Téléphone <52 Téléplione 52 fê m m m m m Samedi 8 Avril IS»11 10 centimes Ie N" N 4676 Pourquoi done ÏS ®g |g M 18 I a fleur de la Beine La mauvaise foi du Progrès Le Bon Scolaire 46 ANNÉE On s'abonne rue ait Beurre, 36, ¥pres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tous les bureaux de poste du royatsme. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentwres coüteüt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser i l'AgiStêê Haws, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Nous y sommes Elle vient de sonner, une fois encore, au cadran de Dieu, la date., la fameuse date qui divise les catholiques en deux camps Ceux_qui communient. Ceuxqui ne communient pas. Ces derniers ont beau fermer les yeux, se boucher les oreilles, essayer des diversions, Dieu s'arrange toujours pour faire parvenir leur ame le rappel du devoir le plus sacré, le plus impérieux de la religion a Faites vos Paques C'est l'heure heureuse pour les croyants, l'heure de l'amour béni, l'heure de Dieu ou- vrant les bras. Venez a moi, tous C'est l'heure pitoyable des hésitants, qui se débattent, anxieux devant l'appel Je ne sais pas... je voudrais bien Tu ne sais pas homme, mon frère... tu voudrais bien Mais alors, je ne com- prends plus,, et pourquoi n'avances-tu pas?... Serait-ce paree que tu as peur Peur pour ta place S'il s'agit du pain de tes enfants, que des misérables te raviraient, qui t'empêchs de prendre le train et d'aller, pèlerin obscur, chercher Dieu Ft oü Dieu ne te coropromettra pas Autrement je ne vois pas de quoi tu pour- rais avoir peur... Peur d'une raillerie peur dequelque gros francmacon embusqué au coin de sa Loge Allons done Serait-ce a cause de ton coeur Paree que, hélas dans ta pauvre vie d'ame, tu te sens esclave... paree qu'il fleurit en toi une plante douloureuse, et qu'il fau- drait t'ensanglanter les doigts pour te l'arra- cher de 1'être Mais si tu priais le Christ de le faire lui-même S'il te révélait le secret d'une affection plus haute Va done... essaye Demande au Tout-Puissant la force la plus rare ici-bas... la force du coeur se de fendant coDtre lui-même et repoussant, au nom de Dieu, la douceur des choses imper- mises... Je ne dis pas que tu seras, pour toujours, a l'abri... que jamais l'image chère et maudite ne se lèvera a l'horizon de ton coeur... Mais tu auras un tel souvenir du Christ sur tes lèvres, que tout te paraitra, auprès de lui, amer et déshonoré. Pourquoi done hésiterais-tu A cause de ton intelligence Paree que tu as des doutes Paree que Dieu, pour respec ter ta liberté, n'a pas serré a bloc les écrous dans le jeu de tes croyances Paree qu'il ne t'a pas acculé a une évidence mathématique Mais l'évidence morale 1 Mais la superéminence du christianisme devant tout esprit sincère 1 Oü sont-ils les philosophes qui rêvèrent de supplanter Jésus Oü est la morale supérieure a sa mo rale Oü sont les obligations qui n'ont pas été prévues dans ses dix commandements Et comme il est vrai qu'il n'y a pas sous le ciel un nom de salut autre que le sien 1 Car regarde autour de toi... Vois l émiette- ment deceux qui n'ont pas Ia foi Comme ils errent d'un pole a l'autre des opinions possibles 1 Comme ils enchangent tristement pour les motifs que tu sais... pour un peu d'orpour un bout de ruban pour moins encore Fais la contre-partie entre dans une dglise.va proposer a la plus humble do- "lestique qui prie derrière un pilier, a une messe basse de 6 heures... va lui demander de renier sa foi..de ne plus croire a ce Dieu qui étend ses bras au-dessus du tabernacle, °ffre-lui de l'argent, beaucoup d'argent... et attends sa réponse 1 Mais, me diras tu, il y a maintenant de nouvelles opinions en l'air?.,. Pauvre ami 1... en l'air oui 1... Et puis, crois-tu que cela soit si nouveau Crois-tu qu'autcur de 1 Eglise qui marehe depuis dix-neuf siècles au travers de l'huma- nité dont elle gêne les passions, bien des voix imptudentes n'aient pas déja bourdonné Serais-tu tellement désireux d'un prétexte pour être libre, que tu raccrocberais ton in- dépendance it ces toutj'petits rtuages, permis peut-être dans la pensee de Dieu pour estam per les arêtes de l'édifice... a ces rieris qui existaient hier... qui ne seront plus demain, emportés, comme des bibelots, par les lames balayant sans cesse le rocher de Pierre can Ah sois done catholique tout court Va a la vérité avec toute ton 'Jtme Arrache, fcrise les obstacles D'ailleurs, écoute... II y a, au fond de ton coeur, une voix qui t'en supplie... écoute 1. une voix qui gémit, sceptique autour