KABEL van RIJN
Téléphone 52
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la Chambre
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Samedi 25 Mars K i l
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46 Anisée
N 4674
Sermons Francais
I avidsfonds
Grande Soiree Értistique
1q Jeudi 30 Mars
Les pères et les enfants
Sévère mais juste
Oa s^afeoraaxe rue au Beurre, 36, ik Vpres, et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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par Ie Rév. Père GODTSCHALCK, S. J.
Le Jeudi 2 Mars, et tous les Jeudis suivts,
jusqu au Jeudi Saint, 13 Avril inclus, 00 son sens
l'église de St Nicolas, au salutde 5 1/2 li.
Sujet Les passions humaines contre
Jésus (Conférences Eyangéliques).
d j h. du soir, au VOLKSHUIS
organisée par la Section Yproise du
DAVllSFONDS
avec le bienveiilant concours de
du Théd'.re Royal F lam and dW nvers.
camaraderie chargée de faiblesse comme
dit Corneille, et qui ne peut avoir que de
funestes suites. Aimer ses enfants saus les
respecter et c'est-a-dire ne point leur cacher
ses fautes, ses erreurs, ses faiblesses, disons
plus vrai, ne pas savoir s'interdire a cause
d'eux, faiblesses, erreurs et fautes, c'est ne
pas les élever prenez le mot dans tout
c'est les ra'oaisser ou les tenir
1 dans leur abaissement originel. II faut, par
I respect pour les enfants, se laisser purifier
I par eux, Ce père parlait vrai qui disait
I Je les garde ils me gardent aussi, et eux
I moi plus que moi eux.
I D'autre part, se laisser aimer par ses
enfants sans s'en faire respecter, c'est égoïsme
puéril, plus puéril que tous les sentiments
a que peuvent avoir les enfants eux-mêmes.
L'enfant qui aime son père sans le respecter
ne sait pas ce que c'est qu'être enfant. II ne
g mesure pas la distance d'une génération a
I l'autre, ce qui est l'essence même des rela-
tions de familie et des devoirs de familie. 11
p aime son pere comme un frère, sa mère
comme une soeur. II dispute avec eux, ce qui jj fils de quatre ans ne peut cspérer que c
u'a rien d'incompatible avec l'amour, mais ce I ci le respectera jamais.
cette admosphère d'apothéose, devient con-
descendant et protecteur, souvent railleur a
l'égard de ses parents versdix ou douze ans,
Puis, tout ce qu'il peut faire s'il a un bon
naturel, c'est de se ramener, vers quinze ou
seize ans, aux termes d'égalité avec ses
parents égalité de courtoisie, du reste, lais-
sant au for intérieur du j :une hornme le sen
timent de sa supénorité, égalité cependant..
comporlant eompagnonnage, familiarité et
camaraderie de bon garcon. Mais c'est tout
ce que i'on peut obtenir du jeune homme de
bon naturel ainsi éievé. II n'y a rien de plus
amusant que les réactions et courtes révoltes
et trop tardives des parents contre leurs
enfants a eet égard quand la familiarité va
décidément trop loin ou simplement, quand
ils s'en apercoivent, ils se rebiffent brusque-
ment, et, recalcitrants, rappellent a la pudeur
et au respect avec un étonnement et ün scan-
dale burlesques. Le respect ne s'impose pas
par soudains éclats. 11 s'établit lentement
insensiblement, par l'habitude qu'on donne
de lui Le père qui a été en extase devant son
1 ui-
bonnes a ceux qui nous combattent et qui ne uceès éphémère a tourué la tête. Déja elle
se feront pas faute, chaque fois que nos en veut un nouveau, précisément par rap-
amis ne'seront pas au poste, de les surpren- port a la nouvelle loi scolaire dont l'examen
dre. Lalutte est ouverte et les oris de A bas J en sections doit commencer le lendemain.
les convents qui out accompagné le début j Les gauches protestent contre cette héte, el-
des hostiiités ind:quent assez l'orientation de les ne sont pas armées; il faut laisser l'occa-
nos adversaires pour rappeler a nos amis la sion de se préparer a la résistance
notion de leur devoir. L'abseotéisme dans
ces conditions devient une faute assez grave
pour exprimer l'espoir qu'elle ne se renou-
vellera plus.
