mmmmmmmmm m au 3* Portrait d'Aujourd'hui La poule d'eau Dislinclion Nominations ecclésiastiques. Actes oiïiciels Hepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Congidérant qu'il importe de mettre un terme a ces scènes regrettables, et qu'un des meillaurs moyens consistera dans ladéfen- se de se masquer avant huit heure3 du soir et après minuit Vu l'art. 94 de la loi communale du 30 mars 1836, modiflé par la loi du 30 juin 1842, ainsi que les articles 9 et 27 de la loi des 26-27 juillet et 3 aoüt 1791 Decide qu'aujourd'hui, 28 Février et Di- manche prochain, 5 Mars, il est de'fendu de porter des masques avant huit heures du soir et après minuit Rappelle a la population que le tapage noc turne est stii-tf ment défendu et que tout de'sordre quelconque sera sévèrement pour- suivi. Les infractions seront punies des peines de police. Le commissaire de police est charge de l'exéeution du présent. Fait a PHótel de Ville Je s8 Février igii. Le Bourgmestre, R. COLAKRT. Get arrêté vise les excès de toute nature qui ont marqué les deux premiers jours du carnaval coups decoüteau, dont l'un don- né par un individu masqué, bruit et tapage nocturnes, actes de rebellion et ivresse pu- blique. Plusieurs procès-verbaux ont été dresses par la police. A la suite de notre arrêté, si non a cause de eet arrêté, nous n'avons eu a enregistrer aucun procés-verbal. C'est vous dire, Messieurs, que les infrac tions de toute nature ont disparu pendant les deux derniers jours du carnaval, et que partant notre arrêté a produit le plus heu- reux effet. Le public aura constaté, comme nous, qu'en emr êcbant les masques de plus en plus insignifiants, pour ne pas dire davan- tage de sortir avant huit heurrs du soir, nous avons permis aux arents de retenir chez eux, ieuis enfants ügés de quatorze ans et moins, que les cris sauvages, des propos grivois, des chants obscènes atiirent dans les rues et places publiques et, quelques fois, même dans les cabrrets. Cette mesure eBt hautement appréeiée par les Directeurs et Directrices d'écoles que nous avons interlo ges, comme leurs prédécesseurs avaient ap- prouvé en 1891, le règlement sur les jeux d'orgues et les bals publics. Nous n'avons pas basoin de dire que notre arrêté ne visait pas les travestisseinents d'enfants ou de grandes personnes, qui se plaisent a se divertir hoDnêtement,mais qui, a Ypres comme a Gand et ailleurs.deviennent de plus en plus indifférents ou hostiles aux folies carnavalesques. On a critiqué le Bourgmestre d'avoir dé fendu le port de masques après minuit. Mais, qu'on veuille bien nous dire quels sont ceux qui ont été molestós, a une heure du matin ou plus tard, a la sortie d'un bal privé ou public ou de cafés ou cabarets,et ne doncant pas lieu a du désordre 1 j Nous avons visé les abus qui se commet- tent trop souvent a l'occasion du Carnaval,et nous croyons avoir agi prudemment. Sauls les esprits grincheux ont pu trouver qu'il faut laisser faire, sauf a nous blamer quand les abus ont eu des suites funestes. j Responsable de 1 ordre et da la tranquilli- té publiques, soucieux de donner a tous l'oc casion de se divertir, sans attaquer ou in- quiéter leurs paisibles concitoyens, nous avons pris sur nous de prescrire des mesures que vous avez a sanctionner aujourd'hui. Confiant dans votre decision,nous le sommes aussi dans l'appréciation des habitants de la ville, a qui nous prédisons que nous sommes capables de récidiver. M. D'Huvettere. On a objecté qu'il se- rait vexatoire d'obliger les dames, qui ont a coeur de conserver leur incognito, de se dé- masquer a la sortie d'un bal. En rentrant pai- siblement chez elles, n'auront-elles pas lieu de craindre les indiscretions de ceux qui sont chargés de veiller a l'exéeution de l'arrêté J'espère que non. M. le Président. Eviuemment. Les tra- vestissements ne sont même