Téléphone §g
Téléplione 52
fr fr. fr fr. fr fr fr. fr. 'fr,
Les instituteurs chréliens
GseEscaEiesGfleaGiia
Samedi 1 A vri! 1911
10 centimes ie N°
N 4675
Llrennes Pontificates
La réponsc des Gatholiques
Sermons de Larême
Vieilles tours
fdées modernes
L'entrée de Louis XIV
a Ypres en 1 680
La prem'ère communion
solennelle
A la CoDgrégation
de St~Martin
Conseil communal
46 An:sÉE
On s'abonne rue an Beurre, 36, Ypres, et A tous les bureaux de
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
poste du royaume.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coüteut
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptê les deux Flandres) s'adresser k 1 'AgêtoSó
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Lisle précédente fr. 726.77
Juffrouw M. Leterme Kemmel, 5,00
fr fr fr if, hp if* if* if
C'est une pensee d'hostilité au Pape, bien
plus que la sympathie envers la Maison de
Savoie, qui a pousse' l'opposition a proposer
et a voter, par surprise, une adresse de féli-
ciations au gouvernement italien. M. Geor
ges Lorand a brutalement de'voilé le mobile
des gauches et si 1'on conservait le moindre
doute a eet égard, la conviction se ferait en
voyant les re'publicains de la gauche socialiste
s'accorder avec les bourgeois monarchistes
de la gauche libérale, pour tresser des cou-
ronn s au Roi Victor-Emmanuel. Quelle
comédie La haine de l'Eglise étouffe spon-
tanément les grands principes républica'ms.
L'absence de trop nombreux membres de
la Droite a empêché la majorité de répondre
comme ileüt fallu a ce défi de la minorité.
II appartient aux catholiques de protester
contre cette violence par une manifestation
éclatante de leurs sentiments de fidélité au
Saint-Siège. Les Etrennes Pontificates leur
en offrent le moyen le plus naturel. II fau-
drait que dans l'intervalle qui nous sépare
de Paques, toutes les families catholiques
qui tie l ont pas encore fait, eussent it coeur
de s'y inscrire et d'envoyer leur souscription,
si minime füt-elle.
Mgr l'Evêque d'Auch l'écrivait récemment
dans une lettre adressée aux catholiques
francais: Une aumone plus large que d'ha-
bitude s'impose cette annés et devient un
utile moyen de protestation, aumöne popu-
laire a laquelle on fera participer tous les
chrétiens, ne serait ce que par une légere
n offrande, efin de prouver au Saint-Père
que si nous sommes impuissants a lui ren-
dre ses provinces volées, a (aire tomter les
barrières qui en font le prisonnier du vain-
queur, nos coeurs sont a lui, et que nous
entendons par cet or que nous offrons, pro-
clamer une royauté que rien ne pourra lui
faire perdre, pendant que larévolution s'ap-
prête peut-être a briser la couronne qu'en
Ces fêfces on veut honorer.
Le vote de surprise enlevé a la Chambre
par les ennemis de l'Eglise fait aux catholi
ques beiges un devoir plus étroit de protester
de leurs sentiments. Nous avons la confiance
qu'ils n'y failliront pas.
C'est le 27 mars i860 que le Parlement de
Turin décréta que Rome était la capitale
de l'ltalie Rome oü régnait encore Pie IX,
Rome que les événements de 1870 devaient
seuls livrer au révolutionnaire couronné de
Piémont. Stigmatisant ces desseins, Pie IX
disaitalors Ceux qui essaient de de'truire
le Pouvoir Temporel ont pour objet la des
truction compléte de notre sainte religion».
Les événements ont montré depuis combien
Pie IX était clairvoyant. Ce n'est point paree
que nous n'apercevrions pas les chances
d une restauration du droit que nous devrions
cesser de faire entendre notre protestation il
faut au contraire l'élever toujours davantage,
afin de hater, autant qu'il est en nous, l'heure
de la re'paration.
