X r XMaiJ
urnmmmmmm
9
Téléplione 52
m w m m mm
mffimmmmmmmm
Sametïi 22 Avril 1911
10 centimes Ie i\
46 An-ée N 4678
Le Christ sen! est aimé
René Lara.
Le droit du Père de familie
i/égaliié aux subsides
L'oeuvre urgente
Ou s'abonue rue au Beurre, 36, A Ypres,
Le Journal d'Ypres paralt une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent etre adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
et A tous le» bureaux de poste du royuuue,
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes
Is ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémentsires coüteat
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser YAgéma
Htvas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et Paris, i, Place de la Bourse.
Encore quelle soit fort connue, nous n'hé-
sitons pas, A Tissue des fetes de Ptiques, a
reproduire cette page de Lacordaire,l'une des
plus belles du grand pre'dicatcur
II y a unhommedont le sépulcre nest
pas settlement l'emblème glorieux, comme l'a
dit un prophéte, mais dont le sépulcre est
aimé.
II y a un homme dont la cendre, après
dix-neuf sièeles, n'est pas refroidie ,- qui
chaque jour renait dans la pensee d'une mul
titude innombrable d'homtrfs, qui est visité
dans son berceau par les bergers, et par les
rois lui apportant l'envi et l'or, et l'encens
et la myrrhe.
II y a un homme dont nne portion consi
derable de l'humanité reprend les pas sans se
C'est y vous le curé dit elle en aper-
ce.vant le prêtre.
Mais oui, mon enfant, qu'y a-t-il f
Voila je suis venue vous chercher.
C'est pour mon frère qui est bien mal, et
comme il a fait sa première communion l'an-
née dernière, il voudrait vous voir.
Eh bien, rentre un instant, chauffe toi
la, je reviens et je te suis.
Brusquement, la figure de 1'enfant s'est
éclairée.
C'est vrai, M'sieur vous viendrez
Pourquoi pas
C'est que papa avait dit comme qu'un
curéga oe se dérangeait pas par un temps
pareil.
Ton papa s'est trompé. Un cure ra ou
on l'appelle.
Tandis que la petite en bas rechauffe ses
lasser jamais et qui, tout disparu qu'il est, se j membres Slacis'le Prêtre bAtivement achève
les lieux toilette, prend le vi'atiqurUne fois de
hors
voit suivi par cette foule dans tons
de son pélerinage, sur les genoux de sa mère,
au bord des lacs, au haul des montagnes,
dans les sentiers des vallées, sous l'ombre des j
oliviers, dans Ie secret des diserts. g
11 y a un homme, mort et, enseveü, Jont j
on épie le sommeil et le réveil, dont ehaque 1
mot qu'il a dit vibre encore et produit plus
que l'amour, produit des vertus fructitiant jj
dans l'amour.
II y a un homme attaché depuis des siècles j
a un gibet, et eet homme, des millions d'ado-
Avez-vous une arme demande la filet-
te.
Non. Pourquoi
C'est que nous allons loin et le
n'est pas sür.
Oü me mènes-tu done
C'est que j'peux pas vous le dire
me la défendu...
Serait-ce un guet-apens 'f Bah it Dieu vat
Le curé, un solide gaülard, n'u pa* froid au
pays
on
yeux. C'est un ancien officier de marine il a
rateurs e detachent chanue iourde ce trone i a
f ete naguere vicaire au quartier Mounetard il
de supphee, se mettent a genoux devant lui,
se prosternent au plus bas qu'ils peuvent sans jj
en rougir, et la, par terre, lui baisent avec
une indicible ardeur les pieds sanglants. j
11 y a un homme flagellé, tué, crucifié,
en a vu bien d'autres
Les voila sur la route déserte, que s'enfon-
ce a l'infini, dans l'inconnu sous son grand
parapluie de coutil, le prêtre, guidé par la
filette qui s'est réfugié contre lui, cinglé par
qu une tnéparrable passion ressuscite de a la pluie torrentie]lef aveuglante, qui tombe
mort et dehnfam.e, pourle placer dans la toujo a] g dang ]a
glotre dun amour qui ne défatlle ,amais, qu. bQüe_ Les dernières maison8 d'Asnières ont
trouve en lui la paix, l'honneur, la joie et jus-
qu'a l'extase.
