cm GotiQM rm otsf m m. m f3m m m m m ei m m m m. Le nouveau Carillon Archives Communales Correspondance Bonne nouvelle pour nos communes agricoles Bepos dominical 1,200 ou 1,300 francs par an allons même pour d'autres jusque 1,500 fr. comment ils peuvent nourrir leur famil ie et vivre convenablement. M. Daens. Trés bien M. Colaert. Pour moi, je l'avoue franchement, c'est une sorte d'énigme. Je signale done a l'honorable minis- tre des sciences et des arts la situation des sous-instituteurs et des sous-insti- tutrices. II existe actuellement, en leur faveur, un mouvement dans l'opinion publique. On me dira peut-être que c'est eux qui l'ont provoqué. C'est possible je ne veux pas en examiner l'origine. Mais je dods reconnaitre, messieurs, que ces fonctionnaires ont des traitements trop infimes et qu'il importe de les augmen- ter. L'honorable ministre pourrait me ré- pondre que lorsque l'on propose des augmentations de dépenses, il faudrait logiquement indiquer aussi des ressour ces correspondantes. Ce n'est pas a un administrateur communal, comme je le suis depuis longtemps, qu'on doit tenir ce langage je ne le sais que trop et, a l'occasion, c'est ce que j'objecte a ceux qui demandent des augmentations. Mais il y a des situations exception- nelles dont il faut néöessairement tenir compte il y a des fonctionnaires qui ne sont rien moins que de pauvres hon- teux. Du reste, je vais indiquer a riionora- ble ministre, dans une ceriaine mesure, quelques petites économies a faire. Je les signalerai dans le cours des trés courtes observations que j'aurai l'hon- tieur dq présenter. De heer Daens. Wel gezegd, als de daden volgen. M. Colaert. J'en arrive, messieurs, aux instituteurs auxquels j'assimile évi- demment les' ins li tutrices. Je reconnais que leur, situation est meilleure que celle des sous-instituteurs. En effet, ils ont blu un logement ou une indemnité de logement. Cependant, il yl a lieu de nous préoccuper aussi de leur sort. C'est dans ce but que des pro positions de loi ont été déposées, tant au point de vue du traitement que de la pension. Je me rallie a la «moyenne», dirais- je, de ces propositions. Mais je voudrais mieux encore. Je désirerais que le gou vernement lui-même nous présentat un projet complet améliorant la situation aCtuelle. C'est de lui que doivent éma- ner pareilles initiatives, et be n'est qu'en cas d'inaction de sa part que nous de- vrions intervenir. Quand je parle des traitements des instituteurs, je vise éga- lement leurs: pensions, car ces derniè- res laissent plus encore a désirer. La loi de 1886 a revisé les bases des pensions chiles. Elle a notamment porté le maxi mum des deux tiers du traitement aux trois quarts. Mais, paf- son article 4 elle a exclu du Benefice de cette disposition les mem bres du Corps enseignant. II se fait done qu'alors qu'un minimum de traitement convenable est assure aux fonclions civi- les en général, il n'en est pas de même pour les membres du corps enseignant. Cela n'est pas juste. Parmi les fonctionnaires du départe ment des Sciences et des arts, je signale spécialement les inspecteurs de l'ensei- gnement primaire, et tout d'abord les inspecteurs cantonaux. Pour ces der- niers, on n'a pas touché au barême de puis un quart de siècle. Ils se plaignent, non sans raison. Cer- tes, jq n'ignore pas qu'en général tout le möndq se plaint de Ce que Son salai- le ou son traitement est insuffisant. No tre devoir est d'examiner si les plaintes qui se font jour Sont fondées et, quant a moi, après examen, j'estime qu'il est de moil devoir d'appeler l'attention de l'honorable ministre sur ce point. Les' honorables MM. Ozeray et Huys- houwer ont déja entretenu la Chambre de la situation qui est faite aux inspec teurs cantonaux. Ainsi que je l'ai fait dans mon rapport, je me permets d'atti- rer la hienveillante attention de la Chambre sur la situation de ces fonc tionnaires. II y a 25 ans, disent-ils, que I leur traitement a été fixé et depuis lors il n'a été l'objet d'aucune modification et Cependant pour eux aussi la vie est devenue beaucoup plus chère. Leur besogne, sans être aussi exté- nuante que Celle des instituteurs, est ce pendant considerable et, de plus, ils doivent tenir, un certain rang pour le- quel un 'traitement