2 If Discours de M. Helieputte AUX ÉLECTEURS Téléphone 53 Téléplione 52 I - Samedi 14 Mai 1919 10 centimes le fV1 45 Année N 4629 S'amcdl !e 14 Mai, Dimanche le 15 Mai a 7 lieu^es I 5 du soir Lundi le 16 Mai Jeudi le 19 Mai Messieurs Elecieurs J Electeurs !}as mal, n'est-ce pas Un g and anniversaire Dont acte Les motifs d'un Congé On. s'abonne rue au Ueurre, 36, A Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. A tons les bureaux de poste du royaume. ARRONDISSEMENT YPER VERKIEZING VOOR DRIE VOLKSVERTEGENWOORDIGERS Colaert Van Merris Begerem Thevelin Brutsaert D'Hondt j Nolf PLAATSVERVANGER Vietoor au VOLKSHUIS Wytsehaete, a 11 heures Brielen, a 11 heures Langemarck, a 3 heures Bas-Warneton, a 3 heures Wervicq, a 4 heures Poperinghe, k 5 heures Vlamertinghe, a 5 heures Bizet, a 51/2 heures Le Gheer, 7 heures St-Ivon, a 8 heures (ENTKÉE LIBRE) Oostvleteren, k 8 heures Abeele, k 8 1/2 heures Poelcapelie, a 10 heures Watou, k 10 1/2 heures Vogeltje, 2 1/2 heures Crombeke, a 2 1/2 heures Pilckem, a 3 heures Westvleteren, a 4 heures Ploegsteert, a 5 heures St-Sixt, a 6 heures Pont Rouge, 7 heures Le Touquet, k 8 heures Voormezeele, a 8 h. du soir de l'arrondissement d'Ypres 1 afin de ehoisir les hommes qui 5 lui paraïtront les plus aptes et j les plus dignes a prendre la di- l reetion du gouvernement de notre pays sïP ssP 'sef «ats# 's# '5# sSf s$- JOURNAL D'YPRES ©rgane Gatholique de ('Arrondissement Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se rêgularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coüteüt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser l'Ag$SGS3 Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. den 22 Mei 1910. Nos adversaires veulent le service militaire géne'ral, c'est-a-dire pour tous les fils de familie. Nous ne voulons qu'mr fils de familieet la réduction du temps de service militaire. Nous voulons le maintien des immunités ecclésiastiques. PLAATSVERVANGERS n ii Nous avons accordé des pensions, qui seront plus fortes que celles que promettent nos adversaires des pensions sans obliga tion pour les patrons et les ouvriers. Ah 1 les ra.iicaux-socialistes vous donne- ront un franc par jour, alors qu'au pouvoir, les libe'raux n'ont pas donne' un centime de pension, de 1878 a 1884 1 MEETINGS Mirrstre desChemins de Fer, Postes et Télégrapbes. Vous étes appelés au scrutin du 22 Mai, qui doit decider du sort du pays. Depuis 26 ans, la Belgique est libre, riche et prospère. La liberté comme en Belgique, deman- dent les conservateurs de France. La Belgique est devenue la 5m<: puissance u monde, au point de vue de ses relations commercials, dit M "ii m. ficard, 1 ancien sena- teur socialiste. liny a pas de griefs, proclamait naguère M. Graux, ministre des Finances sous le aernier gouvernement libe'ral. II n'est done pas nécessaire de changer de gouvernement, pour avoir une Belgique j plus libre, plus riche et plus prospère. Nos adversaires nous reprochent notre absence de programme. Nous leur répon- dons: liberté, prospérité nationale, maintien de l'ordre et de la paix publique, améliora- tion du sort de louvrier et du bourgeois aucune augmentation des charges militaires, égalité de traitement entre lénseignement public et l'enseignement privéextension constante de l'instruction a tous les degrés sans instruction obligatoire, pas de revision constitutionnelle. Voilé notre programme N'est-il pas suffïsant Et n'est-il pas en partie réalisé r*t »_c L'agriculture Les catholiques l'ont ren- due prospère par de nombreuses lois votées en faveur de nos cultivateurs,notamment par l'abolition du droit d'accise sur le tabac, introduit en 1879 pour faire ia néfaste geurre scolaire. L'agriculture 1 Le manifeste libéral n'en parle même pas Pour les libéraux, c'est comme s'il n'y avait pas de cultivateurs dans notre arrondissement Si vous voulez voir maintenir la situation actuelle, Faméliorer encore par des mesures de sage progrès, vous voterez pour les candi dats du parti catholique, seuls capables d aider a donner au pays un gouvernement digne de ce nom. Rappdez vous que seuls les lioéraux sont incapables de former un ministère qu'ils ne le pourraient qu'avec le concours des socialistes, ennemis de la i Royauté, de nos institutions et de la conser- I vation sociale I r ij Nos adversaires vous font des promesses s quMs savent irréalisables. Nous vous don p n-r.s des actes accomplis-durant 26 ans de gouvernement. Notre passé répond de J'avenir. 