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Les socialistes et M. Fallières
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Pensées diverses
Le bluff du Progrès d' Ypres
A propos du portail
de la Vierge
Les chiffres
Actes officiels
Service des vidanges
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
AVIS
c'est cette action la que, journal politique,
nous tenons a mettre principalement en
relief.
Les oratoires salésiens conaprennent deux
sections celle des enfants destinés au travail
des ateliers, et celles des écoliers qui, recon-
nus trés intelligents et capables de travaux
autres que des travaux manuels, sontinstruits
suivant,le programme de l'enseignemeut clas-
sique.
Cette dernière categorie, écrivait J. K.
Huysmans, a fourni des ecclésiastiques, des
officiers, a pourvu d'hommes de valeur les
carrières libérales et ce qui est curieux, c'est
qu'il y a communauté absolue de régime
entre eux et ceux qui restent des artisans; ils
sont traités sur le même pied d egalité ils
doivent vivre, de mème que des frères, en
semble ils se retrouveront plus tard dans
les bagarres de l'existence, et ils auront a
marcher la main dans la main et a s'en-
tr'aider
Ils se comprendront d'autant mieux et
combineront d'autant mieux leur action
sociale qu'ainsi que le faisait observer le père
Aufray, ils sont tous enfants du peuple.
Sans le dévoüment éclairé des fils de Don
Bosco, ils seraient, en grand nombre, deve-
nus la proie du vice, des révoltés et des élé-
ments de perturbation sociale. En passant
par l'Oratoire, ils deviennent au contraire de
bons chrétiens et des éléments d'ordre et de
rénovation sociale.
Aussi, ajoute Huysmans, que sont les
utopies des socialistes, des collectivistes et
autres chevaucheurs de chimères ou mar-
chands de coquecigrues, en face de ces résul-
tats tangibles, de ces effets prouvés
Le progrès social, cherché en dehors de la
rénovation chrétienne de l'individu et de la
familie, a fait faillite si manifestement que,
dans les pays oü l'expérience fut tentée, les
bons esprits, alarmés, éprouvent le besoin de
déposer leurs préventions antireligieuses et
d'adjurer les gouvernants imprudents de
faire machine en arrière.
Trop tard, apparemment.
Dieu merciNotre chère patrie, grêce au
gouvernement catholique, n'a pas commis
cette imprudence. Mais la franc-magonnerie,
complice et alliée des pires ennemis de la
patrie, poursuit ici les mêmes desseins cri-
minuels. II importe et il est urgent de neu-
traliser ses efforts en soutenant de toutes bos
forces les oeuvres de progrès social véritables
et notamment les institutions salésiennes. II
y va non seulement du salut des amesil y
va du salut de la société il y va du salut de
la patrie.
Pour votre encouragement et le confort de
vos ames, je veux vous dire aussi que l'oeuvre
la plus efficace pour obtenir le pardon des
péchés et s'assurer la vie éternelle, c'est la
charité faite aux petits enfants Uni ex
minimis, a un des plus petits abandonnés,
selon l'a8surance que nous en avons du divin
Maltre Jésus. Don Bosco (Testament)
U
Dieu dit a l'homme par les cent voix de la
raison et de la religion Tu accepteras avec
ou sans répugnance les éléments que ma
Providence te donne, et tout misérables et
corrompus qu'ils sont, tu travailleras a les
améliorer pour ton salut et celui de tes sem-
blables et tu conduiras avec ta faible force
les hommes du mal au mieux a moi seul est
réservé de les mener au bien par le pire paree
que je sais tout, vois tout, juge tout et recti-
fie tout.
J'en reviens k ceci toujours nous ne
vivons qu'une fois pendant cette vie, il se
passé un drame de choses et d'idées quelcon-
que qui a son dessein providentiel et dont
nous sommes parties intégrantes devons-
nous, pouvons-nous nous mettre de coté et
dire Jouez la farce sans nous, le sujet ne
nous convient pas? Mais le sujet est donné
de Dieu, nous ne pouvons pas le décliner par
des désirs ou des dégoüts. La vie est un role
obligé. Quitter son habit avant la fin de la
pièce, c'est manquer a l'auteur, voila.
Lamartine
GS
La neutralité 1 la neutralité (a l'heure
actuelle), quand le monde moral tout entier
et le monde immoral sont sous les armes,
quand on va livrer les plus grandes batailles
intellectuelles dont jamais ait dépendu le sort
des générations nées et a naitre I la neutra
lité sous prétexte ou sous raison d'un goüt
ou d'un dégoüt, d'un penchant ou d'une ré
pugnance a une couleur ou un nom je te
le dis net et cru, une telle neutralité est a mes
yeux un crime envers soi-même, une bles
sure iDguérissable a sa conscience.
