Télëphone si CAN Dl DATS CATHOLIQUES COLAERT VAN MERRIS REGEREM TIIEVELIN BRUTSAERT D'HONDT r Le Dimaiiclie 8 Mai Téléplione 52 Samedi IP10 10 centimes ie iV 45 Année N 46*28 a St~JoIien, a 8 h., au Couvent. a We; tout re, a 8 1/2 h,, a l'école pour garcons. a Woesten, 11 h., au Couvent. a Reninghelst, a 11 h., a la Congrégation a Elverdinghe, a 3 h., au Chateau, a Dranoutre, a 3 h., au Couvent. a Locre, a 5 h., a la iaison Communale, a Comines, a 5 1/2 h., a la salie du Patronage, a Warneton, a 6 h., a l'Hótel de Ville. Nos Candidats Mauvaise nouvelle Les motifs d'un congé PENSÉ S DJ M. i\QlF et 1' mnssonmque On s'abonne rue an 12 cur re, 36, A Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tons les bureaux de post© du royansstt®. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centlffiSS la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütenüt. 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptë les deux Flandres) s'adressef i 1 A$§®m Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Beurse. ELECTIONS LEGISLATIVES DU 22 MAI 1910 MM. SUPPLÉANTS La liste de nos candidats vient d'etre déposée. Elle comprend des noms connus et dont l'éloge n'est plus a faire. Ce sont i° M. COLAERTqui siège a la Cham- bre depuis plus de 26 ans, et dont le talent oratoire, les connaissances juridiques et ad- ministratives, le dévouement a la chose pu- blique et a son parti, ne sont conteste's par personne 20 M. VAN MERRIS, qui, depuis 1896, a rendu de signalés services a tout ceux qui ont eu recours a son obligeance devenue pro- verbiale 3° M. BEGEREM, avocat distingué, qui, pendant plusieurs années, s'est occupé de question sodales, et dont le succes sera salue' comme un triomphe pour les classes bour- geoise et ouvrière. A cote' de ces noms sympathiques, nous enregistrons ceux de nos trois candidats sup- pléants, choisis dans les divers cantons de l'arrondissement MM. THEVELIN, BRUTSAERT tl D'HONDT, qui se dé- vouent, comme leurs collègues, avec une ardeur inlassable, a la propagande électorale. Ensemble, nos candidats livrent le bon combat dans toutes les communes de l'arron dissement; et, s'il faut juger prr l'enthousias- me qui les accueille dans nos meetings, un éclatant succes couronnera leurs courageux efforts. Cet accueil s'explique. L'électeur a cou- science que le parti catholique est seul capa ble de gouverner le pays. II sait que, depuis plus d'un quart de siècle, nous jouissons D'une paix et d'une tranquilité ineomparables D'une liberté que les autres peuples nous envient; D'une prospe'rité et d'une ri- chesse qui n'existent nule part De lois sociales qui se perfee- tionnent sans cesse, et qu'un re présentant soeialiste, M. Destre'e, a eodifiées, en proelamant que le parti libeTal ne les aurait pas réalise'es. A c bilan, l'électeur oppose l'ancien bilan libe'ral la guerre scolaire. le déficit perma nent, la persecution religieuse. 11 voit ce qui se passe en France, et entend nos liuéraux et socialistes proclamer qu'ils imiteraient la politique de ce pays. Politique néfaste, comrne celle de nos ra- dicaux dont Frère Orban disait en pleine Chambre ces gens-la conduiraient le pays aux abtmes. Et voila pourquoi le gouvernement catho lique se maintiendra et se fortifiera 1 Voilé pourquoi les électeurs de l'arrondissement d'Ypres donneront a notre liste une victoire complete, le 22 Mai prochain. 13 f3 f3 f3 f3 f3 f3 S3 £3 f3 Quelle déveins, mes amis, quelle déveinel MM. les savants nous ont tout siroplement route's, a la facon du premier député libéral venu, en mal de réélection. lis ne nous avaient pas promis la lune, il est vrai, mais seulement la visite d'une co- mète. Et voici qu'ils nous avouent aujour- d'hui que cette visite escomptée, nous ne l'aurons pas, la queue de !a comète ayant été irrévérencieusement raccourcie Pour se tirer de leur mauvais pas les grè- gues blanches, ils avaient déja opéré une courbe rentrante, sous prétexte que la queue de la comète opérait elle-même une courbe rentrante. La date restait indécise, les uns la plagant au 19 Mai, a 2 heures, les autres au 18 ou au 20, sans précision. Or, voici que I'un d'eux avoue maintenant tout net que la Terre ne passera pas a travers la queue de la comète. Et ce courageux n'est pas le premier vieux-major venu, mais le plus compétent de tous, celui qui le premier nous avait promis la rencontre et qui, pour cette promesse de calculateur, doit recevoir le titre de docteur d'Oxford,honoris causa lejour oü la comète de Halley brillera de tout son écla! dans le ciel du soir 1 Ainsi, il faut en faire son deuil pas de coup d'éventail de la part de la comète L'histoire ne continuera