentule camavalesque et qui n'y soient allés de chansons et de gambades a rendre jaloux les drilles du jour les plus foliehons... En toute honnêteté cela va sans dire. Ef, rien que de les voir si gais, leurs in vités ont passé une soiree de mi-carême qu il eüt été difficile de rêver lus joyeuse. Si bien qu'au so Oir de la, la rue, plus animée qu a l'ordinaire, paraissait morne et lugubre, ma'gré les nombivuses bantles de masques qui s efforqaient de s'amuser et qui, franchement, donnaient plutot euvie de pleurer. II faut dire que les congréganistes de St- Martin ont pour eux tout ce qu'il faut pour se mett e en joie sans effortjeunesse, santé, talents scéniques et rausicaux, 'e sti mulant d'une société assortie, et surtout cette source incomparable de saine gaité naturelle, la paix d'une conscience fidele A tous ses devoirs. Nous n'entreprendrons pas de narrer par le menu cette soiree recreative oü s'entremê- laient beureusement les chansonnettes co- miques et la musique Zoetenaeyesque, de cbant p'us sérieuxoh le réel talent des acteurs savait aussi tempérer pour les sprc- tateurs au goüt raffiné, ce que certaines parties du jeu scéniqua pouvaient avoir de fatigact dans leur exubérance comique. Les applaudissements nourris, les bis surtout qui accueillirent les divei s numéros du programme ont lait connaltre aux exécu- tants, mieux que nous ne pourrions le faire, l'avis des spectateurs. Nous ne saurions davantage remercier ces excellents jeunes gens ainsi que leur dévoué Directeur qu'en enregistrant ici cette extré me satisfaction du public. Gans le Train Six voyageurs montent en même temps que moi dans un compartiment de l'express L qui part d'Arlon a 7 heures ils s'absorbent aussitot dans la lecture d'un journal qu'i's viennent d'acheter au vendeur de la gare, histoire de se payer au taux de 18 francs l'an un moyen de montrer a ses compagnons qu'on s'ennuie ferme en leur socie'té. Jejetteun coup d'oeil sur le titre pour connaltre sous quel pavilion s'abritent les convictions politiques des lecteurs. Malheur' ils ont tous la même feuille, la plus tapageu se, la plus friandede détails réalistes sur le dernier crime passionnel, sur le scandale du jour servis avec le tralala des manchettes et des illustrations, la plus habile surtout a mettre du venin anticlerical dans le moindre fait-divers. Ah je n'e'tais pas gai, quand un ami prit place a coté de moi a Habay Tranquillisez vous, me dit il. Je connais tous ces hommes. 11 y a parmi eux cinq catholiques notoires. Notoires Dans leur milieu,c'est possible, mais pas au milieu d'étrangers. Notoires Mais inconséquents alors, car ils iront demain solliciter l'appui deceux que cette gazette accable d'invectives. Notoires 1 Alors, ils font leurs PAques et ils doivent se confesser de l'habitude d'ache ter et de payer la diffamation des prêtres, confidents les plus intimesde leurs ames, la négation des dogmes de leur foi, le ridicule jeté sur les pratiques de leur religion. Dróles de catholiques qui font servir leur respectabilité a donner de la vogue a un pro pagandiste d'immoralité et d'impiété Eux- mêmes sont-il si fort a l'abri des dangers aux- quels les expose leur curiosité malsaine II n'est guère probable que leurs poumons respirent souventavecimpunité 1 atmosphere du blaspheme, du doute et du vice a laquelle il prétendent les habituer. Si la nécessité professionnelle ou quelque circonstance ex traordinaire les oblige a entrer en conversa tion rvec les coquins de la plume, qu'ils ca- chent au moins ces mauvaiscs relations avec le même soin qu'ils mettraient a s'abtenir de paraitre en public dans la société de gens méprisables. Je me demande avec inquiétude ce que devient l'empoisonneur. Le rapportent-ils a leur foyer Le laissent ils sur les banquettes a la disposition