MEETINGS GRAND CONCERT dam in Ballingschap Téléphone §2 Téléphone 52 m m m m m m fa wz m m 83 m m sa m is m es ne u m m a m m m ca Samedi 16 Avril 191 10 centimes ie N° 45 Année N 4625 Dimanche 17 Avril Dimanche 24 Avril a VOORMEZEELE, a 4 1/2 h. de Vondel [/industrie a Ypres A propos d'une réponse a un abonné Bendez tablier Avis aux fumeurs L'oeuvre salésienne Om s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tons les bureaux tie poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les ouméros supplémentaires ccüteut 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser i l'AgtttSS Hava:, Bruxelles, rue d'Argent, J4, et a Paris, 8, Place de la Bourse. a GHELUWE, a 3 h. a HOLLEBEKE, a 5 1/2 h. Les candidal* aux elections le gislatives du 22 Mai y prendront la parole. ssP s/§; *0 VI3L.X-.E D'YPRES Dimanche 17 Avril 1910 2 1/4 beurss en la grande salie des fêtes aux Halles au profit de l'ceuvre de la goutte de lait par Vorchestre DUPANT avee le bienveillant concours de Monsieur ARTHUR DE GREEF professeur de piano au Conservatoire Royal de Bruxelles. PROGRAMME 1. Concerto en ré mineur pour orchestre a cordes. Handel. Ouverture. Allegro. Lento. Allegretto. Finale. Allegro con fusco. 2. Concerto en ré mineur pour piano et orchestre. J.-S. Bach. Allegro. Adagio. Allegro. M. ARTHUR DE Greef. 3. Menuet et Rondo final de la sérénade en si bémol Mozart, pour deux hautbois, deux cors de basset, quatre cors, deux bassons et un contre- basson. 4. Prélude de Lohengrin. 5. Concerto en mi bémol Liszt. pour piano et orchestre. M. Arthur De Greef. 6. Camp de Wallenstein, (ie partie de la Trilogie). Vinc'd'Indy. Piano Pleyel. Le prix des places est fixé comme suit Réservées 3 francs. Premières 2 francs. Deuxièmes 1 franc. L'entrée se fera par le Marché Bas. La résentation des cartes sera rigoureusement xjgée. Les portes de la salie des fêtes s'ouvriront 1 h. 3/4. Des programmes détaillés seront vendus ans la salie. Un vestiaire sera installé avec tous les ins désirables. Pour le Comité des Fêtes Le Secrétaire, Le Président, N. BOUDRY. E. FRAEIJS, échevin d'Ypres Le Comité de l'CEuvre, 0 ia 0 0 0 m 0 0 Tous avons annoncé déja,que sous les aus- es du Cercle Excelsior le célèbre dra- de Vondel sera exécuré a Ypres, le Jeudi Avril prochain, a 3 h. de l'après midi, en rande salie du Volkshuis. 1 serait superflu d'insister sur le caractère 'nemment artistique du chef-d'oeuvre,dons terprétation ne peut manquer d'etre abso lument digne,confiée qu'elle est au talent du célèbre dramatique hollandais Royaards et de sa non moins célèbre troupe. Quand on sait qu'aussi bien que l'impeccable jeu des artistes-acteurs, des costumes et des décors léeriques, une musique, de grand caractère contribueront a donner l'indispensable éclat a cette sublime piece on peut présager a cel- le-ci le plus mérité et le plus complet des succès. II n'est pas inutile de rappeler, que Vondel considéré a juste titre comme le roi des poètes néerlandais, vécuta Amsterdam né de parents anversois. On le représente comme le type le plus parfait de bonté et de sagesse. Sa soif de vérite' lui fit abjurer le protestan tisme et embrasser la religion catholique, a l'age de 54 ans. Cette conversion lui valut beaucoup d'inimitiés, de nombreux déboires, contre lesquels il trouva une ample consola tion dans sa profonde conviction religieuse. j Toute son oeuvre peut se caractériser en deux mots II a flétri le mal et glorifié le bien. Ce j fut un grand homme. De toutes ses innom- brables productions, il semble que 1' Adam j in ballingschap par sa vaste conception et l'intense émotion qu'elle dégage, occupe une des toutes premières places. PRIX DES PLACES: Réservée 4 fr. Première 3 fr. Seconde 2 fr. I On peut se procurer des cartes, a Ypres chez M. Antony-Permeke photographe, j rue au Beurre. I M. Bras-Tavernier,imprimeur, r. au Beurre. M. Tyberghein Fraeijs r. des Chiens. j a, Poperinghe chez M. V. Sansen rue, de l'Hopital. i Les cartes réservées et de première place peuvent être numérotées,moyennant o,5o fr. j a partir de lundi 18 Avril, chez M. Tyber- I ghein-Fraeijs, rue des Chiens, 17, a Ypres. Depuis: le siège dósastreux (le 1383, qui ruina Lindustrie drapière, la ville id'Y- pres n'eut