Begerem,
Thevelin,
Brulsaert,
Ü'fïoudt,
Colaerl
Van Merris
Begerem.
Thevelin
Brulsaert
D'Hondt.
La bepbise des affaiees. Le Com
merceet I Industrie signale que le tableau
cemparatif du mouvement des importations
et des expoi ta ions de la Belgique pour le
mois de jacvier 1910 et 1909, fait retscrtir
une forte augmentation en jgio.
w m m m m m m
mm
m «k
La?ociólé d'Uorlicuilurc de
1 arrondis ement d'Ypres
Ma u va is e concurrence
La bonne-aventure
f'EXSEhS DlVEUSES
A ssociilion Catholiqu0
de arrondissement d' Ypres
A u sccours... Von si Duoz,
ie Programme liberal
lTn bon ccnsei! nu journal
L'école libre
F ête furicuse
Eb jetaut un regard d'ensemble sur la
•:tison d'hiTer qui s'achève, on constate avec
plaisir que notrs Tieille ville d'Ypres est
toujouis bien rivante, du moius de cette vie
rcligieuse, iutsllectusllo, ai tistique et spor
tive que nousjsemblons préférer au tumult©
du négoce «Ede l iadustrie.
N'y eüt-il aucun debit dejboissons sn ville,
ou t'ut-on brouille avec tous lea barmen, par
amour d« Tabstinence.qu'oa ne serait nullc-
aieut embarrassé pourcela de trouver i peu
prés journolUmsnt, oü passvr quelques
heures hors ie chsz soi, et ce d'uns manière
assurément plus agréable ou plus iustruc-
tive qu'en méditant sur son bock.
Sermons, conférences, soirees musicales,
diamatiques, etc., les invitations pleuvent,
et bien souvtnt on regrette de ne pouvoir se
partager en quatre pour al'er partout,
Et c'est préeisément la dessus que nous
éprouvons le besoin d'appsler l'attention
de ceux qui sous régalent de touteB ces
bont es choses.
Nous comprenon» fort biea que les orga-
nisateurs de bals masques ou de meetings
litéro-socialistes n eprouvent pas le tesoin
de secoacerter avec MM. les curés pour ne
pas fake coïucider ces réunions avec des
sermons de carêms ou des conférences d'upo-
logétiqae. Mais quand ïl s'agit de reunions
qui n'ont aucun caractère politique et, a t
plus forte raison, de réunions qui eomptent
sur le même public catholique, il est regret
table autant qu'étrang* qu'une entente pré-
alable n'intervienne en vue d'éviter la coin
cidence, car dans ce cas 1*8 organisateurs
ont intérêt l'enteate non moins que le
public.
Dernièremext c'était la supeibe conférei-
ce du P. Rutten qui faisait tort k la brillaute
audition Beethoven et réciproquement.
Lundi dsrnier, nousavions simultaaément
la conférence de M. le docteur Donck ot
cclle de M. l'abbé Frufsaert, toutes deux
•uivaat.é ub interval d'une heure, lf 8-rmov
fraitgais du père Lamotte
Aloudat.ce do biens ne nuit guèro dit
le proverbe. Admettons le. Eucoro convies-
drait-il qu'avee cette abondance on nous
procur&t la manièra de s'en servir.
Beaucoup de nos osuvrss sont fédérées
nous avons une hiërarchie religieuse, une
direction politique, un comité de fêtes, etc.;
bref, tons les élémen's voulus pour une
coerlination facile des oeuvres et de Paction
en géséral. Au surplus, co sont souvent les
naêmes hommes qui collaboreut a l'organi-
sation^de réuuioni ë'un genre différent.
C'est dire que l'entonte, profitab'o a tous,
est aisémeat réali-able et, dans ces condi
tions, e!le s'impose évidemment.
Revenons a la BonneAventure. pardon,
a la Bonne Parole de MM. No'.f Cie. Natu-
rellement, coxme en tout bonlment de
charlatan, l'aplomb y rivaüse avec le bluff.
En tête du nouveau Buuaér une attesta
tion solenuelle pour un peu os en attes-
terait la divinité, si le bon Dlou n'était trop
clérical qu'on u'ea veut pas a la Reli
gion qu'on tisnt seulement a msttre les
curés a leur place...
Msttre les curés a leur place, on sait ce
que es'a reut dira. Comme sUe'était la pei
ne de jurer une chose qui crève les yeux
de tous, et pas seulement entrance
Kt ce ne sont pas les curés seulement qui
seront mis a 'eur place, mais lesj'raoines et
les religieuses avec eux.
