m m w m m m «g m. m m m m m m m m w m m m, m. w> m m m m w La nécessilé l'enseignement professionnel L'émeute. Cela ne prend pas Exagération sportive Haid Ypres-La Panne Ecole Induslrielle Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Chemin de fer vicinaux Voici déja quelques années, a écrit Ten Noye, que j'ai lu l:s lignes suivantes En fait, la neutralité compléte est tellement imposible qu'elle n'existe nulle partelle est toujours violée au détriment de quelqu un. C'est pourquoi nous n'éliminerons les ques tions scolaires de nos luttes poütiques, que quand chacun pourra avoir i'école qui lui convient Les pères de familie ont le droit in contestable de vouloir pour leurs enfants une école selon leurs convictions et leur con science. Et sicette école réunit les conditions vou lues quant a la qualilé de l'enseignement qui s'y donne, elle aura droit au subside au pro rata du nombre de ses élèves. La répartition des subsides d après la population scolaire est la justice même 11 est injuste et odieux on ne sauraitrop le répéterde faire payer par des citoyens un enseignement dont leur conscience ne peut vouloir et les forcer en outre a payer encore un enseignement a eux C'est ainsi que parlait U Réforme au temps oü Georges Lorand, alors son rédacteur en chef, se rencontrait avec M. De Harlez, pro- fesseur a Louvain, absolument comme la Chronique s'est fortuitement rencontrée avec M. Godefroid Kurth. La Chronique a dit alors que la Réforme et M, Georges Lorand allaient loin dans la voie des concessions la répartition des sub sides accordait aux écoles adoptées plus que le bon d'écolage que nous proposons. Je ne pense pas que M. Georges Lorand ni les anciens rédacteurs de la Réforme ont renié leurs idéés. On sait, par leurs de'saveux retentissants, comment ils ont oublié facilement la généro- sité dt ces propos. Tous ceux qui avaient laissé entendre une parole courageuse en fa veur de l'enseignement Jibre, sous la puis sance des Loges, se sont rétractés et comment les chefs de l'opposition, les Hymans, les Lorand, les Vandevelde ont fait cause com mune avec les Buyl, les Masson, les Buis contre la vermine noire au cris de d bas les couvents Mais ce n'était point résoudre la question, c'était la déplacer. Ce qu'il importe de savoir, c'est si les pè res de familie, quelles que soient leurs con victions, ont le droit d'avoir pour leurs en fants l'enseignement de leur choix et si oui le bon scolaire qui résout le mieux la ques tion peut-il se défendre Autrefois, la Chronique a donné a entendre qu'oui et mê me récemment elle semblait, partager encore eet avis. A ce propos, rappelons comment Ten- Noye, il y a deux ans, résolvait la question Nous prévoyons la riposte si le père de j familie n'admet pas I'école neutre il lui est loisible d'envoyer son enfant a une école de son choix. Parfaitement, il peul même lui donner des professeurs a domicile Mais a une condition, c'est qu'il puisse payer l'écolage. Done il y aura liberté pour les riches. Mais pour les pauvres Ce sera I'école neutre forcément, si nulle école religieuse ne leur ouvre ses portes. Dussé-je me faire traiter d9 calotin par quelque imbecile, je dis hautement que je ne veux pas pour I'école officielle, celle que nos adversaires appellent I'école libérale, la tare que l'on cherche a lui imprimer pas de neutralité forcée. L'école n'est d'ailleurs vraiment neutre que si elle est peupiée d enfants que lui confient les citoyens suivant un choix, venant de leur seule volonté et de leur libre arbitre. II faut done en obligeaot les pauvres com me les ricb.es a instruire leurs enfants, leur donner, toute facilité pour que rien n'entrave leur droit de choisir leur école. ce et du minimum d'intervention des autori tés dans les affaires privées des citoyens. L'instruction doit être obligatoire, mais ne gStons pas cette belle réforme en donnant a ceux qui ne pensent pas comme nous en matière religieuse, un prétexte pour la mau- dire. Non, il ne faut pas qu'il y alt un prétexte de maudire la loi s'il était démontré qu'une réforme dans le sens préconisé par la Chro nique donnerait satisfaction a tous, lescatho- liques ne devraient