MEETINGS Adam in Ballingschap Nos Meetings Téléphone gg Téléplione 52 m n m m ft m m m m m m m m m m m Samedi 23 Avril 8919 10 centimes ie N 45 Année N 4626 Dimanche 24 Avril de Vondel Noces de Diamant Prélude de Victoire On s'abonne rue au Heurre, 36, k ¥pres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tous les bureaux de paste du royaume, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coóteüt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptê les deux Flandres) s'adreSSCr Hcvas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse. a TEN-BRIELEN, a 11 h. a ZANTVOORDE, a 3 h. a VOORMEZEELE, a 4 1/2 h. a la CLYTTE, a 11 h. a DICKEBUSCH, U h. a CRUYSEECKE, H h. Les canclidats aux Elections le gislatives du 2*2 Mai y prcndront Ia parole. Sous les auspices du Cercle Excelsior le ce'lèbre drame de Vondel sera exécuté a Ypres, le Jeudi 28 Avril prochain, a 3 h. de 1 après-midi, en la grande salie du Volkshuis. II serait superflu d'insister sur le caractère éminemment artistique du chef-d'oeuvre,dont ^interpretation ne peut manquer d'etre abso- lument digne,confie'e qu'elle est au talent du célebre dramatique hollandais Royaards et de sa non moins ce'lèbre troupe. Quand on sait qu aussi bien que l'impeccable jeu des artistes-acteurs, des costumes et des décors féeriques, une musique. de grand caractère contribueront k donner l'indispensable éclat a cette sublime pièce on peut présager a cel- le-ci le plus mérité et le plus complet des succes. II n'est pas inutile de rappeler, que Vondel considéré a juste titre comme le roi des poètes néerlandais, ve'cuta Amsterdam né de parents anversois. On le représente comme le type le plus parfait ds bonté et de sagesse. Sa soif de vérité lui fit abjurer le protestan tisme et embrasser la religion catholique, a l'age de 54 ans. Cette conversion lui valut beaucoup d'inimitiés, de nombreux déboires, contre lesquels il trouva une ample consola tion dans sa profonde conviction religieuse. Route son oeuvre peut se caractériser en deux mots J1 a flétri le mal et glorifié le bien. Ce fut un grand homme. De toutes ses innom- brables productions, il semble que 1' Adam in ballingschap par sa vaste conception et 1 intense émotion qu elle dégage, occupe une des toutes premières places. PRIX DES PLACES: Re'serve'e 4 fr. Première 3 fr. Seconde 2 fr. On peut se procurer des cartes, a Ypres chez M. Antony-Permeke photographe, rue au Beufre. M- Bras-Tavernier,imprimeur, r. au Beurre. M- Tyberghein Fraeijs r. des Chiens. a Poperinghe chez M. V. Sansen rue, de l'Hopital. Les cartes réservées et de prémière place I peuvent ëtre numérotées.moyennant o,5o fr. a partir de lundi 18 Avril, chez M. Tyber- I ghein-Fraeijs, rue des Chiens, 17, a Ypres. Dès samedi soir, la place Vandenpecre- boom ctait ornée de méts et d'oriflammes k p/occasion des noces de diamant des époux TDegroote-Baratto. Dimanche soir, veillede la pte, l'Harmonie communale a donné une lérénade devant la maison des jubilaires Deux belles gerbes de fleurs leur ont été I offertes, Tune par la commission de l'Harmo- nie communale, dont Théodore Degroote fut j musicien pendant 50 ans, l'autre par le corps des pompiers, oü il figure a la réserve de- I p .ïis treize aus. Depuis 1850, Degroote a la j garde du théatre communal, oil il a toujours l veillé avec le plus grand soin aux décors, au f chauffage, è.l'éclairage et au mille acces- j soires nécessités par les fêtes. M. le Bourg- l mestre, l'échevin Fraeijs,et d'autre autorités ont présenté leurs féiicitations.Lundi matin, I le carillon et des coups de canon annongaient, a buit beures et demie, le départ des dignes jubilaires vers l'Hötel de Ville. L'échevin de l'état civil, M. Vandenboogaerdo, les regutè la salie échevinale avec une entière cordia- lité et leur remit une médaille commémora- l tive. Les coupes de champagne circulèrent i ensuite dans l'assistance. La voiture, toute fleuris, les conduisit alors a leglise Saint- Martin. Us furent regu3 sous le portail par M. le chanoine de Brouwer, curé-doyen, qui leur fit, en termes heureux, una allocution de circonstance. Une messe solennelle fut chantée par M. le doyea, assisté de trois ij prêtres, et un Te Deum d'actions de graces clö'ura cette belle cérémonie. Suivis des I membres de leur familie, les époux Degroote Baratto fïrent leur sortie, avec la l lenteur solennolle commandée par l age, aux sons de l'air d'Ypres joué par les orgues. La fou'e, trés compacte, sous le portail, se pressait autour des jubilaires, tacdis qu'ils montaient en voiture, pour le3 complimenter et leur exprimer leur sym pathie. Un banquet, servi chez M. J. Burgho, a l'hotel de l'lndustrie, réunit toute la familie et les amis. Le soir, une illumination géné rale donna a la place entière un air de fête. Le feu d'artifice termina la solennité. 