CONCERT Téléphone 5? Téléplione 52 m m m m m'&wmmmmw m m m m m m Conseil communal Samedi 13 10 centimes ie X' 46 Année N° 4681 La mora li té dans les ateliers Le projet scolaire /oeuvre de Don Bosco Yprcs i On s'aboime rite au Eeurre, 3®, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. a Ypres, et k totss les bureaux «le post© du royauaii, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So eenttegg la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémentaires coötêïJt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser l'Ag&S&t Hav- s, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. VILLE D'YPRES. Dimanehe 11 Juin 1911, au Kiosque de la Grand'place par la Soeiótó Pliil har mon ie d'A r men fiér es fondée en 1788, conaposée de 110 exécutants, sous la direction de M. A. Verbregghe, Che valier de la Légion d'honneur, Officier' de l'instruction publique, ex chef du lr régi ment du génie, a Versailles. Président d'honneurM. Hubert Dansette.. Président honoraire M. Rodolphe Lourme. Président ac'ifM. Joseph Lefebvre. Vice-PrésidentM. Victor Bouquillon. A. midi, rtfcepli» n l'hótelde vilSe. lr Concert, a Tissue de la reception. 1. Marche des Amoureux. L. Ganrie 2. Légere Cavalerie, ouverture. Suppé. 3. Introduction et Mazurka de Copélia. Léo Delibes. 2e Concert, a 4 1/2 heures. le 1'artie 1. Marche et cortège de Déjanire. Saint Saëns. 2. Phèdre ouverture. J. Massenet. 4. Suite de mélodies nationales hongroises a) Largo b) Andantino c) Finale. G. Brahms. 4. Lakmé, fantaisie. Léo Delibes. 2e Partie 1. Selection sur Werther. J. Massenet. 2. Concerto, exécuté par 10 clarinettes. We tl ge. 3. Le Roi d'Ys, fantaisie. Ed. Lalo. 4. Ballet d'Isoline. A. Messagen. On a beauooup parlé, avec juste raisen, et I on s'occupa encore trés activement de la crise de Tapprentissage. C'est la une ques tion trés grave,quidoitnous faire désirer que l'on crée partout des écoies spéciales pour apprentis. Mais a coté de TenseignoïEont pratique, il y a aussi a envisager la moralité dans les ateliers. Que de choses a dire a ce sujet que de tristesses et de misères a con- stater Si beaucoup de jennes enfants, sortis pieux et purs des écoies et des patronages catholiques, abandonnent si vite la religion en finissent bientöt par oublier le chemin de Toeuvre qui les a (onnes et aimés, il faut en faire retomber la plus grande responsabili- té sur Tatelier, ccole trop souvont de liber- tinage et a'impiété. N'y aurait-il pas moyen que les ouvriers catholiques et honnêtes se liguent pour faire cesser ce triste état de choses Que voulez-vous que fasse le pauvre petit enfant de 13 ou 14 ansqui entre dans une usine 11 est sans force et sans défense, a la merci de tous. Les conversaiions les plus Lsquées, les plus déskonnêtes, quaud elles ne sont pas obscènes, viennent aussitót h'oubler son &me. S'il est timide et naïf, on s'amuse de sa baïvefé et on aura vite fait do lui apprendre mal, de le dégourdir, selou le langage des ateliers, S'il est honnête et courageux, et qu'il ne veuille pas condescecdre au vice sera en butte a toutes les (racasseries, aux moqueries les plus grosslères il lui faudra uöe force d'ame peu commune et une értet- §ie de caractère bien grande pour résister toutes les sollicitations dont il sera l'objet. Chose étrange, beaucoup d'ouvriers, ex- cellents pères de familie, ne voudraient pas au foyer domestique tenir des propos incon- tenants devant leurs enfants, et n'hósite laieet pas a mettre brutalement a la porte individu qui aurait l'audace d'y avoir une 1 erte' de langage déplacée, et ne se font IJ8s scrupule Tatelier devant d'autres en- fants de tenir des conversations et des pro pos honteux et dóshonnêtes. Que dire aussi des attaques incessantes contre la religion, des mensonges et des ealomuies que Ton débite a jet continu con- tre TEglise et ses ministres des objections stupides et sans valèur que Ton