de 3,000 a 4,000 francs ne suffit pas. Ici encore la question de la pension se présente. Pour les inspecteurs can tonaux, comme pour les instituteurs, je demande que la Chambre, sinon le gou vernement, prenne en sérieuse considé- ration les observations que j'ai fait va- loir dans; mon rapport. Je monte d'un degré, et j'arrive aux inspecteurs principaux. Ici je signale a M. le ministre des sciences et des arts un point que j'ai déja soulevé l'année dernière, et auquel il ne m'a pas ré- pondu alors. II y a actuellement un certain nombre d'inspecteurs principaux qui vont être atteints par'la limite d'age. Vous savez, messieurs, que, pour ces inspecteurs, comme pour les inspecteurs en général, l'age de la retraite est de goixante ans. La loi de 1884 prévoit qu'a eet age-la ils peuvent être mis a la pension d office, pourvu qu'ils aient quinze années de service. Parmi ces inspecteurs j'en eonnais spécialement deux qui, dans quelques mois, auront atteint la limite d age. Ce sont des fonctionnaires trés disiingués ils sont aussi valides que l'honorable ministre et que moi. (Sourires). Je les eonnais spécialement paree qu ils font, comme moi, partie du conseil de perfec- tionnement. Je sais, par expérience, ce qu'ils valent, et j'ai été trés étonné d'ap- prendre que, sous peu, ils devront se retirer pour faire place a d'autres, plus jeunes, il est vrai, mais qui n'auront peut-être pas leur mérite et certaine- ment pas, leur expérience. Je disais tout a l'heure, que j'avais a signaler1 a l'honorable ministre quel ques 'économies a faire. En voici une déjÈt: maintenezi ces fonctionnaires jus- qu'a l'age de 65 ans; ils ne demandent pas mieux que de pouvoir continuer a l'Etat les services qu'ils rendent actuel lement, et qui sont le fruit de fortes études et d une longue expérience. Pour- quoi les mettre a la pension malgré eux, alors qu'ils sont valides et qu'ils ne peu vent être remplacés avantageusement? C'est la raison principale pour la- quelle je les maintiendrais. Je vous ai dit la: seconde en les maintenant, on réaliserait une économie appréciable qu'on pourraif utiliser a d'autres fins. M. Hamman. Ce serail de nature a retarder l'avancement des autres M. V. Delporte. Certainement |et je proteste vivement contre votre ma- nière dei voir. (Interruption de M. Ma- bille.) M. Descamps, ministre des sciences et des arts. Ne serait-Ce pas sacri- fier un intérêt général a des intéréts privés trés respectables, mais qu'il est difficile de mettre ici en balance? M. Colaert. Mais non, je ne sa- crifie aucun intérêt; car les fonction naires qui suivent dans la hiërarchie sont beaucoup plus jeunes et ils auront, espérons-le, la bonne fortune de vivre longtemps et d'arriver, a leur tour, a l'age de 65 ans, ce qui leur permettra de bénéficier eux aussi pendant cinq ans de la disposition que je vous propose d'appliquer. C'est aussi le sentiment de Fhonorable M. Mabille, et je permets de le ranger de mon ebté. Pourquoi done les démissionner alors qu'ils peuvent mettre a la disposition de l'Etat une expérience qu'ils ont ac- quise après un grand nombre d'années, alors que de ce chef on peut réaliser une économie, et que ceux qui pour- raient éventuellement les remplaCer ne demandent pas que Ces deux ou trois in specteurs qui n'ont que 60 ans fassent place pour eux. M. V. Delporte. Ceux qui ont été pensionnés antérieuremeint a 1906 pour- raient faire des reclamations si un privi- lège était en ce moment donné a leurs successeurs maintenus jusque 65 ans. M. Colaert. Je le regrette beaucoup pour ces; messieurs, mon cher collègue, mais ce n'est pas un motif, s'il existe une mauvaise disposition dans la loi ou plutót si M. le ministre prend des fnesures que je ne puis approuver, Ce n'est pas un motif, dis-je, pour que l'on continue a traiter ces fonctionnaires moins favorablement que d'autres. No- tez, messieurs, que dans mon rapport j'ai commis une légere erreur. II est inexact, en effet, de dire qu'en les main tenant, M. le ministre ferait un accröc a la loi. A mon avis, messieurs, tous les fonc tionnaires de l'Etat doivent, autant que possible, avoir les mêmes droits, sur- tout lorsqu'iis rendent des services aus si importants que d'autres peuvent le faire dans des situations analogues. II