pas interdits avant huit heures et après minuit. L'appli- cation de l'arrêté a réglée entre la police, la gendarmerie et moi. 11 ne serait question de se'vir que s'il y a des abus coups de acou- teau, propos ou chansons obscènes, etc. L'ar rêté doit donner satisfaction a tous ceux qui ont a coeur de sauvegarder la moralité publi- que. Le Conseil, a l'unanimité, sanctionne la mesure prise par M. le bourgmestre. Finances communities vérification de la caisse communale. M. le Président. Le 22 février dernier, j'ai procédé a la vérifica tion de la caisse communale. L'excédent, conforme au livre de caisse est de 22.265 fr. 92. On fait observer autour de moi qu'autre- fois le receveur donnait un extrait du compte a tous les conseillers. On le lui rappellera, les conseillers ont, évidemment, ce droit. Ecoles gardiennes comptes igio.Eco- jes gardiennes communales, Recettes5995 francs. Dépenses: 5868 frs. Excédant 127 frs. Ecoles gardiennes, adoptées. En recette et en dépense 8000 francs. Approuvé. Ecole de musique Compte igio. Les recettes s'élèvent a 83oo frs et les dépenses a 815129 francs. Excédant: 148,71 frs. Ap prouvé. Ecole ménagère Compte igio. Les re cettes sont de 5220 frs et les dépenses de 5094,42 francs D'oü un excédent de 12558 francs. Approuvé. Pompiers: Compte igio.Recettes francs 4441.70. Dépenses 4286,01 francs. Excé dant 155,69 francs. Approuvé. Caisse de secours des pompiers Compte igio. Recettes 739,68 francs. Dépenses: 38o frs, Excédant 359,68 frs. Approuvé. Garde Civique Compte igio. En re cette et en dépense fr. 1615,4°- Approuvé. M.Begerem désire savoir oü en est la ques- tion du stand. j M. le Président. Nous avons été en communication avec le gouvernement au su- jet du cahier des charges et du devis.I.e devis ordinaire des travaux d; 1 Etat n est pas ap- i plicable en l'espèce Nous avons alors consul- té l'autorité militaire, mais elle ne désire pas j s'occuper de cela. Nous avons done a prepa rer nous mêmes ces pièces. Je pourrai les soumettre a la prochaine reunion du conseil. Sous l'ancienne administration et sous la n6tre.il a été question d'années, puis de mois et de semaines maintenant ce n est plus qu'une question de jours. M. Begerem. Et ainsi tout passe... M. D'Huvettere. Et tout lasse... Propriétés communales échange de ter rain. M. le Président. H s'agit d une parcelle de terrain située boulevard de la Station, appartenant a la ville, a échanger contre une parcelle appartenant a M.Bekaert. Après enquête de commodo et incommodo, nous avons estimé qu'il y avait lieu de régu- lariser cette'situation. Approuvé. Propriétés communales Location d une habitation. M. le Président. La maison située rue Saint-Jean, tenue en location par M. Liégeois, qui deviendra libre a l'expita- tion du bail, est demandée en location par M. Justice aux mêmes conditions.Approuvé. Bureau de bienfaisance libéralités a Voc casion de octroi de concessions pour sépul- tures. M. le Président. Cet objet se traitait autrefois a huis clos. Comme il s'agit de terrains communaux, il a été trouvé pré iérable de trailer ces questions en séance pu- blique. Le Conseil fait droit a différentes deman- des de concessions. Bureau de Bienfaisance location de biens. M. Président. Nous avons recu le cahier des charges de la location de diffé rents immeubles dont la location expire en 1911 et 1912. Le Conseil autorise cette loca tion. Fétes publiquesdemandes de subsides a) sport hippique b) Cercle équestre c) Ecole d'équitation. M. le président. Le sport hippique demande le subside habituel de 1500 frs, moyennant la délivrance de cartes gratuites pour la classe ouvrière. II y au- rait lieu de fixer la date du 11 et non du 4 juin. Un grand nombre de personnes s'ab- sentent k la Pentecóte, et la fête n'aurait pas de succes. Le Cercle équestre sollicite un Bubside de 1000 