3» t». -j* s» 'j§. s* Conseil Communal d'Ypres Séance publique du Samedi 16 Avril 1910 a 5 h. du soir. 8 Sont presents: MM. Colaert, bourgmestre président Fraeijs et Vandenboogaerde, échevins; Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Le- mahieu, Biebuyck, Begerem, Boone, con- seillers Vander Donckt, secrétaire. M. Struye s'est excusé. M. le secrétaire donne lecture des procès- verbaux des séances du 26 Mars et du 2 Avril, qui sont approuvés. En comité secret de la dernière séance, le conseil a accordé plusleur3 concessions au cimetière et a dé- signé Me"e Waels pour remplacer provisoi- rement Mme Lahousse, comme directrice aux deux écoles pour filles. M. lo Président donne lecture d une lettre du général Wauters approuvant les plans du stand. La ville demandera en consequence, aussitót les subsides nécessaires. Finances communales perception de een times additionnelsRenouvellenient. M. le gouverneur a fait observer qu'il ne s'agit pas seulement de fairé renouveler la taxe ordi naire mais aussi la taxe extraordinaire. Le collége a doncpris une nouvelle délibération par laquelle les 7 centimes additionnels sont compris dans le renouvellement. Ecole industrielle compte igo§. Ce compte se chiffre en recettes k 9940 fr. et en dépenses a 9853,50 fr. Excédent 86,50 francs. Approuvé. Ecole de musique compte igog. Re cettes 8200 fr. dépenses 8074,55 francs. Excédent125,45 francs. M. le directeur a joint un rapport oü il constate que M.Gil- son, lors de son inspection, s'est déclaré satisfait de la marche de l'école. Ecoles primaires Comptes igog aécole pay ante b) écoles gratuites. Recettes de l'école payaute 4075 francs; dépenses francs 3976,18.Excédent fr.98,82; écoles gratuites, recsttes école de gargons 14,673,66 école de filles 11,049,51; écoles adoptées de gargons 12,800. Total des recettes fa. 38,475 et dépenses fr. 37,823,10. Excé dent 651,81 fr. Bureau de bienfaisance: Cession d'un bail. Autorisation est demandée de céder pour un terme de 7 années a courir depuis le l«r octobre dernier, le droit de bail d'un pré de 2 b. 86 a. a Reninghe, section bj numéros 52, 53, 56, 57 occupé par Camille Van Seve- nant, cultivateur, a Reninghe,' jmoyennant 470 fr. l'an, au profit de [Depuydt Arthur, cultivateur, k Reninghe," avec garantie soli daire de l'ancien.locataire. Approuvé. CulteCompte igog de la fabrique"d église St-Martin.'Cet objet a été rayéjde l'ordre du jour, ce compte ayant été approuvé dans l'avant-dernière séance. CulteCompte igog de la fabrique d'église St-Nicolas. En recettes et en dépenses 6426,77 fr. Approuvé. Propriétés communalesVente de terrain. Le Collége a été saisi d'une demands d'achat d'un terrain de 5 metres de fagade sur 13 m. 64 de profondeur a l'Est du Bou levard de la Station La mis3-a-prix est de 10 fr. Avis favorable. Propriétés communales construction d'une annexe a la maison éclusière de Vétang de Zillebeke. M, le Président. Ce tra vail avait été projeté déja autrefois et un crédit avait été porté, a cet effet, au budget de 1908. Les travaux de l'étangjont retardé ce travail. II y a done 1M de veter un nouveau crédit. La salie a manger de l'an- nexe aurait 5 mètres sur 4, et la cave serait agrandie. On verra s'il y a lieu de procéder a une adjudication publique. M. Lemahieu estime que ces dimensions sont in8uffisantes et qu'il faudrait au moins 30 m. c. M. le Président. Je n'y vois pas d'in- convénient. II n'y a pas moyen d'agrandir en profondeur, mais bien dans le sens de la largeur. M. Biebuyck engage le collége a veiller ce que l'ensemble de la cons'ruction ait un caractère agi éable. M. le Président. Nous ferons mieux que l'ancienne construction. Le coüt total devra s'élsver a 4,500 fr. Adopté. Chemins de fer vicinaux part d'inter vention dans le capital de la ligne Ypres- Bailleul et Poperinghe Kemmel. M. le