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Saniedi 18 Mars I Fit
10 centimes !e flï°
46 An.^ée
N 4673
trennes Pontificates
1» m st
Sermons Francais
L'Ecole des Femmes
[/instruction primaire
I
La prévóté de Sai U-Martin.
On s'übouiie rue au Beurre, 36, A Ypres,
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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I.iste précédente fr. 663.00
Van wegens de Derde Orde van den
Heiligen Franciscus te Ypar 63.77
par Ie Rév. Père GODTSCHALCKS. J.
Le Jeudi 2 Mars, et tous les Jeudis suiïls,
jusqu'au Teudi Saint, 13 Avril inclus, en
l'église de St Nicolas, au salutde 5 1/2 b.
Sujet Les passions humaines conire
Jésas (Conférences Evangéliqurs).
(Suite et fin).
Pour bien commander, il importe de con-
naitre le service, surtout, ajouterai-je, dans
un temps oü les questions dome3tiques se
compliquent et exigent du tact, de l'autorité,
de Pesprit de conduite. On représentait, il y
a quelques années, avec beaucoup de succès,
une petite comédie le'gère sur la grève de
l'office. Les cuisines désertes laissaient k
toute la maison line impression de vide et de
misère. On ne mangeait plus paree que per-
sonne ne savait préparer un repas. Ces da
mes, incompétentes, mesuraient tristement
lts elfets de leur délachement. Stul, un vitil
hommeconnu p3r sa gourmandise continuait
tranquillement sa vie méthodique et bien
nourrie il avait e'pousé sa cuisinièra.
Voila une supériorité qu'il s'agit de con-
quérir. Toute direction implique le savoir. II
est encore une autre supériorité matérielle
qui convient la femme celle des soins a
donner aux malades. Les maux viennent si
vite, surtout aux enfants, et les accidents
sont sans nombre, II s'agit de ne pas perdre
latête avant l'arrivée du médecin. A la cam
pagne, il peut tarder longtemps Faire un
bandage, arrêler le sang qui couie, deviner
avec un Hair ma'ernel la potion utile, ce sont
lades choses ou la femme se montre naturel-
lement plus adroïle et plus rapide que l'hom-
me. Encore faut-il qu'elle sache se servir de
ses jolis doigts et que le moindre bobo ne
l'affole pas. D'autant plus que ces soins la,
elle les devra offrir non seulement aux siens,
et par siens, j'cntendis aussi, selon la mode
d'autrefois, le personeel, maia, a la cam
pagne, aux fermiers, aux ouvriers agricoles,
aux voisins, ot, partout, aux malheureux.
Elle sera bien vite une petite providence, si
on la sail habile et si elle a donné des preuves
de saDg-froid. Mais n'en ont elles pas donné
et d'une admirable fagon, lors desinondations
dernières Je suis entré dans l'une ou l'autre
dessalles organisées dans mon quartier par
ia Croix-Rouge il y avait des fricots tenta-
teurs et surtout il y avait des rescapés qui
respiraient avec plaisir, et qui, pansés et
nourris, regardaient avec gratitude leurs
dames de charité.
Je voudrais aussi qu'on enseignat aux
femmes le souci de la térre. Une Mu,<3 de
Sévigné connaissait les plantes de son potager
et cueillait ses fleurs de ses propres mains.
Cela ne l'empêchera ni de lire ni d'écrire, et
assez joliment. Elle faisait elle même ses
comptes de fermage. La campagne n'était
pas pour elle ce qu'elle est en tram de deve-
n'r aujourd'hui un changement de décor a
vue. Aujourd'hui, on circule en automobile,
on ne se fixe plus, on ne veut plus avoir de
domaine. Bientöt il n'y aura plus aucun rap
Port enlre les gens de la ville et les ruraux,
eh pis encore, entre l'humanité qui jouit et
ce!le qui travaille. Un des points de contact
les plus précieux, c'était la vie a la campa
gne. On lui prélère la viliégiature. Je crois
que rien n'est plus malsain ni plus dange-
reux. Car la campagne, c'était la possibility
de se reconnaïtre, de se retrouver, de se
ressaisir, de reprendre un peu de santé et
de bon sens dans ses jugements et ses senti
ments sans cesse faussés par les exemples
d'une via artificielle.
