m m m to, m A bas la calotte PEASE t.SDIVE USES Le nouveau carillon Notre]dépót cfarchives Nominations ecclésiastiquel Chronique Religieuse H Repos dominical PHARMACIEN DE SERVI(^B ministre a promis une intervention du Gouvernement, de ^orte que nous pour- rons a l'avenir augmenter le traitement de l'archiviste et continuer les depouil- lements. Propriétés communalesprocés-verbal de la location d'herbages a Zillebeke. Cette location a été faite en masse a Deconinck frères, moyennant 405 fr. Propriétés communales: ventes de ter rains. lo Un terrain de 210 mètres carrés situé a Pouest du boulevard Ma- lou, ayant un front a rue de 7 m. et une profondeur de 30 m., k quelque dis tance de la propriété acquise récem- ment par Mile Morlion; 2° deux terrains, formant un lot unique, l'un de 315 mè tres carrés, au boulevard Malou, avec un front a r ue de 10 m. 50 pour une pro fondeur de 30 mètres, tenant du nord au terrain de Mile Morlion; l'autre de 225 mètres carrés, a l'est du boulevard de la Station, ayant un front a rue de 7 m. 50 et une profondeur icle 30 m., tenant du sud a Lagrou. Le tout au prix de. 15 fr. le mètre carré. Approuvé. Propriétés communales: demande de réduction du prix de bail de la pêche dans l'étang de Zillebeke. M. le prési dent: La maison éclusière avec un petit terrain, ainsi que le droit de pêche dans l'étang de Zillebeke, sont loués a Ma- hieu au prix de 506 francs l'an. Pendant les travaux exécutés a l'étang l'année dernière, de même que cette année, la jouissance du droit de pêche a été nulle. Nous ferons probablement des travaux d'agrandissement a la maison éclusière et nous mettrons, ensuite, le tout en adjudication. En attendant, nous propo sons de diminuer le prix de location a concurrence de 200 francs pour chacune de ces deux années. Le locataire en- tretient trés bien l'étang. M. D'Huvettere estime que ce chiffre aurait pu être encore abaissé. Le dom- mage n'a pas été seulement subi pour la pêche, mais aussi pour le débit au ca baret. M. le président Le prix proposé a été établi d'aécord avec le locataire. Cette réduction est votée a l'unani- mité. Hospices civils procès-verbaux de ventes d'arbres. Le 8 janvier, une vente de sapins et baliveaux coupés k Zillebeke, Hollebeke et Wytschaete, es timés 5.510 fr., a produiit 5.167 francs. Le 15 janvier, une vente de bois taillés et baliveaux a Zillebeke, Zandvoorde et Wytschaete, estimés 10.156 fr., a produit 10.791 fr. Le 20 janvier, mêmes produits, a la ferme Hillewaere, Merckem, es timés 4.658 francs, produisent 4.767 fr. Le 22 janvier, mêmes produits a Boe- singhe, Saint-Jean, Langemarck, etc., es timés 6.788 francs, sont vendus 7.087 fr. Enfin, une vente de sapins coupés, tenue a Wytschaete, le 8 février, sur estima tion de 3.122 francs, produit 4.144 francs. Ces différentes ventes sont approu- vées. Hospices civils: vente d un terrain. L'autorisation est sollicitée de vendre sur une mise-a-prix de 4.120 francs, une parcelle de labour de 20 ares 60 cent., située a Ramscapelle-lez-Nieuport, ca dastre section C. n. 211 A. Cette aliéna- lion constitue un avantage évident. M. D'Huvettere. A .quoi bon la vente publique Cette vente est autorisée. B ureaü de bienfaisancecession d un bail. L'autorisation est demandée de a courir, un bail de deux parcelles de pouvoir céder, pour deux années restant terre a Brielen, d une contenance to tale de 3 |h. 37 a. 60 c., section B, numéros 204 et *207., ofacupées par la veuve P. Vandenbroucke a Brielen, aju fermage annuel de 425 fr. La cession se ferait au profit de Théophile Coste- noble a Langemarck. Cette cession est accordée. Bureau de bienfaisance: location |d® biens immeubles. Ces baux représen tant une valeur locative de 7.425 fr., expirent les uns en 1910, les autres en 1911. Adopté. Culte: compte 1909 de l'église Saint- Martin. Les récettes totales s'élèvent a 133.987 fr. 63 et les dépenses a 125.643 fr. 29. Excédent, 8.344 fr.34. Approuvé. Culte: procés-verbal de vente de sa pins de la fabrique de l'église St-Pierre. Une vente de sapins a Zillebeke te nue le 21 février dernier, a produit 3.115 fr. Approuvée. Culte: procés-verbal et adjudication de travaux a l'église St-Pierre. M. le Président. La ville avait voté sa part dans des travaux dont le coüt, suivant devis, s'élevait a 65.895 fr. 44. L'adjudication a .eu lieu le 12 de ce mois. Dans le procés-verbal (dont lec ture entière est donnée), il est décla- ré que M. Begerem a remis trois plis décachetés par erreur par le destina- taire. Ces plis contenant les soumissions ont été remis a M. le Curé de St-Pierre qui n'en a pas pris connaissance. Avant de procéder a l'adjudication, M. le Président a interpellé les soumis- sionnaires sur le point de savoir s'ils n'avaient pas d'objections a faire. Deux des trois soumissionnaires, MM. Angillis et Lelan, déclarent qu'ils admetlent com- me régulier le résultat de l'adjudication. Celle-ci a donné les résultats suivants: M. Vandekerckhove, d'Ingelmunster, au prix de 67.102 fr.M. Lelan, de Courtrai, au prix de 75.124 fr. 39; M. Angillis, d'Ypres, suivant deux hypothèses aux prix respectifs de 64.587 fr. 17 et 69.037fr. 36. L'adminislration fabricienne a re?u une lettre du gouverneur par laquelle il est dit que M. Angillis a adressé une protestation conlre cette adjudication. II y est exposé que M. le Gure a annon cé que M. Begerem! ra brisé les sceaux et qu'après la,voir reju de lui les soumis sions en icet étajt, ijl n'en a pas pris connaissance, ce qu'il affirme sur son bonneur. Sur interpellation, M. Angil lis déclara que jamais pareils faits n'é- taient venus a sa connaissance. II n'ap- prouva que sur la condition, proposée par M. Desagher, qu'on aurait recours a la députation permanent. II y a en apparence, contradiction, dit M. le président, entre la déclara- tion de M. le Curé et celle de M. Angil lis. Je n'hésite pas a croire M. Delaere. II est constant que M. Begerem l'age excuse cela ne pouvait ouvrir les soumissions. II fallait done régulariser la situation. On a dit a MM. Angillis et Lelan que, si on faisait des observations, on recommencerait l'adjudication sans donner connaissance des soumissions re mises. M. Angillis, qui pensait peut-être bien être adj udicataire a consenti. Alors on a ouvert les soumissions remises sous enveloppe chez M, le curé. II n'y avait pas eu de communication faite, et aucun soumissionnaire n'a pu être informé des soumissions des autres. Faire mainte- nant une nouvelle adjudication? Mais les prix sont connus. Ce serait défavorable a 1'administration fabricienne. L'adju- dicataire, M. Vandekerckhove n'était pas présent; sa presence n'est pas re- quise. II en était de même pour les tra vaux de Saint-Martin. J'estime done que tout s'est passé régulièrement. M. Angillis s'est mis dans deux hypo thèses, l'une avec chêne du pays, l'au tre avec chêne de Hongrie. Cela ne peut pas se faire. Le même prolcédé a été suivi par lui pour l'aile oriëntale des Halles. Je considère une soumission fait» dan: ces conditions comme irrégulière. Ce n'est pas au soumissionnair dicter la loi et a modifier le cahier des charges. Je n'admets pas un pareil procédé. L'ad judication a été régulière, sauf un vice de forme. M. Bouquet (en flamand). Après lecture du procés-verbal et les expli cations fournies