II y a un homme poursuivi dans son sup-
plice et sa tombe par une inextinguible haine
et qui, demandant des apótres ct des martyrs
A tonte postérité qui se léve, trouve des apd-
tres et des martyrs au sein de teutes les
géne'ratior.s.
II y a un homme enfin, le seul,, qui a fon-
dé son amour sur la terre, el eet homme,
c'est vous, Jésus 1 Vous qui avez bieu voulu
me baptiser, m'oindre, me sacrer, dans votre
amour, et dont le nom seul. en ce moment,
ouvre mes entraiiles et en arrache eet accent
qui me trouble moi-rnême et que je ne
connaissais pas.
disparu tout autour c'est la solitude morae..,
on est dans la plaine de Gennevilliers. Une
Jemi-heure, une heure s'écoulent, ils avaa-
cent toujours de temps autre, A travers
l'obscurité, des ombres surgissent, les suivent
pendant quelques instants, et disparaissent
des murmures s'élèvent, puis s'éteignent...
La fillette s'est tue, le prêtre réfiéchit.
Bientot, au bord du chemin, quelques
masures sortent de la nuit devant l'uae
d'elles la petite s'est arretée
Oest la, dit-elle.
D'un léger effort, elle pousse une porte
le prêtre la suit. Ils entrent. C'est une étrange
salie basse qu'emplit une acre odeur de tabac,
de vin et de pharmacieassis sur un escabeau,
un homme une sorte d'hercule les yeux
vagues et hébétés, lentement fume sa pipe
attablés autour d'une lampe qui charbonne
CnO Nuit de pBGUGS l ffuatreindivictusA l'aspect patibulaire jóuent
jj aux cartes, accompagnant chaque coup d'ex-
De clocher en clocher les carillons re- - clamations et de jurons...
tour de Rome avaient jeté au vent leurs L'arrivce du prêtre passe d abord inaper-
joyeuses litanies; chez les bistros» les cue 1 hercule pourtant se décide deposant
manilles s'étaient prolongées plus tard que i sa pipe sur la table
d'habitude on avait dansé puis A travers
les rues de'serles d'Asnières, la dernière chan
son l'insipide el titubante chanson du
poivrot avait passé dans la nuit... après
quoi, une pluie épaisse, serre'e glacée, s'était
abattue, r.oyant les chaussées.
Au presbytêre, comme ailleurs, depuis une
grande heure tout le monde dormait. Le
curé, ses prières termine'es, avait soufflé sa
bougiela vieille servante était remontée
dans sa chambreite le chien ronflait prés du
poële, couché en rond.
Soudain. dans le mui mure de l'averse, une
voix s'élève, comme une plainte on frappe a
une vitre des coups hésitants d'abord, puis
plus forts. Le chien a aboyé, le curé s'éveille,
allume, se léve, enfile une soutane, des
chaussures, descend, entr'ouvre la porte...
Blottie contre le mur, une filette est IA, de-
bout, toute transie. C'est tine gamine d'une
douzaine d'années un méchant chale de
laine grise, trempe' de pluie, enveloppe sa
tele d enfant souffreteus.e et pale une pau-
vre robe de cotonnade jaune, ruisselante
'•'satL accuse la fragilité de sa silbouette... -
Alors vous avec consenti a venir dit-il
au curé.
Certainement.
C'est pour le gosse il voulait vous
voir Moi, vous savez.je ne crois pas a toutes
vos bondieuseries mais la mère y croit,
elle, et comme le p'tit est trés naai, alors vous,
cornprenez...
Ott est-il 1
Venez.
A l'autre bout de la salie, dans un coin
d'ombre, le gosse im pauvre gosse
chétif, étendu sur un grabat, regarde fixe>
ment de ses yeux de fièvre une femme qui
pleure doucement.
