Téléphone §g Téléplione 52 fr fr. fr fr. fr fr fr. fr. 'fr, Les instituteurs chréliens GseEscaEiesGfleaGiia Samedi 1 A vri! 1911 10 centimes ie N° N 4675 Llrennes Pontificates La réponsc des Gatholiques Sermons de Larême Vieilles tours fdées modernes L'entrée de Louis XIV a Ypres en 1 680 La prem'ère communion solennelle A la CoDgrégation de St~Martin Conseil communal 46 An:sÉE On s'abonne rue an Beurre, 36, Ypres, et A tous les bureaux de Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. 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L'absence de trop nombreux membres de la Droite a empêché la majorité de répondre comme ileüt fallu a ce défi de la minorité. II appartient aux catholiques de protester contre cette violence par une manifestation éclatante de leurs sentiments de fidélité au Saint-Siège. Les Etrennes Pontificates leur en offrent le moyen le plus naturel. II fau- drait que dans l'intervalle qui nous sépare de Paques, toutes les families catholiques qui tie l ont pas encore fait, eussent it coeur de s'y inscrire et d'envoyer leur souscription, si minime füt-elle. Mgr l'Evêque d'Auch l'écrivait récemment dans une lettre adressée aux catholiques francais: Une aumone plus large que d'ha- bitude s'impose cette annés et devient un utile moyen de protestation, aumöne popu- laire a laquelle on fera participer tous les chrétiens, ne serait ce que par une légere n offrande, efin de prouver au Saint-Père que si nous sommes impuissants a lui ren- dre ses provinces volées, a (aire tomter les barrières qui en font le prisonnier du vain- queur, nos coeurs sont a lui, et que nous entendons par cet or que nous offrons, pro- clamer une royauté que rien ne pourra lui faire perdre, pendant que larévolution s'ap- prête peut-être a briser la couronne qu'en Ces fêfces on veut honorer. Le vote de surprise enlevé a la Chambre par les ennemis de l'Eglise fait aux catholi ques beiges un devoir plus étroit de protester de leurs sentiments. Nous avons la confiance qu'ils n'y failliront pas. C'est le 27 mars i860 que le Parlement de Turin décréta que Rome était la capitale de l'ltalie Rome oü régnait encore Pie IX, Rome que les événements de 1870 devaient seuls livrer au révolutionnaire couronné de Piémont. Stigmatisant ces desseins, Pie IX disaitalors Ceux qui essaient de de'truire le Pouvoir Temporel ont pour objet la des truction compléte de notre sainte religion». Les événements ont montré depuis combien Pie IX était clairvoyant. Ce n'est point paree que nous n'apercevrions pas les chances d une restauration du droit que nous devrions cesser de faire entendre notre protestation il faut au contraire l'élever toujours davantage, afin de hater, autant qu'il est en nous, l'heure de la re'paration. La Patrie N. B. La collecte anmtelle se fera pendant le Sal«t de 5 1/2 h. le Jeudi 6 avril. Le dernier sermon sera prêché par le R. Gnrlc^i-, r a r% t\t AVRIL, et G°dsehalck le MARDT11 r'°n le Jeudi-Saint. Le temps n'est plu? oü l'homme attaché a la glèbe considérait en tremblant les murs créné'és des donjons, et oü les esprits effïayés se sentaient le jouet des lantómes nocturnes qui hantaient les mystérieux chateaux forts. Les vestiges de ces époques ne aout que des ruines penchées sous le poids des siècles, et qui plongerout dans l'kerbe, quelque jour mais iJs accusent des energies et des patiences qui nous ens igueut les pensées courageuses en nous portant k réagir noblement contre la tyrannie. Les églises ont survécu aux autres monu ments, parce que l'esprit profondément pen- sif qui les éleva ne cesse d'y veiller. Elles sembleut avoir gardé l'empreiute de géuéra- tions dé3olées. C'est sous leurs sombies voü- tes que se sont agenouillées des foules qui, trop afiaiblie3 pour lutter, recheichaient la mort, e'est-a-dire l'envolement vers des con ti des meilLures. Ces vieux et graves edifices sont comme une des formes de l'exaltation des sentiments tristes leurs pierres sem bleut cimentée3 par les soupirs et les larmes de tous les infortunés qui s'y réunirent dans une pieuse coafraternité. De tela monuments sout des mattres a consulter. lis nous montrent des vérité? pal- pables. Que de pensées et de sentiments in- scrits