La Patrie
N. B. La collecte anmtelle se fera pendant
le Sal«t de 5 1/2 h. le Jeudi 6 avril.
Le dernier sermon sera prêché par le R.
Gnrlc^i-, r a r% t\t AVRIL, et
G°dsehalck le MARDT11
r'°n le Jeudi-Saint.
Le temps n'est plu? oü l'homme attaché a
la glèbe considérait en tremblant les murs
créné'és des donjons, et oü les esprits
effïayés se sentaient le jouet des lantómes
nocturnes qui hantaient les mystérieux
chateaux forts. Les vestiges de ces époques
ne aout que des ruines penchées sous le
poids des siècles, et qui plongerout dans
l'kerbe, quelque jour mais iJs accusent des
energies et des patiences qui nous ens igueut
les pensées courageuses en nous portant k
réagir noblement contre la tyrannie.
Les églises ont survécu aux autres monu
ments, parce que l'esprit profondément pen-
sif qui les éleva ne cesse d'y veiller. Elles
sembleut avoir gardé l'empreiute de géuéra-
tions dé3olées. C'est sous leurs sombies voü-
tes que se sont agenouillées des foules qui,
trop afiaiblie3 pour lutter, recheichaient la
mort, e'est-a-dire l'envolement vers des con
ti des meilLures. Ces vieux et graves edifices
sont comme une des formes de l'exaltation
des sentiments tristes leurs pierres sem
bleut cimentée3 par les soupirs et les larmes
de tous les infortunés qui s'y réunirent dans
une pieuse coafraternité.
De tela monuments sout des mattres a
consulter. lis nous montrent des vérité? pal-
pables. Que de pensées et de sentiments in-
scrits sur les vieux murs d'une cathédrale
On se lais8e enchanter par l'éloquent mutis
ms de ces fiers édifices aux expressives den-
telures, aux molles retombées d'arceaux,aux
gerbes de pierre oü les colonnes frêles se
pressent les unes aux autres et montent en
un fiévreux emplacement.
Lorsque l'un de ces sombres témoiQ3 des
ages qui ne sont plus estabandonné des hom
mes et croule au silencieux travail du temps,
comme nous le trouvons encore digne de
respect 1 Quel recueillement nous emplit
l'ame, quand, après avoir erré dans la soli
tude, nous voyons apparaitre au tond d'un
paieible vallon lestours d'un edifice enruine,
dont les murs verdis par les pluies mê'ent
leur mélancolie a la paix des champs! Seuls,
dévas'és, ces fantómes de pierre vivent com
me d'une vie surnaturelle, pendant que la
nature lentement s'en empare, les envelop-
pant de verdure pour les faire sourire au
voyageur charmé.
Mais qu'ils sont rares les passants qui s'y
arrêtent Gens du présent et coureurs d'a-
venture3, les hommes n'ont que faire de
contempler le passé le temps qu'ils y con-
sacrent leur semble dérobé a leurs affaires.
II faut avoir l'ame forte et viveuse en file,
pour préférer. les beautés recueillies aux
graces enjouées. La plupart, jrnrés d'idéal,
recherchent l'éclat extérieur la conscience
de leur faib'esse les porte a fuir les physio-
nomies profondes qui les rappellent au
mystère de leur destio.
Yprois, quand nous jetons les yeux sur
nos vieilles tours, notre antique beffroi et
notre cathédrale, faisons nöfres ces pensées
sublimes de Verhaeren quand il s'adresse a
la Flandre, dans sa Légende des dunes
0 Flandre....
T11 te tardes dans tes beffrois et dans tes tours,
Comme en un cri géant vers 1 inconnu des jours
Chaque brique, chaque moellon ou chaque pierre,
Renferme un peu de ta douleur héréditaire
On de ta joie éparse aux figes de grandeur
Tours delongs deuils passés ou beffrois de splendeur,
Vous étes des lémoins dont nulne sedélivre
Votreombreest la, sur mes pensers et sur mes livres,
Sur mes gestes nouant ma vie avec sa mort.
