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m au 3*
Portrait d'Aujourd'hui
La poule d'eau
Dislinclion
Nominations ecclésiastiques.
Actes oiïiciels
Hepos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
Congidérant qu'il importe de mettre un
terme a ces scènes regrettables, et qu'un des
meillaurs moyens consistera dans ladéfen-
se de se masquer avant huit heure3 du
soir et après minuit
Vu l'art. 94 de la loi communale du 30
mars 1836, modiflé par la loi du 30 juin
1842, ainsi que les articles 9 et 27 de la
loi des 26-27 juillet et 3 aoüt 1791
Decide qu'aujourd'hui, 28 Février et Di-
manche prochain, 5 Mars, il est de'fendu de
porter des masques avant huit heures du
soir et après minuit
Rappelle a la population que le tapage noc
turne est stii-tf ment défendu et que tout
de'sordre quelconque sera sévèrement pour-
suivi.
Les infractions seront punies des peines
de police.
Le commissaire de police est charge de
l'exéeution du présent.
Fait a PHótel de Ville Je s8 Février igii.
Le Bourgmestre,
R. COLAKRT.
Get arrêté vise les excès de toute nature
qui ont marqué les deux premiers jours du
carnaval coups decoüteau, dont l'un don-
né par un individu masqué, bruit et tapage
nocturnes, actes de rebellion et ivresse pu-
blique. Plusieurs procès-verbaux ont été
dresses par la police.
A la suite de notre arrêté, si non a cause
de eet arrêté, nous n'avons eu a enregistrer
aucun procés-verbal.
C'est vous dire, Messieurs, que les infrac
tions de toute nature ont disparu pendant
les deux derniers jours du carnaval, et que
partant notre arrêté a produit le plus heu-
reux effet.
Le public aura constaté, comme nous,
qu'en emr êcbant les masques de plus en
plus insignifiants, pour ne pas dire davan-
tage de sortir avant huit heurrs du soir,
nous avons permis aux arents de retenir
chez eux, ieuis enfants ügés de quatorze ans
et moins, que les cris sauvages, des propos
grivois, des chants obscènes atiirent dans les
rues et places publiques et, quelques fois,
même dans les cabrrets. Cette mesure eBt
hautement appréeiée par les Directeurs et
Directrices d'écoles que nous avons interlo
ges, comme leurs prédécesseurs avaient ap-
prouvé en 1891, le règlement sur les jeux
d'orgues et les bals publics.
Nous n'avons pas basoin de dire que notre
arrêté ne visait pas les travestisseinents
d'enfants ou de grandes personnes, qui se
plaisent a se divertir hoDnêtement,mais qui,
a Ypres comme a Gand et ailleurs.deviennent
de plus en plus indifférents ou hostiles aux
folies carnavalesques.
On a critiqué le Bourgmestre d'avoir dé
fendu le port de masques après minuit.
Mais, qu'on veuille bien nous dire quels
sont ceux qui ont été molestós, a une heure
du matin ou plus tard, a la sortie d'un bal
privé ou public ou de cafés ou cabarets,et ne
doncant pas lieu a du désordre 1 j
Nous avons visé les abus qui se commet-
tent trop souvent a l'occasion du Carnaval,et
nous croyons avoir agi prudemment.
Sauls les esprits grincheux ont pu trouver
qu'il faut laisser faire, sauf a nous blamer
quand les abus ont eu des suites funestes. j
Responsable de 1 ordre et da la tranquilli-
té publiques, soucieux de donner a tous l'oc
casion de se divertir, sans attaquer ou in-
quiéter leurs paisibles concitoyens, nous
avons pris sur nous de prescrire des mesures
que vous avez a sanctionner aujourd'hui.
Confiant dans votre decision,nous le sommes
aussi dans l'appréciation des habitants de la
ville, a qui nous prédisons que nous sommes
capables de récidiver.
M. D'Huvettere. On a objecté qu'il se-
rait vexatoire d'obliger les dames, qui ont a
coeur de conserver leur incognito, de se dé-
masquer a la sortie d'un bal. En rentrant pai-
siblement chez elles, n'auront-elles pas lieu
de craindre les indiscretions de ceux qui sont
chargés de veiller a l'exéeution de l'arrêté
J'espère que non.