sur les vieux murs d'une cathédrale On se lais8e enchanter par l'éloquent mutis ms de ces fiers édifices aux expressives den- telures, aux molles retombées d'arceaux,aux gerbes de pierre oü les colonnes frêles se pressent les unes aux autres et montent en un fiévreux emplacement. Lorsque l'un de ces sombres témoiQ3 des ages qui ne sont plus estabandonné des hom mes et croule au silencieux travail du temps, comme nous le trouvons encore digne de respect 1 Quel recueillement nous emplit l'ame, quand, après avoir erré dans la soli tude, nous voyons apparaitre au tond d'un paieible vallon lestours d'un edifice enruine, dont les murs verdis par les pluies mê'ent leur mélancolie a la paix des champs! Seuls, dévas'és, ces fantómes de pierre vivent com me d'une vie surnaturelle, pendant que la nature lentement s'en empare, les envelop- pant de verdure pour les faire sourire au voyageur charmé. Mais qu'ils sont rares les passants qui s'y arrêtent Gens du présent et coureurs d'a- venture3, les hommes n'ont que faire de contempler le passé le temps qu'ils y con- sacrent leur semble dérobé a leurs affaires. II faut avoir l'ame forte et viveuse en file, pour préférer. les beautés recueillies aux graces enjouées. La plupart, jrnrés d'idéal, recherchent l'éclat extérieur la conscience de leur faib'esse les porte a fuir les physio- nomies profondes qui les rappellent au mystère de leur destio. Yprois, quand nous jetons les yeux sur nos vieilles tours, notre antique beffroi et notre cathédrale, faisons nöfres ces pensées sublimes de Verhaeren quand il s'adresse a la Flandre, dans sa Légende des dunes 0 Flandre.... T11 te tardes dans tes beffrois et dans tes tours, Comme en un cri géant vers 1 inconnu des jours Chaque brique, chaque moellon ou chaque pierre, Renferme un peu de ta douleur héréditaire On de ta joie éparse aux figes de grandeur Tours delongs deuils passés ou beffrois de splendeur, Vous étes des lémoins dont nulne sedélivre Votreombreest la, sur mes pensers et sur mes livres, Sur mes gestes nouant ma vie avec sa mort. Oquemoncceur toujours reste avec vous d'accord Qu'il puise en vous l'orgueil et la fermete haute, Tours debout prèsdes (lots, tours debout prés des [cótes, Et que tous ceux qui s'en viennent des paysclairs Que brille le soleil, l'autre bout des mers, Sacbent,rien qu'en longeant nos grèves taciturnes, Rien qu'en posant le pied sur notre sol glacé, Quel vieux peuple rugueux vous leur symbolisez Vous les tours de Nieuport,de Lisweghe etde Furnes. CifSfii£SË£EiüG§^ Louis XIV ne fut ni le premier ni le dernier des gendres que ses beaux-parents payèrent plus en promesses qu'en écus. La dot de 5oo.ooo écus d'or promise a Marie- Thérèse n'avait jamais été versée, et a la mort de Philippe IV, Louis XIV réclama a l'espagne les Pays Bas dont la reine, sa fem me, était héritière. Après dix huit mois de négociations infructueuses, il entreprit la campagne et, comme César, il vint, il vit, il vainquit. En 1680, la Cour entreprit un voyage, en grand apparat au pays conquis Uoe relation en a été conservée dans un opuscule rarissime qu'un de nos amis, feu M. Quarré- Reybourbon, fit jadis réimprimet'. Nous en extrayons ce passage trés curieux relatif a l'entrée du roi a Ypres Le 3o (juiilet 1680). Leurs Majestez par- tirent de Dunkerque pour aller a Ypres... Elles y arrivèrent sur les cinq heures. Le Maréchal deTrumières, gouverneur géuéral de Flandre, accompagné du Marquis de la Trousse, gouverneur d Ypres, les receut hors la porte et présenta au Roy des clefs d'ar- gent dans un sac de velours en broderie. Sa Majesté les prit et 1< s luy remit en mesme temps. Les magistrals se trouvèrent aussi a l'entrée de la ville et luy firent la révérence. Leurs Majestez furent conduites a la maison du Marquis de la Trousse qui avait esté pré- parée pour leur logement. Tous les Escoliers vinrent audevant d'Elles en habits fort riches, devisez en six compagnies, et repré- sentèrenl différentes nations. Les rües oü Elles passèrent estoyent tapissées et ornées de festons et de rameaux entremesiez de fleurs-de-Lys, avec plusieurs inscriptions. II y avait des couronnes de laurier et des fleurs suspendües de distance en