pas hésiter a l'y intro- duire. Mais auparavant, nous tenons a savoir 1 a* vis de la Chronique et lui posons Ia question que void Si le projet de loi était modifié de telle sorte qu'il ne prévo't l'octroi du bon scolaire qu'aux seuls indigents, pour garantir la li berté du choix de l'enseignement, la Chro nique nous soutiendra-t-elle Sera-t-elle alors a nos cótés pour défendre la liberté du père de familie et trouvera-t-il a gauche des deputes assez inddpendants et assez courageux pour voter cette mesurejuste et équitable Que la Chronique veuille nous répondre. de C'est un discours remarquable que celui qu'a prononcé dimanche S. E. le cardinal Mercier sur cette matière. Nous en voulons retenir les passages suivants avec l'espoir que cette parole puisse aussi parmi nous susciter des dévoöments généreux et féconds. Qui de nous, a dit S. Em., n'a parfois raillé le fils d'ouvriers qui, a treize ou qua- torze ans, rêve d'une place de commis sur un bureau a honte de la blouse du travail- leur manuel et concentre ses ambitions d ave- nir sur une pension assurée par le gouverne ment Qui n'a pris en pitié le père et la mère, qui n'hésitent pas détourner leur fils des champs ou de i'atelier, pour lui voir a la main une plume au lieu de l'outil tradition- nel de leur profession Les économistes déplorent l'invasion pro gressive du fonctionnarisme,la multiplication des déciassés, la desertion des campagnes, la dépréciation du travail manuel et le malaise que ces multiples facteurs répandent dans l'organisme social. La raillerie est aisée, les doléances faciles, Mats que vouliez-vous qu'il fit eet adoles cent de treize ans, intelligent, actif, ardem- ment soucieux de son avenir lorsque, après six années d'école primaire eti i! n'a connu que les cahiers et les manuels impi imés, farcj de rudiments de grammaire, d'arithmétique raisonnée, de notions d'histoire et de géo- graphie prises dans les livres et les altas, dépourvu des moyens d'entrerau collége et de prétendre a une carrière libérale, il ne trouve ouverte devant lui qu'une école moyenne oü l'enseignement encore une fois, sera a base intellectuelle et livresque Le travail manuel, mécanique, presque servile lui apparaissait déprécié il lui sem blait de sa dignité de s'y soustraire sa repugnance n etait-elle pas respectable l Or, au-dessus de la condition de son père, il n'apercevait que des gens de plume, des commis, des employés de commerce ou des administrations publiques le blamerez-vous d'avoir fait un choix, celui qui seul était a sa portée Heureuseraent, voici que le sage qui pre side au ministère des sciences et des arts et aux destinées générales du pays a pris nette- ment conscience des conditions de relève- ment du travail. Avant de gravir les sommets de la politique, il frayaiï journellement, dans les Gilden et les Boerenbondenavec les ouvriers des métiers, de l'usine et de l'agri- culture il les a vus, angoissés, aux prises Dès lors la Chronique eut raison de dire avec le redoutable problème de l'avenir de que l'enfant pauvre avait droit a un bon d'é. colage comme il a droit a un bon de pain, j Le bon d'écolage, remboursable au maitre d'école qui le recoitpermet a l'ouvrier, au gagne-petit d'envoyer son enfant s'instruire oü il lui plait. Ce n'e3t pas libéral, ce que nous disons-la Ainsi La Chronique défendait implicite- ment la liberté du père de familie Ia seule restriction qu'elle y apportait, c'est que seul le père de familie indigent devrait user de ce droitle riche ayant toujours la ressource, grdce a sa fortune, d'envoyer ses enfants oü il lui plait. Cette idéé la Chronique l a défendue a dif- férentes reprises et revenait encore sur le même objet. Ten Noye écrivait J'ai dit tout simplement qu'un père de fami le pauvre devrait avoir le droit d'envoy er son enfant I'école de son choix que ce droit devait être assuré efficacement pour que l'instruciion obligatoire soit admise sans ré- sistance sérieuse et enfin que si les parents étaient trop pauvres pour payer l'écolage, c'était aux pouvoirs publics a intervenir en leur faveur. Je suis défenseur jusqu'au fanatisme de la liberté individuelle, de la liberté de conscien- leurs