plus d'autres ressources que son commerce local et le maigre appoint de sa jjarnlson. Pouvoir compter dans ,ses murs un Chiffre ëlevé de soldats. parut longtemps a l'Yprois le comble du bien-être matériel. Ce n'était la ce- pendant qu'une facon de vivoter, nn (état de marasme eontrastant de la ma- nière la plus; frappante iavec la' prospé- irjté; sans cesse crjoissante des villes in- dusfrielles du Nord de la France. rA des epoques différentes, des essais furent ten lés pour relever Lindustrie. Ils éch'ouèrent l'un après l'autre, et l'in- succès de la fabrique de 1'Hoornwerk, restée toujours debout, mais sans vie et mutilée de sa cheminée, n'était pas de nature a stimuler les energies. La pe tite industrie, elle-même périclita peu a peu et s'éteignit presqu'entièrement. La rubannerie, la savonnerie, l'ai saune- rie, la marfbrerie, la blanchisserie de toi- les, sont réd uit s dans des proportions notables. Le tissage mécanique de 'toiles, rindustrie linière, les distilleries, les fours a chajux, les fabriques d'huiles et tourteaiux, ont disparu depuis un demi siècle., Ce déclin de la petite industrie pro- vient, non de causes spéciales et partiqu- lières a notre ville, mais de causes gé nérales qui se sont manifestées dans d'autres localités 'également. Tandis qu aïlleurs on s'évertuait a transformer les industries selon les exigences modernes, telle rindustrie du lin oü la machine s'est substituée a la main de l'homme, a Ypres on persévérait dans l'ancienne routine jusqu'a la chute finale. L'administration communale yeille sans cesse a encourager les initiatives qui se font jour, et elle vient ces jours- ci encore d'en donner la preuve en ven- dant 1111 de ses terrains ppur l'établisse- (ment d'une iaillerie 'dé üiamants. A la suite de grèves, des maisons anversoi- ses ont décidé d'ins taller en province des ateliers pour la taille des petits diamants. De 60 a 70 jeunes gens et jeu- nes filles, d'une quinzaine d'années envi ron, pourront-être "formés bientöt a Ce métier. C'est une voie öuverte et 011 peut s'attendre a Ce qu'elle soil süivie d'au tres industries. .Un réveil complet de lindustrie n'est dorénavant ni impossible ni improbable. Toutes leS causes qui ont iusqu'ici en- travé son relèvement ont Idisparu a l'heu- re actuelle, Le démantèlement de la pla ce, en 1853, a entrainé la suppression de la zone de servitudes jnilitaires dans la- qiielle les cousturctions en bois ëtaient seules aulorisées. U'enceinte, en partie conservée des remparts, n'est nullement de nature a nuire a 1'expansion indus- trielle. Les emplacements, depuis cettel époque, ne manquent plus. D'autres, conditions, toutefois, sont re- quiseS pour que l industrie puisse s'im- planteret en première ligne, il y b lieu d'inscrire l'eau dont l'industrie 'fait généralement une si grande consomma- tion. La dernière séance du cons ei 1 com munal a été rassurante a Cet égard. M. le Bourgmestre a donnó la grantie que lofsque les travaux de 1'étang de Dicke- 'busch seront terminés, on pourra distri- buer un hectolitre par, habitant et par jour. C'est loin de 1'unique litre que le Parisien receyait au XYD siècle. Ce qui a 'done, de tout temps, manqué a Lindus trie sera dis tribuë le plus largement pos;- sible, II est a remarquer que dans toutes les villes ou l'eau est donnée sous' pres- sion et aveq un debit dussi fort, elle est iinposee pour la consommation indus- trielle. C'est la una mesure qui devr'a s'appliquen un jour ici comme ailleurs. Un accord qui yient d'être établi avec un industriel semble un acheminement dans' cette yo:ie foute logique et ration- nelle., Après l'eau, viennent les moyens ide transport comme facteur requis par rin dustrie moderne. Le canal dont nos de putes viennent d'obtenir l'achèvement la- près des difficultés de tout genre, établi- ra des communications iiouvelles, avec nos bassins houillers ët les centres in- dustriels, Notre réseau de chemins de fer et de tramways yicinaux, déja si plet, étendra sous; pen encore de nouyel- les! ramifications. Une situation économique toute nou-i veile se présente done a rindustrie et on est en droit, a juste titre, d'en iat- ten'dre les plus grands bienfaits au point de vup de la prospérité de la