Id.
Nous connaissons pluB d'un lecteur du
Progrès qui a fait des gorges chaudes, Di-
manche dernier, en lisant dans son hebdo-
madaire la note de la rédaction que nous
servons textuellement a nos abonné3.
Sans vouloir contester l'effort fait par
M. Colaert pour arriver a l'achèvement du
canal de la Lys a l'Yperlée, une grande
part en revient a notre député liberal, M.
Nolf, qui a été constamment sur la brèche
pour obtenir les justes revendications des
industriels et des commergants de la ville
et de l'arrondissement.
Les annales parlement aires en font foi.
Si M. Ernest Nolf avait été consulté, il
n'aurait certes pas permis au Progrès do
publier, en dehors du ir Avril, une sem-
blable calembredaine.
Monsieur le député libéral, mieux que
quiconque, sait qu'il n'y a pas de sa faute,
si Monsieur le Ministre des Travaux Publics
a eu finalement raison des résistauces de
certains personnages, stilés pour faire re-
mettre a d'autres temps l'achèvement du
canal en question.
En l'occurence un peu plus de modeBtie
de la part du Progrès et de ses maladroits
amis plairait davantage,
Voltaire n'a t-il pas dit dans son temps
Mente%, mentef toujoursil en restera quel-
que chose.
S3
Le discours politique de Monsieur Fraeijs
est un trompe l'oeil qui ne réussira pas a
donner le change a l'opicion publique,
écrit le Progrès dans son numéro de Di-
manche dernier.
Vous pourriez bien vous tromper un brin,
cher confrère, car il nous revient de divers
cótés que certains de vos amis, et non des
moins huppés, apprécient le discours de
l'honorable Echevin, d'une autre manière.
Nous attendons les événements avec con-
fiance, ayant coinme gage le bon sens prati
que de nos concitoyens.
Nous avons eu la curiosité d'aller consul
ter a l'Hötel de Ville, les comptes des Hospi
ces depuis que notre écheviu M. Fraeijs,
preside cette importante administration.
Neus en extrayons les chiffres ci-après
1904 (Première année de la gestion de
M. Fraeijs comme président des
Hospices civils).
IXCÉDENTS des COMPTES
Service Service
ordinaire extraordinaire
1904 126 20 38 585.19 38.711.39
1905 3.915.39 4 721.74 8.667.13
1906 4.989.40 22.793.26 27.782.66
1907 2.781.51 25.788.21 23.569.72
1908 5.590.27 25.097.05 30.687.32
1909 3.693.75 29.366 83 33.060.58
Toujours a propos du discours politique
de M. Fraeijs, qui semble agacer quelque
peu les nerfs du rédacteur du Progrès, ce
journal écrit encore
L'honorable échevin aurait dü se rappe-
Ier que,durant sa gestion comme président
des Hospices, les comptes et budgets de
d eet établissement hospitalier se sont clótu-
rés, pendant plusieurs années, par un
énorme déficit.
L'organe libéral qui se vante toujours
d'etre loyal et sincere,"(s'empressera de rec
tifier, nous le parions, Verreur involontaire
commise dans son dernier numéro.
Nous avons lu dernièrement, dans les
colonnes du Journal, un article trés intéres
sant, sous le titre «Le portail de la Vierge»,
déuomination nouvelle qu'il convient de
donner, dès a présent, au portail méridional
de St-Martin.
Loin de trouver execssifs les éloges décer-
nés k la partie architecturale comme a la
partie sculpturale, nous estimons, au con
traire, qu'il y a lieu de n'amoindrir en rien
les mérites de cette restauratiou. C'est pour-
quoi nous tenons a réfuter certaines erreurs
dont nous avons entendu les échos, erreurs
qui ne proviennent que d'une connaissance
imparfaite, de la part du public,de certaines
traditions archéologiques.
On avait, dés le début, objecté que les
sculptures du tympan manquaient d'unité,
et on aurait préféré voir un seul sujet
sculptural englobant toute la surface, selon
les régies usitées dès la Renaissance. C'était
perdre de vue ce point essentie], qu'en ma-
tière de restauratioD on est tenu de suivre
scrupuleusement toutes les régies, toutes les
traditions usitées a l'époque de la construc
tion du monument.
