usar1' b-
La Chambre
Au patronage St~Martin
A lecole d'équitation
Une souscription
pour i'ex-sceur Angèle
Le projet A.
Bepos dominical
PHARMACÏEN DE SERVICE
ui""ÜmSm. ecl"8te
XoTne UUr J" Pr0i" A- S"°S
se catholique n'avait cessé de donner l'alerte
et de multiplier les avertissements. De plus
les deux gauches s'étaient réunies, en conseil
de guerre, le matin même.
Comment expliquer que, dans ces condi.
tions, plus de la moitié des membres de la
droite ne fussent pas a leur'poste alors que
sur les bancs de la gauche on notait a peine
quatre absences f II est de toute evidence
qu'il faut réagir contre eet impardonnable
absentéisme, "sous peine de discréditer le
mandat parlementaire et de semer le décou-
ragement parmi les catholiques les plus actifs
et les plus militants. Nous nous trouvons ici
en face d'une considération absolument deci
sive ci les de'putés n'ont ni le temps, ni le
goüt de bien remplir leurs fonctions, ils
n'ont certainement pas le droit de subordon-
ner les intétêts de leurs mandats, c'est a-
dire l'intérêt public lui-même, a des conve
nances ou a des préférences particulièrrs.
Ou bien, il ne faut pas accepter un mandat
qu'on ne se sent pas la réelle vocation de
remplir ou bien, il faut se re'soudre a le ré-
signeren temps utile afin qu'il puisse être
efficacement rempli.
Ce qui rend l'échec que nous venons d'é-
prouver particulièrement pe'nible, c'est le
parti que nos adversaires ont su tirer de notre
défaut de vigilance.
Voyant que nos amis n'étaient pas en nom-
bre, ils ont profité du vide de nos bancs pour
segsubsituer k la majorité réelle et pour en-
dosser A une Chambre catholique la respon-
sabilité, tout au moins apparante, d'une ma
nifestation dont le carac'ère anticatholique
saute aux yeux.
Sous prétexte d'offrir des félicitations a
PItalie unifiée, on a voulu faire ratifier par
notre representation nationale l'invasion des
Etats pontificaux, le bombardement sacrilege
de Rome et la suppression inique et violente
de la souveraineté temporelle du Saint Siège.
Le langage de l'auteur même de la motion,
le citoyen Vandervelde, celui de M. Paul
Janson et enfin les commentaires haineux et
passionnés du F.*. Lorand ne laissent pas le
moindre doute a eet égard.
Vous entrevoyez sans peine, comment les
ennemis de la religion vont s'efforcer d'exploi-
ter le succes de cette perfide surprise et com-
bien ils chercheront a faire accroire que
notre pays est de'finitivement acquis a la
cause de la révolution antichrétienne lL'Egli-
se, dira-t on, est tombée telleisent bas que
même dans la religieuse et fidéle Belgique,
la Chambre des Représentants applaudit a
la déchéance de la royauté pontificale. Voila
ce que nous lirons demain dans tous les
organes de la libre pensée cosmopolite
Nous savons bien que cette mensongère
légende ne trompera personne cn Belgique.
Les libéraux, les socialistes, les libres pen-
seurs de toute espèce et de tout pelage savent,
aussi bien que les catholiques, a quoi s'en
tcnir sur les hommes, sur les choses et enfin
sur les oeuvres, qui, en ce moment même,
attestent avec une généreuse fécondité, notre
attachement au Pape et notre pérsévérance a
réclamer, avec Lui et comme Lui, tous les
droits, toutes les prérogatives, toutes les
garanties de pleine et souveraine indépendan-
ce.qu'il revendique lui-même,
Mais il nous parait opportun, indispensa
ble, dans l'intérêt de la vérité,de la justice
et de la bonne renommée de notre pays, de
ne point laisser s'accréditer au-dela de nos
frontières le thème menjonger de la polémi-
que anticléricale.
II faut done que nous protestions, avec la
dernière énergie, contre la substitution pro- 1
hibée, pratiquée par les deux gauches dans
le but d'en attribuer l'équivoque béne'fice a
la propagande anticatholique. Nous prions
nos confrères de la presse étrangère de vou-
loir bien nous aider a remettre les choses au
point et A sauvegarder contre toute suspicion
l'honneur de notre patrie. Qu'on le sache
bien sous sommes toujours fiers de nous
appeler la catholique Belgiqueet si nous
nous glorifions de ce titre, nous acceptons
aussi de grand coeur tous les devoirs qu'il
nous impose et tous les dévouements aux-
quels il nous convie.