Justement, si nos libéraux beiges promet-
teut des retraites ouvrières épatantes, c'est
apparemnaent qu'ils eomptent, comcne burs
congénères fra-gais, sur le famtux nsilliard
des corigrégations.
Bisn entendu, ils se gardent bien de révé-
ler lsur per.sé* de derrière la tête. Ce qu'ils
se résignent a avouer, de peur de se voir
éeonduits par les plus crédules aux-mêmes,
eest qu'ils chei cheat le plus clair de leurs
ressources dans la caisse des bureaux de
bienfaisance.
Et voila le cadeau qu'ils feront aux be-
soigneux en général Ils ne reconnaitront
plus les besoins urgents des uns pour ne plus
voir que les intéréts, trés respectables d'ail-
leur», des veterans du travail.
Puis, tr.algré la sépsratiou profonde
qu'ils promettent de creuser entre 1 église
et l'administration civile, ils continueront
de collector dans nos églises et de demander
aux iidèles de rempür a la fois la caisse du
bureau de bienfaisance et celle des OBUvres
de cbarité privées 1
Ils n'oublieroBt pas toutefois ce qu'ils
doivent a leurs copains du cartel, et pour
plaire aux socialistes ils pre3surei ent qui-
conque procure du travail a l'ouvrler et
l'assure contre les accidents 1
Et voi'a, par quels expédients et quels
procédés ils se donueront l'air d auginenter
le taux des retraites ouvrières
Ou n'est ni pas plus socialiste.
Ni plus charlatan.
Dans tous les tetnps et dans tous les pays,
il y a eu des voleurs et des dilapidateurs
ma:s jamais on n'avait vu le vol organise.
Ilétait réservé a !a République francaise de
présenter ce phénomène. Elle est fondée sur
le volelle volekout le monde. Cette habitude
de vol a produit, a la fin, un état de choses
dont on ne se forme aucune idéé juste, si on
nc l'a vu de pres. de Maistre.
Je compterai toujours sur plus dc justice
de la purt de celui qui croit a D\eu que de
celui qui n'y croit pas. Voltaire.
La prétendue liberté de penser tolère
rarement la liberté de croire.
H. Lasserre.
Est-i) étonnant, Flandrelibérale, qu après
avoir perdu le Dieu surnaturel, nous ayons
attaqué le vrai dieu matériel, le capital t
Est-il étonnant, Flandreque les élèves de
vos écoles et de vos patronages soient deve-
nus des enfants insoumis.
Vooruitorgane socialiste.
A!
La religion est le bien du peuple elle est
le bien de l'Etat Douter de la vérité de la
re'igion est une erreurpersonnelle la com-
battre c'est un attentat contre la société.
Montesquieu.
Devant la Première Communion tout
s'efface, tout disparalt dans l'ombre quelles
qu'aient été pour nous les félicités et les
splendeurs du passé, cherchons, réfléchissons
et nous trouverons que la Première Com
munion est comme la perle jetée dans l'océan
de la vie elle est done bien vraiment notre
plus doux souvenir.
Mgr dc la Bouillerie.
lp ggs' ff,ff' ff ff. ff pi
Ce matin a été tenu au Volks
huis, sous la présidence de M.
Fraeijs, une réunion eitrêmr ment
nostbreuse des délégués de l'ar-
rondisserae nt.
[.cc mité central n'feyanl kou
aucune présentation nouvelle pour
la troêifemr candid turo, M
Ypres, est dé igné a l'unariitr ité
dvs membres ptésents.
Dans un superbe discours notre
nouvean candidat fait conn-if re
son programme,qui es cbaleureu-
s^ment applaudi.
Fnsuite il est procédé k la de
signation des suppléants
Sont noramés, Messieurs
nota ire M seines,
docteur k ^'«'atoti,
docteur k Wérvicq
La liste ca'holiqu' pour lelrr-
tion du '22 Mai dans l'arrondiss^-
ment d'Ypres est do? c comp- sée
eraree suit
ffretifs, Messieurs
Fuppléants, Messieurs
Une liste semblable est uu sur
garanl que le 22 Mai sera un nou
veau rt éclatan? trioinpbe pour |o 1
parti catholique dans notre arron
dissement.
le Génie des liquldateurs
Pas de veine.