Un peu de droit complètera fort utilement
cettc partie de l'éducation pratique de la
femme. La connaissance du droit est un com
plément indispensable destruction. Je n'ai
jamais compris qu'on ne l'imposat pas. II est
nécessaire de savoir ce que e'est qu'un bail,
un contrat, le contrat de mariage, un testa
ment, puisque tous les jours ou en a besoin.
Ce n'est ni long ni difficile 11 n'est pas équi-
table qu'un mari prennc des décisions graves
pour les biens de la communauté sms con
sulter sa femme. Une femme p ut devenir
veuve avec des domaines importants. Rap-
pelez vous cette effroyable piece d'Henry
Bicque, les Corbeaux ou !a mort du père
de familie livre sans defense la femme et les
trois filles a la rapacité des homme3 de loi.
Pourquoi sont-elles si dépourvues, si dé-
nuées Pourquoi les a-t-on toujours trai-
tées en incapables Pourquoi ne les a t-on
jamais initées a des difficultés qui se ren-
contrent courammeut dans Ia vie, dans la
vie que la mort bouscule impitoyablement
II y avait bien de l'injustice dans eet anti-
féminisme d'autrefois, qui, impuissant a pro-
téger la femme, la tenait a lecart de tout
comme inapte a comprendre les affaires ma.
térielles auxquelles, au contraire, un réalis
me naturel la prépare. Autrefois C'est hier
qu'il faudrait dire. Au moyen age, la femme
recevait de son mari, souvent absent, la
direction totale du patrimoine. Cette direc
tion était parfois considérable. Or, elles y
excellaient si bien que plusieurs d'entre elles
furent appelées a des charges u.unicipales.
La cité estimait qu'elles lui pouvaient ren-
dre des services, puisqu'elles savaient gou-
verner.
Sur 1 instruction, je ne m'étendrai pas. A
quoi bon N'est-il pas admis qu'une jeune
filledoit tout savoir? c'est peut-ètre beau-
coup. Elle doit surtout se préparer a son
röle de femme même si elle ne se marie pas,
n'est ce pas un róle de femme qu'elle rem-
plira N'esl-ce pas d"elle que tant de malheu
reux auendent une parole de grêce et de
charité? Et n'est-elle pas capable d'enchan-
ter le travail comme la maison Je lui sou-
haite surtout une instruction simplifiée, har- i
monieuse, dont les lignes générales ne soieat
pasheurtées. II y a beaucoup de désordre j
aujourd'hui dans les cerveaux. L'homtne
essaye beaucoup d'ide'es, beaucoup d'erreurs, j
II imagine bien des systèmes. La manie de
I'abstraction l'asaisi, etil raisonne hors de j
la réalité quotiJienne. Le résultat est que
nous ne savons guère oü nous aÜons. La j
femme, quand elle n'est pas dévoye'e, distin
gue mieux que nous les points de repère,
découvre naturellement sous ses pieds les
fortes et süres racines de la tradition. N'a-t-
elle pas 1 habitude de ranger Elle devine les
mauvais chemins, les sentiers hasardeux.
Elle voit dans notre nuit la veilleuse qui ne
s'éteint pas.
Que son instruction soit solide et la
serve dans sa nature traditionncllc et refi-
gieuse, surtout dans un lemps oü elle doit
defendre s:s enfants et elle-même contre
l'envahissement journalier, insinuant ou inso
lent, de doctrines qui, remettant sans cesse
en cause tout ce qui repose sur la raison des
siècles, excellent a désorganiser et a détruire.
Songez que c'est elle qui prépare lame des
enfants.