M. le Président. Eviuemment. Les tra-
vestissements ne sont même pas interdits
avant huit heures et après minuit. L'appli-
cation de l'arrêté a réglée entre la police,
la gendarmerie et moi. 11 ne serait question
de se'vir que s'il y a des abus coups de acou-
teau, propos ou chansons obscènes, etc. L'ar
rêté doit donner satisfaction a tous ceux qui
ont a coeur de sauvegarder la moralité publi-
que.
Le Conseil, a l'unanimité, sanctionne la
mesure prise par M. le bourgmestre.
Finances communities vérification de la
caisse communale. M. le Président. Le
22 février dernier, j'ai procédé a la vérifica
tion de la caisse communale. L'excédent,
conforme au livre de caisse est de 22.265 fr.
92. On fait observer autour de moi qu'autre-
fois le receveur donnait un extrait du compte
a tous les conseillers. On le lui rappellera,
les conseillers ont, évidemment, ce droit.
Ecoles gardiennes comptes igio.Eco-
jes gardiennes communales, Recettes5995
francs. Dépenses: 5868 frs. Excédant 127 frs.
Ecoles gardiennes, adoptées. En recette et en
dépense 8000 francs. Approuvé.
Ecole de musique Compte igio. Les
recettes s'élèvent a 83oo frs et les dépenses a
815129 francs. Excédant: 148,71 frs. Ap
prouvé.
Ecole ménagère Compte igio. Les re
cettes sont de 5220 frs et les dépenses de
5094,42 francs D'oü un excédent de 12558
francs. Approuvé.
Pompiers: Compte igio.Recettes francs
4441.70. Dépenses 4286,01 francs. Excé
dant 155,69 francs. Approuvé.
Caisse de secours des pompiers Compte
igio. Recettes 739,68 francs. Dépenses:
38o frs, Excédant 359,68 frs. Approuvé.
Garde Civique Compte igio. En re
cette et en dépense fr. 1615,4°- Approuvé.
M.Begerem désire savoir oü en est la ques-
tion du stand.
j M. le Président. Nous avons été en
communication avec le gouvernement au su-
jet du cahier des charges et du devis.I.e devis
ordinaire des travaux d; 1 Etat n est pas ap-
i plicable en l'espèce Nous avons alors consul-
té l'autorité militaire, mais elle ne désire pas
j s'occuper de cela. Nous avons done a prepa
rer nous mêmes ces pièces. Je pourrai les
soumettre a la prochaine reunion du conseil.
Sous l'ancienne administration et sous la
n6tre.il a été question d'années, puis de mois
et de semaines maintenant ce n est plus
qu'une question de jours.
M. Begerem. Et ainsi tout passe...
M. D'Huvettere. Et tout lasse...
Propriétés communales échange de ter
rain. M. le Président. H s'agit d une
parcelle de terrain située boulevard de la
Station, appartenant a la ville, a échanger
contre une parcelle appartenant a M.Bekaert.
Après enquête de commodo et incommodo,
nous avons estimé qu'il y avait lieu de régu-
lariser cette'situation. Approuvé.
Propriétés communales Location d une
habitation. M. le Président. La maison
située rue Saint-Jean, tenue en location par
M. Liégeois, qui deviendra libre a l'expita-
tion du bail, est demandée en location par
M. Justice aux mêmes conditions.Approuvé.
Bureau de bienfaisance libéralités a Voc
casion de octroi de concessions pour sépul-
tures. M. le Président. Cet objet se
traitait autrefois a huis clos. Comme il s'agit
de terrains communaux, il a été trouvé pré
iérable de trailer ces questions en séance pu-
blique.
Le Conseil fait droit a différentes deman-
des de concessions.
Bureau de Bienfaisance location de
biens. M. Président. Nous avons recu
le cahier des charges de la location de diffé
rents immeubles dont la location expire en
1911 et 1912. Le Conseil autorise cette loca
tion.
Fétes publiquesdemandes de subsides a)
sport hippique b) Cercle équestre c) Ecole
d'équitation. M. le président. Le sport
hippique demande le subside habituel de
1500 frs, moyennant la délivrance de cartes
gratuites pour la classe ouvrière. II y au-
rait lieu de fixer la date du 11 et non du 4
juin. Un grand nombre de personnes s'ab-
sentent k la Pentecóte, et la fête n'aurait
pas de succes.
Le Cercle équestre sollicite un Bubside de
1000 francs, en vue d'organiser un concours
hippique au Vélodrome le 25 mai, et se
rait heureux de voir participer i'harmonie
communale a cette fête. Le Collége pense
que nous devous accorder ce subside. DeB
fêtes de ce genre attirent beaucoup de mon
de et relèvent le renom de l'école d'équita-
tion et celui de la ville.