francs, en vue d'organiser un concours hippique au Vélodrome le 25 mai, et se rait heureux de voir participer i'harmonie communale a cette fête. Le Collége pense que nous devous accorder ce subside. DeB fêtes de ce genre attirent beaucoup de mon de et relèvent le renom de l'école d'équita- tion et celui de la ville. M. Begerem.J'espère qu'il y aura au- tant pour les syndicats professioneels plus tard M. Vander Ghofe. Y aura t-il des en trees gratuites M. le Président. Ce ne serait pas bien possible, il y a énomément de frais Quand aux syndicats professmnnels, nous nous en sommes déja occupés, et nousnoua en occu- i pevons encore. M. Fraeijs. Je vote avec plaisir ce sub side et je ne le considére pas comme exa- géré, au contraire. La ville acquiert du re- lief par la presence de l'école d'équitation et il n'est plus question de son transfert. M. Begerem.—Vous faites erreur. II ne s'agit pas ici de l'école d'équitation mais bien du Cercle équestre, Je ne comprends paa comment le Cercle équestre veuille fai re cette demande, il devrait se meltre au- dessus de cela. II a été dit qu'il était resté, après la fête de l'année dernière, un boni de 12.000 frs. (Rires). M. le président. Les organisateurs ont dit qu'ils ont dépensé de leurs deDiers 875 fr. et nouspouvons, me semble-t-il, les croi- re. Les fêtes de cet été seront réduites dans de justes proportions. Le subside est voté a l'unanimité moins deux voix, celles de MM. Vanderghote et Begerem. M. le président.—L'école d'équitation de mande un subside pour une fête publique a organiser le lendemain du concours hippi que. M. Begerem. Les finances de la ville danseront. M. le président.—Ces dépences nous sont Elle n'est pas un gibier de pussago pro- prementdit, elle est a la fois sédentaire et d'autant plus permises que le fonds commu- nal nous donne cette année 6.000 Ir. de plus. Nous pensons pouvoir donner un subside de enatique. n„;ttAnt nes nos nays 500 l,L» pon- la ié» militaire pub^ue d» j 26 mai. Le sarplua par d .u- Ladonpept .nrto.ll.. T™ Ce«e,é,e ponmit, avec r» r-n #-*. P»" - sentiment des organisateurs, être feite au j mentanément dans ceux oü les sourceseur profit d'un oeuvre pbilanlhropique, telle que offrent consfamment de 1 eau dane et un l'CEuvre de la Tuberculose ou l'CEuvre de la asile conforme a leurs habitudes. Goutte de lait. II y aurait des places payan- j Les poules d'eau nichent en general sur tes dans les tribunes. II serait désirable da j lesbordsdes étangs du Nord et du Centre, préconiser l'CEuvre de la Goutte de lait, qui J au milieu des roseaux. Elles ont des habitu- est une oeuvre locale. <3es réglées, quitteat ordinairement leurs M. le président.J'opte également pour retraites, c'est k dire les roseaux oü elles se la Goutte de lait. Jusqu'ici cette oeuvre a tiennent liabituellement cachées, le matin un succès toujours croissant et il y a lieu et le soir, pour aller chercher leur nourri- de l'eneo irager. On avait choisi pour cette ture et leurs ébats, soit daus les endroits fête la carrière de l'école d'équitatior,ma;s découverts, soit sur l'eau des rivières et des elle se fera au Vélodrome, qui est plus vasie. j étaog3. Elles eu sortent aussi pendant le M. Begerem.—C'est une farce la Goutte joar, et quand tout leur semble tranquille de lait. Vous n'aurez pas un sou. Une par- I et sdencieux aux alentours. tie des entrées sero .t gratuites, les autres Ra poule d'eau, chassée par le chien, est par invitation, et il n'y aura rien du tout. extrêmement diffcile a faire lever. Elle ne Le subside est voté a l'unanimité moins le vote de M. Begerem. M. Bouquet. A plusieurs reprises, des voyageurs ont exprimé le désir d'avoir un tram vers Furnes 7 heures du matin. Le premier tram est trop tót et le second, a 7 h. 45, un peu tard. M. le président. Nous signalerens la question. M. Sobry