5$ «5$ Le manifeste libéral, que nous lisons dans l Progrès du 8 Mai, porie en toutes lettres: Le 22 de ce mois, le corps electoral de notre arrondissement sera appele' aux urnes Très-vrai, Progrès. Or, vous ne luttez I que pour un siège. Vous abandonnez done e les deux autres a deux de nos hommes que vous venez de qualifier si justement. Et notre I troisième candidat n'est ni moins apte.. Merci, Progrès, nous le dirons a vos 5 éiecteurs. lis voteront pour touts notre liste. Ce 15 mai 1910 est le 19e anniversaire de Fimmortelle encyclique Rerum no- varum sur la condition des ouvriers, qui a rappelé a toutes les classes leurs devoirs et montré dans le retour aux traditions chrétiennes la solution du conflit social. L Eglise du Christ n'avait certes ja- i mais cessé de s'intéresser au sort des humbles, depuis les premiers temps du j christianisme oü Elle fit crouler l'empire de 1 égoïsme païen, en scellant du sang de ses martyrs Finstauration de la re ligion d'amour et de fraternité, jusqu' aux temps actuels ou Elle répand sur les points les plus reculés du globe, avec les enseignements du Dieu de charité, les pratiques et les institutions qu'ils inspirent, 1 j j j Mais les conditions économiques jac- tuelles nécessitaient des formes d'appli- cation nouvelles de la loi de charité et, d'autre part, l'oubli de cette loi par beaucoup rendait opportunes une affir mation et une définition solennelles des devoirs sociaux, de la part de l'auto- rité compétente. La grande voix de Rome a été enten- due. C'est surtout de la publication de l'encyclique Rerum novarum que date ce grand mouvement social chrétien gui devait se traduire rapidement dans les mceurs, dans les lois, ainsi que dans une infinité d'oeuvres qui sont Lhonneur des catholiques. Aussi l'ouvrier reconnaissant célébre- ra-t-il, comme il convient, dimanche pro- chain, le 19e anniversaire de Rerum no varum. Nous n'avions délégué aucun de nos rédacteurs au meeting massonique fenu en notre ville dimanche dernier. Tou- tefois, comme plusieurs de nos amis y sont allés, des échos nous en Sont par venus qui nous obligent en dire Un mot. M. Masson s'y est plaint, en effet, d'a vöir vu travestir sa pensée par le fait d'une citation incomplète d'un discours prononcé par lui a la Chambre. Plus d'un journal s'en est tenu, comme nous et avant nous, a la citation de la dé claration essentielle mais nous ne fe- rons aucune difficulté pour prendre a notre charge le reproche en question. Et volontiers, nous donnons acte a M. Masson de sa protestation. Quant éen admettre le bien fondé, nous ne le pou vons pas, et nous en faisons juge le lec- teur, en lui soumettant les declarations faites par M. Masson lui-même, él'ap pui de sa protestation. O ui, a dit en substance le député de Charleroi, oui, j'ai dit a la Chambre et je répète et maintiens que mon idéal est la loi scolaire de 1879. Mais jje me sou- viens de Ia guerre déchainée par le cler- gé contre cette loi et du trouble jeté par lui dans le pays je le répète, PAR LUI. Aujourd'hui, il faut bien se rendre a l'évidence, le clergé a la même puissance et les mêmes disposi tions qu alors. Voilé pourquoi, désireux de la paix publique, je renonce ins- crire dans mon programme l'idéal que je caresse, tout en me rendant compte qu en agissant ainsi je mécontente mes amis.Nous mettons au défi M. Masson j et tous les libéraux de bonne foi qui l'é- coutaient, de contester que ce soit bien la le fidéle résumé du commentaire dont l'amant de la LOI DE MALHEUR a entouré le reproche adressé a la presse. j pour citation tronquée. Sans en appeler a quiconque ne s'il lusionne pas sur les déclarations et les engagements des politiciens% nous pré férons proclamer sans réticence que le ciel n'est pas plus! pur