J'ajouterai, pour dire toute ma pensée, que
j'aime assez qu'une femme ait un peu lu, avec
choix. Les hommes se spécialisent de plus
en plus ils n'ont, dit-on, pas le temps de
faire autrement. C'est done a la f' mme a
maintenir chez nous le goüt des idéés géné
rales, ce goüt des lettres si compromis par
tant de publications sottes ou malsaines, qui
donne tant de charme aux jours et qui jette professioanel et assurer la fréquentation
sur la réalité une importance nouvelle. Lire, j seolaire
c'est une occasion de causer, de comprendre,
de s'interesser.
Surtout, enfin elle sera la paix du foyer.
Pour qu'un hom me donne toute sa mesure, il
lui faut la sécurité intérieure. Comment
regarderait il en avant' s'il craint qu'on le
poignarde dans le dos Et bien souvent ce
sera lui qui demandera a sa femme le courage
moral. Les capitulations de conscience, il
arrivera quelqucfois a les envisage?, jentrainé
par son ambition, sa soif du succès, sa crainte
de l'échec, son mépris de la Providence, les
déprimants milieux qu'il traverse. Elle saura
l'avertir, lui montrer ce qu'il avait cessé de
voir, le droit chemin. Des deux, lequel, ainsi,
est le soutien
Ce foyer qu'elle sauvegarde, il est un hote
qu'elle ne doit pas manquer d'y attirer, et
c'est la pauvreté, la pauvreté qu'il faut qu'on
voie, car donner sans connaitre a qui Ton
donne, c'est ne donner qu'a moitié. Savez
vous oü un saint Francois de Sales par exem-
ple, apprit a connaitre la pauvreté Mais
chezlui, tout simplement. Les pauvresétaient
regus a la cuisine. La cuisine était alors la
2° Améliorer la situation des traitements
et pensions des instituteurs.
Le projet réalise ce double but par un en
semble de dispositions d'un caractère modé-
ié, equitable et national.
En 1884, il y avait 4,810 éeoles compre-
nant 8,000 classes qui comptaient 324,000
élèves.
Eu 1900, 5,527 écoles, 20.000 classes et
927,347 élèves.
Le premier défaut de la situation aclutlle
est que la fréquentation seolaire est insulïi-
sante d'une partde l'autre, l'enfaut quitte
généralement l'école après la première com
munion, c'est-a-dire qu'il se met trop tót au
travail.
Lore de la discussion de la loi sur le tra
vail des enfants lage da 12 ans comme limite
d'entrée dans les ateliers paraissait exagéré.
L'honorable ministro a alors donné lectu
re de Bon projet.
Donnons en ici les grandes ligue3
Le Souage des services des enfants agés de
Un article règle l'institution du 4« degré,
a tendances professionnelles, pour lequel il
y aura lieu ds créer 2TOO classes nouvel'es.
M. Schollaert a fait reraarquer de plus
que le projet, tel qu'il est coiiqu, allèga les
charges des bureaux de bienfaisance.Ceux-ci
désormais ne devront plus subvenivqu'a l'or-
ganisatiou des ceuvres de la soupe et du vête-
ment scolaires, organisation qui fera l'objet
d'une loi spéciale.
La situation des instituteurs.
r nioins de 14 ans n'est plus autorisé.
p.us belle piece de la ma.srn, la plus confor- Peuvect ,oués )es se„ices
table, la m.eux chauffee. On y venart avec I deg eafants pQrteurs du c6rtlficat (J-étudëS
plaisir pour y trouver du bien-ètre. Les
fermiers s'y asseyaient. On y mangeait, on
y buvait. Les enfants y jouaient en contre-
bande. Le maitrc et la dame s'y arrêtaient,
s'infoimaient des nouvelles. II arrivait que
les invités la traversaient, et ils pou/aient
constater, a la vue des broches et des mar-
mites, it l'odeur au;si, qu'ils seraient les
bien venus. L'enfant vit la ses premiers piu-
vres. II les intenc-gea, il hs toucha, et sa -
mère lui apprit la joie divine de la charité.
Cette charité qui corsiste avant tout dans la
fréquentation du paavre, c'est le complément 1
indispensable d'un vjai foyer... j
Henri BORDEAUX.