distance, et le pavéestoit couvert de fleurs depuis la porte de la ville jusqu'a la maison du gouverneur. On avait dressé trois arcs de triomphe, dont l'un estoit a 3o pas de la porte de la ville avec cette inscription dans un globe au haut du ceintre de la porte Ludovico magno bellatori. II y avait sur la porte de l'Hostel de Ville une grand figure du Roy couronné par la Victoire, avec une autre inscription: Ludovico XIV, Senatus Iprensis Regi suo posuit. Le fenestres de la maison de Ville estoient ornées de tableaux des Roys de France, de puis Pharamond jusqu'a Sa Majesté, avec des devises et les chiffres du Roy et de la Reyne. II y eut le soir, des illuminations dans la grande place, des feux par toutes les rües et quatre soleils de 20 pieds de diamè. tre parurent en feu sur la tour de la cathé drale. Le lendemain 31, le Te Beum fut chan- té en musique et la messe solennellement célébrée en présence de Leurs Majestez. L'après diné, le Roy monta a cheval accom pagné de Monseigneur le Dauphin, visita le dedans et le dehors de la ville, et alia au camp. Le 1 de ce mois, Leurs Majestez par- tirent d'Ypres et passèrent par Menin. L'auteur anonyme de cette relation ne mentionne pas l'inspection, par le Roy, de la garnison, qui, d'après le mémoire de Vauban, était forte, en moyenne, de 9,000 hommes. Journal de Roubaix A W H3PWH&PWHS» C'est demain, que pour la première fois, aura lieu dans nos églises paroissiales, la première communion solennelle. II est consolant de pouvoir constater'com- bien se sont déja évanouïes les craintes qu'avec trop peu de confiance certains for- mulaient au sujet de la législation nouvelle, comme si c'eüt été fini, désormais, des céré monies émotionnantes et si salutaires de la première communion solennelle, fini aussi des catechismus dont elle était la sanction. Nous savons que sous ce rapport, rien n'est changé conditions antérieures d'age, de fréquentation des catéchismes, de céré monies publiques conditions de pureté, de devotion, de coanaissance de la Religion. Nos évêques, en vertu de leur droit de porter des lois diocésaines, font aux parents une obligation, un devoir, de procurer k leurs enfants la première communion solen nelle, devoir d'autant plus grave que les raisocs déterminantes de la décision épisco- pale sont plus sérieuses. Parents et maitres ont ensuite des devoirs spéciaux ét remplir pour iostruire et préparer les eniants k cette communion, soutenus et encourages par le ministère du prêtre. Si d'un cöté, la communion solenneHe doit perdre de ses impressions, auprès des enfants comme auprès des parents, parce qu'elle n'est plus la toute première commu nion d'un autre coté, elle ne peut que gagner sous p'us d'un rapportelle sera comme un festin mieux préparé, ello mar- quera surtout l'entrée solennelle de l'enfant dans une nouvelle époque de la vie, l'ado- lesceDce, entree qu'accompagueront les en gagements formels de persëvérance. La fidé lité aux directions épiscopales aura pour effet, on ne peut en douter, de marquer un renouveau d'esprit chrétien dans nos popu lations, selon le ferme désir du Souverain Pontife PieX. Instaurare omnia in Christo. appartenant aux'Cercles d'Ypres, deWatou et de Menin, réunis i Ypres au Cercle Catho- lique, ayant examiné le projet de la loi sco- laire, remercient M. Ie ministre Schollaert pour le dépot de son projet. Ils sont d'accord pour approuver les dispositions qui ont pour but d'instaurer l'enseignement obligatoire et gratuit.de relever le niveau de l'enseignement primaire et l'ége scolaire, detablir l'égalité de toutes les écoles communales.adoptées et subsidiées devant les subsides ordinaires des pouvoirs publics et d'assurer la liberté compléte des parents en ce qui concerne l'éducation et l'enseignement de leurs en fants. lis reconnaissent encore que par le projet, la situation matérielle du personnel ensei. gnant est quelque peu améliorée, mais pas suffisamment, et ils espèrent que Ia legisla ture réalisera dans la loi scolaire, les voeux qu'ils ont émis dans leur congres d'Etterbeek et subsidiairement Suppression de la 4' catégorie 9 augmen tations bisannuelles de 100 fr. et suppression de la jurisprudence actuelle relative