Chaque fois que, par hasard, le fait se re-
présentera il y aura une surprise.
Ce fut le cas hier. On discutait les pen
sion de vieillesse et M. le baron Drion ve~
nait d'achever son discours commencé ven-
dredi, quand M. Vandervelde s'aperqut que
la droite n'était nas en nombre, il trouva que
C'est M. Hymans qui a fait la déclara-
tion. Jusqu'ici il n'avait pas voulu donner
son avis, aujourd'hui il a parlé et a déclaré
avec les anticléricaux que le projet est un
véritable défi a l'opinion publique. Pour-
quoi L'honorable membra est embarrassé
de le dire maintenant, autant que M. Lorand
sera embarrassé de dire en quoi la nouvelle
loi scolaire ne repond pas a l'idéal qu'il
avait proposé dans le projet qui porte soa
nom. Les cris de A bas les convents qui
c'était i'occassion de lui jouer un bon tour et jj ont ponctué la discussion ont donné le vrai
bre italienne ses plus cordiales felicitations j prendre contre le gouvernement,contre l'en-
proposa a la Chambre d'adresser a la Cham- j sens de la lutte que les gauches vont entre-
PEOGRAMME
Quatre monologues comiques par KAREL
van RIJN
BRAND IN DE JONGE JAN grande
scène de genre—KAREL van RIJN joue
les 7 röles principaux.
S'il est un artiste qui a su conquérir la
sympathie du public, c'est bien le populaire
KAREL van RIJN.
Artiste consciencieux, il vitses roles
et nul mieux que lui ne parvient a typer ses
personnages, dormant a chacune de ses
interprétations une r-ote personnello et
originale.
II y aura, h n'en pas douter, Jeudi 30
Mars, salie comble au Volkshuis pour fêter
KAREL van RIJN.
On a redemandó le fameux Brand in de
Jonge Jan C'est la certainement une pièce
oü le héros de ia fête peut donner libre
cours a son talent de faire des l êtes et de f
typer ses personnages. f
Tous ceux qui ont assisté a la fête Van enfants- sans amour ou sans manifestation
Rijn en Décembre 1909 reviendront Jeudi j d affection est aussi une crainte C est la
soir et grand sera le nombre des amateurs ij
qui, n'ayant pas encore vu sur la scène
l'artiste populaire, tiendront a venir l'accla-
qui ne laisse aucune autorité dans la maison
et en rompt pour ainsi parler i'équilibre. II
met l'ariarchie et le désordre dans un groupe
humain qui doif être une société bieu réglée,
c'est-a-dire une sorte d'organisme.
s Maïs il VsT vrat aussi qüT respecter ses
tj' enfants et s'en faire respecter sans les aimer
ou sans leur témoigner de l'amour, sans qu'ils
vous aiment et sans qu'il leur soit permis de
j vous manifester leur affection, détruirait la
I familie tout de même ou presque autant. C'est
I que, remarquez-le bien, le respect sans amour
n'est pas le respect, il n'est que la crainte. Se
l faire respecter par ses eufants sans leur per-
I rnettre de montrer leur affection, c'est sim-
plement leur montrer qu'on est puissant,
I qu'on est redoutable, qu'on est la force. II en
résultera non pas la ruine immédiale de la
familie, mais la ruine, sa dislocation future,
a assez brève éche'ance. Un enfant qui n'aura
que craint son père, ne le connaitra plus
quand il n'aura plus a le craindre, a vingt
ans. Tout lien sera rompu puisqu'il n'en
existait qu'un, qui u'a plus lieu d'etre.