Dès le XIIIe siècle, s'établit la coutume de
presser sur le tympan des portes une mul
titude de personnages minuscules, réparfis
en nombreuses scènes sur plusieurs registres
ou baudes superposées. Les sujets, en se
multipliant et en se superposant, sont géné-
ralement enfermés clans dos compartiments
architectoniques. La statuaire, ainsi étagée
en zones, est forcément réduite a une échelle
plus petite et perd aiuBi de son importance
magistrale. Par contre, elle gagne peut être
en intérêt: lesimagiers ne pouvaieut trouver
de meilleures places pour développer, en
scènes sculptées, les nombreux épisodes de
la vie du Christ et de la Vierge.
C'est cette coutume, qui, dans la restau-
ration du portail méridional, a été fidèle-
ment suivie, après avoir été méconnue, il y
a un demi-siècle, par l'architecte Dumont.
II faut n'avoir pas beaucoup voyagé pour se
souvenir de dispositions analogues offertes
par les tympans des trois portes de l'église
Notre-Dame k Paris. Les cathédrales fran-
gaises et allemandes tómoignent, du reste,
d'exemples nombreux, et il n'est pas rare de
voir, si la hauteur du tympan l'exige,jusqu'a
trois et quatre zones de bas-reliefs.
Une autre critique avait été formulée au
sujet des dimensions des statues ornant les
ébrasements de ce portail D'aucuns les
trouvaient trop grandes et trop rapprochóes.
A première vue, cette critique paraissait
fondée, et, cependant, elle u'était basée que
sur une simple impression et non sur le
raisonnement.
La disposition architecturale est telle que
les niches ne sont séparées que par une
simple colonnette et non par un petit tra-
meau, comme en certaines églises.Dans tous
les monuments oü existe cette disposition,
et entre'autres A Chartres et h Strasbourg,
dont nous avons les photographies sous les
yeux, les statues sont rapprochées au point
que les draperies cachent entièrement les
colonnettes. Leur saillie en dehors des dais
est aussi forte et leur élancement certaine-
ment plus exagéré.
En groupant plusieurs statues en une
scène unique, a la fagon d'un haut relief, en
a établi uno cohésion plus grande encore
entre ces personnages déja si étroitement
juxtaposés. Ils semb'ent converser entr'eux
et vivre d'une vie réelle. L'artiste gantois
qui les a congues, M. De Beule, a su leur
donner ce mysticisme reiigieux que nos
artistes contemporains n'arrivent plus que
difficilemeutasaisir.ee caractère archa'ique,
sans être accusé au point de choquer nos
idéés modernes en matière d'art, a été si
bien interprêté par l'artiste, au'on peut dire,
sans exagération, que les sculptures du
portail de la Vierge peuvent compter parmi
les plus parfaites de ce genre qui aient été
exéculées dans le pays.
Une décoration sculpturale aussi réussie
était le digne complément du travail de
restauration si iiitelligemment corgu par
M. l'architecte Coomans et si habilement
exécuté par l'entrepreneur M. Vandekerck-
hove. La sculpture ornemeutale, due k MM.
Dujardin, de Roulers, et Uornillie, d'Ypres,
n'est nullement inférieure a la statuaire et
fait honneur a ces habiles artisans.
La petite sacristie qui viendra sous peu
s'ajouter a l'Est du portail viendra complé
ter eet ensemble qui ne manquera pas de
faire, eet été, l'admiration de tous les
touristes.
Comme ils avaient saluó la veuue k Bru-
xelles de l'empereur Quillaume, les socialis
tes se devaient d'exprimer leurs sentiments
envers M, Fallières, le chef d'Etat frangais.
Mais Ton pouvsit croire que ces messieurs
auraient pour le président de la république
plus de déférence et plus de sympathie. Oa
pouvait croire que le pays de France et le
gouvernement dontil jouit se rappiochaient
assez de leur ideal républicaiu pour qu'ils
fassent au représentant de celui-ciun accueil
sympathique. Mais en le croyant on commet-
tait une grave erreur dont le Peuple s'est
chargé de nous faire revenir. En eflet, le
manifeste qu'ils ont fait paraitre indique
clairement quels sout les sentiments de nos
socialistes belgas pour lesquels tout Etat or-
ganisé, royaume constitutioneel comme le
notre ou république comme le pays voisin,
est susceptible d'une amélioratiou dont le
texte que voici donne la tendance et l'esprit,
Done en gvands caractères le Peuple écrit:
Dans quelques jours, M. Fallières sera a
Bruxelles. Le monde officiel lui prépare la
même réceptioo que celle qui accueillit ré-
cemment Guillaume II, l'empereur divin.
Le protocole exige, parait-il, ces comédies
payees avec l'argent de tout le monde.
On tentera de vous faire croire qu'il s'agit
d'honorer le grand peuple de France, qui a
tant contribué a l'émancipation humaine
pour lequel nous éprouvons la plus ardente
sympathie.