Le prêtre s'approche.lui prend la main, se
penche, lui paria tout bas, l'encourage, le
réconforte. Après un loing moment, dressant
soudain sa haute taille, il se retourne vers le
fond de la salie
Avant de men aller, dic-il, je vais me
mettre it genoux afin d'intercéder le bon Dieu
pour eet enfant je n'oblilge personne a se
joindre a moije demands' simplement qu on
fasse pendant quelques instants silepce s il
en est parmi vous qui se souviennent d avoir
été croyants, je suis sür que ceux la respec-
teront maprière...
Sur ces mots, le curé s'agenouille, les qua-
trejoueurs s'interrompent, se regardentils
hésitent d'abord puis, silencieusement, se
levent l'un après l'autre, se découvrent, em
barrasses, baissent la tête et restent lü, immo-
biles, les bras ballants, tandis que l'hercule,
comme frappé d'épouvante, se colle debout
contre le mur.
Quand enfin le curé, sa prière achevée,
après avoir béni le petit malade, va pour
sortir, l'un des quatre individtis se détache et
lui tendant la main
Tenez, vous êtes un brave homme, et
si vous le pevmettez, on va tous les quatre
vous accompagner jusque chez vous vous
pourriez faire de mauvaises rencontres!
Elle le curé revint au presbytêre avec' sa
singulière escorte.
L'histoire est véridique. Elle m'a été con-
téépar le prêtre a qui ellearriva. Je regrélte
de ne pouvoir le nommer je n'en ai pas le
droit,
Affirmé daus le discours du trone, juscrit
dans le projet de loi Schollaert, il est assuré
de triompher.
Catholiques,par une extraordinaire bonne
fortune, nous sommes seul» le proclamer
et nous voyons se dresser contre lui avec
une plaisante unanimité les autoritaires et
le» libertaires du libéralisme et du socialis
me, le« uns et les autre» statolatres invété
ré».
Pour les premiers, les enfants appartisn-
nent a l'Etat avant d'appartenir k leurs
parents c'est du Danton tout pur A leurs
yeux, les parents ne sont que les suppléants
et les mandataires de l'Etat, selon la théorie
de Cousin.
Le? autres destituent les parents au nom
de la liberté native de l'entant, ou s'ils re=
connaisent. au père de famill» le droit de
fagonner l'esprit et 1» coeur de son tils pen
dant les premières années, ils aboutissent
toujours a substituer l'Etat A la familie pour
la formation définitive du futur citoyen.
Contre tons ces despotismes, jeuDes ou
vieux, nous levons, nous, le drapeau de la
liberté.Du milieu de tous ces accroupis aux
pieds du dieu-Etat, nous nous redressons
dan# notre fiére virilité et nous erions
Avant tout, respect au droit du père de
familie
Les parents reveudiquent sur leurs fils le
droit d'auteur aux auteurs, l'autorité.
Le fils, dit l'Ange de l'école dans sa forte
langue est par naturequelquechose du père.
II est comme l'extension de sa personne, a
écrit Léon XIII le droit du père, sjoutait- j
il, prend sa souvee la ov. la vis prend la
slenne.
J'ai possédó un hemtne par Dieu». C'est
le cri sublime, qu'enfantant son premier-né,
poussa la mère du genre humain, et par ce
cri impérissable,elle a tout dit «Mon rejeton
est k moi il est pour Dieu
Qui d'ailleurs est plus apte a cette fonctiou
que les parents f Qui connait mieux l'enfant,
l'aime davantage, est plus intéressé A la
réussite de son éducation
Serait-ce, par hasard, l'Etat qui assigne-
rait a chacun sa place dans l'échelle sociale!
Mais il ne connalt l'individu que sous un
angle spécial, sous les espèces du futur
électeur, du futur soldat, du futur coutri-
buable I
Est-ce l'Etat qui a engendré l'enfant qu'il
prétendrait élever I De quel droit ahsorbe-
rait-ll la prerogative de3 parents fondée sur
la génération
Logiquement et chronologiquement la
famill» est antérieure a l'Etat, l'autorité
paternelle autérieure li »i»nns,
L'enfant, a dit le radical Ledru Roilin
n'est quelque chose que par son père il vit'
par lui, pense par lui, aime avec lui. En
opprimant le fils,c'est done le père que vou s
opprimez en soumettant le fils a la dicta-
ture, vous tyrannisez le père car c'est le
père seul qui souffre, qui eouffre dans ce
qu'il a de plus intime, dans ses plus tendres
affections, dans ses plus chères espérances.