répète tout le long de la journée, aux enfants et aux jeu- nes geus de nos oeuvres Les champions do ccs attaques, beaux parbeurs sans instruction ni savoir, ne con- naissent pas le premier mot do la religion, et sont tout juste eapables'de répéter les sor- nattes de leur journal. lis tranchent, discu- tent sur des sujets dont ils ne connaissent pas le premier mot, avec un aplomb imper- turtable. Ils se garderont bien do discuter avec des gens compétents, qui connaissent la question, Tont étudiée et sont capablés de leur répondre. lis u'osent s'y risquer. II y a 14 un mal profond, qui fait un ravage épou- vantable, et nous vcudrions voir tous les ouvriers honnêtes etsérieux, les catholiques surtout, s'insurger contre eet état de choses, lorsqua nous assistions, au Palais-Bouibon, a la discussion sur la C. C. T. Qu'il y ait dans Tordre sccial des abus, ou ne saurait le nier. Que ce soit un devoir do travailler a la solution de ces problème3 selon Téquité, c'est de L ute évidence. Que le législateur doive intervenir lorsque Tinitiative privée est frappee d'impuissauce, Léon XIII Ta affirmé solennellement. Que l'organisation profeesionnelle puisso beaucoup pour la solution de ces problèmes vitaux si complexes, Léon XIII Ta dit aussi; nous y applaudissons, nous no ccsserons d'y travailler et sommes keureux de voir nos amis s'y dévouer avec tant de zèle. Mais lo mot profond sur la question que personna ne pronor,ca 4 la Chambre dans la séance que nous avons rappeiée, qu'on p"0- nonce rarement du reste paree qu'on ne va pas au cceur de la question, c'est que par dessus tout il faut obtenir une réf'orme morale, atteindre la conscience, rendre Tin- dividu et le groupement respectueux de la justice supérieure. Suivant l'équation ckère a Brunetière, la question sociale est une question morale, et la question morale est une question reli- gieuse. Aussi est-il bien évident que tous ceux-la concourent trés efficacement au progrès social qui consacrent leur vie a prêcher le decalogue et a ramerer les peuples a la foi, Travailler, suivant la devise de )a Croix, a promouvoir le règne de Dieu c'est par la méme travailler a Tavènement de toute justice. Et si nous n'avons pas le bonheur de rame- ner le peuple a la pratique du Dêcalogue, kélastoutes les lois seront vaines, (ous les progrès trompeurs, et nous irons de ruine en ruine. II était bon de rappeler ces véritós le plus souvent possible. S'il est un projot qui méritait de rallier toutes les sympathies, c'est bien le projet scolaire qui constitüe pour Tenseignement une amelioration et un progrès considéra- bles. II contient en lui toutes les réformes que Ton réclamait impérieuses et urgentes. L'obligation scolaire,avec le bon qui est a la base, en est la plus marquaate innovation. C'est celle aussi qui, le cioirait-on soulève chez nos adversaires lo plus d'objections. Car malheureusement la politique s'en est mêlée et a cause d'elle le projet qui parais- sait acceptable est devenue pour les anticlé- ricaux un objet d'horreur. Ceux ci out tort cependant, grandement tort et pour tout esprit non prévenu le projet scolaire est de nature a satisfaire les plus exigeants. En cette matière les démocrates s'étaient toujours distiEgués. Eh bien, au congres qu'ils ont tenu dimanehe, loin de marquer leur hostilité, ils ont fait preuve d'une bien- veillancequis'explique paria libertéduchoix de 1'école laissée au père de familie. Cette liberté, la seul garantie, il faut qu'elle soit maintenue intacte et compléte. C'est bien ainsi que nos amis Tentendent et c'est pourquoi, partout oü ils sont assemblés, ils acclament le gouvernement. Ce fut encore le eas dimanehe a une reu nion 4 Cioey oü M. Berryer, ministro de l'in. térieur, a pris part.Faisant allusion au projet scolaire, il a ditnotammsnt Or, le gouvernement a fait son devoir dans Toeuvre des oeuvresToeuvre scolaire. Le projet