De même le respect du père pour ses
line faut pas tomber dans l'autre extré-
rnité j'ai été élevé a me considérer comme
un imbécile. II y avait du vrai et beaucoup
mais a me le répéter sans cesse on me donnait
une timidité, non de manières que je n'eus
a l'occasion du cinquantenaire de l'Indépsn- j l'enseignement libre, contre les congre'ga-
dance de la péainsule. M, Janson appuya tions.
cette motion que nos amis de droite, on le C'est ce que M. Verbaegen a démontré
comprend, ne pouvaient accueilir. dans un excellent discours qu'il a prononcé
Aussi M. le président proposa de faire ce au milieu des huées de la gauche. Finale-
quelonfit, il n'y a pas bien longtemps, j inent un ordre du jour est venu de MM. Mas-
jamais, mais de fond, la pïi'süasioii que j'étaia -la Gbambrs qui enles-t -adrees-,r Ac» füioi.
rner Jeudi prochain.
M. Verstraete tient avec un ré6l talent le
role de juge d'instruction qu'il rend avec
beaucoup de naturel.
Une bonne note pour M. Cautereels qui
joue trés bien le róle de l'huissier.
Prix des places
Réservée Carte de familie 5 fr.
Carle personnelle 2 fr.
Première Carte personnelle 1 fr.
Seconde: Carte personnelle 0.50 fr.
Les membres du Davidsfonds re$oivent
gratuitement une carte personnelle réservée.
Les membres de deur familie peuvent se
procurer la même carte moyennant 0 50 fr.
Les personnes qui désirent s'inscrire
comme membres du Davidsfonds pour 1911
cotisation 5 i'r. par an jouissent des
mêmes faveurs. Elles peuvent s'adresser au
secrétaire, M. 1'avocat Sobry, rus Suimont
de Volsberglie, Ypres.
Hier et aujourd'hui
Ce qui londe moralement la familie c'est
le respect uni a l'amour, le respect descen
dant du père et de la mère et remontant des
enfants au père et a la mère, l'amour descen
dant du père et de la mère et remontant ües
enfants au père et a la mère. Auour et
respect sont ici absolument nécessaires.
L'amour seul ne constitue qu'une sorte de
crainte de leur montrer de la faiblesse, c'est
avoir peur qu'ils ne profitent de votre amour
pour eux pour vous dominer, pour empiéter,
pour vous moins craindre. Le respectal'égard
des enfants, sans amour, c'est la crainte de
n'être pas craint.
Les siècles semblent osciller enfre ces deux
destine' aux tout petits emplois, aux profes
sions les plus humbles et cette timidité et
cette créance, il fallut lescombattre plus tard
trés énergiquement et sans grand succès. De
ce que je n'ai songé que trés tard que je pou-
vaistout commeun autreêtreagrégé, docteur,
etc. du temps que j'ai perdu dans ma jeu-
nesse, j'en incrimine cette résignation a ma
faiblesse d'esprit qu'on m'avait inspirée dans
mon enfanee incrimination du reste sans
amertume car ce que je me rappelie avec le
plus de plaisir c'est le temps que j'ai perdu
mais encore les parents ambitieux sont aver-
tis. Seulement en général, ce n'est pas dans
eet excès que je viens de dire que donnent les
parents francais.
Concluons que, sans déprimer l'enfant, il
ne faut pas l'admirer, quelque admirable que
votre amour-propre, que vousprenez pour de
l'amour, vous persuade qu'il soit concluons
qu'il faut i'aimer avec respect et se (aire
aimer de lui avec respect. L'enfant a djux
tendances trés marquéescelle, bien natu
relle, de se considérer comme centre de tout
celle aussi, qui lui manque rarement, de con
sidérer ses parents comme des êtres supé
rieurs, extraordinaires et surnaturels. Rien
n'est plus facile, si l'on est a pen prés sensé,
lorsqueM. Vandervelde proposa d'adresser
des felicitations a la nouvelle Chambre tur-
que. (Bruit a gauche.) Le bureau se mettra
volontiers a la disposition des membres de
tations au Parlement italien.