signale la situation des o"cu- pants de deux maisons inondées par l'étang de Dickebusch et demande que, pour remé- dier a cet inconvénient, un mur soit établi prés de la ferme Vermeerscb. M. le président prie M. Sobry d'exami- ner si la ville est tenue en droit d'exécuter ce travail et si oui quels sont les moyens k employer. Nous tacherons de faire plaisir a prerd l'essor que contrainte et forcée et après f avoir rusé longtemps avec le chien. Elle offre Iun but trés facile au tireur. Son vol est lourd et régulier.Elle se laisse souvent prendre par le chien. La poule d'eau pond de six a dix oeufs blanchêtres, trés irrégulièrement tache- tés. L'e'closion a géne'ralement lieu en juin. Rien n'est charmant comme de pouvoir observer une poule d'eau conduisant ses petits, qui semblent habillés de velours. La poule d'eau est, du reste, un gracieux oiseau, sa marche est souple, élégante et rapide.Elle secoue d'une facon rythmée sa queue en déambulant a travers les roseaux et joncs, et pique rapidement une herbe ou un insecte d'un mouvement sec et vif. Sur 1' eau, la poule d'eau se révèle nageuse et plongeuse incomparable. Pllle parait glisser 1 ces personnes sans nuire aux intéréts de la plutót que nager sur les eaux, dont elle ne ville. M. D'Huvettere signale des faits qui se passent aux abords de certaines salles de danse et prés de la Grand'Place et désire toute la vigilence de la police. M. le président.Des journaux sont tom bés a charge d'agents de police qui font leur devoir. Au coin de la rue de la Boucbe, des faits trés regrettables s'étaient passés der- nièrement. J'ai pris cette mesure de dis perser les attroupements de gamins de 16 ou 17 ans qui guettent le passage des jeunes filles. Un soir, au coin de la rue de Lille, un agent dispersa un rassemblement de jeunes gens. Un gamin a résisté. Le garde ville l'a pris pas le bras et conduit pour quelques in- semble rider la surface qu a regret. La poule d'eau, contrairement aux petits grèbes qu'on nomme improprement plon- geons de rivière, ne cause aucun tort aux pêcheurs, sa nourriture consistant principa- lement en herbes, vers et insectes. Louis Ternier. La vie a l'instinct du développement. Rebelle aux cristalisations, elle avance infa- tigablement, et, en même temps qu'elle ho- nore d'un juste hommage des institutions et stants au bureau.La presse a fait esclandre j hommes qui ne sont déja plus en harmo de cela. J'estime que l'agent a trés bien fait j son devoir et je suis heureux de lui rendre j hommage ici. Je méprise ces attaques injus- tea. On devrait comprendre que si des mesu res sont prises, c'est qu'elles sont basées sur quelque chose. J'appellerai l'attention de la police sur les alentours des salles de danse. M. D'Huvettere. N'y a t-il pas la un semblant d'abus de pouvoir? M. le président.Je prends toute Ia res- ponsabilité sur moi. S'il y en a qui se plai- gneat, qu'ils viennent me trouver, je saurai leur dire les motifs pour lesquels j'agis de la sorte. La séance publique est levée a 6 h. 20. Nous publions eu annonces le bilan arrê té au 31 Décembre 1910 de la Deutsche Bank qui depuis deux ans a ouvert une succersale a Bruxelles. Le bénéfico net de l'exercice 1910 s'élève a Mark 32550982.=Permettant do distribuer aux actionnaires un dividendo de 12 l/2o/o. Nous la connaissons tous, la poule d'eau, pour la voir s'ebattre dans l'eau des fossés de nos remparts oü nous la voyous voler et nager Pourtnnt peu a'intéressent aux moeurs de ce volatile dont Louis Ternier nous déerit aucune affaire, il soumet la vie dans les jolies lignes suivantes Parmi tous les oiseaux que les pêcheurs sont appel és a rencontrer a bord des eaux, il n'en est pas un qui ne les approche d'aussi prés et qui f ourtant leur soit souvent aussi inconnu. Comme tous les oiseaux coureurs de roseaux, la poule d'eau se tient