Le nouveau projet seolaire dont les jour- j
naux out publió les grandes lignes et dont
nous résumons plus loin les conditions es-
senticlles coastituera un progrès considera
te.Ce sera la gloiredu gouvernement catbo-
lique de l'avoir réalisé.
La modération qui le caractéri.e tend
néanmoins a la reconnaissance de droits
longtemps ignores et a rendre justice aux
catholiques.
Consacrant sans distinction la liberté du
père de familiequi aura désormais une
compléte indépendance, oe projet ne peut
manquer é'êlre bien accueilli.
C'est avec raison qua nos adversaires
qui combattront le projet quand même, h
cause du sectarisme q d les aveugle lui
trouvent un caractère qui pourrait séduire
et jugent qu'il sera equitable et national.
En effet,avec uu souci qui s'attache a tou
tes les classes de la scciété.le nouveau projet
au point de vue de renseignement, répond a
un besoin, comble une lacune et donne satis-
fac'ion aux désirs du pays. C'est avec raison
que les droites du Sénat et de la Chambre
ont été unanimes a l'acclamer.
La loi seolaire
Réunion des droites
Les droites de la Chambre et du Sénat se
sont réunis, mardi matin, sous la présidence
de M. Cooreman, dans lasalle des séances
du Sénat. La plupart des membres étiient
présents."
M. Scholiaert, rsquissant son projet, a
tout d'abord exposé les raisons qui ont ame-
né le gouvernement a déposer sou projet.
Voici tout d'abord le but de celui-ci
1° Dé -elopper l'enseignement primaire en
ajoutaut un quatrième degré d'un caractère
t primaires completes,
j L'ensoiguement est gratuit dans les écoles
l communa'es adoptéés et adoptab'es qui ac-
I eepteat la loi seolaire, c'est-a-dire que la loi
I recounait une situation de fait les enfanls
j fréquentant les écoles primaires ne paient,
en réalité, aucun frais d'écolage.
I Cbaque année radministrationcommunale
j dólivre aux parents des enfants ègés de 0 a
t 14 ans un bon seolaire.
j Le 1 on devra être portéa domicile et remis
au chef de familie qui eu donnera un réci-
pissé. U ie fois détenteur du bon seolaire, le
père en fera ca qu'il voudra.
Les communes sont dtvisées en quatre
catégorie3 pour la fixation de !a valeur dea
bons scolaires.
Cette valeur est d'un import de 30 francs
pour la quatrième eatégoris, de 32 fraucs
pour la troisième, de 34 francs pour la denx-
ième et de 36 francs pour la prremière.
Ce faux a été calculé sur ie minimum de
traitement de l'instituteur augm9nté de 2
Races pour chaque gargon et de 3 francs
pour chaque fi 11e.
Le gouvernement a vou'u charger le
ntoins possible les finances communales 70
p. c. environ des communes seront avanta-
gées par le nouveau systèmo vis-a vis de
l'ancien.
L'Etat iutervient dans le paiemeat pour
six dixièmes, la commune pour trois dixiè-
mes, la province pour un dixième.
II en résultera pour l'Etat une assez nota
ble augmentation de charges msis, grace
a sa bonne situation fiaancière, il pourra y
pou voir sans recourir a de nouveaux im-
pöts.
La charge des provinces sera quelque psu
augmentéeles communes verrou leurs
charges allégées, mais elles devront consa-
crer le bénéfice qu'elles trouveront dans ia
loi a ramélioration de l'enseignement.
Une commission sera instituée pour régler
la répartition des bons. Elle sera composé
de sapt membres, a savoir: deux noinmés
par les communes, deux pat' les provinces,
deux seront pris dans l'administration cen
trale et le septième nommé par le Roi.
Les classes étant souvent surpeuplées, le
maximum de la populati >n seolaire de cha-
cune sera fixé a 50 élèves, pour arriver par
l i suite a 40. Cette question sera réglée par
voie d'arrêté royal. II en sera de même pour
les conditions d'éc lage des normaux, des in
disciplines, des enfants habitant dans un
périmètre trop éloigné, des enfants dont les
parents exercent une profession ambulante.