Nous nous prenons, même a souhaiter que
des voix retentissantes et autorisées, des or
ganes éminents de la vraie majorité par
lementaire, veuillent bien se faire les inter-
prètes de ces sentiments et en transmettre
l'expression, soit directement au Souverain
Pontife lui-même, soit a Son Excellence le
Nonce Apostolique. Ce serait certainement
pour le coeur affligé de S. S. PieX une effi-
cace consolation ce serait aussi pour les
catholiques beiges une manière de réparation
et un adoucissement du chagrin et de la con
fusion qu'ils viennent d'éprouver.
Bien Public.
sujet du projet scolaire, a un de nos collabo
rateurs
Ce que je pense de ce projet, je voüs le
dirai ti es ^implement et en quelques mots
le prejet me parait excellent, et je le voterai
avec bonheur. II donne satisfaction a tous
les intéréts légitimes. La liberté du père de
familie est garantie d'une fa$on efficace par
1 le droit que le projet reconnait a tout le
i monde de cboisir, pour son enfant, l'école
qui a sa confiance. La situation malheureuse
du personnel enseignant est améliorée jjdans
une mesure telle que si j'avais obtenu tout
ce que j'ai demandé dans mes rapports et a
la Chnmbre, son sort sorait moins bon que
celui que lui fait le projet du gouvernement.
I II est vrai que le projet de loi introduit
1 instruction obligatoire que j'ai toujours
combattue mais mon hostilité était basée
sur deux raisonsd'abord, paree que, comme
je le disais encore l'an dernier, la liberté a
r éalisé, dans le domaine de l'enseignement
primaire, autant, si-non plus de progrès
que ne I'eüt fait la contrainte proprement
dite ensuite, paree que, entendue dans le
sens de nos adversaires, la contrainte n'au
rait pas donné a tout père de familie, l'ab-
solue liberté du choix de l'école. Ne serait-
ce pas le cas dans les communes oü l'ensei
gnement libre n'est pas organisé Or, le
projet du gouvernement rend le choix pos
sible dans toutes nos communes.
Ces deux obstacles enlevés, je deviens par
tisan de Tenseignement obligatoire, que le
gouvernement réalise en élevant l'age sco
laire et en édictant des peines, modérées
mais efficaces, vis-A-vis des parents cégli-
gents ou récalcitrants.
Tel est bien mon sentiment, et je l'ai
exprimé depuis longfemps, a plusieurs de
mes honorables ccllègues, a qui je n'ai pas
caché qua l'occasion de la discussion do la
proposition de loi sur la protection de l'en-
fance, dont je suis le rapporteur, je propo
serais un amendement, que je m'abstieus de
faire connaitre. Mais, a tout considérer, je
préfère Ie système du Gouvernement.
Je suis done satisfait, trés satisfair et je
suis convaincu que le projet, dans son en
semble, donnera satisfaction aussi a l'opinion
publique aux pères de familie, aux institu
teur8 et aux sous-instituteurs, et, finalement
a ceux de nos adversaires qui sont partisans
sincères de la justice et de la liberté.
A la Gharnl re
M. Colaert a déposé le rapport de la
section centrale chargée d'examinrrie Bud
get des sciences et des arts.
Séance de Vendredi iy Mars.
WJV9R3P3I sSöPölöP
Le projet scolaire
(Du Patriote
i
Le président du Conseil de perfectionne-
ment de l'enseignement primaire M. Colaert,
bourgmestre et députó d'Ypres, rapporteur
du budget des sciences et des arts, dit, au
I A 1 erdre du jour, la suite de la discussion
générale du projet de loi sur les pensions
de vieillesse des ouvriers mineurs.
MM. Mansart et Denis, socialistes, déve-
loppent longuement les raisons pour les-
quelle8, a leur avis, le projet DefuFsaux
doit 1 emporter sur celui du gouvernement.