existe d'autres inspecteurs que ceux dont je m'occupe en ce moment, par example les inspecteurs des ycoles mé- nagères et industrieliesceux-la sont mis a la pension a 65 ans! Est-ee qu'il y a vraiment une raison sérieuse pour que, dans l'enseignement primaire, les inspecteurs soient pensionnés a un age moins élevé. M. V. Delporte. Les inspecteurs de l'enseignement industriel sont des fonc tionnaires ressortissant a un autre dé partement et soumis a d'autres règle- M. Colaert. Je le sais bien, mais c'est ce que je critique. Je dis que si l'age de 65 ans est admis pour les inspecteurs de renseignement industriel, il devrait l'être pour les in specteurs de renseignement primaire. Reoonnaissez que la différence de trai tement des uns et des autres ne repose sur aucune raison plausible, sur aucune base sérieuse. Quant aux règlements, je crois qu'il n'en existe pas. Je eonnais ties inspecteurs principaux qui ont été pensionnés a 64 et 65 ans. Ce n'est que depuis 1896 que la jurisprudence du dé partement de l'instruction publique a changé sous ce rapport. Je prie l'hono rable ministre de revenir a la pratique antérieure. Je crois pouvoir recommander a l'ho norable ministre les différent es ques tions que je viens d'examiner. J'en ai une autre a lui signaler. Elle a été trés, bien développée hier par l'honorable M. Borboux, qui ainvo- qué l'opinion expi-imée au Sénat par plusieurs membres de cette assemblée. L'honorable membre aurait pu ajouter que l'année dernière l'honorable M. Woeste et moi avons traité la même question. Si je rappelle cette circonstan- ce c'est pour ajouter que rhonorable ministre a fort bien accueilli nos ob servations. II s'agit de la pension des instituteurs adoptés. La1 loi de 1895 a assimilé ces instituteurs, au point de vue du traite ment, aux instituteurs Communaux. Le législateur a voulu logiquement qu'il en füt de même en Ce qui concerne la pen sion. Cette question paraissait intéresser vi vement, l'année dernière, l'honorable ministre qui a promis a l'honorable M. Woeste, ainsi qu'a moi-même, de l'exa- miner. Je demande qu'une prompte solution soit donnée a cette question. Pour finir, je me propose de signaler les deux économies qui permettront de réaliser quelques unes des améliorations que je viens de proposer. A l'article relatif aux traitements de disponibilitè, il y a une diminution de 45,000 francs. Eh bien, consacrez-les aux instituteurs dont je vous parle. Une autre économie résulte aussi du budget les instituteurs des écoles adoptées' et subsidiées n'assistent plus aux conférences pédagogiques trimes- trielles'. C'est une économie de 20,000 francs pour le Brabant seul, et pour l'ensemble du pays, de plusieurs centaines de mille francs. L'honorable M. A. Delporte est reve nu sur! la question qui avait été posée par l'honorable M. Bertram! dans l'in- terpellation qui a précédé la discussion du budget. Je ne veux pas imiter l'hono rable membre, mais je dois cependant faire observer que l'orsqu'il a demande une augmentation du crédit ordinaire de 100,000 francs' en faveur des con struction et ameublement des écoles eommunales, il ai perdu de vue qu'il y a lannuellement un crédit extraordi naire ou exceptionnel qui, pour cette année-ci, se monte a un million. Sous ce rapport il y a1 quelque chose a faire, et plusieurs fois, dans des rap ports précédents, j'ai déclaré, d'accord 'avec la section centrale que l'ensemble des credits ordinaire et exceptionnel était insuffisant pour la construction d'écoles, l'augmentalion des classes et leur ameublement. II y a aussi a liquider plus prompt> Inent les! subsides accord és a cette fin. Sous ce rapport-la le ministre des Scien ces et des arts, et précédemment celui de l'instruction publique, s'est trouvé souvent en retard. Mais je dois consta- ter, d autre part et ceci semble don- ner tort a rhonorable M. Bertrand et a d autres qui ont interpellé le gouver nement que l'honorable ministre des sciences et des arts p mis généreuse- ment la main a l'ceuvre. Pour ce qui concerne mon arrondisse ment, j'ai obtenu des credits en faveur de plusieurs communes. Je ne puis qu'en exprimer ma satisfaction a l'hono rable ministre des sciences ét des arts, en le priant de s'occuper aussi des au tres communes que je