de tes mornes excuses, comme le vent pleure dans les feuilles d'automne... Sois chrétien tout court, car c'est l'heure douloureuse Ce n'est pas a un catho- lisme aaulé que je te convie, mais a une religion fiére et proscrite... Si tu ne choisis pas maintenant, quand clioisiras-tu C'est l'heure de la haine, done c'est aussi l'heure de l'amour Et quel argument encore que cette haine qui pardonne tout, excepté de croire qui supporte tout, excepté Dieu!.. cette haine qui unit, seule, des êtres qui se détestent Dis-moi, si elle est naturelle... si l'on ne sent pas, derrière elle, une intelligence maudite et superbe soufflant sur le cceur pour les atti- rer contre Dieu. Va faire tes Paques, car c'est ton impérieux devoir Sans les Paques, tu voles un nom qui ne t'appartient pas... nomen kabes quod vivas... tu prétends avoir la vie, mais tu es un ca- davre devant le Seigneur Va faire tes Paques pour la douceur du lendemain... pour la satisfaction indicible que tu éprouveras au retour de la Table Sainte, quand, la tête dans tes mains, ta tête blanche peut-être, épi pensant, déja mür pour la-haut, tu écouteras la voix de l'éternel Mé- connu.. de ton Juge de demain. Va faire tes Paques, et que le bon Pasteur ouvre les bras a la brébis blessée... a l'homme de douleurs que tu es peut-être, o ami qui lis ces lignes... et qu'il te garde loin des mé- chants, loin des intrigues, loin des occasions mauvaiscs, dans le calme de sa prière et dans la douceur de son amour 1 PIERRE l'ERMITE. L'KDELWÊISS. Charmante l'idée de notre gracieuse Reine, chez qui sont unies toutes les plus nobles qualités du coeur, de choisir la fleur des Al- pes comme eaablême d'une oeuvre dassainis- sementN'évoque-t-elle pas l'air pur, les hauteurs sereines, cette fleurette éfcrange que les poètes ont chantée et chantent enco re Notre souveraine Pa remarauée dans son habitat, lorsqu'elle accompagr-ait le roi dans ses ascensions au Valais et ailleurs peut-être a-t-elle eecaladé des rochers pour ia cuellir de sa propre main... Enpareil cas, un souvenir durable s'attache a cette petite plante et l'on se met a la chérir. Cueillir l'Edelweiss n'est pas Ie fait de tout touriste. II faut monter a 2,000, voire a 2,500 metres d'altitude, grimper dans les rochers, parfois au risque d'une chute mor- telle, et découvrir les rares endroits oü la fleurette n'a pas disparu encore, ou obtenir des montagnards qu'ils vous les indiquent. Car la fleur populaire a étéarrachée en mas se, pour être vendue elle ne se rencontre presque plus aujourd'hui. Si l'onsétait con tenté de cueillir les fleurs, le mal n'eüt pas été grand, mais les yandales ont arrache' la plante, et l'espèce se trouve meaacée d8 des truction totale. Pour parer a son extermina tion et a celles d'autres espèces, une So- ciété protectrice des Plantes alpines, a été fondée sur l'initiative de M. H. Correvon, botaniste et grand cultïvateur des plantes alpines, b. Genève. Cette société a obtenu des gouvornements que l'on votat des loie pro* pres a réfréner l'arrachaga des plantes des montagnes. En outre, elle a créé des jardins alpins, dont le premier a été la Linnéa a Bourg-Saint-Pierre, dans le Valais, sur la route du Grand Saint-Bernard, avec le but d'y réunir et d'y étudier les plantes des di- veises chaines de montagnesA'pes, Pyre nees, Caucase, Himalaya, etc., a une altitu de s'approchant de leurs stations naturelles. Certains, qui sans chercher les raisons qui ont pu determiner le choix de notre souve raine, se sont mis presque aussitót a criti- quer, parfois fort irrévérencieusement, la fleur appelée a l'honneur de célébrer la ies- pectueuse sympathie que le peuple beige voue sa reme, se sont demande Pourquoi cet engouement pour cette fleur Que pré- seute-t elle d'iatéressant, de beau, de spéci al Peut-elle rivalissr avec la rose, avec l'or- cbidée Essayons de répondre a ces ques tions A première vue, on raste plutót in différent devant l'aspect de C6tte fleurette co- tonneuse qui semblo artificicUö, de cet Edel weiss que les écrivains ont célébró a i'enri, que les poètes ont chanté en vers admira- bles et dont le populaire lui-mêm@ s'est em- paré (on connait la chanson Wer nemt mirjene Blume dieallein... oar elle est plus étrange que belle. Aussi bien ne faut- il pas chercher la beauté dans notre imagi nation plutöt que dans la róalité des choses? Le jeune montagnard suisse cherche l'Edel weiss, parfois au péril de sa vie, pour l'offrir a sa fiancée comme gago de son dévouement L'alpinistela met a sonchapeau, a cóté de la Rose des Alpes