M. Denis sefélicite de la déclaration faite
par le ministre Hubertqu'on ne fait pas
une loi d exception pour les mineurs, mais
une loi dont les principes généraux devront
servir de fondement a une loi tres prochai-
ne d application générale.L'orateur examine
le régime en vigueur dans différents pays et
préconise le système allemand.
M. Drion.député catholique de Charleroi.
Malgré les critiques dont on laccable, le
piojet a incontestablement lo mérite d'assu-
rer dans l'avenir, aux conditions les moins
onéreuses, la pension de 360 francs aux ou
ders des mines. La charge est légere pour
l Etat et pour les ouvriers. Elle n'aura rien
a excessif non plus pour les patrons, puis-
qu elle ne dépassera guère la contribution
volontaire qu'ils versaient déja dans les
caisses de prévoyauce.
M. Den is a beaucoup vanté Ia législation
allemande. Mais sait-on que si l'Allemagne
assure l'invalidité prématurée A tout Age,
elle Li alloue la pension de vieiüesse qu'a 70
ans et que la moyenne des pensions n'y dé-
passe pas 200 a 205 frs 1
On a reproché au projet de loi de repous-
ser le système de répartition pour adopter
le système de la capitalisation.
Le système de répartition présente deux
défauts capitaux il est, d'abord, ruineux
paree qu il augmente les charges des assurés
pendant une génóration entière ensuite, il
est inique paree qu'il augmente sans cesse
les charges desjeunes pour diminuer celles
des plus agés.
Séance du Mardi 21 Mars.
M. Drion continue son discours. II com
bat les amendements de M. Mabille aussi
bien que ceux de M. Denis. Le système pro
posé par M. Mabille est moins acceptable,
dit-iJ, que celui de Ia répartition pure et
simple. Jamais, en effet, on n'avait imaginé
un système de répartition oü la pension püt
être accordée A d'autres qu'aux associés, no-
tamment eux anciens ouvriers. Ensuite,
l'amendement Mabille porte une atteinte
grave a )a liberté de l'ouvrier, qui ne pour-
rait plus quitter l'industrie charbonnière
sans perdre, en tout ou en partie, le fruit
des retenues opérées sur son salaire. L'ora
teur croit que si le système Mabille était
adopté il ne donnerait pas satisfaction aux
ouvriers, qui ne tarderaient pas a se rendre
Gompte qu'il est a la fois onéreux et injuste
II estime qu'il serait possible d'accorder
dès la miss en vigueur de la loi, la pension
de 360 frs aux ouvriers jet anciens ouvriers
char bonniers Agésde 55 ans, auxquels les
ressources suffisantes feraient défaut. L'as
surance inaladie, dont les caisses de róassu
rance seraient puissamment aidées par
l'Etat.viendrait en aide aux ouvriers atteints
par I'invali Jité avant l'age de 55 ans.
Profitant de l'ab3ence d'un grand nom-
bre de droitiers (il en manquait une quaran
taine), M. Vandervelde introduit une mo
tion d'ordre et propose a la Chambn
d'adresser a la Chambre italienne ses plus
cordiales félicitations a l'occasiou des fêtes
du cinquantcmire de son indépendance.
M. le président. Le bureau se tiendra a
la disposition des mem1 res de Ia Chambre
qui veulent adresser des félicitations au
parlemeni italien.
M. Vandervelde. A l'égard d'une nation
amie, l'abstention de certains membres pour-
rait être sévèrement appréciée.
M. Verhaegen ne veut rien dire qui puisse
blesser l'Italie qui est une nation amie,mais
tous les catholiques regretfent que l'unité
italienne se soit faite sur la ruine de err-
tains royaumes, et notamment du royaume
pontifical.
MM. Schollaert et Woeste se rallient a la
proposition de M. le président.
M. Lorand affirme que Tindépendance
italienne s'est faite contre la papauté et que
celle ci fut toujours l'ennemi de 1 Italië.
(Murmures a droite
M. Verhaegen. - Voila le commentaire
du voeu qu'on nous propose 1
L'ordre du jour Vandcrvelde-Janson est
voté par a^siset levé (gauches contre droite).
Mise en geut par ce facile succès, la gau
che y va d'une seconde motion d'ordre.