lui ai signalées. Un dernier mot. Nous sommes tous d'accord pour dire que nousj devons faire tous nos efforts pour étendre et faire progresser l'ensei gnement. Certes, on ne peut pas dire que la Bel- gique n'a pas a se féliciter des résul- tats obtenus, Mais n'y a-t-il plus rien a faire Per- sonne ne le prétendra, et nous sommes tous d'accord pour dire que, dans la voie du développement de l enseigne- ment primaire, il y a encore de la mar- che a faire. C'est surtout renseignement technique qui doit faire l'objet de notre constante sollicitude. M. A. Delporte a parlé des écoles du quatrième degré, et il propose en leur faveur un crédit asseZ important. Ces écoles méritent d'être encöura- gées. Seulement la question ne me sem ble pas müre, et sa solution ne me pa- rait pouvoir émaner que du gouverne ment. Comment voulez-vous que dans une discussion générale qui doit finir au- jourld'liui, et dans une discussion trés écourlée des articles, comment voulez- vous, dis-je, que l'initiative parlementai re puisse recevoir satisfaction, et que la Chambre examine a fond des amen- dements comme ceux qui ont été propo sés par rhonorable M. A. Delporte? Je ne me rallie pas a ce procédé et je demande simplement a M. Ie ministre de vouloirl les examiner avec bienveil- lance, et de voir jusqu'a quel point il peut nous donner satisfaction al'ave- nir. Depuis le 21 mars, les sons harmo- nieux de notre nouveau carillon ont remplacé, pour 1 indication de l'heure, ceux de l'ancien que d'aucuns regret- tent. Le nouveau carillon automatique est r'éellement beau, son chant est bien ryth- mé et charme a juste litre ceux qui ont le privilège de 1'entendre. Nous donnons pour ceux-ci les dif férents airs que M. .1, Denyn, le caril- lonneur de Malines v a posés A Vheure: La Rubens Marsch (Beiaards lied) de Peter Benoit. Au quart suivant: Tuindaglied. (Notre air local, qui ne doit se jouer qu'aux fêtes, ne sera pas maintenantil sera remplacé dès la semaine pro- chaine, par une vieille chanson de terroir). A la demie: Beiaardslied de la Cantate: de Zege van Groeninglie de K. Mest- dagh. Au quart suivant: Reuzendans. Nous apprenons avec plaisir que cer tains travaux pour augmenter la sonori- té, seront; encore faits, de fa con a donner au plus grand grand nombre de nos concitoyens la juste satisfaction de pou voir entendre chez eux les sons joyeux du carillon. Une proposition h ès juUe Dans la discussion des articles du Budget du ministère des Sciences et des Arts pour l'exercice 1910, uotre honorable bourgmes- tie-député, le brillant rapporteur de ce budget, a fait une excellente et trés juste proposition a propos des articles 21 a 25 relatifs aux archives de l'Etat. Nous la donnons ici taxtuellement.d'après les annales parlementaires pages 872 et 873: M. Colaert, rapporteur. Messieurs, le crédit porté a l'article en discussion est relatif aux archives dans les provinces et les localités oü il y a des archives d'Etat, ce sontAnvers, Gand, Bruges, Liége,Hasselt, Arlon, Mons et Namur. Je me permettrai de faire observer a l'honorable ministre qu'il est d'autres villes, qui, sans être chefs lieux dn provinces, ont des archives communales importantes Je signalerai notamment la villo d'Ypres qui a un dépot des plus important, au point que je crois pouvoir dire que c'est peut être le troisième du pays, au point de vue de la richesse et de la valeur des documents. Je pense et l'observation a été faite en section centrale que le gouvernement devrait subsidier les archives qui sont dans ce cas. Nous ne demandons pas de grosseB sommes, mais un certain subside qui nous permette de donner un traitement convena ble a notre archiviste qui est fort méritaat, et une indemnité aux employés qui sont chargés de le seconder dans le classemcnt des vieux documents. Je me permets de recommander cette question a l'honorable ministro des sciences et des arts, convaiucu, qu'après examen, il partagera ma manière do voir. «Af. le baron Descamps, ministre des sciences et des arts. Je suÏ3 d'accord avec vous, etj'examinerai cette question avec une graude bienveillance. L'honorable rapporteur aurait pu acuter que les mêmes motifs qui militant en faveur de 1'interveUion de 1 Etat dans la restaura- tion des monuments publics, peuvent