en effet toujours cachée dès qu'uu bruit queïconque lui révèle la presence de l'homme. On doit faire cependant exception pour les pouleB d'eau qui, élevées sur les éfang3 ou pares, deviennent parfois d'une assez grande iami- liarité. La poule d'eau est un assez bel oiseau, au becjaunatre, rouge pour partie chez le male,a Peail rouge, aux pattes vertes et garnies d'une légère membrane aux doigts. La poule d'eau porte au-dessousdu genou» une véritable jarretière rouge ou jaune, suivant lage et le sexe. Son dos est d'un vert olive brunatre, son plastron gris ardoise, son ventre grisatre la queue eat blanche, brune et noire, et les ailes, de la même couleur que le dos, sont liserées d'une ligne blanche. La poule d'eau e3t a peu prés de la taille de la perdrix. nie parfaite avec ses nécessités, elle élabore les influences de demain. Un peu partout, il s,e rencontre des hom mes dont l'abord force l'attention et fait tres- saillir les meilleurs. Continuant Ie passé auquel ils sont étroitement soudés, ils ont trop de vitalité pour se borner a le reproduire même brillamment ils vont de l'avant, réa- lisant ces aspirations que chacun sent sour- dre confusément un soi, cesénergies qui cher- chent a s épanouir sur le fond traditionnel. Exemple vivant des nouvelles formes d'ac- tivité que requiert la vie, ces hommes entrai- nent les éléments les plus riches de leur entourage demain la masse s'ébranlera. Ce sont les initiateurs, les vrais meneurs. L initiateur d aujourd hui, qui ne l'a ren contré, en milieu intellectuel, bourgeois, ouvrier, dans toutes les grandes activités sodales industrie, sciences, art, morale, religion Compétent dans sa partie, il lui faut ce prestige, en un temps appréciateur de la vaieur personnelle, il brille, il attire par une quali'é nouvelle, qui conquiert les contem porains la belle confiance dans les ressour ces de la vie. Capables d analyser, d'observer, de réflé- chir, laborieux, entreprenant, actif, il va. S'iléchoue, il ne maugrée pas contre sa défa'te, d'oü qu'elle vienne. Comme il n'ignore pas que personne ne réussit jamais a embrasser dans sa plenitude aucunequestion, a revision sa ma- nière de voir. A-t-il erré il rectifie ses idéés simplement. Ses convictions persistent elles? il recommence la lutte. Dans l'un et l'autre cas, il "ontinue sa marche, mais sur des bases mieux assises. Ainsi, dans toute adversifé, il commence par remasser les energies de sa robuste nature. Le plus souvent il réussit a prendre le dessus. S'il n'y parvient pas, il accepte la souffrance avec sére'nité elle lui est bonne. Ne sait il pas, pour l'avoir éprouvé, que 'abnegation, le dévouement, sont au fond de toute grande chose. Paree qu'il a pris franc contact avec la vie, un tel homme garde en toutes circonstances joie et confiance. Ce n'est pas qu'il s'illusi- onnesur la puissance du malsans être sur un qui-vive perpétuellement craintif, il ne négligé aucune des mesures préventives que la prudence commande, mais il estime qu'une des meilleures precautions eontre le mal est encore 1 essor du bien et que le dernier mot est a la vigoureuse bonne volonté. T aut-il ajouter que cette ardeur de vie repose toujours sur une grande idéé morale. Aussi les formules deviennent sang et vie sur les lèvres de cet homme et son verbe d'a- pótre, vibrant des réalités de l'expérience compléte, sen va rerrauer et secouer les pro- fondeurs de 1 'être. Pareille confiance éclate dans ses relations exlérieures oü son activité déborde. Moins soucieux de gouverner, d'encadrer de réglementer, suscitateur d'énergie peison- nelle, ii cherche a éclairer intérieurement les intelligences, a toucher les volontés. U instruit. Si sa position le permet, il rnulii- plie conférences et tracts, journaux, brochu res et livres. II est pitoyable au faible, mais il n'en reste pas la il va de