enfants, et aujourd'hui il fait bénéficier le pays de sa longue expérience et de sa sympathie faiie non de paroles, mais de dévouement et d'oeuvres pour la classe populaire. Désormais, grace a sa vigoureuse ft tranquille initiative, tous les enfants de i3 et de 14 ans acquerront, dans un enseigne ment primaire du 4® degré, une préparation technique aux écoles spéciales professionnel les ou industrielles. La réforme legislative qui s'annonce et dont la réalisation ne fait plus de doute pour quiconque a gardé au coeur le respect de la justice et l'amour loyal de la liberté, eelte réforme de l'enseignement primaire, d'un caractère professionnel, donnera aux oeuvres ouvrières un nouvel et puissant essor. C'est ce que l'orateur a démontré par une argumentation serrée qu'il a fait suivre de la magnifique péroraison que voici sur la ma- nière dont il faut relever l'ouvrier. Oui, je me persuade que le jour oü l'ou vrier serait moins machine et davantage homme, auteur d'une oeuvre a lui, il se sentirait plus fier de sa profession, plus intimement heureux de son sort, et serait dès lors moins accessible aux excitations rnalsai- nes que des politiciens sans coeur cherchent a fomenter dans la classe ouvr.ère et a exploi ter au profit de leur parti. Dans Ia mesure oü vous neutraüserez la malfaisance, faction de ces exploiteurs ou peuple, vous aiderez a l'ordre et a la paix sociale. L'Egüse a toujours encourage' la culture intellectuelle etl'esprit chrétien a si profondé- ment pénétré la sculpture, la peinture, l'architecture, la littérature, qu'il n y a guère d'exagération a afflrmer que l'histoire du grand art est une page illustrée de 1 histoire religieuse. Mais l'Eglise, qu anima toujours l'esprit du Christ, son divin Fondateur, ne connait point l'exclusivisme. Tandis qu'elle bénissait les manifestations supérieures de la civilisation, elle encourageait, ennoblissait le travail manuel. Elle se fait une gloire de rappeler que Notre-Seigneur Jésus-Christ, l'Homme-Dieu, travailla le bois de ses mains dans un atelier Nazaretha, sous la direction de Saint Joseph le charpentier, aux cötés de la Sainte Vierge Marie qui, dans son modeste abri, se vouait a l'entretien de la Sainte Familie. L'apötre Saint Paul disait aux fidèles du Thessalonique Je pouvais, de plein droit, en ma qualité d'apötre de l'Evangile, exiger de vous mon entretien matériel. Je ne lai point fait. Nuitet jour j'ai voulu moi-même travailler et peiner, afin de n'être a charge a aucun de vous. Dans son discours d'adieu aux évêques d'Ephèse réunis a Milet, il leur disait en étendant devant eux les mains Durant les trois années que j'ai passées au milieu de vous, vous ai -je réclamé ni or ni argent ni de quoi me vêtir Non, vous le savez bien. Regardez ces mains, elles m ont toujours procuré a mes compagnons et a moi meme le nécessaire de la vie. Argentum et aurum autvestem nullius concupivi.sicut ipsi scitis quoniam ad ea quae nihil opus erant, et his qui mecum sunt ministraverunt manus istce. Arrêtons nous tous, un instant, devant ce geste de saint Paul. A ce génie, a ce héros, a ce saint, a eet apotre nous devons la foi de notre baptême, les nations d'Asie et d'Euro- pe lui doivent leur civilisation. Messieurs, vous que la langue du jour nomme des intellectuels, regardez ces mains calleusesAvez-vous assez de reconnaissance et de respect pour le travailleur manuel Et vous, dont le front se penche sur une machine, dont les doigts manient l'outil, regardez aussi les mains calleuses du grand apotre Etes-vous assez fiers de votre pro- fession Nous tous, ouvriers de la matière ou de la pensee, disciples du même Evangile, aspi rants au même paradis, sommes nous assez pénétréï de cette vérité, que je voudrais vous laisser en guise de conclusion de cette jour- née inaugurale Ce n est pas l'oeuvre, mais l'ouvrier qui donne du prix a la vie. n Les gueux out dit et répété qu'ils étaient prêts a employer tous les raoyeiis pour faire échouer le projet scolaire. Ils ont déja pratiqué l'obstruction parle mentaire sur une grande échelle. Ils veulent aussi faire appel k l'émeute. Dimanche,dans un congrès da jeunes libé- ratres, M. Vekenoans, sénateur