aux aug mentations périodiquesIndemnité de loge ment pour tous les instituteurs, adoptés et a loptables et pour les sous-instituteurs ma- riés Indemnité familiale de 5o fr. par en fant Egalité complete entre les instituteurs communaux, adoptés et adoptables Rétro- activité jusqu'au 1 janvier 1911 Validité des années passées dans l'enseignement libre et en qualité d'insrituteur intérimaire Assimi lation des instituteurs non diplomés, ayant plusieurs années de service, avec les institu teurs diplómésIndemnité aux comités scolaires des écoles adoptées, pour la perte qu'ils subissent par l'établissement de l'ensei gnement gratuit. L'assemblée regrette que le gouvernement n'ait pas déposé un projet de loi, modifiant la loi sur la pension des instituteurs. Les vaillants jeunes gens du Patronage de St Martin donnaient Dimanche et Lundi derniers leur fête annuelle. Ces deux soirees traditionnelles amènent chaque ancée un public trés nombreux et cette fois encore la vaste salie des fêtes était trop petite pour contenir la foule des auto rités religieu8es et civiles, parents, amis et bieufaiteurs de cette bienfaisante institution. La partie musicale comprenait un joli chceur d'une délicicuse mélodie,sur paroles du poète fl imand G. Gezelle, une gracieuse romance italienne et deux pages de belle musique flamande. Les chanteurs méiitent toutes nos félicitations. La partie dnmatique se composait de deux comédies caractéristiques et d'une scène d'un réalisme aussi réussi que sensa- tionnel de Cirk Barnum Le jeu des nombreux acteurs a démontré que la congrégation comprend des éléments de réelle valeur même les jeunes débutants se sont montrés en scène trés a la hauteur de leur róle. Bravo, chère Jeunesse, c'est trés bien! Le grand succès de cette fête cordiale et intime prouve l'excellent esprit qui règne parmi ces jeunes gens généreux et dévoués c'est que la congrégation de St Martin n'est pas seulement une école de preservation mo rale pour l'élite de notre jeunesse Yproise, mais en même temps une école de formation virile et d'éducation chrétienae. Nos chaleureuses félicitations a Monsieur le Directeur et a Monsieur le préfet.Puisse leur oeuvre être de plus en plus encouragée pour le salut de notre chère jeunesse, l'espoir de l'avenir. Séance du samedi 34 mars ign Présents MM. Colaert, bourgmestre, président; Fraeijs échevin Fiers, Vander- ghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, lweins d'Eeckboutte, Lemahieu, Biebuyck, Bege- rem, conseillers Vander Donckt,secrétaire. M Vandenboogaerde, indispose', s'est ex- cusé, de même que M. Sobry, arrivé a la fin de la séance. M. le secrétaire donne lecture des procès- verbaux des deux dernières séances qui sont approuvés. Communication.M.le Président annon ce que la députation parmanente hésite d'in- tervenir dans le coüt des travaux de l'étang de Dickebusch. M. D'Huvettere. Je me permets de de- mander des renseignements au sujet du pro cés pen lant entre la ville et le propriétaire d'un terrain situé a la Plaine d'Amour. Le bruit court que l'administration reprend ce procés en interjetant appel. Soulèvera-t-elle la question du fond ou une question acces soire. Le tout sera-t-il remis en cause M. le Président. La Ville n'a pas inter- jeté appel de cejugement et ne compte pas le faire, puisqu'elle n'a pas été condamnée. C'est la Société Nationale qui va en appel. L'avocat de la partie adverse est en retard de prendre des conclusions. Réglements communaux Ordonnance de police sur le carnaval. M. le président. Messieubs, A la date du 28 février nous avons pris l'arrêté que voici Le Bourgmestre de la ville d'Ypres, Considérant que, chaque année, le Carna val donne lieu k de fêcheux désordres que notamment, dans la soirée de Dimanche dernier, et la nuit de Lundi a Mardi, des individus masques ont donné des coups de couteau, qui peuvent avoir les conséquences les plus graves, et qu'un grand aombre de procès-verbaux ont dü être dressés, k raison de tapage nocturne, ivresse publique et ré- bellion MBWi«W ilWJfl".'!'!'.'.'. MK** JOURNAL D'TPRES ©rgane Catholique de PArrondissement - iclï "WOl oei 111UU BLJ JJJl Va

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1