préférence aux bien portants. En action sociale, ce qui l'attire surtout ce sont les associations innombrables qui se proposent de maintenir le corps en santé, de procurer a la familie ouvrière une habitation plus hygiénique, un salaire plus élevé les loisirs plus prolougés, une culture intellec- tuelle et morale plus étendue, Plutót pré- venir le mal qu'avoir a le soigner. Sans Joute il se rend bien compte que 'essor de la personnalité peut dégénérer en orgueil. Cette éventualité ne le fait pas reculer, pa* plus que la certitude de l'abus n'a retenu le Maitre de la vie. N'a-t-il pas éprouvé que tout développement normal porte en lui de quoi prévenir les deformations possibles A-t il perdu a ouvrir les yeux, a regarder en face les réalités présentes Dans le désarroi oü les transformations rapides des temps modernes ont jeté plus d'un esprit, les hommes de ce genre sont pleins d'assuranceleur activité s'exerce franchement, ouvertement. Ils ont manié la vie d'aujourd'hui et ils ont constaté que pour qui l'accfpte elle est bienfaisante, commecelle d'hierOn lesappelle des hommessplendides splendid menet ils le sont en effet. Le rayonnement de leur sincérité est tel qu'il se dégage de leur personne comme un effluve de saine humanité a leur contact on se sent meilleur et plus vigoureux, plus doux et plus énergique, plusvrai. Heureux sont ils, quand ils connaissent pleinement Celui, avec lequel ils collaborent pour faire au monde des destinées plus hau- tes, et qui seul est Bon. Nous venons d'apprendre que notre con- citoyen M. ledocteur Beesau, est ólu Prési dent de la société de médecine mentale de Belgique. Nous le félicitons de i'honueur que lui ont fait ses collègues, honneur qui rejaillit sur notre ville. Mgr l'évèque de Bruges a nommé Vicaire deSt Gilles, a Bruges, M. Dcla- note, vicaire de St Jacques, Ypres. Vicairede St Jacques,Ypres, M. Verriest, vicaire a Warnêton. Yicaire a Warnston, M. Vileyn, vicaire a Caneghem. Vicaire a Caneghem, M. Van de Kerkove, clerc spirituel de St. Martin, Ypres Un ar. r. du 25 février 1911 autorise le conseil communal de Vlamertinghe a em- prunter la somme de 35,000 fr. par l'entre- m:se de la Société du Crédit communal. Par ar. r du 28 d°, la Commission admi nistrative de 1 Institution royale de Messi- nes et autorisée a vendre publiquement une ferme sise a Houthem, d'une contenance de 13 hectares 84 ares 10 centiares. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 24 totden31 Marrt 1911. Geboorten Dooghe Gilbort, Urimminckstraat. Monteyne Lionel, Buk kerstraat. Piebuyck Maria, L. Thouroutstraat Deiiollander Agnes, Pennestraat. Pauwels Ivonne, L. Thouroutstraat. Notebaert Gerard, Mondstraat. Kerrinckx Daniel, Hoornwerk. Huwelijken Six Arthur, bleekersgast, te Yper, en Vereec- ke Stephanie, kantsnwerkster, te Clereken. Goemaere Camille, lattensplijter, en Duriez Maria, dienstmeid, beiden te Yper. Sterfgevallen Roelandt Paulina, 45j z. b ongehuwd, Pope- ringhesteenweg. Heddebauw Cyrille, 31 j., z. b., ongehuwd, Pannenhuisstraat. Six Cyrille, 21 j landwerker, ongehuwd, Meenenstraat. Dewaehter Albertine, 31 j., fruitverkoopster, echtgte. Kerrinckx Désiré, S'.-Jacobs nieuweg. Vlaemynck Rosalie, 66j.,z. b, Wwe Breyne Charles, Veemarkt. selsira'at'10^ ongehuwd, Rij' Boucker.ooghe, Pet-us, 78 j ,,z. b., wedr Vuyl- steker Clewe fine,en Vasseur Octavie, DeHaer- nestraat. Dumon Isidoor, 62 j., aardewerker, wedr. Blomme Maria, echfgt, Ghesquiere Maria, Dic- kebuschsteenweg. Degraeve Maria, 46 j naaister, echtgte. Duha- meeuw Ludovicus, Gustaaf de Stuerstraat. Deman Helena, 43 j„ waschvrouw, echtgte- Loppens Leopold, Pateelstraat. Staelen Camille, 26 j., landwerker, echtgt. Vandevenne Julia, Meenenstraat. Dimanche 2 Avril E. GAIMANT, rue de Menin, 6. i'V JU VM.UUV» J i u D

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2