par M. le bourgmestre, je puis dire seulement que ce qui est arrivé est regrettable, et qu'il y aurait lieu de prendre des mesures pour évi- ter, a l'avenir, de telles erreurs. M. D'Huvettere. Les trois soumis sions ont-elles été ouvertes? M. le président. O ui, par nxégarde. M. D'Huvettere. Nous sommes en presence de deux faitsle procés-verbal rédigé en presence de différentes per- sonnes, et d'autres part le négation de l'intéressé. La non presence de M. Van- dekerkhove n'est pas un argument. II ne nous appartient pas de juger oü se trouve la vérité. II est probable que les non-intéressés sont plus prés de la vé rité que l'intéressé. Je donnerai done un avis favorable. Le Conseil donne a l'unanimité, un avis favorable sur cette adjudication, sauf les abstentations de M. Bouquet et de deux membres de la fabrique d'église, MM. Vandenbdogaerde et Boone. II est voté ensuite sur l'augmentation de la part d'intervention de la ville dans ces travaux. Admis a l'unanimité moins les abstentions des deux membres de la fabrique d'église. Avis sera transmis la députation permanente. La suite au prochain numéro. G Ci Ci U Carême et Ramadan Amicus Plato magis arnica Veritas. Voila pourquoi nous croyons devoir relever une erreur qui s'est glissée dans les derniers Ypriana du Journal de Roubaix. On y litLe carême catholique, de moins en moins rigoureux, et qui n'a rien de compa. rable avec les austérités du Ramadan Musu'- man, se termine toutelois par une reaction oü la goinfrerie reprend tous ses droits un peu méconnus pendant sept semaines Qu'au sortir du carême on ne bon ie pas la chair des bêtes de Paques que les en- fants, de leur coté, fassent honneur aux oeufs de Paques, en sucre ou en chocolat, e'est in contestable autant que naturel. De la a la goinfrerie en question il y a de la marge et fut-elle réelle, peu ou prou, encore serait-elle plutot le lait de ceux qui ont mal profité de la sainte quarantaine, de ceux notamment qui ont encadré et agré- menté le carême de saturnalcs carnrvales- ques, de bals masqués et d'orgies, de gueu- letons maigres voire de banquets gras du Vendredi-Saint. Les bons chre'tiens, eux, n'ont pas a re'pondre de ces infractions qu'ils réprouvent. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas la l'erreur que nous tenions surtout a relever. II s'agit de pré'endus austérités du Ramadan musul man, avec lesquelles le Carême catholique n'aurait rien de comparable. Notre ami ne semble pas avoir jamais ob- servé de pres le Ramadan dont il parle. II semble ignorer que non seulement le carême musuiman est plus court que Je notre de 17 jourset demi, mais qu'une trève d'une durée de treize heures environ, pendant laquelle toutes les orgies et toutes les goinfreries sont permises, vient l'octroyer journellement, au bout de onze heures en moyenne tandisque le notre n'a que des trèves hebdomadaires pendant lesquelles non seulement les goin freries sont interdites, mais toutes fêtes et tous repas, incompatibles avec l'esprit du caiême, formellement désapprouvés. De plus, il faut tenir compte de ce que nous sommes ici en pays froid et en plein hivtr, tandis que les musulmans habitent des pays chauds et ont souvent leur carême en plein été. II faut tenir compte surtout de nos habi tudes d activité, nécessitant une alimentation réricuse tandis que pour le musuiman la paresse est une verlu et que le plus clair de sa journée se passe a dormir et a ne rien faire, pour peu que sa condition le lui per- mette. Aussi bien, après la bombance qu'il fait la nuit, jusqu'a 1 heure oü Ton com mence k distinguer un filblanc d'un fil noir ce n est vraiment pas de trop que