que le fond du cceur de M^ Masson.; Mais qu est-ce done que cela change a 1 affaire Et en quoi cela devait-il nous empêcher de ,prédire que l'idéal de M. Masson serait la loi de demain Quand on a un idéal, on le poursuitet quand on a comme M. Masson, des Con victions ardentes stimulant un zèle apos- tolique... ou diabolique, on n'a de repos qu on n'ait atteint son idéal. Le prudent politicien trouve aujour- d hui le clergé trop fort et l'opinion pu blique trop hostile pour s'exposer k un nouveau 1884 en réédilant d'emblée 1879 La belle garantie que cela nous donne On se flatte bien de mater rapidement le clergé. Et quant a l'opinion publique, qu elle se laisse prendre une fois Ou deux aux promesses cauteleuses, et on s'em- pressera d'interpréter a sa fa$on et' d'in-. voquer ses nouveaux verdiets pour chan ger d'avis soi-même et justifier ses va riations, sans même attendre l'effet des lois déchristianisatrices, de tripatouilla- ges électoraux et du jeu de toutes ces! influences qui sont mises k profit pour s'ancrer au pouvoir.: i j Mais qu'importe la durée de la trève que la tactique imposera a M. Masson et lui impose surtout maintenant Le modèle de M. Nolf a aggravé son bas en avouant les motifs de sa manoeuvre et en révélant ainsi les vilains cötés de {son jeu. II l'a gaté tout fait en recon naissant que ses amis désapprouvaient sa prudence et sa modération momenta- née. 1 Qu'importe que M. Masson veuille une loi de malheur édulcorée, une neutralité plus perfide il n'est pas seul législa- teur, et il n'aura' pas a se faire violen ce pour accepter une loi scolaire telle que la veulent ses amis et telle que lui- même la rêve. Sans compter que Ceux qui feront des manières a la Masson, 6t préféreront la voie détournée, n'en fe ront pas ce qu'ils veulent. Vous suivrez le dra peau rouge ou vous ne serez rien La prédiction du Rras-de-fer gantois se réalisera en matière d'enseignement, comme sur tout autre terrain. C'est Ce qu'a reconnu, sans que M. Masson prow prolestat, son ex-stagiaire qui lui servait d'assistant. Quoique désireux de suivre une voie différente, a-t-il dit, nous ferons ensemble la première ëtape, puis une seconde, puis une troisième, tant et si bien que nous finirons par nous trouver trés bien de la société des socialistes et que nous poursuivrons notre route en semble jusqu'aux noces d'argent. Avions-nous raison, après avoir signa- lé l'idéal avoué par M. Masson, de faire peu de cas de ses commentaires et d'é- crire Voilé l'idéal qui sera réalisé demain, si nous y consentons, par le gouvernement libéro-socialiste, de l'avis conforme de M. Vandevelde, chef du par ti socialiste. La loi de 1879 la LOI DE' MALHEUR, avec tous les maux dont elle accablé le pays pendant sa courte ex istence 1 Au lieu de erier la' calomnie, M. Masson eüt mieux fait de ne pas flirter, lui-même, avec la calomnie. Car c'était la caresser trés amoureusement que de dire on ignore quel sera l'emploi ex act du million récemment voté en fa veur des instituteurs laics. Je pense, moi, que ce million sera attribué aux parents qui enverront leurs enfants aux écoles congréganistes et qui accepteront SOUS CONDITION quittance du minerval. Ce sera un million électoral. Flirtage plus intime encore avec la calomnie lorsque M. Masson a repro- ehé au parti au pouvoir un scandaleux emploi des deniers publics, des gaspil- lages et des abus de tout genre, les uns pires que les autres lorsqu'il a par- lé surtout d'« affaires Coremanset d' affaires Dupret C était d'une imprécision trés pruden te, sans doute, mais au moins ce n'était pas la Chambre. M. Masson est plus courageux que M. BuyL ..D'un cran tout au moins. Si les catholiques ont gratifié leurs ad versaires de la représentation propor- tionnelle, c'est qu'ils sont le parti de la tolérance et du respect des droits et des convictions de tous. Du moment que le parti libéral est assez fort dans notre arrondissement, fut-ce même gra ce au concours des socialistes et de tout ce que lui rallie la haine commune de l'Eglisenous acceptons trés volontiers

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1