d'Anvers, s'est expiioié sans ambages Encore une fois, s'est-il écrié, nous de vons nous piéparer a la lutte a outiance et, s'ii le faut, mes amis et moi, nous descen- drons dans la rue. De longues acclamations ont, parait il, accueilli ces paroles. Deseendre clans la rue I Voila done le suprème argument de ces politiciens. Plus d'échapge de vues paisible Plus de discussion courtoise 1 Le règae e'e la force, du poing, de la ma- traque Tel est le régime qu'ils veulent instaurer. La Presse, d'Anvers, constat# que le bat- tage des journalistes et des meneurs anticlé ricaux contre la loi scolaire ne prend pas Les choses ne se passent plus comme autrefois et les anticléricaux, s'i's veulent réussir, devront trouver plus Deuf que cela. Les masses, en effet, ne bougent pas les attaques des gauches contre le projet scolaire n'ont aucun écho chez le peuple. Cette situation ressemble étraogement a celle d'une bande d'histrions dont les ca- brioles et les farces sont passées de mode, et ne parviennent plus a attirer le public. C'est parfaitement exact Aussi les histrions rentreront-ils bientot dans leurs baraques vides de monde I Si l'excès en tout est un défftut, il semble que cela s'applique surtout a l'amour imme- déré du sport oütantd'aufres préoccupitions d'ordre secondaire prennent une importance qui dénatuie le but poursuivi. A ce propos, la Chronique public des cou- sidérations sur le bon'et le mauvais sport oü nous lisons ce qui suit Nous ne pouvons nous empêcher de blamer l'inutile effort que l'on fait accomplir aux jeuaes gens, sous couleur de sport (alors qu'au fond il s'agit pour les organisateurs, non pas de sport, mais dargent Que prouve, am point de vue pfeysique, le fait qu'un cycliste couvre ses trois cents kilomètres, malgró pluie, veut et grêle, en moins de dix heures Quelle utilifé peut-il bien y avoir a ce que deux hommes se dé molif sent mutuellement a coups de poings Et l'arrivée d'un coureur A pied, après un Marathon de quarante kilomètres, vous laisse-t-elle autre chose qu'une impression pénible I Uais on aurait tort, en se basant sur eet argument, de condamner le sport. Le but poursuivi par les convaincus n'est pas celui des marchands, des financiers visés plus hautleur but est la culture physique jointe a la culture intellectuelle. Et la,nous devons non seulement nous incliner, mais aussi les aider. Nous avons plus d'uue fois guerroyé pour cette cause nous ne recommencerons pas cette fois mais eous signalerons plutöt un fait encore: ce sont les malsaines exhibitions que signale la Gaqette du Nord-Est qui ob tiennent les subsides et les encouragemei Is officials A propos de l'arrivée d'une course cycliste, la Gazette du Nord-Est publiait ces lignes Certains n'avaient plus la force de de3- cendre de leur machine ils se l&issaien) choir. On les ramassait. puis on les trans- portait dans un café voisin, oü on les fric- tionnait jusqu'a ce qu'ils aient repris leurs sens. Mais c'est plutot dans un hopital qu'il eftt fallu les envoyer. Car combien d'entre eux, le lendemain, auront été c!oué3 au lit, dont ils ne sorliront que gratifiés d'une bmne bronchite ou même d'un commence ment de tuberculose Gi ttce l'intervention des sociétés pro- tectrices des acimaux, on a supprimé les jeux cruels oü l'on faisait souffrir inutile- ment les animaux. Mais il ne s'est encore trouvé aucun organisme philanlhiopique pour réagir contre ces sports barbares, véritables massacres d'innocents, oü l'on voit des jeunes gens, l'avenir de notre race, 8'épuiser en stériles efforts, en des tournois stupides et sans utilité pour eux La Chronique conclut L'Etat et les communes voteront des prix pour des raids cyclistes ou pédestres ils n'encourageront que rarement les sports utiles Et cette statistique d'un officier constatant que les solJats saehant neger sont dsns la proportion de cinq pour cent environ vient le prouver de la fagon la plus i- bso'ue et la plus lamentable. Après plusieurs étapes d'entrainemeut.les adjoints d'état-major font, chaque anné?, avaot leur depart de I'école d'équitation, un raid de 75 km., Ypres-La Panne et retour, Le départ pour cette ótapeavait eu