Rhododendron ferrugi- neum s'en faisant un trophée. Cette fleur, qui est comme l'enblème des Hautes- Alpes et la recompense de la hardiesse, de- vient belle a nos yeux par sa signification elle idéalise peu a peu dans l'esprit de ce lui qui aime la montagne et la nature sau- vage. ifK' fS/L f&t 3vs£ IA RENTE BILGE Avec une persistance qui conün® a la mau vaise foi, nombre de journaux de l'opposi- tion, et notamment le Progrès d'Ypres, se font un plaisir méebant de jeter Ie désatroi dans lc monde des petits rentiers en signa- lant la baisse de la rente Belga et en vatici- nant la ruine prochaine et la faillite de l'Etat. Noü3 avons déja montré ce que ce men- songe avait de ridicule et d'odieux. Aujour d'hui, nous invoquet ons pour nouvelle preu- ve le témoignuge peu suspect de M. Grégoire, correspondent anversois da la Chronique, qui donne les vraies raisons de cet état de choses. Puissa le Progrès d' Ypres en prendre connaissance et ee le tenir pour dit saus que nous puissions espérer qu'il aura le courage et la bonne foi d'exposer sous soa vrai jour la situation aux lecteurs qu'il a iuduits en erreur. La Chronique écrit Beaucoup de petits rentiers se sont émus des fluctuations que subit la rente beige. J'ai tenu a demander sur cette question l'avis d'un de nos financiers les plus compétents. La politique n'a rien a voir dans la ques tion du fléchissement apparent de la rente beige, me dit il. Vous comprenez bien qu'il est impossible que l'on songe a placer des fonds d'Etat au taux d'intérêt que l'on a ser- vi pendant ces quiDze ou vingt dernières an- nées. Ou il faut plus d'intérêt ou il faut placer a un tiux inférieur, a cause de la multiplicité des emprunts qui ont été faïts pendant ces vingt dernières années. Pour les fonds d'Etat et les fonds de ville, il y a une double clientèle celle qui recher che ua placement de tout repos et se conten te d'un intérêt plus minima puis l'autre clientèle, plus spéculative, qui prend du pa pier a revenu variable et spécule sur la hausse. Or, par les emprunts faits, on a saturé la première categorie, et, pour pouvoir conti- nuor a placer du papier de ce genre, il faut distraire de la seconde catégorie les moins entreprenants en leur servant un intérêt, plus élevé. Ce n'est que de cette fagon qu'on pourra rétablir l'équilibre. Par suite de la demande de capitaux né- cessités par la question coloniale, il faut bien que ceux qui veulent se lancer dans les affai res coloniales, fassent les fonds nécessaires, et c'est aiDsi qu'on a placé en France beau coup de rentes beiges. Ensuite, les institutions hypothecates étendent leurs cpérations par la création d'o- bligations a 5 et parfois 6 p.e., avec d'excel- lentes garanties, et font ainsi de la concur rence aux papiers d'Etat. On ne peut pas comparer la rente beige a la rente frangaise, attenduque notre Cais .e d epargne a une grande latitude pour le pla cement de ces capitaux, tandis que la Oaisse d'épargne frangaise achète obligatoirement de la rente frangaise et pousse obligatoire- ment l'épargne trangaise vers la rente fran gaise. Nos rentiers beiges peuvent se rassurer complètement. Pour le remboursement du capital et le paiement du coupon, la Belgi que eBt un garant de tout premier ordre. Quand les causes extraordinaires qui ont a - mené le fléchissement de la rente auront dis paru, la rente reprendra son cours normal. Ce sont la des considerations sérieuses que nous ne sauiions assez répéter, pour rendre la confiance a ceux qui ont été ébranlés par nos adversaires peu ecrupuleuxqui la encore ont fait oeuvre mauvaise et antipatriotique. I J i On demande de divers cótés des renseigne- ments sur le bon scolaire, consacré par le projet de loi. j Nous ne pouvons mieux éclairer nos lec teurs qu'en reproduisant les indications que nous apporte use trés intéressante brochure de M. l'avocat Louis André (1). L'exposé complet du système, dit cet au teur comporte l'examen de quatre questions: 1° A qui le bon scolaire sera-t-il délivré, et moyennant quelles conditions 2" Dans quelles écoles pourra-t-il être utilisé 3° A quelles dépense3 ferait-il face 4° Comment le paiement en sera-t-il as- suré tu Pour écarter ce que la denomination de bon scolaire pourrait avoir d'humiliant,nous propesons do lui substituer celle de billet d'écolage. Le billet d'écolage sera délivré a tous ceux qui, d'après les dispositions lógales en vigueur, ont droit a l'instruction gratuite pour leurs enfants. La loi, en effet, n'a pas h se préoccuper de ceux qui peuvent placer leurs enfants dans des