Mais cette France-la, la France de 89, de
g3, la France de la Commune, Fallières ne
la représente pas. II représente un gouver
nement bourgeois qui, sous son manteau
républicain, cache des institutions monar-
chiques et qui porte en lui toutes les tares
du régime capitaliste.
République dont le tsar de Russie obtint
l'or nécessaire pour étouffer la révolution
République qui vient de se lancer dans l'a-
venture marocaine pour satisfaire la soit des
écumeurs financiers de la politique coloniale;
République militariste augmentant chaque
année son formidable budget de la guerre
République qui maintient Biribi oü
s'épuisent, meurent ou sont tués les fils du
prolétariat qui ce savent se plier a la
discipline de fer
République qui a failli laisser guillottiner
l'innocent Durand, condamné pourcompli-
cité morale, et ne l'a libéré que lorsque sa
raison avait sombré
République oü l'on interdit aux travail-
leurs de maniLster librement, le Premier
Mai
République qui enferme dans ces prisons
ceux qui, comme Hervé, se permettent de
penser autrement que la Majorité
République qui, pour briser la grève des
cheminots, condamna au travail forcé des
prolétaires transformés en soldats
République qui, comme nos monarchies,
s'est maintes fois rougi les mains du sang
ouvrier.
Cette république-la n'est pas la nótre
Au moment oü M. Fallières sera dans nos
murs, nous nous souviendrons des efforts
gigantesques faits par le prolétariat francais
pour son émancipation intégrale et nous son
gerons aux luttes ardentes et apres que les
socialistes de tous les pays auront encore a
livrer pour se libérer du joug du capitalisme,
C'est pourquoi le prolétariat socialiste bru-
xellois ne participera en aucune fagon aux
manifestations organisées en l'honneur de
M. Fallières.
Vive la République sociale 1
Vive l'internationale des Travailleurs.
Cette hostilité n'est pas faite pour nous
étonner. M. Fallières est traité par les so
cialistes comme est traité le Roi Albert et
comme le sont ses ministres. Après tout,
c'est logique de la part des rouges. Mais
que doivent penser de tout ceci leurs alliés
du libéralisme? Nous cherchons en vain un
mot de blAme dans les organes de ce parti.
Ceux-ci gardent le Conrard le silence pru
dent, Seul, le Journal de Liège, qui repro
duit la proclamation, veut bien reconnaitre
qu' elle donne une triste idéé de l'esprit
d'a propos et du tact de nos dirigeants socia
listes Un point, c'est tout.
Mais les citoyens pondérés, les patriotes
qui tiennent au bon renom du pays et a nos
cordiales relations avec l'étranger, jugeront
sévèrement cette attitude et réfléchiront une
fois de f lus a ce qua nous réserverait un
gouvernement oü entreraieat de pareilles
geus, b'ils arrivaientau pouvoir.
fl 83 Ü3 f31 3 11 £3! 83 19
Rien ne vaut la netteté des chiffres.
Leur éloquenée surpasse toutes les autres.
C'est pourquoi nous livrons a la méditation
de nos gazetiers anticléricaux la nouvelle que
voici, extraite d'un exposé de la situation
générale du Trésor au ier janvier 1911.
L'exercice 1908 se clötura par un boni de
fr. 3,964,633.44 et le budget a eu a suppor
ter des dépenses exceptionnelles pour fr.
12,960,585.48.
L'exercice 1909 est meilleur encoreil
aura un boni de 10,617,405 fr. 23, on n'avait
prévu que 7 millions de boni et il y eut cette
année pour 14,555,298 fr. 64 c. de dépenses
exceptionnelles.
Pour 1910, l'estimation provisoire porte
le boni 7,400,000 fr. et il y eut pour 25
millions de dépenses exceptionnelles.
Et voila 27 ans que dure ce régime qui
oppose les constants bonis du gouvernement
catholique aux déficits formidables du minis
tère des sept macons qui nous menaient a la
ruine.
Les catholiques ont fait de bonne politi
que, car ils ont fait de bonnes finances.
Un arrêté royal du i5 Avril autorise le
conseil communal de Bruges a percevoir une
taxe k charge des propriétés riveraines des
cours d'eau non navigables ni flottables a
raison du voütage de ceux ci.
Un arrêté ministériel du 20 avril nom-
mé le jury chargé de décerner les recompen
ses des concours horticoles organisés a l'occa-
sion de l'exposition de Charleroi. Nous y
remarquons les nomsde MM.Bouckenooghe,
administrateur de la société horticole yproise,
a Ypres; Dekens, directeur de la société
horticole Flandria, a Bruges F. Sander,
horticulteur, Bruges, et Vincke-Dujardin,
id. a Bruges.