Schollaert répond au Tégitime désir de liberté du pays, non pas du pays cathohque, mais de tons ceux qui ont con serve un peu de sens de la justice non obJité- ré par la passion haineuse et s.ectaire. En presence des attaques Jont le projet scolaireest l'objet,il faut que tous s'attachent a ceux a le faire connaitre, a en montrer l'é* conomie qu'aveuglent les déclamatioas de nosadversaires. Et quand il sera votécar il sera votéil faut que vous puiésiez dire que, chacun dans votre sphère et dans les limitee de vos influences, v« us avez été pour quel- que chose dans ce résult&t. Et c'est a juste ti're quele ministre a étj longuement acclamé. Beaucoup en Belgique j pensent eomme lui. Beaucoup désormais agiroot comme lui. Culte compte iqio de la fabrique de l'église de St Martin. Recettes frs 70.202.47 Dépenses 54.515.12 Excédent 15.687.31 Approuvó. Le conseil émet un avis favorable sur la demande d'autorisation adressée par la fa brique d'église a Tautorité supérieure,de dé- passer certains crédits reconnus insuffisants et de couvrir la dépense supplémentaire au moyen de certains autres crédits quilaissent des excédents. Culte acceptation d'un don manuel fait a la fabrique d'église St Pierre. M. le Trésident donne communication d'une délibération en date du lr février 1911 par laquelle la fabrique de TEglise St Pierre sollicite Tautorisatiou d'accepter le don, fait par une persoune anonyme, d'un titre de la Rente Beige 3 °/o, au capital de 2.000 fr. a charge pour la dite fabrique defaire célébrer Ie mardi qui suivra le premier dimanehe du mois d'aoüt de chaque année une messe so- lennelle en Thocneur de St Antoiue, et, aa- UHellement, dix mardi's en suivant, une messe 1 asse avec chant, le tout aux inten tions du donateur. Avis favorable. Bureau de bienfaisance cession d'un bail j a Voorme^eele. La commission administrative du bureau i de bienfaisance a, dans sa séance du 4 avril 1911décidé d'accepter la cession de bail, faite par le sieur Oscar Catteau, cultivateur a Ilollebeke ot pour lea six anuées restant a mai, a 5 ^ourir depuis le lr octobre 1910, 4 Fiorentin l Yanthuyne, cultivateur 4 Voormezeele et a MM. Colaerf, Bourgmestre- 1 Madame Alida Autrigue,veuve Vanderghote, Fraeijs et Vandenboogaerde, I propriétaire a Dixmude, laquelle declare se Séance publique du Samedi G heures. Présents Président éckeviüs Fiers,Vanderghote, D'IIuvettere, Bouquet, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Biebuy k, Begercm, conseillers Van der Donckt, secrétaire communal. M. Sobry s'est fait excuser. Le procés verbal de la séance du lr mai n'ayant douné lieu a aucuno observation est déclaré approuvé. M. le conseiller D'iluvettere propose Tim- pressicn des discours remarquables qui ont été prononcés a la séance de lundi dernier. Cette proposition est adoptee Règlements communaux ordonnance de police sur le carnaval. Le conseil approuve, a l'unanimité, l'ar- rêté pris par M. lo Bourgmestre a la date du 26 mars pour ptóvenir les désordres qu'il y avait lieu de craindre a Toccasion de la Mi-Carême qui co'incidait cette année avec s Tun des principaux jours de la foire annuel- I f'il 1^reS S18e a oói0al Langemarck je et Tasschendaele. - 1 Les cessionnaires accep tent au prix annuel de frs 3,550, et le cédant demeure caution solidaire. (A suivre). coustituer caution solidaire pourlepayement régulier du fermage et la stricte execution du bail, d'une parcel!e de terre sise a Voor mezeele, contecant 1 hectare 38 ares 80 cen- tiaves, cad. Section E, noS 191 et 192 appur tenant, a 1'administration charitable. Le ennseil émet un avis favorable sur cette cession. Bureau de bienfaisance cession dun bail a Poelcapelle. Le conseil approuve la délibération en date du 4 avril 1911, aux termes de laquelle le bureau de bienfaisance propose la cession par le sieur Léo Coussement, cultivateur a Poelcapelle, asessoeur et neveux, Madame