de 11 ou 12 heures de diète absolue pour digérer le sohor e'est a dire le dernier repas de la nuit, et rendre possibles, sans troubles graves, les festins de la nuit prochaine. Nous reconnaissons toutefois que pour ceux qui veillent et qui peinent le jour, la privation de boisson est tres dure. Dure également 1 interdiction de fumeraussi voit-on généralement le musulman, a l'heure oü retentit le signal de la cessation du jeüne allumer sa cigarette avant de se préoccuper de manger et de boire. Mais encore une fois, il peut fumer toute la nuit, et Ton se rassasie de tabac tout comme de nourriture. Nous connaissens, par contre, des Chre tiens qui, non contents de jeüner toute la semaine, ne se permettent de fumer que les dimanchesd'aucuns même serrent leur tabac le Mardi-gras, pour ne le reprendre que le jour de Paques. Et nous ne parlons pas ici du monde des cloitres, lequel ajoute bien d autres austérités a celles du carême. Le Ramadam se termine par la fete du Btiram. Pendant trois jours ce ne sont que ripailles, et la débauche n>a pas de frein. Sous la tente, dans le plus misérable gourbi, on tue le mouton. Chez le riche, les repas sont pantagruéliques. Quiconque connait le sensualisme maho. métan et le genre de délices que le prophéte promet aux fideles musulmans, ne s'étonne pas de voir le Ramadan, austere pour les pauvres diables seulement, constituer en réalité, pour le grand nombre, une période de savant entrainement aux béatitudes du paradis de Mahomet. L'islamisme périra par la corruption, le fanatisme et la violence, tandis que le chris- tianisme. sétendant toujours par la douceur, la purete' de l ame et la charité, achèvera de conquérir le monde et ne finira ou'avec lui. Abd-el Kader. M Dans le café maure - immobiles Et drapés de grands haillons blancs, On voit en passant des Kabyles Assis ou couches sur des bancs Tels, satisfaits de leur psrtèige, Usent leurs jours ces gens de bien Qui, sans en penser davantage, De 1 aube au soir ne disent rien. Jul.s Lemaitre. Mieux vaut être assis que debout, mieux vaut reposer que marcher, mieux vaut dormir que veiller, et ce qui vaut le mieux e'est d être mort* Prov. oriental. Libres penseurs. Trés peu penseurs. Pas libres du tout. lis se surveillent les uns les autres pour s'empêcher de bien voir, de bien dire et de bien faire. Ils aiment le cochon, surtout le Vendredi- Saint Pleins d'amour-propre, ces gens-la. P. Monsabré. Mme de Montespan, au temps le plus scandaleux de sa vie, observait si strictement e jeüne du Carême, qu'elle faisait peser son pain. La duchesse d'Uzès lui en faisant ma- lignement la remarque «Eb quoi, Madame, reprit la Montespan, faut-il done paree que j'ai le malheur de faire un péché mortel, que je fasse tous les autres Mme de Montespan avait le tort d'être la maitresse de Louis XIV, plus grand tort en core d'afficher insolemment son empire adul- tère mais elle faisait preuve de grand sens et d'esprit de foi, dans sa réponse a la du chesse d Uzès. Une des plus grandes trahi- sons du démon, dans la perversion d'une Ame, est de lui persuader que l'habitude d'un péché peut servir de sauf-conduit a tous les autres. Rien de plus propre a mettre un pé- cheur sur le chemin de 1 impénitence finale. Idem. Le Messie a guéri des aveugles et des lé- preux, mais jamais des sots. Prov. arabe. Nous lisons dans le Journal de Roubaix de dimanche dernier, les lignes suivantes Les 18,000 enfants d'Ypres sont gratifiés, cette année, d'un retour de cloches exception- nel. Sans être allées a Rome, ni même chez le fondeur de Louvain qui les livra un peu fausses. elles nous sont revenues d'une jus- tesse aussi parfaite