Elle est présentée par M. IJymars qui
proteste contre la convocation des sections
rour l'examen du projet de loi scolaire il
propose la remise a'quinzaine, tout en dé-
clarant qua la gauche se prépare a s'opposer
avec la dernière énergie A ce projet de loi
qui est un défi A l'opinion publique.
M. Woeste ne voit aucun inconvénient a
la remise a quinzaine.
M. Vandervelde qui parle de l'attentat
le plus odieux qui ait jamais été commis
contre renseignement public réclame la
remise après les vacances de Paques.
M. Schollaert s'y oppose et fait observer
qu'il appartient au bureau seul de fixer la
date de réur.ion des sections la Chambre ne
peut émettre qu'un voeu a eet égard.
M. Verhaegen. Ce qui se passé aujour-
d'hui prouve que dorénavant, nous aurons a
être tous présents a toutes les séances. Je
me demande ce que devieudra ainsi la pro
position réglementaire de M. Jourez, qui
tend a réduire le nombre des jours de séan
ce
On s'était mis d'accord tacitement pour
dire qu'on ne voterait pas les mardis Nous
voila édifiés dorénavant nous serons tous
au poste les mardis comma les autres jours!,
ainsi disparaitra ce qui restait des rapports
de courtoisie entre la majorité et l'opposi-
tioa. Bien qui! y ait ici des membres qui ha-
bitent fort loin de la capitale, nous savons
qu'il faudra désormais être ici tous le9 jours,
et nous a'y manquerons pas.
L'orateur expose les gracdes ligues du
piojet. L instruction obligatoire et la creation
du 4« degré devraient faire bien ccueillir 'i
le projet par les gauches.
Un ordredu jour signé par MM. Masson
et Furnémont inerte le bureau A remettre
après Paques la reunion des sections.
Mle président fait observer que ce n'est
qu'une^ invitation, qui maintient son droit
d appréciation, et qu'il se réservera d'agir
sous sa reaponsabilité.
L'ordre du jour est voté assis et levé.
Quand l'incident est clos, M. Levie, dé-
puté catholique de Charleroi, co-signataire
des amendementsj Mabilie, prend la parole
sur les pensions de vieillesse des mineurs.
Après avoir rendu honneur a l'activité et A
la largeur de vues dont a fait preuve le
ministre de Piudustrie et du travail, 1 elo
quent orafeur déclare que le projet contient
des choses excellentes, mais qu'il y en a
d'autres qui sont inacceptables. Pour lui, il
considère comme imparfait tout système qui
te compléte pas l'organisation des caisses de
próvoyance et comme insuffisant un régime
qu i n'accorde pas immédiatement une pension
de 360 fr. A l'ouvrier mineur de 55 ans.
L'orateur expose l'oiigine des caisses de
prévoyauce elles se sont constituées et dé-
veloppées sans recevoir aucun subside de
l'Etat ni des provinces. Déjè, lors de la
discussion de la loi de 1900, M. le baron
Surmont de Volsberghe, alors ministre du
travail, reconcaissait la nécessité de faire
une loi spéciale pour les mineui'3.
Séance du Mereredi 22 Mars
M. Levie continue son liscours.
Lsseulmoyen, dit-il, d'ariiver A donner
tout de suite 360 fr. par au aux vieux mi
neurs, c'est d'instituer le système de la
répartition comme régime provisoire et celui
de la capitalisation comme régime dófioitif.
Ce qui différencie nos amendements du
piojet du ministre, c'est que celui-ci con-
sacre, en definitive l'affiliation a la caisse de
reJrait<\ tandis que nous maintenons obliga-
toirement les caisses de prévoyacce qui ont
une existence tr.ióitionnello qui remonte aux
corporations et qui out rendu tant de ser
vices.
Ou dit que le livrei individual est indis
pensable pour assurer la liberté des muta
tions et l'indépendance des ouvriers. Mais
M. Mabille y a pensé. Au surplus, nous re-
chercherons volontiers une formule pour
concilier los intéréts des ouvriers perma
nents et ceux des ouvriers temporaires.
L honorable ministre dit que le système
de la répartition est injuste. Sans doute, en
justice absolua, cbacun doit se constituer sa
pension selon son effortmais en maiière
d'assurarces,il n'existe jamais qu'une justice
relative. II faut du reste teDir compto de la
meutalité des hommesor, de tradition, let
houilleurs admettent que lesjeune3 payent
pour les vieux.