M. Begerem.J'espère qu'il y aura au-
tant pour les syndicats professioneels plus
tard
M. Vander Ghofe. Y aura t-il des en
trees gratuites
M. le Président. Ce ne serait pas bien
possible, il y a énomément de frais Quand
aux syndicats professmnnels, nous nous en
sommes déja occupés, et nousnoua en occu- i
pevons encore.
M. Fraeijs. Je vote avec plaisir ce sub
side et je ne le considére pas comme exa-
géré, au contraire. La ville acquiert du re-
lief par la presence de l'école d'équitation et
il n'est plus question de son transfert.
M. Begerem.—Vous faites erreur. II ne
s'agit pas ici de l'école d'équitation mais
bien du Cercle équestre, Je ne comprends
paa comment le Cercle équestre veuille fai
re cette demande, il devrait se meltre au-
dessus de cela. II a été dit qu'il était resté,
après la fête de l'année dernière, un boni de
12.000 frs. (Rires).
M. le président. Les organisateurs ont
dit qu'ils ont dépensé de leurs deDiers 875
fr. et nouspouvons, me semble-t-il, les croi-
re. Les fêtes de cet été seront réduites dans
de justes proportions.
Le subside est voté a l'unanimité moins
deux voix, celles de MM. Vanderghote et
Begerem.
M. le président.—L'école d'équitation de
mande un subside pour une fête publique a
organiser le lendemain du concours hippi
que.
M. Begerem. Les finances de la ville
danseront.
M. le président.—Ces dépences nous sont
Elle n'est pas un gibier de pussago pro-
prementdit, elle est a la fois sédentaire et
d'autant plus permises que le fonds commu-
nal nous donne cette année 6.000 Ir. de plus.
Nous pensons pouvoir donner un subside de enatique. n„;ttAnt nes nos nays
500 l,L» pon- la ié» militaire pub^ue d» j
26 mai. Le sarplua par d .u- Ladonpept .nrto.ll..
T™ Ce«e,é,e ponmit, avec r» r-n #-*. P»" -
sentiment des organisateurs, être feite au j mentanément dans ceux oü les sourceseur
profit d'un oeuvre pbilanlhropique, telle que offrent consfamment de 1 eau dane et un
l'CEuvre de la Tuberculose ou l'CEuvre de la asile conforme a leurs habitudes.
Goutte de lait. II y aurait des places payan- j Les poules d'eau nichent en general sur
tes dans les tribunes. II serait désirable da j lesbordsdes étangs du Nord et du Centre,
préconiser l'CEuvre de la Goutte de lait, qui J au milieu des roseaux. Elles ont des habitu-
est une oeuvre locale. <3es réglées, quitteat ordinairement leurs
M. le président.J'opte également pour retraites, c'est k dire les roseaux oü elles se
la Goutte de lait. Jusqu'ici cette oeuvre a tiennent liabituellement cachées, le matin
un succès toujours croissant et il y a lieu et le soir, pour aller chercher leur nourri-
de l'eneo irager. On avait choisi pour cette ture et leurs ébats, soit daus les endroits
fête la carrière de l'école d'équitatior,ma;s découverts, soit sur l'eau des rivières et des
elle se fera au Vélodrome, qui est plus vasie. j étaog3. Elles eu sortent aussi pendant le
M. Begerem.—C'est une farce la Goutte joar, et quand tout leur semble tranquille
de lait. Vous n'aurez pas un sou. Une par- I et sdencieux aux alentours.
tie des entrées sero .t gratuites, les autres Ra poule d'eau, chassée par le chien, est
par invitation, et il n'y aura rien du tout. extrêmement diffcile a faire lever. Elle ne
Le subside est voté a l'unanimité moins
le vote de M. Begerem.
M. Bouquet. A plusieurs reprises, des
voyageurs ont exprimé le désir d'avoir un
tram vers Furnes 7 heures du matin. Le
premier tram est trop tót et le second, a 7
h. 45, un peu tard.
M. le président. Nous signalerens la
question.
M. Sobry signale la situation des o"cu-
pants de deux maisons inondées par l'étang
de Dickebusch et demande que, pour remé-
dier a cet inconvénient, un mur soit établi
prés de la ferme Vermeerscb.