lieu cette semaine, a 7 heures. Les ondées, de courte durée heureusement, dont no3 cavaliers ont été g. atifiés, ont fait d'autant plus apprécier les gattés d'un soleil printanier. Un# piste avait été tracée dans les dunes par le sous- lieutenant d'artillerie Orban. Ce raid aura été le dernier que le lieutenant instruct or baron de Blommaert devait effectuer avec les adjoints d etat-major avant de rejoindre son régiment le 1" mai prochain. A 6 heures du soir, les officiers de I'école d'équitation sont allés jusque Brielen, a la rencontre des ad joints d'état major,qu'ils ont escortes Jusqu'a la caserne aux sons des cors de chasse. IP 1F Vs IF V» IP 1F ffp jp L'ouverture des cours d'été aura lieu la Dimanche 7 Mai, a 8 heures. BK9nf9f9i9|gng|g Dimanche 3o Avril J. DEHOUCK, 16, rue de Dixmude. Voici la statistique des recettes effectuéea par les différentes lignes des chemius de fcr vicinaux de la Flandre occidental pour le transport des voyageurs, des bagegos et des marchandises, pendant le mois de février 1911 comparéea a celles (-ffectuéps pendant le même mois en 1910 1910 1911 Ostende-Furues, ville, 1,114.30 1,509 80 Idem, rural, 20.700.19 18,473 91 Thielt-Aellre, vi'le, 503 90 410.50 Idem, rural, 3,604.99 3,803.44 Ostende-Blank.-Heyst, 19,665.73 17,346.26 Furne8-Ypres, 14,339.03 12.233.26 Hooghlede Thielt, 8,897.67 9,83(>.79 Bruges-L'Ecluse, 13,093.92 15,8r8 90 Courtrai Menin, 8,989.36 8,070.30 Bruges-Svvevezeelc, 7,412.83 7,447.00 Ypres Warnetoi, 6,311.14 8.464 12 Aerseele Montaleux, 17,761.24 18,911.98 Dixmude Poperinghe, 5,283.60 6,789 65 Bruges-Knesselaere, 4,385.32 3,933.02 Poperinghe La Panne, 10,128.86 12.069.18 Bruges-Aardenbnrg, 3,158.40 3,323.24 Ypres-Gheluwe, 3,412.80 3,390.31 Ostende-Fixmude, 5,933.30 6,985.45 Ostende Westende, 1,742.69 4,491.65 Courtrai-Pecq, 2,149 70 2,471 40 Bruges-Leke, 00.00 4,255.48 Ardoye-Iseghem, 00.00 687.64 Roulers-Staden, 00.00 67230 158,085.97 167,237.77 -3 -3P -3 1* OP -J* -J* -Jt BURGERSTAND VAN YPER Verkla'ingen van den21 tot den 28 April 1911. Geboorten Vandevyver Maria, Dickebuscbsteonweg. Goutelle Gilbert. Ooorgangstraaf. Marvellie Martba, Brakkestraat. Menu Suzanna, Ri,jsselstaer:weg. Patfyn Camille, Tegelstraat Dethoor Dat-iel, Gevangenissti nat. Huwelijken Goethals Albert, wagenmaker, Heughebaert Valenüna, strijkster, beiden te Yper. I.efiauw Valere, aardewerker, Bekaert Fla- via, kantwerkster, beiden te Yper. Boulanger Daniel, accynsbediende te Bor'oo.A Deschodt Elvira z. b. beiden te Yper. Leleu Arthur, schilder, Ververken Emma, dienstmeid, beiden te Yper. Sterfgevallen Morysse Mathilde, 81 j z. b. ongehuwd, Wen- ninekstraat. Ghesquiere Julia, 71 j., kloosterlinge, overste vau het Belle Godshuis, ongehuwd, Rijsselstraat. Velghe Valère, 3 m., Jansenuisstraaf. Lapauw Daniel, 2 1/2 j Klaverstraat. Coupé dementia, 71 j., kantenwerkster, Ww' Verec-c'<e Carolus, Bruggesteenweg. Cardinael Joannes, 78 j z. b. Wedr Lecleriq Rosalia, Meenenstraat. Duquenne Varia, 66 j z. b. ongehuwd, St- Janshospitaalstraat. Domicent Gustave, 61 ,j behanger, echlgte Vlaomynek. Emerentia, Meenenstraat. Calmein Josei hina, 87 j z. b. Ww' Delbeke Ludovicus, Veemarkt. Vanhoorne H -nri, 40 j schoenmaker, echfgte Burggra8ve Eugenia, Hoornwerk. Welkenhuysen, Leopold. 13 j., z b. Meaner.- teenweg. S /L 2Z B Cfl Les Billets de la Tombola de l'Exposition de Bruxelles s'écoulent et s'épuisent. Bientot il n'y en aura p'us et ils feront prime. Avis a ceux qui veulent participer a la dernière et plan- tureuse distribution de lots. 1§ öl 'J2 X S s o o .SP'O ^VRMSS£TOV5LESAVTR£5 U'SUNUGHT SAVON "ne caüte pee Ptws «her qu'un Muon oommun es j! epwyne plus de temp» et piusdto hnye qu'lï ne ooülc. Le père de familie doit être nbligé de don- j ner l'instruclion a son enfant mais peut-on, sous menace des peines de la loi, lui imposer un régime scolaire que réprouve saconscien- ce? Gm w X Cl <r >4 o K Xi j CU Oi -i* 3: Cl -O Si O X a o £-1 ets Cl, Zu -O a O O n CO M ►- i— O Cx O O O o - O c O 3 O O O O O lt. O O »n iO tr» N O O O O ri - ÖC O OOOOOO O O O O O O to O O O O O O 000 V <u "O a o i-q>o,iuo«[t; ttn<aiiO,ac

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2