La ma'hon"ête et meiisorifcère campague
menée par Monsieur le Représentant
radical socialiste NOLF et la petite presse,
toute ectière a sa dóvotioa, trom era daus
les ligaes suivantes la preuve la plus incon
testable que le Gouvernement catholique,
qui gère depuis '26 ans le pays, avec une
prudence envióe par cerlaines puissances
voisines, mène la Belgique A UNE RAPIDE
BANQUEfiOUTE
L'S importations dejanvie, 1909 a> aient
une valeur totale do 251,753,000 frs. Celles
de 1910 se monk nt a 289.961,000 fry, soil
une plus-value de 38 millions ou iS,2 p c.
Les exportations se montaient a francs
158,076,OOo francs pour janvier 1909; pour
janvier 1910, ellas se sout élevées a francs
175,327,000, cu augmentation de plus de
ay millions ou iy,a p. c.
De même les droits de douane pour le
même mois de janvier accusent une plus-
va'ue de 731,393 francs, soit 16 1 p. c. et le
mouvement de la navigation maritime s'est
ac ru le 47 navires (5,8 p. c.) et de 65'876
tonnes (6 f. c a l'eutrée et de 35 navires
(1,2 p. c.) et de 12,571 tonm s a la sortie.
Pour ce qui concerne le port de Gand, Irs
importations se sont élevées au mois do
janvier dernier a 123,650,271 kilos de mer
chandises diverses et les exportations a
46,780,622 kilos.
Dans les importations, les chcvaux rep:é-
seutent un poids de 615,2b0 kilos, les buis
de cbêne et de noytr 655,711 kilos, les
aufres boisde construction 31 058,329 kil
les bois divers (arbrès, IroiQon?, bois de
mini etc 6 111,000 kilos, les bois d énis-
terie a-atres que de cbêne et de noyer, 8,9 6
kilos, les bois ouvrés, 75,388 kilos, soit un
total, pour le bois, de 37,812,334 kilos
charbocs 35,121,520 kilos; pommes de terro
120,131 kib s sel brul et raflKé 2 878,972
kilos; drilles et chiffons 127,412 k. c-aux,
limonades 161,020 kilos; guano 1 679 100 k.
sulfate d'ammoniaquo 1,627,070 kilospy
rites 1,700,000 kilos; phosphates de roche
2 033 000 kik s tils de coton 188 788 k
fils de iiu 272.432 ki'os citrons et orange^
160,735 kilts fronru-nt 2,604.502 k.; orge et
escourgeon 2,420,r-22 kilos ayoiue 481 9",6
k.; machines, mécaniques, ouiil?, 982,127
kilos; miuerai 1,000,00 ki'os; chanvre
144,681 kil s; coton 908,356 k.; étoupes
713.o36 kilos; jute 1.407,923 k; iaines
307,243 k.; lias 12 023,180 k.; fer baitu.
étiré ou lsminé 883,115 kilos fonts brute
1,223,000 kilos; harongs 116,523 ki'os;
graines oléagineus s 1,019,600 k tourteaux
4 259,126 ki'os
Les plus grat des quuntités de merchan
dises importées consistent en p' osphate
batiique Thomas 4,086,700 k.; superphos
phate de cbaux 5,121,210 kilo.-; phosphate
ordinaire 1 243 610 kilos pyrites 6,662,000
scoriee brutes 3,033.000 kilos; phosphate de
roche 900,000 etc., soit pour les engrais
exportés un total de 11,667,450 kilos; fils
de coton 133,161 k fils de liu 733 275 k.:
huiles r.on alimentaires 567 354 k.; ciment
3,506,806 kilos fer et acit r battu, étiré u
lamii 3,174,474 kilos clous 431 783 k;
sucres bruis 474,500 ki'os, tc.
Comme les électeurs sout friands de cos
remarquables financiers rrdicaux socialistes,
qui abhorrent, comme la peste, les GRAUX
IMP0TS, ils u'auront rien de plus emp-essé
que de promener triamphalenient de com
mune eu commune, dans l ai rondissement
d'Ypres, le sympathique Monsieur Nolf.
lejutur libérateur de la Palrie.
Cl Cl (I U Cl
D'ou les libéraux augurent-ils la cer
titude du résultat des élcc'ions
De leur programme, ce programme
qui s'impose, au dire du Pro gres,
comme une 'nécessité en vue du bien
commun.
Ce programme comporte les trois
points suivants
Suffrage univérsel,
Enseignement obligatoire.
Egalité des charges militaires.
1° Le suffrage universel.
II existe. Ce sout les catholiques qui
lont instauré, lis y out ajouté Tobliga-
lion du vote que la France n'a jamais
osé adopter. Ils y out joint aussi la Re-
pré s e n t a t i o n proportionncl-
le grace a laquelle les libéraux ont pu
conquérir quelques sièges a la Chambre
tel M. Nolf,
Mais ce n est pas ainsi que l'entend le
P r o g r s
Le Progrès veut dire Un hom-
me, une voix.