que possible, grace a un travail de burinage exécuté sur place. C'est d un fondu, d un moëlleux a satisfaire les tympans les plus délicats. Le célèbre caril- lonneur malinois, M. Denyn, a fixé, cette semaine, sur le cylindre, pour le jeu automa- tique, les taquets correspondant a 60 mesures pour l'heure, 40 pour la demie, et 10 pour chaque quart, soit 120 mesures. Le tambour comporte 7,200 trous carrés pour recevoir les taquets. L'air de l'heure est le Beyaardlied extrait de la Rubens Marsch de Peter Benoit! celui de la demi-heure^le Blijlied, tiré de la cantate De ^ege van Groeninghe de Karel Mestdagh. Pour les quarts, le Reu\enlied ou air du Géant et le refrain de l'air d'Ypres ou Tuyndaglied. Ce dernier air, toutefois, sera remplacé, d ici quelques jours, par un autre. II convient qu'il soit réservé, comme air local, pour les fêtes communales, de même que la Brabangonne air national, ne doit être jouée qu'en des circoristances spéciales. C est par une délicate attention que M. Denyn a voulu oflfrir aux Yprois leur Tuyndaglied pour inaugurer le jeu nouveau du carillon. Les nombreux étrangers que la ville d Ypres attire en ses murs conservons 1 expression pendantqu ils sont encore debout a 1 occasion des fêtes de Paques, pourront comparer notre concert aérien aux plus célè- bres carillons connus et ne manqueront pas de rendre hommage au promoteur de ce travail. Nous citions, l'autre jour, des extraits de YIndépendance, oü ce journal mettait it dé- couvert !a haine du parti liberal prur le cléricalisme et dans lesquels il prenait une allure farouchf ment brutale C'est la béte cléricale qu'il faut traquerréduire a mercituer. Ces sentiments extériorisés en un moment de fureur insurmontée ne sont pas des soe- time ts passagers, comme ils pouvaiert le paraitre. Pour ceux qui auraient cu la naï- veté de le croire, YIndépendance rencbérit et, avec leoalme da la reflexion, e le écrit après avoir fait allusiou aux paroles cité< s plus haul C est dans ces sentiments la qu'agissent ies lihéraux et nous pouvons assurer notre confière catholique que nous n'aurons fait que traduire avec une extréme modération les sentiments qui animent les éléments libé- raux. Le Bien public ne peut croire a quel point les procédés de la politique cléricale ont exaspéré les libe'raux beiges, medérés et avancés, et si Ton envisage avec cette tran- quilhté la collaboration étroite des libéraux et des socialistes en vue d'une ceuvre de re- lèvement moral du pays, cela est dü unique- nii_nt aux exces du clér,calisme insollemment tiiomphant. Pendant vingt cinq années nous aurions assista la cléricalisation systématique du pays, a la destruction de Vénseignementpu blic, au profit de l'enseignement libre a la pro'eclion ouverte du développemenl des congrégations religieuses, pendant ringi- cinq années nous aurions assisté a la pratique d une politique qui a sacrifié les plus grands intéréts du pays aux intéréts cléricaux, qui a abandonné au hasard la défense du terri- toire qui a compromis notre prospér hé fi. nancière, quia réagi constamment contre tous les nobles efforts et que nous irions a la bataille e'lectorale avec le souci de mé- nager ce cléricalisme qui nous a lait tant de mal et dont la lourde pesée élouffe peu d peu la nation!... En vérité, cela ne manquerait pas de fantaisie. Que le Bien public ne s'y trompe pas le parti libéral n'a quun ennemi avec lequel line composer a jamais: c'est le cléricalisme. II peut ne pas être d'accord avec d'autrei groupements politiques et chercher a fain prévaloir ses principes sur les leurs, mais i n'y a qu'un parti avec lequel toute collabora tion directe