M. Vandervelde a insisté
A l'égard d'une nation amie, l'abstention
de certains membres de la Chambre pour-
rait être sévèrement appréciée.
j M. le président a répondu
Le Parlement allemand, dor-t a parlé M. j
Vandervelde, est le seul qui soit infervenu j
jusqu'a présent. Mais Ia nation allemande a
avec l'Italie des rapports politiques tout par-
ticuliers.
Le débat se poursuit assez agité. M. Ver- j
haegena défendu le point de vue cathoiique 1
tandis que M. Lorand fait un discours vio-
lent oü il s'en prend a Ia papauté. M. Woes- jj
te enfin est intervenu pour reprocher a la
gauche son manque de courtoisie et de loy
I son et Furnémont ainsi concu
I La Chambre invite le bureau a, remettre
j après Paques la réunion des sections char-
gées d'examiner le projet scolaire.
président, car iln'exprime qu'un vcou, et le
l bureau lui donnera telle suite qu'il appar-
j tiendra.
A gauche. Aux voix I aux voix
5 M. Masson. La droite est d'acord avec
I nous. (Rires).
M, Vandervelde. Les sections ne seront
i done pas réunie3 demain, mais après Pa-
1 ques (Protestations a droite
M. le président. Non pas Soyons de bon
compte. J'accepte votre invitalioa tt les sec
tions ne seront pas convoquées demain. Je
les remets a une autre date. (Protestations
a gauche.)
L'ordre du jour de MM. Masson et Fur
némont est voté par assis et levés. (Aux gau
ches libérale et socialistes, qui votent pour,
prejudice de la première et de ne pas, comme
on le fait si souvent, cuJtiver la première
a la ruine de la seconde. Il faut respect et
amour il faut, dit Montaigne, se rendre
respectable par sa vertu et par sa suffisance
et aimable par sa bonté et douceurs de ses
moeurs.
Emile FAGUET,
de l'Académie francaise.
excès, respect sans amour, amour sans res- i que de cultiver cette seconde tendance, au
peet. On sait qu'autrefois un père était une
f espèce de suzerain et le fils une sorte de
I vassal. Le père romain eut longtemps le
droit de vie et de mort sur ses enfants Chez
l les anciens Gaulois, a ce que nous apprend
César, les enfants ne se présentaient aux
pères et n'osaient se trouver en public en leur
compagnie que lorsqu'il commencaient a
porter les armes. Chez nous, les fils jusqu'au
XIX8 siècle, devaient se tenir en attitude de
révérence et quasi de servitude devant leur
père. II ne devaient même pas se dire leur
fils en leur presence, puisqu'ils devaient
dire Monsieur et non mon père
Ce manque de communication alïectueuse
«tait si contraire a la nature et a la raison
que les hommes de ces temps ne laissaient
pas de s'en apercevoir eux mêmc-s et de sen
Tepentir.
Le siècle d a présent est bien loin de ces
mceurs et nous sommes tombés proprement
dans le contraire excès. La camaraderie des
pères et des enfants commence ainsile père
et la mère, en France surtout, peut être uni-
quement en France, admirentl'enfant,
l'enfant de six mois, d'un an, de quatre ou
einq ans ils sont comme stupéfaits de son
intelligence. Leur vanité leur persuade qu'il
n'y a pas d'enfant sur la terre qui ait mani-
Si les gauches se sont distinguées au dé
but de la session par un absentéisme qui leur
a valu les plus vives remontrances dans les
journaux de l'opposition, il semble qu'en ce
moment des roles soient renversés et que la
droite, a son tour, se relache de son assidui-
té de la première heut'e. Le fait est regretta
ble. II n'a pas suffi pour elle d'avoir recu
une lecon mortifiante un nouvel échec est
venu s'y ajouter hier. II est a espérer que,
cette fois, cela suffira et que nos amis re-
prendront leur ardeur première. II ne doi
vent pas oublier, en eflet, que la guerre est
déclarée, le dépot du projet de loi scolaire
sera le prétexte d'une agitation qui ne ces-
festé de si bonne hcure un tel génie. Voila le sera qu'au moment oü celui-ci sera voté.