M. le président prie M. Sobry d'exami-
ner si la ville est tenue en droit d'exécuter
ce travail et si oui quels sont les moyens k
employer. Nous tacherons de faire plaisir a
prerd l'essor que contrainte et forcée et après
f avoir rusé longtemps avec le chien. Elle offre
Iun but trés facile au tireur. Son vol est lourd
et régulier.Elle se laisse souvent prendre par
le chien. La poule d'eau pond de six a dix
oeufs blanchêtres, trés irrégulièrement tache-
tés. L'e'closion a géne'ralement lieu en juin.
Rien n'est charmant comme de pouvoir
observer une poule d'eau conduisant ses
petits, qui semblent habillés de velours. La
poule d'eau est, du reste, un gracieux oiseau,
sa marche est souple, élégante et rapide.Elle
secoue d'une facon rythmée sa queue en
déambulant a travers les roseaux et joncs, et
pique rapidement une herbe ou un insecte
d'un mouvement sec et vif.
Sur 1' eau, la poule d'eau se révèle nageuse
et plongeuse incomparable. Pllle parait glisser
1
ces personnes sans nuire aux intéréts de la plutót que nager sur les eaux, dont elle
ne
ville.
M. D'Huvettere signale des faits qui se
passent aux abords de certaines salles de
danse et prés de la Grand'Place et désire
toute la vigilence de la police.
M. le président.Des journaux sont tom
bés a charge d'agents de police qui font leur
devoir. Au coin de la rue de la Boucbe, des
faits trés regrettables s'étaient passés der-
nièrement. J'ai pris cette mesure de dis
perser les attroupements de gamins de 16 ou
17 ans qui guettent le passage des jeunes
filles. Un soir, au coin de la rue de Lille, un
agent dispersa un rassemblement de jeunes
gens. Un gamin a résisté. Le garde ville l'a
pris pas le bras et conduit pour quelques in-
semble rider la surface qu a regret.
La poule d'eau, contrairement aux petits
grèbes qu'on nomme improprement plon-
geons de rivière, ne cause aucun tort aux
pêcheurs, sa nourriture consistant principa-
lement en herbes, vers et insectes.
Louis Ternier.
La vie a l'instinct du développement.
Rebelle aux cristalisations, elle avance infa-
tigablement, et, en même temps qu'elle ho-
nore d'un juste hommage des institutions et
stants au bureau.La presse a fait esclandre j hommes qui ne sont déja plus en harmo
de cela. J'estime que l'agent a trés bien fait j
son devoir et je suis heureux de lui rendre j
hommage ici. Je méprise ces attaques injus-
tea. On devrait comprendre que si des mesu
res sont prises, c'est qu'elles sont basées sur
quelque chose. J'appellerai l'attention de
la police sur les alentours des salles de
danse.
M. D'Huvettere. N'y a t-il pas la un
semblant d'abus de pouvoir?
M. le président.Je prends toute Ia res-
ponsabilité sur moi. S'il y en a qui se plai-
gneat, qu'ils viennent me trouver, je saurai
leur dire les motifs pour lesquels j'agis de la
sorte.
La séance publique est levée a 6 h. 20.
Nous publions eu annonces le bilan arrê
té au 31 Décembre 1910 de la Deutsche Bank
qui depuis deux ans a ouvert une succersale
a Bruxelles. Le bénéfico net de l'exercice
1910 s'élève a Mark 32550982.=Permettant
do distribuer aux actionnaires un dividendo
de 12 l/2o/o.
Nous la connaissons tous, la poule d'eau,
pour la voir s'ebattre dans l'eau des fossés de
nos remparts oü nous la voyous voler et
nager Pourtnnt peu a'intéressent aux moeurs
de ce volatile dont Louis Ternier nous déerit aucune affaire, il soumet
la vie dans les jolies lignes suivantes
Parmi tous les oiseaux que les pêcheurs
sont appel és a rencontrer a bord des eaux, il
n'en est pas un qui ne les approche d'aussi
prés et qui f ourtant leur soit souvent aussi
inconnu. Comme tous les oiseaux coureurs
de roseaux, la poule d'eau se tient en effet
toujours cachée dès qu'uu bruit queïconque
lui révèle la presence de l'homme. On doit
faire cependant exception pour les pouleB
d'eau qui, élevées sur les éfang3 ou pares,
deviennent parfois d'une assez grande iami-
liarité. La poule d'eau est un assez bel
oiseau, au becjaunatre, rouge pour partie
chez le male,a Peail rouge, aux pattes vertes
et garnies d'une légère membrane aux doigts.