d'autres voyageurs L'en- voten ils chez l'épicier du coin avec les vieux papiers pour servir a envelopper les fcurnitures de la clientèle Qu'ils y prennen garde, car ils porteraient la responsabilité de l'épidémie qu'ils auraient imprudemi; ent propagée Quand done les catholiques cesseront ils de fournir a leurs adversaires les ressources qui les aident a vivre et a nous combattre? V. B. A venir du Luxembourg. ."Jf -l- 5? Katholieke Vereeniging voor Hoogeschool- U itbreiding en Volksontwikkeling. ie AfJeeling GELOOFSONDERRICHT; onder leiding der Katholieke Jonge Wacht. Maandag 14 Maart, om 8 i/2 ure stipt, in de Iweinszaal, 6e vergadering. Vijfde les over Geloofsverdediging De Noodzakelijkheid van den Godsdienst voor de Maat schappij, door E. H. Frutsaert, S. T. L. tl? .tM tM. 's!§ *1$ 1 Les lettres de cachet sous l'ancien re'gime Lette question, une des plus intéressantes de l'bistoire de France, a été traitée supé- rieurement, Mardi soir, au cercle Excelsior par M. Maurice Gand, professeur a la faculté de droit de l'Institut catholique de Lille. Les lettres de cachet se distinguaient des autres lettres du roi, enregistrées par Ie Parlement, en ce qu'elles constituaient un ordre direct du roi A un sujet, sans être dé- livrées en vertu d'un arrêt juridique. Elles étaient signées du roi, contresignées d'un ministre et fermées du cachet royal. A 1 origine, elles étaient manuscrites plus tard, on fit usage do formules imprimées. Les mêmes termes se retrouvent dans toutes: M. le marquis de Launay, je vous fais cette leitre pour vous dire de recevoir dans mon chateau de la Bastille le sieur. et de l'y retenir jusqu'a nou vel ordre de ma pait. Surce, je prie Diou qu'il vousait, M. le marquis de Launay, en sa sainte garde. Des erreurs ont été accrédi.ées au sujet des lettres de cachet délivrées en blanc: elles ont été réfutées dans l'ouvrage de M. Fuock- Brentano. Les légendes et exagérations qui ont eu cours sur les lettres de cachet, ont fait app'iquer leur nom aux seuls ordres d'incarcération ou d'exil. En réalitó, elles servaient aussi A convoquer des corps' poli tiques, comma les trois ordres en 1789. a régler des cérémonies, a mettre un officier en possession d'un grade, etc. L'emprisonne- ment par lettre de cachet se faisait pour trois causes pour affaires de police, pour affaires de families et pour affaires politi ques. Le régime, qui est le fruit de tout un passe politique, ne peut être sainement apprecie qu'en se pénétrant des idéés et des moeurs de l'époque. Dans les affaires de police, la lettre de cache, ne faisait que suppléer aux lenteurs des formes judiciaires d'autrefois, et favori- aTaeüdement du condamné Le comte de Saint Florentin disait que 1 ordre du roi etait plutot uue faveur qu'un r.rdre Dans les affaires de fa,na,6) cette institu_ - dtTenait aul°i'Itaire et paternelle Le ^itson conti 61e sur le pouvoir do -estique. On voit Miraboau, Larcéré Vincennes a la demande desonnè-e ri il délapidait la fortune, et in plorant la 1 -nee paternelle du haut du^Z*T Le dioifc de demauder des lettma u n'existait pas seulement pour le pèrjmais aussi pour toute la familie et même les voisins quand ceux-ci prouvaient qu'il8 étaient lésés ou scandalisés par les agisse. m ents d'une personne. Les lettres pour raison d'Etat sont les moins nombreuses: sur 1000,il s'en rencontre tout au plus 3 ou 4. Le roi avait intérêt A maintenir l'ordre dans les états géneraux e1 provinciaux. Sous Louis XIV ceprndant) elles sont multipliées contre les hérétiques, les jansénistes, les libraire:, les écrivains. Voltaire éciivit les deux premiers chants de la Henjriade dans la Bastille. nes formes protectrices entouraient la délivrance des lettres de cachet. On adres- sait un placet au lieutenant de police qui chargeait un