On dit aussila répartition coüte cher.
D'accord mais il s'agit de payer les pen
sions tout de suite.
Le legislatuur est in'ervenu de toutes
manières pour protéger l'ouvrier,son travail
et son salai-e. Tandis que le Code civil pro
tégé les prodigues 1 s grands prodigues
de la classe riche contre eux-mêmes,
vous n'avez pas e core protégé les petits
prodigues de Ia classe ouviière contre leur
imprévoyance. Protitrz-les et, prélevant sui
leur salaire la contribution indispensable
assurez-leur une pension de vieilesse. Faitet
une loi qui ne devra pas être remise sur le
méiier dans 5 o i 6 ans, et en 1913 nout
fêterons le ceutenaire des caisses de pró
voyance. (Vifs applaudissements sur de
nombreux bancs de droite, de gauche et
d'extrême-gauche. L'orateur recoit les
félicitations de ses amis).
M. Pepin, socialiste, dit que la loi de 1900
n'a été qu'un désireux et que le projet en
discussion n'est qu'une étape. D'api ès lui le
système proposé par M. Hubert est injuste,
paree qu'il ne fait rien pour la période
transitoire.
M. Mabille expose les conséquences tinau-
cières de sas amendements.
Les jeunes gens de la Congregation de
St-Martin donneront leur fête annuelle au
local, place Van den Peereboom, Dimanche
prochain 26 mars, a 6 1/2 heures du soir et
Lundi 27, A 6 heures.
Cette soirée musicale et dramattque,
offerte aux parents des jeunes ger.s et aux
bienfaiteurs de cette belle institution, s'aa-
norce aussi brillante qu'attrayante. Une
quète sera faite au profit de l'oeuvre, au cours
de la sciréa. Les bienfaiteurs qui seraient
empêchés d'y assister sont priés de bien
vouloir envoyer leur obole cliez Monsieur
l'abbé Callewaert, vicaire ds St-Martin, ou
chez Monsieur Julien Antony.
f3 !9 !3 !3
Les courses de Groenendael de Jeudi der
nier portaient au programme -un military
qui avait réuni le chiffre exceptionnel de dix
huit concurrents. Ce fut un spectacle peu
banal de voir, peu après le départ, l'impo-
sant peloton développé en éventail dans la
courbe du fond. Fedow, monté par le pro-
priétaire, le lieutenant Rolin, de l'école d'é
quitation, était en tête, suivi de Blue Bell,
monté par le lieutenant Van de Corput.
Dans la ligne d'arrivée, Fedow se détachait
de plus en plus devant Bleu Bell, et finale-
ment, le représentant du lieutenant Rolin.
1 emportait avec une énorme supériorité sur
Bleu Bell. La duree fut de 2' 8'' pour un par
cours de 1,700 mètree. Le prix consisfait en
un objet d'art de la valeur de 400 francs et
un souvenir.
Ce brillant succès fait honneur a notre
école d équitation, et les camarades du lieu
tenant tRolin, suivant en cela la traditmn
sont allés, Vendredi midi, a la rencontre du
vainqueur au train de midi. Le cortège
s'est rendu au mess oü le lieutenant Rolin I
a ete chaudemeDt félicité par le commandant j
de 1 école, le colonel adjoint d'état-major Ha-
gemans. j
ses i
notre ami, de devoir cacher son nom sous
cette premièrealettre de l'alphabet.
Le déplacement du tombeau de Mgr
Chamberlain a l'église de St. Martin a été
une des questions les plus discutées dans le
courant de cette semaine. On s'est étonné
d'apprendre, par un article du Journal de
Roubaix, que ce monumenten sera bientöt a
son quatrième emplacement dans l'église et
on s'est demandé, a bon droit, si ce sera le
dernier.
Pour être définitif, l'emplacement projdé
devrait être bien parfait. Or, il n'est considéré
généralement que comme un pis-aller. D'au-
cuns le trouvent même tout a fait défecL.eux
puisqu'il est destiné a produire, de pJ0fii
une saillie d'un effet au moins douteux, et A
masquer une partie d'une fenêtre.
Le projet A question de dépense a part
tranche plus d'une difficulté comme on
pourra en juger II existe,comme on le sait
un coin bien disgracicux entre ie portail'
me'ridional et la chapelle de Ste Anne. Un
vilain mur le ferme actuellement, et il est
question de remplacer celui-ci par une grille.