ville d'Y pres. Dans l'artide Réponse a un abonné publié dans l'avant dernier numéro de ce journal, nous relevons cette tirade ll me reste a complimenter mon contradicteur de ce qu'il ait eu le bon esprit de ne pas faire intervenir les prétendus intéréts du com merce. La question des pieces de cent sous a recu son numéro d'ordre en haut lieu que MM. les commercants s'en contentent Pour quiconque a la chance de posséder un coffre fort bien garni, d'être pourvu de bonsrevenus oü de jouir d'un traitement fixe, il est facile de plaisanter les commercants sur la question des pieces de cent sous. Si certains commercants ont pris l'initiative de prendre en mains la détense des in téréts de la petite bourgeoisie, ils l'ont fait dans le but de rendre service aux nombreux petits boutiquiers, gens de métier et artisans. Dans notre ville privée d'industrie, cette ciasse de travailleurs si intéressante trouve, après le chómage dhiver, une ressource trés opportune dans la date précoce de Ia pre mière communion. Cette consideration, croyons nous, en vaut bien d'autres. t Nous avons montré que M. Nolfnepou- vait pas continuer de nous représenter paree que,de l'aveu de ses amis les plus au- torisés, il est incapable d'apporter son appoint a la bonne solution d'une des ques- tions qui préoccupent le plus tous les parle- ments du monde la question sociale. Nous avons fait ressortir en mênae temps combien M. Begerem, en sa qualité de dé- mocrate vraiment chrétien, était bien quali- fié pour cette besogne. Car il n'y a pas d'illusion a se faireet la triste expérience de la France l'atteste tous les jours davanta- ge la société deviendra vraimeut chré- tienne 011 elle sera submergée par le flot montant de la révolution sociale. 'ij Une autre raison, trés grave, pour que M. Nolf rende son tablier, c'est qu'il ne se comporte pas avec l'indépendance voulue. Nous ne prétendons pas qu'il ait troqué son tablier de serviteur du peuple contre un tablier magonnique. Jusqu'ici M. Nolf ne s'est pas vanté d'appartenir a la confrérie - qui a mis Francisco Ferrer sur ses autels I mais c'est tout comme. Initié ou non aux I mystères de la Fr,Mag,*., M. Nolf en j subit le mot d'ordre, et abdique, pour les beaux yeux de la veuve d'Hiram, l'indépen dance nécessaire du législateur. On l'a va notamment dans la question du Congo. Se rendant compte du besoin d'expansion coloniale de notre pays, M. Nolf ne cachaitpas ses sympathies annexion- nistes. Mais les Loges avaient leurs raisons g pour chercber a enlever aux c.atholiques la gloire d'un acte aussi important pour l'ave- nir de la patrie. Et tandis que plusieurs libéraux, noblement indépendants, surent mettre leur patriotisme au dessus de leurs petits calculs politiques, notre député con- gophile, lui, n'hésita pas a obéir au mot d'ordre parti de l'antre magonnique. Ce n'est pas M. Begerem qui fera jamais ce bon marebó la de son indépendance. II en a donné des preuves suffisantes en notre petit parlement communal. En présence des responsabilités plus graves encore du légis lateur, il n'en aura que davantage le souci et la fierté de placer le dictamen de sa con science ainsi que les intéréts d'ordre supé rieur au-df ssus des sollicitations de l'intêrêt électoral. Le cortège d'installation du nouveau bourgmestre de Vlamertinghe ne comprenait pas moins de deux sociétés dont les mem bres se réclamaient uniquement de leur amour de la pipe et se plaisaient faire figurer celle-ci toute enrubannée et en fonc- tionnement iniDterrompu. Attestation superflue, sans doute, mais bien significative quand mème de la vogue dont jouit Ia plante a Nicot. Sensible a ses attraits, comme la majorité des hommes, je me garderai bien d'en mé- dire. Et pourtant je lui reprocherais volon- tiers d'endormir, avec nos maux et nos soucis, nos sentiments de reconnaissance. II est certain qu'une foule de nos compa- triotes caressentpassionnément leur calumet et oublient de témoigner leur gratitude a oeux qui ont dégrevé la culture du tabac, jadis imposée par le gouvernement libéral. Qu'ils comparent done ce que leur coüte la passion du tabac avec ce qu'elle coüte chez nos voisins du sud. En France, l'Etat taxe durement l'un des plus innocents, l'un des seuls