ou indirecte lui est interdite c'est le parti clérical, le parti prêtre et romair Le jour ou le parti libéral renoncerait c l'anticléricalisme, il perdrait sa meilleun raison d'être. Et c'est pourquoi nous marchons a la ba taille de mai prochain en répétant le vieux cri de ralliemenl des gueux: vA bas la calot te D'abord renverser le gouvernement clérical ensuite, nous nous arrangerons toujouis entre anticléricaux. Quand il s'agit de cléricalisme, les libé raux, du moins les amis de YIndépendance, ressemblent a ces eüfaDts auxquels on refu se ce qu'ils veulentalors ce sont des cris, des pleurs, des hurlements, ils tapent du pied et, pour ne plus rien^entendre, se bou- client les oreilles II n'est pire sourd qu'eux. Cela est trés loin du langage raisonné et raisonnable que tient M. Picard dans la Chronique (ce qui doit parfois être trés désagréable ce journal) Les masses trouvent-elles insigaifiantes les programmes libérateurs et insuffisantes les parades sur lesplateformes des meetings) Ou dans la prospérité et le bien-être oü frétille la Belgique, est-on d'avis qu'il n'y a aucune opportunité a se désarticuler pour changer quelque chose a l'stat présent Mystère et sérénité nat'onale 1... Seuls les gens de métier se_remuent. Beaucoup de phraséologie. II est a craindre que le mouvement (d'opposition) soit empreint de mollesse.Un but politique qui n'est pas clairement avan- tageux n'est jamais passionné. C'est un pro jet de mariage avec une fille sans dot. Et que faut-il conclure du parallèle de ces deux passages Une chose Les libéraux ont a notre égard un grief contre lequel nous ne pouvons rien Nous sommes cléricaux et le clé ricalisme est I'ennemi. Si les catholioues ne pratiquaient pas la saine liberté de croire ce qu'ils croient, les drfenseurs de la Liberté auraient triom- phé. Dans l'enfretemps résonne dans le clan libéral le vieux cri de ralliement des gueux A bas la calotte I auquel est échu 1 avantage de rallier contre lui tout le cléricalisme C'est un double avantage. U Cj Cl tj (j A la seance de la Chambre des représbu- tants du 16 Mars, plusieurs députés, parmi lesquels MM. Carton de Wiart et Woeste, ont signalé a l'attsntion du ministre des sciences et des arts 1 importance de certains dépots d'ai chives, autres que ceux de l'Etat Les archives d'Ypres. qui sont parmi les plus considérables du pays, méritaient-elles aussi une mention spéciale. M. Colaert n'a pas manqué de la faire et il a profité pour demander que la ville d'Ypres füt a eet égardl mkux secondée par le gouvernement. 1 M. Descamps, ministre des sciences et deJ arts, a piomis ua bienveillant examen del» question. 1 l»"* £7 ffï fgs fM Sont nommés Chanoine titulaire dl la cathédrale, remplagant M. Vandewoel styne, décédé, M. Dignant, professeul a 1 université de Louvain membre dl conseil épiscopal et examinateur prosjl nodal, en remplacement de M. Vandfl woestyne, M. le chanoine Desmet, écon<H me du Grand Séminaire de Bruges; cuil a Ilooghlede, en remplacement de Opdedrinck, qui prend sa retraite poiH motifs de santé, M. Dé Grendel, curéH Zedelghem. H Demain Dimanche, a 3 h. fl l'après-midi, en l'éeole catholiqiH des gargons, a Boesinghe, I Réunion electorale. I Les candidats catholiques y prendront^H parole. Fglise de St- Martin Confrérie de Notre Dame de Lourde^H Apostolat de la prière pour la conversion^^B péchturs Mardi 5 Avril, Pête de l'Annonciation^^| la St Yirrge. Indulgence plénière. Messe solennel^^B 8 heures pour les membres de la Conh'^^B 2* S# S# SS* <J* H Dimanche 3 Avril A. DONCK, rue de Lille, i3- Successeur F. Van t», L*j

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2