Oquemoncceur toujours reste avec vous d'accord
Qu'il puise en vous l'orgueil et la fermete haute,
Tours debout prèsdes (lots, tours debout prés des
[cótes,
Et que tous ceux qui s'en viennent des paysclairs
Que brille le soleil, l'autre bout des mers,
Sacbent,rien qu'en longeant nos grèves taciturnes,
Rien qu'en posant le pied sur notre sol glacé,
Quel vieux peuple rugueux vous leur symbolisez
Vous les tours de Nieuport,de Lisweghe etde Furnes.
CifSfii£SË£EiüG§^
Louis XIV ne fut ni le premier ni le
dernier des gendres que ses beaux-parents
payèrent plus en promesses qu'en écus. La
dot de 5oo.ooo écus d'or promise a Marie-
Thérèse n'avait jamais été versée, et a la
mort de Philippe IV, Louis XIV réclama a
l'espagne les Pays Bas dont la reine, sa fem
me, était héritière. Après dix huit mois de
négociations infructueuses, il entreprit la
campagne et, comme César, il vint, il vit, il
vainquit.
En 1680, la Cour entreprit un voyage, en
grand apparat au pays conquis Uoe
relation en a été conservée dans un opuscule
rarissime qu'un de nos amis, feu M. Quarré-
Reybourbon, fit jadis réimprimet'. Nous en
extrayons ce passage trés curieux relatif a
l'entrée du roi a Ypres
Le 3o (juiilet 1680). Leurs Majestez par-
tirent de Dunkerque pour aller a Ypres...
Elles y arrivèrent sur les cinq heures. Le
Maréchal deTrumières, gouverneur géuéral
de Flandre, accompagné du Marquis de la
Trousse, gouverneur d Ypres, les receut hors
la porte et présenta au Roy des clefs d'ar-
gent dans un sac de velours en broderie. Sa
Majesté les prit et 1< s luy remit en mesme
temps. Les magistrals se trouvèrent aussi a
l'entrée de la ville et luy firent la révérence.
Leurs Majestez furent conduites a la maison
du Marquis de la Trousse qui avait esté pré-
parée pour leur logement. Tous les Escoliers
vinrent audevant d'Elles en habits fort
riches, devisez en six compagnies, et repré-
sentèrenl différentes nations. Les rües oü
Elles passèrent estoyent tapissées et ornées
de festons et de rameaux entremesiez de
fleurs-de-Lys, avec plusieurs inscriptions. II
y avait des couronnes de laurier et des fleurs
suspendües de distance en distance, et le
pavéestoit couvert de fleurs depuis la porte
de la ville jusqu'a la maison du gouverneur.
On avait dressé trois arcs de triomphe, dont
l'un estoit a 3o pas de la porte de la ville
avec cette inscription dans un globe au haut
du ceintre de la porte Ludovico magno
bellatori. II y avait sur la porte de l'Hostel
de Ville une grand figure du Roy couronné
par la Victoire, avec une autre inscription:
Ludovico XIV, Senatus Iprensis Regi suo
posuit.
Le fenestres de la maison de Ville estoient
ornées de tableaux des Roys de France, de
puis Pharamond jusqu'a Sa Majesté, avec
des devises et les chiffres du Roy et de la
Reyne. II y eut le soir, des illuminations
dans la grande place, des feux par toutes les
rües et quatre soleils de 20 pieds de diamè.
tre parurent en feu sur la tour de la cathé
drale.
Le lendemain 31, le Te Beum fut chan-
té en musique et la messe solennellement
célébrée en présence de Leurs Majestez.
L'après diné, le Roy monta a cheval accom
pagné de Monseigneur le Dauphin, visita le
dedans et le dehors de la ville, et alia au
camp. Le 1 de ce mois, Leurs Majestez par-
tirent d'Ypres et passèrent par Menin.