d'enregistrer, en fait de coup d éventail, que celui qui valut a a la France l'une de ses plus belles colonies Nousattendions beaucoup cependant de cet heureux événement. Un coup d'éventail ou dequeue, administré par une comète, c'était la du pain bénit, évidemment. Car notre Terre a rudement besoin d'un bon coup de balai, depuis le temps qu'elle s'encrasse et se couvre d'une poussière, séculairement plus épaisse, d'erreurs et de superstitions, de con ceptions étroites et de veuleries de toute nature. Même si la queue de la comète avait pu balayer un peu nos Parlements, elle n'en eüt été que doublement gentille. Elle n'y eüt pas manqué, assurément. Gar l'oa s'imagine sans peine ce qu'elle serait estomaquée et indignée, elle, la voyageuse des régions sereines et des grands horizons, d'observcr ici, parmiles Terriens, tant de mesquinerie et tant d'animosité antireligieuse, et d'enten- dre retentir les premières enceintes du monde des derniers cris de rue, des imprecations les plus haineuses a bas les couvents a bas la calotte Puisse la comète nous aider tout au moins de sa bienfaisante influence, tandis que nous nous chargerons, le 22 Mai, en bons pa- Uiotes, de balayer le Palais de la nation «e «lie te La gauche parlementaire a quitté la phambre, dernièrement, au cri de A bas les couvents La chose a été düment actée par les journaux et rappelée ici. dans nos mee tings électoraux. M. Nolt n'a pas pro- testé ni désavoué, pour sa part, ce tolle (menacant. Le corps él ec lor al saura s'en souvenir, car il lui appartient de parler au nom de tous ceux que l'exécution de cette me nace atteindrait, s'il laissait des hommes qui l'ont proférée rentrer au Parlement et gouverner le pays. II parlera au nom de ces milliers de ci- toyens Beiges qui prétendent au droit U'exercer la plus noble des professions sans être, de ce fait, l'objet de vexations et d'injustices de toute nature. Au nom de ces exilés auxquels la ca tholique Belgique, terre de fraternité, de liberté et d'égalité véritables, se 'fait un devoir et un honneur d'offrir un re fuge. Au nom de ces légions de malades qui peuplent nos höpitaux et auxquels nos I couvents procurent des gardes-malades ineomparables, de l'aveu de médecins jmécréants eux-mêmes. Au nom de tous ces orphelins auxquels nos couvents rendent une mère, une mère souvent plus aimante et plus dé- ivouée que celle qu'ils perdirent. Au nom de tous ces religieux et re ligieuses qui recueillent et secourent .pieusement toutes les épaves de la socié- té et tous ceux qui lui sont a charge les vieillards, les aliénés, les malheureux atteints de maladies conlagieuses et re- poussantes, les prisonniers, les anor- maux, les vicieux, les repenties, etc. etc. Au nom 'de toutes ces pépinières de héros de la charïté, de ces vaillants mis- feionnaires qui s'en vont sur des plages jinhospitalières relever les races dégra- dées, soigner des lépreux et des incura bles de tout genre. Au nom de ces foyers de science hu d'étude et l'enseignement du peuple sont l'occupation incessante, et l'ceuvre tou- jourS continuée, depuis ces moines im- 'mortels qui sauvèrent 1'Occident de la barbarie et auxquels nous devons origi- /nairement notre civilisation. A tous! égards done il est d'une élé mentaire reconnaissance de bénir les moines et les religieuses. Crier a bas les couvents!équivaut d'ailleurs a crier a bas les paraton- (nerres de la société Ce sont eux surtout qui protègent le knonde contre la colère geleste mais c'est la une considération de foi que M. Nolf n'est pas tenu d'admettre. Question de points de vue différents aussi les' bienfaits de la resistance qu'op- posent les asiles du renoncement et ide i l'austérité ou triomphe des theories üe I la jouissance effrenée. 1 Peut-être M. Nolf trouve-t-il que l'épi- f curéisme est l'idéal moral suprème et que tout va bien quand la béte humaine 1 fest satisfaite celle qui a de quoi gur- itout. 'j Ce que ne contesteraient pas, s'ils étaient sincères, même ceux qui n'ont fcure de perfection morale, c'est que les couvents nous protègent contre les öra- ges qui se préparent et quine tarderaient pas a s'abattre sur la société, si les reli gieux abandonnaient a eux-mêmes les malheureux de toute espèce qu'ils re cueillent et qu'ils moralisent les barba- res des pays de missions et surtout cette graine de barbares qui leve pour le cri me et la révolution, dans le pays de ci vilisation saus foi. Quiconque veut pour la société la paix et le bonheur compatibles avec les con- lingences terrestres se fera un devoir de signifier congé a M. Nolf, ,parce qu'il s'est rendu solidaire de la menace pro férée, par ceux qui rêvent