plaisirs de l'ouvrier, et la démocra- tique pipe a'y trouve pas grace devant les prétendus démocrates qui gouvernent le pays. Quant au cigare qui permet au fumeur de s'adonner a son plaisir la oü la pipe n'es pas regue, il faut y mettre des prix insen- sés, grüce au monopole de l'Etat, a moins de se contenter d'une détestable contrefagon qui n'a plus du noble «puro» que la forme. Par son monopole, l'Etat frangais se fait un bénéfice d'une centaine de millions par an, fourais en grande partie par l'ouvrier. En Belgique, oü l'on fume encore plus qu'en Fiance,l'Etat abandonne tout le béné fice de la vente au commerce privé, et, gr&ce au gouvernement catholique, ne prélève aucun impót sur la pipe du travailleur. On prétend que le tabac oblitère la mé- moire. C'est pourquci il est bon de rappeler aux fumeurs le souvenir du dernier passage I au ministère des libéraux. Si les amis de la s pipe avaient le malheur de les y ramener, qu'ils s'attendent a voir ces faux démocrates prélever, comme autrefois,le nerf de l'inévi- table guerre scolaire sur le plaisir si démo- f cratique du calumet. Le récent décès de don Rua, le successeur immédiat du vénérable don Bosco a la di rection de la société salésienne, a plongé dans le deuil la grande familie fondée par le S.j Vincent de Paul du 19e siècle. Dans une grande partie de l'Italie, cette mort a pria les proportions d'un deuil 1 public. Pour le monde entier, du reste, elle est un des évé- nements du jour et remet l'oeuvre salésienne au premier plan de l'actualité. Aussi sommes-nous reconnaissants au R. P. Lemarchand d'être venu a Ypres, mardi dernier, pour permettre k nos conci- toyens de mieux lier connaissance avec l'oeuvre foudée par l'immortel don Bosco. Nous remercions aussi M. l'abbé Piplaert, qui l'accompagnait, pouc les bonnes nou- velles qu'il nous a coulées dans l'oreille et que nous nous empressons de couler, a notre tour, dans celle de nos lecteurs, sous pro messe de discrétion, bien entendu. C'est que non seulement nous aurons bientót une maison salésienne dans notre Flaadre a Wyngbene, prés de Tbielt, mais que d'ici un an ou deux, nous aurons des fils de don Bosco tout prés de chez nous, a quelques kilomètres seulement de la ville. Enfin last not least que ces grands amis de tous les désbérités iront bientöt travailler, sous le soleil équatoral, au re lèvement de nos petits compatriotes noirs. C'est le moment done de parler un peu de ia société salésienne, de don Bosco et de son oeuvre. N®us le ferons succiutement, saus perdre de vue que l'actualité dominante c'est la préparation de la grande bataille du 22 Mai prochain. Mais quoi 1 La question sociale n'est-elle done pas de l'actualité constante et toujours plus brülante, a notre époque Et k quoi reviennent le3 préliminaires d'une bataille électorale sinon k faire connaitre au peuple ses amis véritables a montrer a la foule, par les enseiguements de l'expérience et par l'autorité des hommes supérieurs de touB les pays, quelle est la meilleure solution des grands problèmes qui préoccupent le mon de, et quels hommes seront le mieux a même de légiférer de fagon assurer la bonne solution de ces problèmes Signaler les bienfaits sociaux de l'oeuvre salésienne, dévoiler le secret de son heu- reuse fécondité, ne sera-ce pas aussi travail ler a faire de bonnes élections L'oeuvre de Don Bosco n'est nullement une oeuvre politique et ses ouvriers n'ont d'autre ambition que de renover chrétien- nement la société, conformément a la devise pontificale instaurare omnia in Christo Mais qui ne voit que réaliser ce résultat c'est du mème coup résoudre la plus grave de nos questions politiquesla question sociale Et en ce qui concerne plus spécialement notre Flandre, qui ne voit que c'est aussi contribuer a la réalisation de ce bel idéal qu'il y a quelques jours a peine l'éminent abbé Verriest venait proposer ici comme but k nos efforts faire le peuple flamand plus beau I Faut-il enfin rappeler, une fois de plus, l'avis du démocrate Clémenceau, l'ancien chef du gouvernement frangais que tous JOURNAL ©rgane Catholique TPRES de ['Arrondissement (EN MATINÉE) s1 Madame IWEINS d'EECKHOUTTE, présidente.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1