Président. jjCette question a trainé long- temps pour divers,motifs. Reninghelst de- vait payer 118,000 fr. et a trouvé que e'etait trop. Cependant cette commune allait être gratifïée de quatre trams en une fois. Après de longues deliberations, on a consenti a donner 65,000 fr. d'abord, puis on est allé a 85,000. Nous avions souscrit 64,000 fr. Poperinghe devait parfaire les 10.000 fr. restant8. Cette ville donaera 8,000 fr. et une personne anonyme donne 2,000 fr. Notre part doit done être a ugmentéejde 23,000 fr. pour être portee a 87,000 fr. Pour aller plus vite, Is tracé proposé,il y a quelques années, a été mainteau. Cependant quelques com munes demandent une modification. La con struction du tram serait retardée s'il fallait s'arrêter a ces détails, et il y a des motifs sérieux pour éviter tout retard. Nous devons devancer toutes les autres concessions qui seront demandées encore au gouvernement. Lss grandes lignes sont construites et les moins bonnes sont a faire. II y aura done plus de difflcultós, a 1'avenir, pour les ob- tenir. M. Boone trouve que e'est une erreur de fixer le point terminus k la frontière. M. le Président. Feu M. Hié, maire de Bailleul, et son successeur, M. Moeneclaey ont toujours cru que la France construirait une ligne en prolongation de la notre. Mais en France, les conseils municipaux ne se- raientpas autorisés a s'intercommunaliser avec les communes beiges. De plus, les frais de douanes sont excessifs. Nous voudrions obtenir que la France renonce a réclamer ce droit de douane tant que cette question ne sera pas vidée, nous n'obtiendrons pas la prolongation jusque Bailleul. M. Sobry estime que cette ligne" sera im- productive et, avec chiffres a l'appui,énonce les pertes-de ces 'dernières années d'autres lignes. II craint de trouver ici la même si tuation. M. Bouquet ne partage pas l'avis de M. Sobry et trouve que l'établissement d'un tram est d'utilité publique. Il regrette même que cette ligne n'ait pas établie plus tót. M. le Président. M. Sobry donne des exemples de mauvais trams. Mais en suppo- sant mêtne que ses prévisions se réalisent, sur cette ligne, il faudrait encore voir l'en semble du produit des différentes lignes.Les trams sont d'intérêt général et ils ne sont pas créés pour rapporter aux communes mais bien pour créer des facilités de com- Monsieur le citoyen-orateur Gryson le promet formellement. Le candidat, M. Begerem, se leve et pro- nonce le discours suivant Discours de M. Begerem II remercieles organisateurs de la reunion et en particulier M. Ferrantde l'éloge qu'il a fait de sa personne il n'en veut retenir que le titre de fervent catholique et celui d'ami de l'ouvrier qu'il lui a donnés. Il en profite pour affirmer cranement ses convictionB religieuses. Je ne sais pas, dit l'orateur, au nom de quel narti on a parlétout k l'heure. Une voix. Au nom du parti socialiste. J'entends que c'est au nom du parti so cialiste. Eh bien, Messieurs, j'en suis heu- munication. Au total jusqu'ici.nous n'avons j reuXt car s'ü y 8 iül des sociaiistes sincères, fait aue bénéficier alors nue le seul bilt étaifc >.*i~j fait que bénéficier alors que le seul but était de créer des voies de communication. M. Begerem. Nous ne pouvons ergoter sur des probabilités. A ces discussions théo- riques, je préfère l'avis d'un homme prati- tiqueM. Bouquet, comme commergant, peut mieux se rendre compte que n'importe qui des nécessités de cette ligne. M. Sobry. Je ne demande pas qu'il n'y ait pas de tram, je demande seulement une bonne ligne. La part est votée a l'unanimité moins l'abstention de M. Sobry. Prise d'eau industrielle. Convention dé- fnitive. Le Conseil discute article par article les modifications apportées au projet de convention discuté en la séance précé- dente et vote la convention definitive a l'unanimité. M. Boone croit voir une menace pour l'industrie dans cette taxe. M. le Président. Ce n'est pas une taxe k telle enseigne qu'elle ne doit pas être approuvée par la deputation. M. D'fluvettere trouve qu'il ne serait que juste de faire payer par les industriels Peau donnée sous pression. Trottoir cimetière St-Pierre. La cons truction d'un trottoir de 67 m. de long sur 1 m. 67 est déeidée. La ville intervient pour 390 francs. La séance publique est levée a 7 heures. Lundi, a 7 heures et