Le père de familie qui n'aura pas envoyé
son enfant a l'école sera appelé devant le
juge de paix qui lui donnera d'abord un
avertissementen cas de récidiva, il y aura
admonestaUon, puis rafficbage'
j Les instituteurs de la lre et de la 2» cate
gorie débuteront a 2,400 et 1,800 fr, respec-
1 tivement,plus 800 et 600 fr. a titre d'indem-
nité de logement. Les sous-instituteurs et
instituteurs de la 5Ucatégorie voient awélio-
rer leur situation ils débuteront avec des
traitements de 1,000 et 1,200 fr. respective-
ment. Cette 5e catégorie est supprimée.
s La 4e catégorie comprendra toutes les
communes de 1 a 5,000 habitants les insti-
s tuteurs de cette catégorie toucheraient 1,400
fr., plus 300 fr. d8 frais de logement, les
I sous-instituleurs 1,500 fr., les sous-insütu-
trices 1,200 fr.
La 3° catégorie comprendra les communes
de 5,000 a 40,000 habitants.
1 Les instituteurs de cette catégorie auraient
f un minimum de 1,600 fr.
j Comme en se plaiut de la pénurie d'insti-
j tutours dans certaines regions, trois aug-
mentations de 300 fr., plus 100 fr. d'indem-
nité de logement, seraient prévues ea leur
faveur, de telle fagon qu'ils na réclament
leur mise a la pension que plus lard.
j La loi entrera en vigueur au cours de
i 1'année 1914; a partir du ler janvier 1917 ce
seront plus admis comme instituteurs qua
j les jsuces gens beiges et diplömés.
La lecture de ces divirs articles du projet
a été accueillie successivemsnt par les ap-
plaudissemeuts de l'assistance.
Le sujet nous est évidemment cher puis
que nous y revenons si volontiers. On na
nous en fera pas de reprocbe.espérons nous,
la matière étant vaste comme la construction
j elle-même. lis deviennent de plus en plus
rares, du resto, ceux qui ne comprennent
1 pas la poésie des vieilles pierres ou qui ae
s'intéressent pas aux événements historiques
dont elles ont été témoins. On peut dire que
c'est Victor Hugo qui a popularisé l'archéo-
logie par Notre-Dame de Paris, et, de nos
jours, le moindre potache voit en Huysmans
I l'auteur de la Cathédrale, de même qu'en
Mcrovac il connalt 1'homme des Cathe'irales.
Pour quelqucs semaines encore, l'antique
cloitre restera plongé dans le silence. Ses
I pierres, que les folies herbes envahissent,
i parleront encore a l'ame et charmeront l'ar-
tiste. Puis, quand l'iieure de leur toilette
aura sonnó, macons et sculpteurs viendront
bruyamment envahir le monument pour nous
le livrer enfin rajeuni et embelli. II y a des
partisans acharnés des ruines mais le goüt
du pittorcsque chez eux étouffele plus sou-
vent la raison, et ils oublient que s'ils de'si-
rent que leurs successeurs admirent comme
I eux un monument, il faut commencer par
l'empêeher de t,omber en ruines.
j La restauration qui sera entammée d'ici peu
de temps restituera au cloitre son aspect
primitif, tel qu'il fut édifié sous le prévöt
Christophe de Dixmudo, dont on voit encore
les armes sculptées, et sous ses successeurs
au commencement du XVe siècle, Schayes,
dans son Histoire de l'architecture en Belgi-
que, a donné jadis un dessin du cloitre tel
qu'il était avant de subir des remaniements
auXVIIe siècle.
La facade du cote du Palais de Justice,
élevée par Janséniu3 ne subira d'autre modi
fication que l'ajoute d'une aile ou plutót
d'une prolongation k l'importante construc
tion du Xllle siècle. Des croissillons en
JOURNAL D'YPRES
©rgane Satholique
de I'Arrondissement
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