■commencement. L'enfant, grandissant dans Dans l'entretemps toutes les occasions seront
auté. Répondaat a M. Lorand il montre sejoignent une partie des membres de la
droite.)
M. Vandervelde. Le voeu que nous venons
de présenter a d'autant plus d'importance
qua l'unasimité de la majorité de gauche,
plusieurs membres de la minorité de droite se
sont joints a nous pour le voter. (Rires a
gauche.)
M. Verhaegen. Nous l'avons tous voté
(non I non a gauche) a cause de l'adhésion
donnés par M. le président et dans les con
ditions de cette adhésion.
M. le président. L'incident est clos.
A fin de la séance on a repris la discus
sion de la loi sur la pension des mineurs.
L'Absentéisme
La droitede la Chambre des Représentants
s'est laissé prendre, mardi, dans un guet-
apens, dressé par les libéraux et les socialis
tes coalisés.
Certes, il ne faut pas s'exagérer la portee
politique de eet incident qui, au fond, ne
change rien a la situation respective des
partis.
II n'en demeure pas moins vrai, cependant,
que ce relêchement de l'exactitude et de la
discipline, particulièrement indispensables
dans les circonstances actuelles, laisse une
impression de tristesse et d'humiliation.
Cette impression, tous les organes de Ia pres-
se cathoiique sont unanimes l'éprouver et
on la retrouve partout dans les conversations
particulières.
Les membres de la majorité ne devaient
pas ignorer, cependant, la strategie de l'enne-
mi des scrutins récents leur avaient montré
combien les votes se serraient de prés et a quel
point la situation était tendue enfin la pres-
combien l'honorable membre connait peu
l'histoire aussi peu l'histoire comtemporai-
ne que celle du passé au moyen ége, la pa
pauté a été a la tête de la civilisation et de
la science en Europe.
Rappelez-vous, dit-il, les déelarations fai-
tes par le gouvernement du Roi d'Italie lors
de l'entrée a Rome. II déclarait ne pas vou-
loir faire acte d'hostilité vis-a-vis de la pa
pauté il se réjouissait, disait-il, de voir dé-
sormais a Rome, cóte a cöte, deux gran
deurs celle du Roi Victor Emmanuel et cel
le de la papauté.
Et pour donner a ces sentiments une sanc
tion efficace, le gouvernement a maintenu I
la loi des garanties, par laquelle le Souve- S
rain Pontite possède une véritable royauté
avec toutes les prérogatives qui s'y atta- j
chent et un corps diplomatique, J'avais done
le droit de dire qu'on cherche a nous placer
dans une situation impossible et que l'ho
norable membre a travesti l'histoire.
C'est la conclusion de ce débat, et je suis
convaincu que l'Italie ne saura aucun gré a
l'opposition d'avoir non pas voulu féliciter
Iltalie, mais de s'être sorvi d'elle pour pla
cer la majorité de cette Chambre dans une
fausse situation. L'Italie, qui a avec le gou
vernement actuel les meilleurs rapports,
n'approuvera pas cela. Ces rapports, nous
entendons les maintenin.
Notre conduite est absolument correcte,
alors que l'honorable membre veut faire du
gouvernement italien un instrument de par
ti pour servir ses passions Cela, nous ne le
permettrons pas
Au vote par assis et levée, les 75 membres
de la gauche se lèvent. A la contre épreuvo,
les ministres et nos amis restent assis. Par
la faute de nos amis, la motion est adoptée
gauche contre droite.Ces succès est longue-
ment applaudi par l'opposition a laquelle ce
JOURNAL
©rgane 6athólique
de I'Arrondissement
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