être iuvoqués en fa eur d'une intervention iden- tique dans les frais d'inventaire,d'entretien, de restaurapan et de conservation des ar chives. Ceux-ci sont des monumenls publics d'un autra genre, mais tout aussi dignes de 1 intérêt gcuvernemental que les premiers. Historicus. s* s# ssl sü! Monsieur l'Editeur, Veudriez vous bien me permettra de faire quelques réflexions au sujet d'un article sur la première communion publié dans le jour nal d'Ypres du 19 mars. Mr F. demande que l'on dote la ville d'Ypres du régime francais et que l'on fixe la lre communion au dernier Dimanche du temps pascal.... Au besoin on adopterait pour date les Pêques closes du régime beige et la grande journée ne se placera plus avant le 5 avril, tout en n'arrivant jamais plus tard que le 9 mai. Mr F. ignore t-il que la première com munion exige une préparation longue et immédiate et que le temps pascal laisse au clergé bien peu de loisirs? Oü done celui-ci trouvera-t-il 1© temps de s'occuper des eafaats pendant le triduum de la se maine Saiute, le Lundi da Paques et ce qui plus 6Bt la veille de Püques closes, jour da la cérémonie done? Le jour de Pèques closes convient-il a une solennité de première communion lorsque les églises Bont 4 la disposition des parois- siens pour l'accemplissement du devoir pa&cal et que le clergé e t rutenu au confes- sionual Le régime de M' F. lVancais ou bAge, atteint lesenfauts en vacances I Les vacaoces I quelle3 difficultés n'y a-t il pa» a réünir les enfants a de» heures dé- teiminées pendant l'année scolaire. Or pen dant les vacances, des parents de familie aisee, réclament leurs enfants pour les amener en voyage d'autres pour en dispo ser chez eux, et les enfants surtout sacri- fieraient peu volontiers leur liberté et leurs réci éations. Ne leur rendez pas la première communion odieuse, s'il vous plait. Les vacancessont-elles bien propices au recueillement si nécessaire et si facile- ment compromis La généralité dit Mr F. voudrait voir reporter la date de ce j:ur. Est-il bien do- cumenté de la part de tous les parents riches, bourgeois, ouvriors et pauvres Mr F. qui coaiple sur le renouveau de la nature répond il du cadre, qui Bemble être sou idéal, entre le 5 avril et le 9 mai Qu'il coosulte Us deruières aunéas passéeset si elies doivent être garant de l'avenir merci 1 Est ce que Mr F. est d'avis d'étendre son système de protestation a d'autres solenai- lés religieuses, dont le déplacement a cer- taiaes dates pourrait mieux convenir a lui ou k sas amis a raison de satisfactions per- sonnelles t Enfin, quel est l'avis du clergé 4 ce sujet, qui est, sans doute, mieux que Mr F. en situation pour apprécier le pour et le coutre en cette matière Tout laïque que je suis, je me demande s'il y a lieu de provoquer par la voie des journaux un poll sur les affaires purement religieuses. Veuiliez agréer, Mr l'Editeur, mes sin- cères remerciements. Un abonné. Nos Représentints, MM. Colaert et Van Merris viennent d'être informis de la mesure suivante prise en faveur de nos chemins agri coles. Depuis pres de i5 ans, le Gouvernement prend a sa charge exclusive les frais de trans port des moerlons et du ballast employés a 1 amelioration des chcmins communaux agricoles, qui offrent un si grand intérêt pour nos populations rurales. Mais la bonne exécution de ce travail d'a- mélioration exige, après un premier tasse- ment, un rechargement en ballast, qui a été souvent négligé. En vue d engager les communes a procé der a ce ballastage, M. le Ministre de l'inté- rieur et dc 1 agriculture a consenti, l'an dernier, a porter de 40 a 5o wagons par kilometre de chemin, la quantité des maté- riaux a recevoir en transport gratuit. Par une nouvelle tnesure de bienveillance, M. Schollaert, vient de donner a sa décision un effet rétroactif, permettant ainsi aux ad- ministations communales dé solliciteer, concurrence des 5o wagons par Km., de nouvelles autorisations de transpor! pour les travaux exécuiés antérieurement. Cette nouvelle, nous n'en doutons pas, recevra le meilleur accueil dans cos campa gnes. s* s'1$ PHARMACIEN DE SERVICE Dimanche 20 Mars L. AERTSENS, Marché au Beurre, 9 Lumdi de Pdques) 28 J. DEHOUCK, 16, rue de Dixmude.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2