écoles payantes car, d'une part,ceux-la sont en mesure de choisir en toute liberté l'école qui leur convient, et d'autre part, comme nous l'avons expliqué, c'est seulement en ce qui concerne les en- (t) De l'Egalité des Ecoles au point de vue des subsides des pouvoirs publics, par Louis Aodré, avocat la Cour d'appel de Bruxelles, édité par l'Action catholique, 2, rue du cyprès, Bruxelles. Prix, fr. 0,60. fants ayant'droit a l'instruction gratuite "que 1'on peut dire que les écoles privées assurent un service public a la décharge des autorités. (A remarquer que le projet de loi étend ce» limites et donne le bon scolaire a tout le monde. Seulement il prévoit des motifs de refus qui, dans la pratique, ramèneront ou a peu prés le bon scolaire a ce que l'auteur vient d'en dire. N. d. 1. R.) L'application de cette règle ne peut faire naltre aucun abus depuis que la loi de 1895 a donné la definition légale de l'indigence, en la faisant dépendre exclusivement du montant des contributions payées son arti cle 3 porta en effet ce qui suit 2 Ont droit a l'instruction gratuite pour leurs enfants ceux qui paient en ^principal et addition- nels au profit de l'Etat dans les commu- nes au-desaous de 5,000 habitants, moins i) de 10 fr. dans celles de 5,000 a 20,000 ha- bitants, moins de 15 fr. dans celles de plus de 20,000 habitants, -moins de 30 fr. de contribution personnelle. Aiusi done, le père de familie n'aura qu'A se présenter dans les bureaux de l'adminis- tration communale ou autres qui seront dé- signés a cette fin, muni de trois pièces sa feuille de contributions, son certificat de do micile, l'extrait de naissauce de son enfant. II réclamera son billet d'écolage comme ua droit, et nul ne pourra lui demander oü et comment il compte l'utiliser. Mais mienx vaudrait encore prescrire l'euvoi d'office du bon scolaire a tous les ayants droitce serait un puissast moyen de promouvoir l'instruction populaire. La condition de domicile serait susceptible d'atténuation dans ies petites communes, la oü n'existe qu'une seule école. Peut-être, a la vérité, trouvera-t-on une difficulté prati que a permettre, d'une manière générale et sans conditions, a tout père de familie d'en- voyer son enfant jouir de l'instruction gra tuite dans une autre commune, mais cette difficulté n'a rien d'insurmontable. Ainsi, par exemple, on pourrait,comme cela se fait en certains pays étrangers oü l'instruciion est obligatoire, autoriser le père de familie qui dóclarait ne pouvoir,pour motifs de con science, placer son enfant dans cette école unique, a le placer dans l'école du village voisin. Si cependant on redoutait que la loi, en attachanfc un effet légai a semblable dé- claration, n'ouvrit la porte des actes de pression, on écarterait le danger en s'inspi- rant d'une disposition qui se trouve déja dans nos lois, et aux termes de laquelle le gouvernement peut autoriser plusieurs com munes a se réunir pour n'ériger qu'une école communale. En vertu du même principe, on stipulerait que lorsque dans une commune, un certain nombre de pères de familie par exemple dix ou vingt, demandent a pouvoir placer leurs enfants dans l'école d'une autre commune, cette autorisation leur sera accordée par le gouvernement. En effet, nous avons établi précédemment que l'obligation, pour l'autorité publique, d'assu- rer aux parents la liberté du choix de l'écolej doit s'entendre raisonnablement et dans la limite des possibilités pratiques. II ne peut suffire qu'un seul citoyen se déclare mal satisfait del'écoledeson village,pourquel'au- torité soit tenue d'en mettre une autre a sa disposition et de compliquer outre mesure sa comptabilitó scolaire en l'autorisant a récla- mer l'instruction gratuite dans une autre commune. Mais, quoi qu'il en soit de ces questions, et quelque opinion que l'on adopte a leur sujet, nous faisons remarquer que la difficulté a laquelle il s'agit d'obvier existe dans tous les systèmes et qu'elle ne sera pas plus grande dans celui du bon sco laire que dans tout autre.La règle générale, dans les petites looalités-, sera toujours l'école unique, et par conséquent, il pourra toujours se présenter, pour des individus isolés, des clrconstances dans lesquelles la loi ne leur donnera pas pleine satisfaction. L'attention du législateur doit se porter, non sur ces cas particuliers, mais sur l'ensemble de la situation, et notamment sur les faits JOURNAL jju;iu,v «MR TPRES ©rgane Gatholique de l'Arrondissement I r*i SU QU 'VU 'JSLf JSU «SW JSM

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1