de nous jatti- rer les pires convulsions sociales. Le ricbe et le pauvre, depuis long- temps devenus ennemis, se sont livrés bataille. Comment finira le combat Par l'abolition de la richesse Non Par l'abolition de la pauvreté Pas davanta- ge Pour changer de mains et pour 'être diminuée dans celles qui la posséderont, la richesse ne sera pas abolie. Le combat finira par le retour de la ri chesse aux devoirs que 'Dieu lui impose. Après avoir acquitté par force, aucomp- toir des révolutions, Farriéré de cétte dime qu'elle s'était fiattée de ne plus payer jamais, elle continuera de la payer volontairement en argent et en hommes, comme par: le passé Elle fondera des höpitaux et des écoles, elle y mettra des moines, des hommes de sacrifice qui re- nonceront aux jouissances de la fortune pour évangiliser les pauvres et pour Jes servir, et la société sera rétablie sur ses bases. Louis Veuillot. La politique compte avec \es faits, et, entre tous les faits, il n'en est pas de plus considérable que le catholicisme traversant les siècles, jusqu'a la Rétor- rne, avec le monopole de l'idéal, avec le monopole de l'éducation, et survivant 'aux grands mouvements intellectuels ou du seizième ou clu dix-huitième siècle^ sinon comme une loi religieuse fidèle- ment observée par tous, au moins com me un statut social dont bien peu se sont départis. AV aldeck-Rousseau. La religion a toujours été le premier fondement des sociétés. L'étude ;nétho- dique des sociétés européennes m'a ap- pris que le bonheur individuel et la pros- péritó publique y sont en proportion de l'éncrgie et de la pureté des convictions; religieuses. Fr. Le Play.- Partout oü le christianisme est vivace, les moeurs se relèvent partout oü il languit, elles s'abaissent. C'est j'arbrh oü fleurissent les vertus humaines, sans' la pratique desquelles les sociétés sont condamnées a périr. Je vous prie, pi' vous me faites parler, ,de le proclamer expressément on demoralise la Fran ce en lui arrachant ,1a foi en la dé- christianisant, on Fassassine. II iFy ja' point de sauvegarde sociale hors1 des vé- rités du Décalogue. Ce fut la conviction de Le Play ce fut celle de Taine. Je m'y rallie Paul Bourgel. Les sceurs ne se bornent pas a instrui- re les enfants pauvres, a donner des soins aux malades dans les höpitaux et a visiter les infl'rmes a domicile. Ces humbles filles sont, comme on dit a pré sent, des pionniers de la civilisation. Jules Simon. Le moine est un héros, et Fob ne peut imesurer la taille dé cet homme. Fir min Sue. Nul n'est prophéte en son pays. M. Nolf estime, non sans raison, qu'il est doublement prudent pour lui de tenir compte de ce proverbe et de ne pas se risquer a semer ici la bonne parole tout seul. 1. - j II s'est dit que ce n'est pas tout de se vanter d'avoir passé beaucoup de ques tions aux ministres il ne faudrait pas, par exemple, qu'un électeur indiscret lui demandat ce que les ministres ont répondu. II ne faudrait pas surtout qu' un grincheux lui lancat la tête ces réponses, les réponses traduites en actes, grace aux instances eta l'influen- ce agissante de MM. Colaert et Nan Mer- ris. C'est pourquoi M. Nolf appelle ia rescousse des prophètes étrangers. Mais voyez son malheureux choix C'est le cas de dire quos per der e vult Jupiter dementat. Le prophéte qui, demain, doit venir révéler aux Yprois les intentions de M. Nolf et le numéro le plus intéressant du programme libéral, c'est M. Masson. Or, veut-on savoir comment M. Masson entend résoudre la question scolaire Le député de Mons l'a révélé en pleine Chambre «JE LE DECLARE TRES FRAN- CHEMENT, MON IDEAL C'EST LA LOI DE 1879 M. Nolf aura beau styler son invité et 1'engager prudemment a mettre une sourdine a sa franchise, voila les Yprois prévenus. Voila les intentions de celui que M. Nolf a jugé le plus di- gne de traduire sa pensée lui. Voila l'i déal qui sera réalisé demain, si nous y consentons, par le gouvernement libé- ro-socialiste, de l'avis conforme de M, Vandervelde, chef du parti soeialiste. La loi de 1879, la LOI DE MAL HEUR, avec tous les maux dont elle a accablé le pays pendant sa courte exis tence Nous félicitons M. Masson de sa fran chise et remercions M. Nolf de sa gaffe. Les per,es de familie yprois savent maintenant que s'ils entendent garder intact leur droit sacré d'envoyer leurs en fants a l'école qui leur convient, a une école publique dont l'atmosphère soit religieuse, c'est pour les candidats ca- tholiques qu'il leur faut voter. II n'ex- istera plus d'écoles publiques. cbrétien- nes. .1. 1 JOURNAL D'YPRES ©rgane ©atholique de l'Hrrondissement r*1 V r*

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1