Justine Coussement, veuve Henri Deroo, et ses eufauts Merie, Jules et Emile Deroo, également a Poelcapelle, du bail restant a courir sur une ferine de 32 hectares 15 are3 Finances communales majoration de crédits de I'exercice iqio. Le conseil decide de solliciter de la Dépu- tation permanente Tautorisatiou de dépasser certains crédits portés au budget de 1910, qui sont insuffisants. Le surplus de la dé pense pourra aisément être couvertpar Tex- cédent general du compto de 1910 qui dé- passera de loin le chiffre prévu au budget. Bibliothèque communale compte iqio. Le conseil arrête aux chfffres ci-après le compte de la Bibliothèque communale pour I'exercice 1910 Recettes frs 1523,30 Dépenses 1570.58 Déficit 47.28 Harmonie communale compte iqio. Ce compte, présenté par la Commission administrative et arrêté aux chiffres de Recettes Dépenses est approuvé. Excédent frs 6248 26 5949.30 298.96 «jtf ssP. S'il est une oeuvre digae d'attention sym- pathique et de coopération généreuse, c'est certes cette oeuvre de Don Bosco qui répond a des besoins toujours actuels et toujours grandissants, Et pourrions-nous, journalistes, n'en pas parler volontiers, nous qui travaillons, com me les Salésiens, a la rénovation sociale, sous le patronage du même St Francois de Sa'es, Patron de TOratoire Saisissons done Toccasion d'une nouvelle réunion des Coopérateurs Yprois de Toeuvre pour faire mieux connaitre celle-ci, et partant la faire aimer davaatage. Bien entendu, quand nous parions des coopérateurs, nous n'oublions pas ces dames. Mais le terme générique masculin est d'au- tant mieux en situation, cette fois, que si les La nouvelle Tour de l Eglise St-Jacques. coopérateurs emportent toujours la palme du nombre, le progrès fut plus marquant toute- fois du coté masculin et que le nombre des coopérateurs la'ics avait doublé, mieux que cela, décuplé en importance. Mais que Ton nous permette tout d'abord de remercier M. le Directeur des Dames de Rousbrugge de mettre a la disposition de Toeuvre la superbe chapelle de eet établisse ment modèle. Ala différence d'autres sanc- tuaires situés Ie long d'artères bruyantes celui-ci jouit d'un silence propice au recueille ment et a la prédication. Par contre, il semtle que cette maison d'éducation, plutot cossue, peuplée d enfants de r.os meilleures families et oü les mattres ses, en manteau de choeur fort peu dernier cri, ont une gravité et une solennité de dé marche qui évoquent mal les caractéristiques des maisons salésiennes, il semble, disons nous, que cette maison soit moins indiquée que d'autres pour héberger l'oeuvre de coo pération salésienne... Apparences trompeu- ses L'habit ne fait fait pas le moine. Et, une fois leur pomp :use traine remisée au vesti aire, les chanoinesses augustiniennes savant montrer dans le commerce avec leurs élèves cette simplicité, cette jovialité de bon aloi, cettetendresse communicative qui constituent le fond de la méthode de Don Bosco. C'est de cette méthode, la bonne, la meil- leure, que nous a entretenus le révérend père Aufray. II s'est attaché surtout a prouver par les résultats la valeur et la supériorité de cette méthode. II a cite' une foule de traits char mants, authentiques, montrant sur le vif la perfection morale obtenue par cette méthode chez des enfants issus pourtant de milieux souvent déplorables, toujours miséreux et exposés aux mauvaises influences. II a prouvé non moins heureusement Fac tion bienfaisante et féconde de Toeuvre par les témoignages de reconnaissance qu'elle suscite et les générosités qu'elle inspire chez les moins fortunés même. Mais a cóté des bienfaits directs et indivi duels que procurent 4 leurs jeunes bénéfici- aires les institutions salésiennes, il y a le bien social qu'elles réalisent du même coup, et JOURNAL D'YPRES ©rgane Gatholique de rArrondissement Er—: S3

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1