Ordre de Leopold. Par ar. r. du 17
avril, M. Gravet (F.) est nommé chevalier
de 1 Ordre de Léopold, a raison des services
qu'il a rendus comme juge de paix du 1"
canton d'Ypres.
Ordre judiciaire. Par ar. r. du même
jour, la démission de M. Gravet de ses fonc-
tions de juge de paix du 1" canton d'Ypres
est acceptée.
Bourgmestre. Nomination. Par ar.
r. du 29 avril, M. Butaye (A.) est nommé
bourgmestre de la commune de Noord-
schote.
Emprunts communaux. Le conseil com
munal de Zuydschote, est autorisée a em-
piunter 12000 fr. et celui de Nieuwcapelle
75oo fr. par l'entremise de la société du
crédit communal.
VILLE D'YPRES
Depuis le 10 Mai 1911, il est organise
sous le contróle de la ville, un service dè
vidanges, par procédé inodore.
Ce service est concede a M. Evariste Swin-
gedouw, cultivateur, en cette ville (Post
hoornstraat).
Dispositions extraites du règlement-con-
scesion.
L'extraction pourra se faire en dehors
des heures prévues par le règlement du 30
Septembre 1876.
Les demandes d'extraction devront être
adressées au concessionnaire, qui devra y
satisfaire, dans l'ordre oü elle se produiront,
au plus tard dans quatre jours.
Le service d'extraction sera obligatoire
pour tous les établissements de la ville ou
subsidiés par elle.
Le service sera facultatif pour tons les
particuliers, mais ceux-ci continueront a se
conformer aux dispositions de l'art. 17 du
reglement de 1876, s'i! ne s'adressent pas
au concessionaire.
L'extraction sera faite gratuitement par
le concessionnaire, pour toute fosse d'une
contenance d'un mètre cube au moins.
Toutefois, si les matières n'ont pas une
densité de 1.015 degrés par litre le conces
sionnaire aura le droit de réclamer une in-
demnité de 0.20 fr. par hectolitre.
Les propriétaires, locataires et occupants
d'immeubles, qui font usage du service
d'extraction, abandonneront gratuitement
au concessionnaire les matières extraites,
sauf convention contraire entre eux.
Ypres le 27 Avril igu.
Les Bourgmestre Échevins,
R. COLAERT.
Le Secrétaire,
Hector Van der Donckt.
Le Bureau des vidanges, établi ESPLA
NADE (entre les n09 16 et 18) sera ouvert
de 9 heures a midi.
Dimanche 14 Mai
E. GAIMANT, rue de Menin, 6.
Le Bassin de natation sera ouvert au pu
blic, lundi, i5 Mai,
BURGERSTAND VAN YPER.
Geboorten
Goethals Ivonne, Esplanade.
Timmerman Jacob, Soterstraat.
Gadeyne Gaston, Grimminckstraat.
Cormllie Gertrude, Kalfvaart.
Huwelijken
Servais Rodolphe, coifi'eerder te Brussel,
Allewaert Marguerite, handelsbediende te Y^er.
Deruyter Jerome, metsersdiener, Debraban-
dere Mattiilde, kantwerkster, beiden te Y| er.
Boudeweel Henri, herbergier, te Roubaix,
Ceriez Zoë, z. b te Yper.
Sterfgevallen
Debreyer Jean, 39 j motser, echtgt van Gon-
tier Helena, Zaalhot.
Priem Sylvie, 26 j kleermaakster, ongehuwd,
Korte Thouroutstraat.
Bruynsteen Mathilde, 47 j., z. b. ongehuwd,
Hondstraat.
Lin Lucie, 24 j., kantwerkster, ongehuwd,
Kaai (West).
Bartholomeus Julien, 21 j., hovenier, onge
huwd, Dickebuschsteenweg.
Thomas Achiel, 55 j stadhuisbediende, echtgt
van Vandionant Marie, Rysselstraat.
ÉTAT-GIVIL DE COMINES-BELGIQUE.
Naissances
Valerie Sieuw, rue d'Houthem. Anna Wyf-
fels, rue de la Gare.
Décès
Daniel Gasier, agó de 1 mois, rue do Wervick,
Madeleine Cappon, agé de 2 mois, rue ds l'eti
Brieion. Albert Staes, agé de 5 mois, rue du
Gemeene. 1 noyé, du soxe masculin, inconnu,
paraissant agé de 40 ans.
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TOTAUX
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