demie du soir, a eu lieu, a Comines, dans la salie du patronage, une importante réunion électorale en vue des élections législatives du 22 Mai pro chain. Monsieur P. Ferrant, premier échevia de la ville de Comines, présidait la réunion. La salie était comble. Le Président présenta en termes aimables le conférencier, M. G. Begerem, avocat au barreau d'Ypres, neveu de l'ancien Ministro de la Justice, M. V. Begerem, depute' de Gand. C'est, dit-il, un homme d'oeuvre, avocat de giand talent, mais avsnttoutun catho lique, jusqu'au bout de3 ongles. L'assemblée générale du parti catholique l'a, a l'unani mité, choisi comme candidat, et vous ne lui marchanderez pas votre con fiance et vos suffrages, quand vous l'aurez entendu ex- poBer et développer son programme. Un incident Au moment oü M. Ferrant donne la parole M. Begerem, une voix part du fond de la saPe. C'eBt le citoyen Gryson qui demande si la contradiction est permise. Ce citoyen a l'honneur d'etre le chef et le meneur des QUATORZE socialistes de Comines Quoique le lecal oü se tient la réunion électorale soit un local privé, M.le Président de la réunion, prouvant par lü combien le parti catholique est tolérant, promet de donner la parole aux contradicteurs a la j condition qu'ils veuillent bien se tenir dans j les limites que la courtoisie et imposent. j'ose espérer qu'üs me comprendront et qu'ils m'approuveront quand ils auront entendu développer mon programme mais, je le répète, cela ne peut être que si j'ai a I faire des adversaires loyaux, venus iqi avec le désir de connaitre la vérité des hommes de bonne volonté et sans parti-pris. Une voix. Noua sommes sincères. Af. Ferrant. N'interrompez pas, s'il I vous plait. M. Begerem. Lalssez-les interrompre, I M. Ferrant, lea interruptions ne me gênent en aucune fagon. Bien au contraire. Interrompez-moi, MM, les socialistes, tant qu'il vous plaira, vous ne me troublerez pas; je ne crains personne, vous, socialistes, moins que n'importe qui. En arrivant a Comines, j'ai eu connais- sance d'une circulaire lancée par les socia listes, paraït-il. Cette circulaire contient deschoses inexactes... Une voix socialiste. Elles sont trés exactes. Af. Begerem. Je dis des choses Inex actes... tres inexactestout a fait inexac tes. Ce chiffon de papier déclare que je suis venu remplacer M. Colaert. C'est faux. Je suis homme k faire mes propres affaires et je laisse aux autres le soin de faire eux- mêmes leur besogne. Ceci dit, je mets en poche la conférence que Je comptais donner et je me bornerai combattre les attaques dont !e parti catho lique est l'objet dans la fameuse circulaire socialiste. L'orateur développe son programme. Le programme catholique Le parti socialiste, dit l'orateur, accuse le parti catholique de n'avoir pas de pro- gramme, d'être un parti usé, qui ne peut plus gouverner. I Le Gouvernement catholique ayant tenu toutes ses promesses, en supposant qu'il n'ait plus de programme, c'est qu'il l'aurait épuisé et c'est la le plus bel éloge que l'on puisse faire de lui. Mais il n'en est rien et aussi longtemps qu'il y aura un catholique, celui-ci aura son programme. Ce programme comporte la défense de la religion catholi que et de l'enseignement libre et religieux. C'est sur ce terrain la, dit l'orateur, que le parti adverse attaque le gouvernement. A la Chambre des représentants, l'opposi- tion s'est dérobée au vote du subside en fa veur des écoles libres, paree qu'elle n'osait pas assumer la responsabilité d'un vote hostile. Le but de l'opposition est d'accapa- rer l'enseignement pour le rendre obliga toire et laïqueen cela, socialistes et 11- béraux sont d'accord. Les socialistes veulent détruire l'esprit de familie, suivant la thèse qu'a exposé l'un d'eux, M. Hubin, a la Chambre: Nous allons prendre vos enfants paree que l'enfant n'appartient pas aux pa rents, mais a l'Etat Or, dit l'orateur, nous connaissonB les fruits d'un enseigne- ment sans morale religieuse nous en avons eu un exemple dans le suicide du lycéen Neny. Or, que vous le vouliez ou non, que vous le reconnaissez ou que vous le blasphémez, il existe un Dieu-Créateur a qui vous re- la loyauté tournerez un jour et a qui vous aurez rendre compte de vos actes. Oui, la défense JOURNAL YPRES ©rgane Catholique de PArrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1