Une chapelle, érigée en cel endroit, vien-
drait boucher ce vide en continuant la ligne
des différentes constructions. On y accéderait
de 1 intérieur de l'église par une entree mé-
nagée dans le mur sous le tableau représen
tant l'Elévation de la Croix. II y a, en eet
endroit, trois arcatures qu'il suffirait'de per-
cer, en conservant même sous les soubasse-
ments de droite et de gauche, celle du milieu
seule servant a I'entre'e. Une grille ornemen-
tale pourrait être adaptée aux deux autres.
Au fond de la chapelle ainsi cre'ée s'e'rigc-
rait le mausolée de Mgr. Chamberlain qui,
de la sorte, aurait cessé d encombrer a l'inté-
rieur de l'église. La chapelle, qu'on appele-
rait du Saint-Sépulcre, a cause du groupe de
la mise au tombeau qui décore la niche
inférieure, ajouterait encore a la beauté de
l'église en même temps qu'elle favoriserait
peut-être une dévotion un peu oubliée a
l'heure actuelle.
Inutile dajouterque si nous avons jugé
bon de développer ici ce projet, c'est ce que
hons 1 avons trouvé réalisatle et que nous ne
voyons pas jusqu'ici de raisons artistiques
ou économiques qui puissent raisonnable
ment empêcher son execution.
Mm« Lala Vandervelde fait insérer dans
les journaux anticléricaux une leitre
pi oposant i'organisation d' une souscrip
tion dont le produit servira a donner A
M|u Vandenbroeck ua souvenir (M'le
Vandenbroeck, c'est l'ex-sceur Angèle, 1'ia-
stitutrice de Muysen).
Pour éviter, dit-elle, les représailles aux
institutrices et A toutes les femmes qui ne
sont pas libres d'exprimer publique ment
leurs opinioas, je propose que l'on m'euvoie
les souscription8 directement. Une lettre,
adressée aux journaux ultérieurement, en
fera connaitre le montant et on pourra
alors se mettre d'accord sur la forme que
rrendra le souvenir en question.
Aïe! Aïel Mme Vandervelde risque de
rendrela persécutée de Muysen moins
intéressante aux libéraux du moment, en
effet, qu'on leur demande de l'argent pour
elle...
Dimanche 26 Mars
A. DONCK, rue de Lille, i3.
Successeur F. Van Windekens.
burgerstand van yper
Verklaring, van den 17 tot den 24 Maart 19U.
Geboorten
Koopmans Augusta, Dickebusehsteenweff
Hoorelbeke Magdalena, Poperiushestefnwao-
Decheivre Maurice, Patteelstraat
rA" i0r? out .Henri' Zonnebekesteenwerr
Ingels August, Eigenbeerdstraat.
Huwelijken
Monteyne Maurits, aardewerker, Sc-sers
Julia, kantenwerkstor, beiden te Ypér. g
Vandewiele Desideer, leurder, Wedr Vanhpo
Hermina, Deconinck Felicia, z. b Wwo Gun«
Petrus, beiden te Yper. 18
Sterfgevallen
Bruenin Julia, 3 ra. Pennestraat
zeune Pau 1 iro'6ThnJ da«'?on.er. Wed' Goude-
«tamffiVaWaSïS. E""-
riüiSmwi'e52 Pop,-
Priem Emile, 9 j„ Hondstraat.
J»SrE.pl«°„Pabft W». Detliocr
La plupart des lecteur. do Journal
e nom d 'ay0"! X P0Ur
ml,""' pr0|>t peu[ dtre pss
"e° te cZé'""'°°"S 'esre,tons bie°
oblige pour respecler Ia modeslie de
etat-civil de gomines-belgique.
Naissances
Joseph Bille, rue du Fort
JWFer Demeyer, rue de Wervica
S?ttflFoGapp0yéruo de Ten Priolen-
SimniAo'°u,rnier. Section Ten Brielen.
SimoneCocle, ruo Masson.
Décès
l«frMrr,DnV?i.s(;|ue1, 55 ans' rue Wervicq.
Isidore Duthoy, 74 ans, Section Ten Brielen.
«BR»»
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