inspecteur de faire uneenquête. Un rapport était ensuite adressé au Mi nistre. Kien d'arbitraire n'existait done L'exécution avait lieu suivaut la formule consacrée et s'exeigait dans le mystère. S'agissait-il de réprimer des écarts de con duite d'une jeune femme Un car rosse l'at tendait devant la porte.et c'est en conversant avec elle qu'on l'y conduisait, sans attirer l'attention des voisins. C'était une mesure chargée de sauvegarder l'honneur de la fa milie. Des detenus de cette catégorie étaient souvent relaxés et pouvaient même exercer leur recours contre les auteurs de la plain'e lormulée contre eux. La detention avait lieu dans des forteres- ses, chez des particulars, dans des couvents ou dans des höpitaux. La Bastille n'est connue que par la légende. Son régime n'était pas toujours aussi dur qu'on ne so Timagine. Certains prisonniers avaient des cbambres spacieuses, éclairées, il est vrai, par d'étrcites lenêtres grillagées. La nourri- ture était saine et les menus étaient parfois des plus enviable8. On y jouissait d'une liberté relative puisqu'on pouvait se prome- ner sur les terrasses des tours et qu'on pouvait élever des aoimaux, faire de la mu sique, exécuter des travaux, etc. Enfin, la lettre de cachet, soitqu'elle fut décercé i pour affaires de police, de familie ou de politique, ne déshonorait pas, et elle ne mérite pas le jugement sévère qui lui a été appliqué. Tel est le sentiment, plutót favorable, de M Gand au sujet des lettres de cachet. II seraü peut-être intéressant d'eDtendre trai ler, par un conférencier aussi crudit, la même question, mais A un point de vue tout opposé la lettre de cachet comme une dts causes de la Revolution. Les archives de la Bastille et de Vincennes ontrévéléles noms de miiliers de victimes de l'arbitraire, dont le seul crime était d'avoir dénoncé 1'infAme pacte de familie, de s'être opposé aux mal versations flagrantes des inteudants, des gouverneurs, des agents du pouvoir de tous les degrés, Malheureusement, la brillante série des conférences du cercle Excelsior est clo;e, et il n'y a plus qu'a remercier les organisa- teurs de leur dévouement et de leur esprit d initiative. Getto dernière conférence, si parfaite tant par la forme que pour le fond, n'avait réuni, par suite d'un malendu, qu'un auditoire des plus restraint, et les absents, unefoi3 de plus, auront eu tort. 'A 'it$. s# ij» 'ij$ 3e Régiment de ligne. La classe de 1907 sera rappeléele 12 Avril prochain,et renvoyée en congé illimité le 10 Mai. Ordre judicaire. Par arrêté royal du 5 Mars^ 1910, M. Biebuyck A. est nommé avoué prés le tribunal de première instance d'Ypres, en remplacement de M. Vanheule, déce'dé. Comité de Patronage. Par ar. r. du 3o dècembre I909, ont été nommés pour un termede trois ans, membres du comité de ('arrondissement d'Ypres MM. Angillis(E), juge de paix, a Passchendaele Debusschere (A.), horloger a Langemarck; De Sagher (L.), rcceveur particulier, a Ypres Volcque (J instituteur communal, a Poperinghe Rey- naert (A.), notaire, a Ypres Van der Ghote (L.), ingénieur, a Ypres. Eglise de St Martin. Samedi 19 Mars, Fête de St Joseph. Messe solennelle a 8 heures. Salut solennel A 5 1/2 heures. Dimanche i3 Mars C. MAY, Grand'Place, 35. burgerstand van yper Verklanngenjvan den 4 tot den h Maart (910 Geboorten Muytle AE™1M„D2,?,Shsll,enw,«- Huwelijk Sterfgevallen Cer?erE^isa^n87f jkïooker°.0r,?angStraat- straat. J 1Uo°sterlinge, 0. Destuers- Amelia^ EspUu^de?68' 76'''' Z' b" echfgl Couchez «SSSaSSf»" «WtaW. Pope- huwdl'Rigef Hoefdstraat',' diens,knectlt. °"?e' Wattrelo August si u Thouroutstraat. ongehuwd, Lange HortentU^Dixmud^ steènweè.2* b' e°htgt Balza Doliem Rosalia, 86 i 7 h \ir Kauwekijnstraat. ^W0 Kinoo Karei, i - - es i*i

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2