La poule d'eau porte au-dessousdu genou»
une véritable jarretière rouge ou jaune,
suivant lage et le sexe. Son dos est d'un vert
olive brunatre, son plastron gris ardoise,
son ventre grisatre la queue eat blanche,
brune et noire, et les ailes, de la même
couleur que le dos, sont liserées d'une ligne
blanche. La poule d'eau e3t a peu prés de
la taille de la perdrix.
nie parfaite avec ses nécessités, elle élabore
les influences de demain.
Un peu partout, il s,e rencontre des hom
mes dont l'abord force l'attention et fait tres-
saillir les meilleurs. Continuant Ie passé
auquel ils sont étroitement soudés, ils ont
trop de vitalité pour se borner a le reproduire
même brillamment ils vont de l'avant, réa-
lisant ces aspirations que chacun sent sour-
dre confusément un soi, cesénergies qui cher-
chent a s épanouir sur le fond traditionnel.
Exemple vivant des nouvelles formes d'ac-
tivité que requiert la vie, ces hommes entrai-
nent les éléments les plus riches de leur
entourage demain la masse s'ébranlera.
Ce sont les initiateurs, les vrais meneurs.
L initiateur d aujourd hui, qui ne l'a ren
contré, en milieu intellectuel, bourgeois,
ouvrier, dans toutes les grandes activités
sodales industrie, sciences, art, morale,
religion
Compétent dans sa partie, il lui faut ce
prestige, en un temps appréciateur de la
vaieur personnelle, il brille, il attire par une
quali'é nouvelle, qui conquiert les contem
porains la belle confiance dans les ressour
ces de la vie.
Capables d analyser, d'observer, de réflé-
chir, laborieux, entreprenant, actif, il va.
S'iléchoue, il ne maugrée pas contre sa
défa'te, d'oü qu'elle vienne. Comme il
n'ignore pas que personne ne réussit jamais a
embrasser dans sa plenitude aucunequestion,
a revision sa ma-
nière de voir. A-t-il erré il rectifie ses idéés
simplement. Ses convictions persistent elles?
il recommence la lutte. Dans l'un et l'autre
cas, il "ontinue sa marche, mais sur des
bases mieux assises.
Ainsi, dans toute adversifé, il commence
par remasser les energies de sa robuste
nature.
Le plus souvent il réussit a prendre le
dessus. S'il n'y parvient pas, il accepte la
souffrance avec sére'nité elle lui est bonne.
Ne sait il pas, pour l'avoir éprouvé, que
'abnegation, le dévouement, sont au fond de
toute grande chose.
Paree qu'il a pris franc contact avec la vie,
un tel homme garde en toutes circonstances
joie et confiance. Ce n'est pas qu'il s'illusi-
onnesur la puissance du malsans être sur
un qui-vive perpétuellement craintif, il ne
négligé aucune des mesures préventives que
la prudence commande, mais il estime qu'une
des meilleures precautions eontre le mal est
encore 1 essor du bien et que le dernier mot
est a la vigoureuse bonne volonté.
T aut-il ajouter que cette ardeur de vie
repose toujours sur une grande idéé morale.
Aussi les formules deviennent sang et vie
sur les lèvres de cet homme et son verbe d'a-
pótre, vibrant des réalités de l'expérience
compléte, sen va rerrauer et secouer les pro-
fondeurs de 1 'être.
Pareille confiance éclate dans ses relations
exlérieures oü son activité déborde.
Moins soucieux de gouverner, d'encadrer
de réglementer, suscitateur d'énergie peison-
nelle, ii cherche a éclairer intérieurement
les intelligences, a toucher les volontés. U
instruit. Si sa position le permet, il rnulii-
plie conférences et tracts, journaux, brochu
res et livres.
II est pitoyable au faible, mais il n'en reste
pas la il va de préférence aux bien portants.
En action sociale, ce qui l'attire surtout
ce sont les associations innombrables qui se
proposent de maintenir le corps en santé, de
procurer a la familie ouvrière une habitation
plus hygiénique, un salaire plus élevé les
loisirs plus prolougés, une culture intellec-
tuelle et morale plus étendue, Plutót pré-
venir le mal qu'avoir a le soigner.
Sans Joute il se rend bien compte que
'essor de la personnalité peut dégénérer en
orgueil.