Et ces enfants tant chéris, s'écriait élo-
quemment M. Paul Lerolle, au Coogrès de
Lyon (1899), nous pourrona leur donner la
vie qu'ils ont recuede nous,leur transmettre
la fortune que nous avons amassée pour
eux, et nous ne pourrions leur donner le
meilleur de nous-mêmes, notre pensee, notre
Ame Vraiment ils na savent done pas ce
que c'est que d'ètre père
Est-ce a dire que poursacré et inviolable
qu'il soit le droit préceptif des parents est
absolu, inconditionnéParee qu'ils en »ont
les auteurs, les enfants sont-ils leur chose et
peuvent-ils en disposer a leur gré
Evidemment, non. L'enfant a droit a
l'édacation. Les parents se rendent coupa»
bles, s'ils élèventmal leurs enfants ou s'ils
ne les élèvent pas du tout. Ils sont tonus de
dévdopper leur vie intellectuelle et morale,
en leur proourant une culture preportionnée
aux ressources et a la condition de la fa
milie.
si done I'm vienribiit a tailtlr gnevemsnt a
leur t*che, le délit étant bien caractérieé et
notoire, l'Etat, tuteur civil, a le droit de
réveillev les parents de leur iéthargie, selon
l'expression de Taparelli, et de forcer un
pèr# dénaturé a se conduire en père.
Mais la puissance publique va-t-e'le plus
loin f A-t-elle le droit d'imposer a tous l'in-
struction, en invoquant son istérêt majeur a
ce que tous les futuvs membres de la cité n'y
entrent que suffisamment pourvus de lumiè-
res L'intérêt social, vatiable et contingent,
p6ut-il servir de base au devoir et au droit,
absolus et immuables par essence Est ce
que toutes les tyrannies ne s'abritent pas
derrière la rakon ou le prétexte de l'utilité
publique
En tous cas voici le problème, a résoudre.
D'autre part, le droit des parents a élever
leurs enfants est indiscutab'e. D'autre part,
rintérét de la société a ne possédet' dans son
sein que des citoyens iustruits et dignes de
respect. Comment concilier les droits de la
familie et les intéréts de la société
Nous n'hésitons paa a le dire. Nous som
mes de ceux qui prétendent résoudre le pro
blème par 1'uDique jeu de la fiberté, ne
demandant A l'Etat que d'en être l'auxiliaire
at le 8uppléant. La regie de l'Etat n'est pas
le laissez-faire elle n'est pas davantage
le faire elle est 1' aider-faire
Le projet Schollaert est allé au delit, de ces
limites.A l'obligation naturelle qui incombe
aux parents d'élever leurs enfants, il ajoute
une prescription légale qui la détermine et
la spécifie.Mais s'il sanctionce le droit na
turel préceptif des parentB, il respecte
religieu8ement leur droit naturel permis
sifquant au mode d'enseigaement, il en-
toure de garanties leur faculté de choisir
l'école qui leur convient, de faire élever et
instruire leurs enfants comme ils veulsnt.
Le dernier mot dans le projst Schollaert
reste done a la liberté 8; le bon scolaire n'en
est que l'organi«ation pratique.
Devant le plus pauvre, devant le dernier
citoyen, l'Etat s'ineline, reconnaissant en lui
la mission sact'ée de père de familie,le droit
primordial d'éducateur qu'il tient de la
nature et de Lieu. II lui met dans la main
le bon scolaire, mais le laisse en user selon
ses convictions, dans la pleine liberté de sa
conscience.
Une telle formule,aussi respectueuse de la
plus auguste des prerogatives, devait néces-
sairement ameuter contre elle tous les
oppresseurs d«s Loges, tous les tyranneux
amis de la schlague, les exploitateurs de la
pauvreté les bourreaux de biesfaisance,tous
ceux qu'obsède ce bel idéalla déportation
de nos fils dans les écoles san9 Dieu et la
conscription de l'ehfance trainee dans le
eamp ennemi pour servir l'ennemi.