L'auteur anonyme de cette relation ne
mentionne pas l'inspection, par le Roy, de la
garnison, qui, d'après le mémoire de Vauban,
était forte, en moyenne, de 9,000 hommes.
Journal de Roubaix
A W H3PWH&PWHS»
C'est demain, que pour la première fois,
aura lieu dans nos églises paroissiales, la
première communion solennelle.
II est consolant de pouvoir constater'com-
bien se sont déja évanouïes les craintes
qu'avec trop peu de confiance certains for-
mulaient au sujet de la législation nouvelle,
comme si c'eüt été fini, désormais, des céré
monies émotionnantes et si salutaires de la
première communion solennelle, fini aussi
des catechismus dont elle était la sanction.
Nous savons que sous ce rapport, rien
n'est changé conditions antérieures d'age,
de fréquentation des catéchismes, de céré
monies publiques conditions de pureté, de
devotion, de coanaissance de la Religion.
Nos évêques, en vertu de leur droit de
porter des lois diocésaines, font aux parents
une obligation, un devoir, de procurer k
leurs enfants la première communion solen
nelle, devoir d'autant plus grave que les
raisocs déterminantes de la décision épisco-
pale sont plus sérieuses. Parents et maitres
ont ensuite des devoirs spéciaux ét remplir
pour iostruire et préparer les eniants k cette
communion, soutenus et encourages par le
ministère du prêtre.
Si d'un cöté, la communion solenneHe
doit perdre de ses impressions, auprès des
enfants comme auprès des parents, parce
qu'elle n'est plus la toute première commu
nion d'un autre coté, elle ne peut que
gagner sous p'us d'un rapportelle sera
comme un festin mieux préparé, ello mar-
quera surtout l'entrée solennelle de l'enfant
dans une nouvelle époque de la vie, l'ado-
lesceDce, entree qu'accompagueront les en
gagements formels de persëvérance. La fidé
lité aux directions épiscopales aura pour
effet, on ne peut en douter, de marquer un
renouveau d'esprit chrétien dans nos popu
lations, selon le ferme désir du Souverain
Pontife PieX.
Instaurare omnia in Christo.
appartenant aux'Cercles d'Ypres, deWatou
et de Menin, réunis i Ypres au Cercle Catho-
lique, ayant examiné le projet de la loi sco-
laire, remercient M. Ie ministre Schollaert
pour le dépot de son projet. Ils sont d'accord
pour approuver les dispositions qui ont pour
but d'instaurer l'enseignement obligatoire et
gratuit.de relever le niveau de l'enseignement
primaire et l'ége scolaire, detablir l'égalité
de toutes les écoles communales.adoptées et
subsidiées devant les subsides ordinaires des
pouvoirs publics et d'assurer la liberté
compléte des parents en ce qui concerne
l'éducation et l'enseignement de leurs en
fants.
lis reconnaissent encore que par le projet,
la situation matérielle du personnel ensei.
gnant est quelque peu améliorée, mais pas
suffisamment, et ils espèrent que Ia legisla
ture réalisera dans la loi scolaire, les voeux
qu'ils ont émis dans leur congres d'Etterbeek
et subsidiairement
Suppression de la 4' catégorie 9 augmen
tations bisannuelles de 100 fr. et suppression
de la jurisprudence actuelle relative aux aug
mentations périodiquesIndemnité de loge
ment pour tous les instituteurs, adoptés et
a loptables et pour les sous-instituteurs ma-
riés Indemnité familiale de 5o fr. par en
fant Egalité complete entre les instituteurs
communaux, adoptés et adoptables Rétro-
activité jusqu'au 1 janvier 1911 Validité des
années passées dans l'enseignement libre et
en qualité d'insrituteur intérimaire Assimi
lation des instituteurs non diplomés, ayant
plusieurs années de service, avec les institu
teurs diplómésIndemnité aux comités
scolaires des écoles adoptées, pour la perte
qu'ils subissent par l'établissement de l'ensei
gnement gratuit.