Cette éventualité ne le fait pas reculer, pa*
plus que la certitude de l'abus n'a retenu le
Maitre de la vie. N'a-t-il pas éprouvé que
tout développement normal porte en lui de
quoi prévenir les deformations possibles
A-t il perdu a ouvrir les yeux, a regarder en
face les réalités présentes
Dans le désarroi oü les transformations
rapides des temps modernes ont jeté plus
d'un esprit, les hommes de ce genre sont
pleins d'assuranceleur activité s'exerce
franchement, ouvertement. Ils ont manié la
vie d'aujourd'hui et ils ont constaté que pour
qui l'accfpte elle est bienfaisante, commecelle
d'hierOn lesappelle des hommessplendides
splendid menet ils le sont en effet.
Le rayonnement de leur sincérité est tel
qu'il se dégage de leur personne comme un
effluve de saine humanité a leur contact on
se sent meilleur et plus vigoureux, plus doux
et plus énergique, plusvrai.
Heureux sont ils, quand ils connaissent
pleinement Celui, avec lequel ils collaborent
pour faire au monde des destinées plus hau-
tes, et qui seul est Bon.
Nous venons d'apprendre que notre con-
citoyen M. ledocteur Beesau, est ólu Prési
dent de la société de médecine mentale de
Belgique.
Nous le félicitons de i'honueur que lui ont
fait ses collègues, honneur qui rejaillit sur
notre ville.
Mgr l'évèque de Bruges a nommé
Vicaire deSt Gilles, a Bruges, M. Dcla-
note, vicaire de St Jacques, Ypres.
Vicairede St Jacques,Ypres, M. Verriest,
vicaire a Warnêton.
Yicaire a Warnston, M. Vileyn, vicaire
a Caneghem.
Vicaire a Caneghem, M. Van de Kerkove,
clerc spirituel de St. Martin, Ypres
Un ar. r. du 25 février 1911 autorise le
conseil communal de Vlamertinghe a em-
prunter la somme de 35,000 fr. par l'entre-
m:se de la Société du Crédit communal.
Par ar. r du 28 d°, la Commission admi
nistrative de 1 Institution royale de Messi-
nes et autorisée a vendre publiquement une
ferme sise a Houthem, d'une contenance de
13 hectares 84 ares 10 centiares.
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 24 totden31 Marrt 1911.
Geboorten
Dooghe Gilbort, Urimminckstraat.
Monteyne Lionel, Buk kerstraat.
Piebuyck Maria, L. Thouroutstraat
Deiiollander Agnes, Pennestraat.
Pauwels Ivonne, L. Thouroutstraat.
Notebaert Gerard, Mondstraat.
Kerrinckx Daniel, Hoornwerk.
Huwelijken
Six Arthur, bleekersgast, te Yper, en Vereec-
ke Stephanie, kantsnwerkster, te Clereken.
Goemaere Camille, lattensplijter, en Duriez
Maria, dienstmeid, beiden te Yper.
Sterfgevallen
Roelandt Paulina, 45j z. b ongehuwd, Pope-
ringhesteenweg.
Heddebauw Cyrille, 31 j., z. b., ongehuwd,
Pannenhuisstraat.
Six Cyrille, 21 j landwerker, ongehuwd,
Meenenstraat.
Dewaehter Albertine, 31 j., fruitverkoopster,
echtgte. Kerrinckx Désiré, S'.-Jacobs nieuweg.
Vlaemynck Rosalie, 66j.,z. b, Wwe Breyne
Charles, Veemarkt.
selsira'at'10^ ongehuwd, Rij'
Boucker.ooghe, Pet-us, 78 j ,,z. b., wedr Vuyl-
steker Clewe fine,en Vasseur Octavie, DeHaer-
nestraat.
Dumon Isidoor, 62 j., aardewerker, wedr.
Blomme Maria, echfgt, Ghesquiere Maria, Dic-
kebuschsteenweg.
Degraeve Maria, 46 j naaister, echtgte. Duha-
meeuw Ludovicus, Gustaaf de Stuerstraat.
Deman Helena, 43 j„ waschvrouw, echtgte-
Loppens Leopold, Pateelstraat.
Staelen Camille, 26 j., landwerker, echtgt.
Vandevenne Julia, Meenenstraat.
Dimanche 2 Avril
E. GAIMANT, rue de Menin, 6.
i'V JU VM.UUV» J i u D