Mais c'est la le programme socialiste
Saus doute. Libéraux et socialistes sc
touchent par bien des cötés. Ils sont
parents d'une même familie, celle des
révolutionnaires el des athées.
Songez-y, petits bourgeois qui possé-
dez un carnet de rente, un petit avoir.
Songez-y, vous, ouvriers qui êtes de-
venus, a force d'économies el de labeur,
propriétaires de votre humble maison.
Songez-y, vous tous, riches ou pau-
vres, qui êtes i)ères de familie.
Songez-y, qui que vous soyez qui avez
a sauvegarder votre bien et votre foyer.
Les libéraux prétendent ue teni:- aucun
compte de l'aisance péniblemen. acq ui-
se, des études quelquefois parachevées
au prix des plus durs sacrifices, des en-
fants a élever. Vous tons, qui offrez
quelque garantie de stabilité et de scien-
ce, vous n'aurez rien de plus a dire
que Pierre, Jacques ou Paul, qui sont
jeunes, non mariés, inexpérimenlés
Voila c.e que le parti liberal vous ré-
serve. Voila pourquoi vous ne voterez
pas pour ses adhérents.
1
2°) L'enseignement obligatoire.
Sur ce terrain, les catholiques soul
circonspects. Ils observent ce qui se |>as-
se en d'autres pays particulièrément
en France et ils consiatent que l'en-
seignement obligatoire y a fait plus de
mal que de l>ien.
Les catholiques font mieux. lis sau-
vegardent toutes les libertés. Mais ils
veulent l'égalité dc toulcs les écoles de
vant la loi les écoles libres, les plus
peuplées, qui ont sü mériter la confian-
ce du plus grand nombrc des families,
comme les écoles off'icielles que les libé
raux appellent les leurs. Ces dernières
onl été seules jusqu'ici a charge du Tré-
sor public. Catholiques, aussi bien que
libéraux, onl done contribué a les soute-
nir. Nous voulons l'égalité enlière, pour
toutes les écoles, et nous l'obtiendrons.
3° L'Egalité devant les charges mili
taires.
Le Progrès ignore, ou il oublie vo-
lontairement, que grace a la loi nouvelle
actuellement en vigueur, toutes les fa
milies se trouvent sur le même pied. La
chose est trop simple et trop évidente,
pour que nous y insistions.
Voilé done ce fameux et remarquable
programme liberal, programme d'em-
prunt ou de vidé. Voila d'oü nos adver-
saires attendent la victoire.
lis s'en flattent, et ils y eomptent.
L'évènemenl se chargera de les désa-
b'user.
de 3'onsicur o!f
La Bonne Parole affirme connuiire ks
sentiments du Pape PieX au sujet du ole
du clergé dans les elections (elections dom
en Belgique depend l éducation chrétienr.e
des enfants). Si ce journal est si certain d la
désJpprobation du Pape a l'égard.di s piêlres
s'occupant des elections, nous lui donnons
un bonconsei'. II sait oü le Pape deiTume,
il connait son adresse th bien qu il !ui
adresse unc piainte afin que le Saint Père
ordonnc aux prêtres de se taire et de iaisstr
les libéraux déchristianiser les écoles.
Nous pensons que le journal de Monsieur
Nolf se gardera bier, de faire cette démarche,
car il pourra't lui arriver cc qui est artivé
Monsieur Frère-Orban.chef du fameux min -
stère libéral de 1878. Les'^évêquts beiges
avaient donné a leurs prêtres des instructions
fort sévè es concernent les mauvais s écoles
et ils leur avaient present une résktance
acharnée a la, loi dc malheur. Monsieur
Frère Orban réclama a Rome et demand,-
que le Pape désapprouvSt la conduite d s
évêque beiges. Le Pape s'y refusa én rglque
ment car alors (comme maintenant du restc)
l'Ame de l'enfant était en jeu.
Voulez vous connaltre les conseils de Pie X
au paiti catholique beige il n'y a pas ior.g-
temps recevant des pélerins de notre pay% ii
prêcha l'union absolue detousles catholiques
autour de leurs évêqucs et de leurs prêtres
pou r rendre stériles les efforts de ceux qui
veulent empê'her les instituteurs de parler
de Dieu aux enfants.
Organise le jeudi 27 Mars 19,0 un Con-
cours d etalage ou les produits hotticoles se
ront representés. Elks comprend paria les
p antes, fl rrs, fruits ou légumes.