Mais par contre, une telle formule aura
pour elle tous ceux qui ont gardé dans leurs
vt ines ne füt-ce qu'une goutte du vieux sang
beige, dans leur coeur cetta fibre généreuse
que fait tressaillir 18 mot de liberté Ei
ceux-la, n'en doutez pas, eont 1© pays.
Pour avoir sauvegardé l'inviolable sanc-
tuaire de la familie, le gouvernement catho-
lique vtrouvera ia cita lelie inexpugnable.
AMICUS.
C'est un droit incontestable dont nos ad-
versaires nient l'existence pour les catholi-
ques. Cependaut il suffit de constaterl'impor-
tance des subsides alloués, d'une part,
A l'enseignement officiel et d'y apposer, de
l'autre, l'importante économiequeconstituen
pour l'Erat les établissements d'enseignement
fibre.
II y a la une inégalite que nous voulons
mettre en lumière.
On dit volontiers que le gouvernement et
les catholiques s'acharnent, depuis 27 ans, a
détruire et a aflamer l'enseignement populai
re et aramenerle peuple a cette ignorance
bénie sur laquelle les orêtres fondent leur
domination. L'enseignement populaire, qui
coütait 35 millions aux contribuables en
1884, derrière année du gouvernement libé-
ral, leur en coüte 5i millions 713,876 fr. en
t9o8.
Ce sont naturellement les écoles primaires
proprement dites qui emportent le gros du
morceau. Les écoles primaires sont de quatre
categoriesi° écoles communales 20 écoles
adoptées (et assimilées en tout point aux eco-
les communales); 3° écoles fibres, qui réunis-
sent les conditions requises (programme, in
spection officielle, etc.) pour prétendre A un
subside 4' enfin, les écoles tout a fait fibres,
qui ne re^oivent aucun subside, soit qu'elles
ne se trouvent pas dans les conditions requi
ses pourl obtenir, soit qu'elles n'en aient pas
besoin, comme c'est la le cas pour les écoles
payantes catholiques.
Les écoles primaires communales coütent
25 682,199francs les écoles adoptées
4,741,041 francs les écoles adoptabks
2,565.313 francs. En ajoutant aux écoles pri
maires, les écoles gardiennes et les écoles
d'adultes, on constate que les écoles com
munales recoivent 30,231.743 francsles éco
les adoptées 5,34i,025 francs les écoles
adoptatles 3,873,531 francs. Ceci concerne
le service annuel ordinaire le reste est ab-
sorbé par les subsides pour construction,
ameublement, etc.
Si les écoles adoptables étaient fermées du
jour au leademaia, et que leur population
passat A l'enseignement officiel, la dépeuse
pour les contribuables s'augmenterait annu-
cllement de i5 a 18 millions, sans compter
frais de construction et cl'ameublement. C'est
a la décharge des pouvoirs publics que les
écoles fibres assument l'enseignement d'une
grande partie de la population, et elles le font
d unc manière irréprochable, ainsi que l'at-
teste l'inspection officielle, qu'elles eut ac-
ceptée, en même temps qu'elles sont soumi-
ses a l'inspection écclésiastique.
C'est du Katanga que nous entretient M.
Edmond Picard, nous réservant pour les fe
tes de PAques un dominical patriotique. Et
certes M. Picard ne pouvait mieux choisir
ni faire oeuvre plus utile, celle-ci devient
pressante et ii faut que par nos actes, par
aotre parole, par notre plume, nous nous
efforcions d'assurer notre colonie du danger
qui la menace. Le danger, le prince Albert,
au retour de son voyage en terre Africaine,
fut le premier a le signaler depuis, 1 alarme
s'est justifiée trop de fo:s pour que nous n'en
JO
JOURNAL
VD1IPC
Organe Gatholique
de l'flrrondissement
aitapics auiuur u unc jauipc 4U1 uiatuuuav,