L'assemblée regrette que le gouvernement
n'ait pas déposé un projet de loi, modifiant la
loi sur la pension des instituteurs.
Les vaillants jeunes gens du Patronage
de St Martin donnaient Dimanche et Lundi
derniers leur fête annuelle.
Ces deux soirees traditionnelles amènent
chaque ancée un public trés nombreux et
cette fois encore la vaste salie des fêtes était
trop petite pour contenir la foule des auto
rités religieu8es et civiles, parents, amis et
bieufaiteurs de cette bienfaisante institution.
La partie musicale comprenait un joli
chceur d'une délicicuse mélodie,sur paroles
du poète fl imand G. Gezelle, une gracieuse
romance italienne et deux pages de belle
musique flamande. Les chanteurs méiitent
toutes nos félicitations.
La partie dnmatique se composait de
deux comédies caractéristiques et d'une
scène d'un réalisme aussi réussi que sensa-
tionnel de Cirk Barnum
Le jeu des nombreux acteurs a démontré
que la congrégation comprend des éléments
de réelle valeur même les jeunes débutants
se sont montrés en scène trés a la hauteur
de leur róle.
Bravo, chère Jeunesse, c'est trés bien!
Le grand succès de cette fête cordiale et
intime prouve l'excellent esprit qui règne
parmi ces jeunes gens généreux et dévoués
c'est que la congrégation de St Martin n'est
pas seulement une école de preservation mo
rale pour l'élite de notre jeunesse Yproise,
mais en même temps une école de formation
virile et d'éducation chrétienae.
Nos chaleureuses félicitations a Monsieur le
Directeur et a Monsieur le préfet.Puisse leur
oeuvre être de plus en plus encouragée pour
le salut de notre chère jeunesse, l'espoir de
l'avenir.
Séance du samedi 34 mars ign
Présents MM. Colaert, bourgmestre,
président; Fraeijs échevin Fiers, Vander-
ghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, lweins
d'Eeckboutte, Lemahieu, Biebuyck, Bege-
rem, conseillers Vander Donckt,secrétaire.
M Vandenboogaerde, indispose', s'est ex-
cusé, de même que M. Sobry, arrivé a la fin
de la séance.
M. le secrétaire donne lecture des procès-
verbaux des deux dernières séances qui sont
approuvés.
Communication.M.le Président annon
ce que la députation parmanente hésite d'in-
tervenir dans le coüt des travaux de l'étang
de Dickebusch.
M. D'Huvettere. Je me permets de de-
mander des renseignements au sujet du pro
cés pen lant entre la ville et le propriétaire
d'un terrain situé a la Plaine d'Amour. Le
bruit court que l'administration reprend ce
procés en interjetant appel. Soulèvera-t-elle
la question du fond ou une question acces
soire. Le tout sera-t-il remis en cause
M. le Président. La Ville n'a pas inter-
jeté appel de cejugement et ne compte pas
le faire, puisqu'elle n'a pas été condamnée.
C'est la Société Nationale qui va en appel.
L'avocat de la partie adverse est en retard de
prendre des conclusions.
Réglements communaux Ordonnance de
police sur le carnaval.
M. le président.
Messieubs,
A la date du 28 février nous avons pris
l'arrêté que voici
Le Bourgmestre de la ville d'Ypres,
Considérant que, chaque année, le Carna
val donne lieu k de fêcheux désordres que
notamment, dans la soirée de Dimanche
dernier, et la nuit de Lundi a Mardi, des
individus masques ont donné des coups de
couteau, qui peuvent avoir les conséquences
les plus graves, et qu'un grand aombre de
procès-verbaux ont dü être dressés, k raison
de tapage nocturne, ivresse publique et ré-
bellion
MBWi«W
ilWJfl".'!'!'.'.'.
MK**
JOURNAL D'TPRES
©rgane Catholique
de PArrondissement
- iclï
"WOl oei 111UU BLJ JJJl Va