Tous les com.nerc nts de la ville soi t in
vites a prendre part a ce concours,
Des medailles et Diplomes sont mis a la
disposition du Jury.
Pour tous renseigdf meutss'adresser ausiè-
du Verger.'00 L'°DS 3PPrivoisés r«e
tü y y
I Tous nos lecteurs auront lu dlai
(ilernier numéro du Bon Combat
mèro qui adcompagaait le notre du
Jnedi 12 courant, le magistral disc
prononcé par notre représentant M
laert, dans la séance de la Chambre
mars dernier, a l'occasion de la dis
sion de Tinterpellalion de MM. Berlt
et Masson sur la politique scolairt
gouvernement.
Nous n'avons pas l'intention d'y x
nir d'une facon détaillée. Ca camp;
[électorale qui s'ouvre nous procu
maintes occasions d'en invoquer I'm
l'auire passage.
Meltons aujourd'.hui sous les yeu.
nos amis et de tous les élecleurs
citation, qui donne toute la mesure d
duplicité dont les libéraux soul eapal
Au moment oü la tactique électo
la gauche semble disposée a admett
sous cerlaines conditions lc droit
subsides pour les écoles libres, il
öpportun do rappeler le vrai progran
libéral ert ce qui concerne l'enseij
ment primaire. Ce programme a été
veloppé par M. Janson, l'un des cl
de la gauche libérale et l'un des mai
de M. Nolf.
Le 24 février 1901, le R a 11 i e 111 e
sous la signature de l'honorable M.
son, imprimait ceci
1° Dans les petites communes d'
population en dessous d'ttn chiffre dé
miné, l'Etat seul aura la mission
pourvoir aux frais et a l'organisatioi
l'instruotion publique.
Done les communes et les provir
u'auront plus rien a dire. L'Etat s'at
parera dc 1'enseignement public
2» L'Etat a le devoir de former
même le personnel enseignant
M. Janson. Dans ce texte il s'agil
l'enseignemenl public.
M. Colaert. Je ue dis pas que
lexte ne se rapporte pas a l'enseit
ment public, mais je conslate qu'en 1
lière d'instruction publique, vous voi
le mono pole de l'Etat.
Voici ce qui se rapporte a l'enseq
ment libre
3° Tout subside sera enlevè aux êc<
libres.
C'était il y a deux ans encore, la I
se de l'honorable M. Hymans. Aujc
d'hui il veul donner le change. Je ei
plutöt a la sincérilé de l'honorable
Janson, mais je dis tous nos ad1
saires Timeo D a n a o s
Je continue
4° La liberté d'enseignement n'
plique pas non plus que des insti
leurs libres puissent, comme c'est le
aujourd'hui, délivrer des diplomes d
nant accès aux fonclions publiques
a l'exercice de professions dont les ti
laires, dans un intérêt social supérie
doivent justifier d'une capacité donl
appartient a l'Etat d'apprécier le de
et la mesure.
L'enseignement moyen el l'enseig
ment supérieur ne pourraient done p
même délivrer de diplomes el leurs
ves ne seraient plus admis aux fonctif
publiques. Tel est le système que v<
voudriez introduire.
Pour compléter ma pilalion, je
rai encore le cinquième point du p
gramme de l'honorable membre
5o La loi pourra enlevcr aux cong
gal ions religieuses la faculté d'avoir
écoles el les dépouiller de leurs biens
quelles possèdent ces biens sans dro
soit quelles les possèdent par person
interposées.
Vous ne m'interrompez plus, et
.semblez ne pas me conlredire,
Voila done le programme donl
adversaires méditent la réalisation
suis autorisé le dire, puisque l'h£
rable M. Janson est, je pense, suffis
ment qualifié pour parler au noni
toute la gauche radicale.
L'abondance des matières ne nous
met pas de donner le donner Ie com
rendu des important es séances de
Chambre, de cette semaine, oü notre
nor able député M. Colaert a magis
lenient défendu l'enseignemenl libre
Le conducteur de vaches bien connu,J
Devos, amenait, mercredi matin, une v:
a 1 abattoir. Au moment d'entrer, 1
devint subitement furieuse. Elle entrnh
conducteur sous 'es vo ito res foraines
mentanément remisées en eet endroit. D1
avec un sarg-froid inocï, 'acha de re'e"
corde et réussit ainsi a calmer la t ête.
a son courage, de graves accidents °n'
être éviiés.Les chaleureuses félicitatioos
regut de scs camarades et des témoim
cette scène le remirent bien vite de son
t'on.
44
,+j
4*
41