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CONCERT
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Samedi 20 Mai 1911
10 centimes le N°
46 Année N° 4682
Fète Equestre
Le projet scolaire
Encore le Progrès
et
la Harangue de M. Fraeijs
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres,
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se rêgularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
et A tous les bureaux de poste du royaume.
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la ligne. - Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémeniakes coüteüt
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser a l'Agêifêê
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse.
V1LLE D'YPRES.
Dimanche 11 Juin 1911,
au Kiosque de la Grand'place par la Société
Philharmonie d'At?nentières,
fondée en 1788, composée de 110 exécutauts,
sous la direction de M. AVerbregghe, Che
valier de la Légion d'honneur, Officier de
l'instruction publique, ex chef du lr régi
ment du ge'nie, a Versailles.
Président d'honneurM. Hubert Dansette.
Président honoraire M. Rodolphe Lourme.
Président actifM. Joseph Lefebvre.
Vice-PrésidentM. Victor Bouquillon.
midi, réception k l'hótelde ville.
lr Concert, a Tissue de la réceptioD.
1. Marche des Amoureux. L Ganne
2. Légère Cavalerie, ouverture. Suppé,
3. Introduction et Mazurka de Copélia,
Léo Delibes.
2« Concert, a 4 1/2 heures.
le Partie
1. Marche et cortège de Déjanire.
Saint Saëns.
2. Phèdre ouverture. J. Massenet.
4. Suite de mélodies natiouales hongroises
a) Largo b) Andantino c) Finale.
G. Brahms.
4. Lakmé, fantaisie. Léo Delibes.
2e Partie
1. Sélection sur Werther. J. Massenet.
2. Concerto, exécuté par 10 clarinettes.
Welige.
3. Le Roi d'Ys, fantaisie. Ed. Lalo.
4. Ballet d'lsoline. A. Messager.
Vi li m M M if' fci M
FANFARE ROYALE
Dimanche 21 Mai, a midi
sur le kiosque de la Grand'Place
Bous la direction de M. Louis Arschodt.
ps
PROGRAMME
1. Roi Albert, Marche Eilenberg
2. Ouverture de Popéra Titus
W. A. Mo\art.
3. Choeur des pélerins de l'opéra
Tannhaüser R. Wagner.
4. Czardas, danse hongroise. G. Michiels.
5. Fantaisie sur Popéra Carmen
G. Bi\et.
6. Yoix Roumaines, Valse. M. Kessels
TOL' TOL fral TOL TOL fêa TOL
On peut se procurer des cartes pour la
Fête Equestre du Jeudi 25 Mai au café du
Boe et au Sultan
Ces cartes sont valables pour les deux
jours.
La lettre suivante, adressée par M. Arthur
Yerhaegen la «Flandre libérale »,constitue
une intéressante defense raisonnée du projet
Schollaert
Monsieur le Directeur,
Vou8 attendez écrivez vous dans la
Flandre libérale du 20 avril«l'effet ful-
gurant de mon éloquence poui'j défendre la
loi scolaire Qu'a cela ne tiennel Je ne
veux ni vous faire attendre, ni repousser
l'offre que vous me faites en termes... flat-
teurs, de vos colonnes. .Vous mettrtz le
comble a votre amabilitó en vous confor
mant, dans la reproduction de cette lettre, a
la loi sur la presse.
Le projet de loi Bcolaire comporte six
ïéformes.
1. Défense de louer le travail des enfants
avant 14 ana.
Vos amis repousseront-ils cette réforme
Evidemment NON. Je les en défie.
2. Institution d'un quatrième degré d'en-
srignement primaire comprenant deux an-
fcées d etudes et préparatoire a l'enseignc-
ment professionuel ou ménager
Vos amis repousseront-ils cette réforme
Evidemment NON. Je les en défie.
3.Gratuitéde Penseignement primaire:
Vos amis repousseront-ils cette réforme,
après avoir réclamé depuis toujours Pensei
gnement primaire gratuit, la'ique et obliga
toire Evidemment NON. Je les en défie.
4. Obligation de l'enseignement primaire.
Vos amis repousseront-ils cette réforme
après en avoir fait Partiele fondamental de
leur programme
lis 11e se contenteront pas, me répondrez-
vous, des sanctions proposées et réclame»
ront la privation des droits politiques,
Tarnende, la prison, que sais-je encore J
Nous attendrons leurs propositisns. Quoi
qu'il en soit, ils n'oseront pas repousser la
réforme proposée par M. Schollaert.
5. Amélioration de la situation des insti-
tuteurs.
Vos amis repousseront-ils cette réforme
Evidemment NON. Je les en défie. Mais me
direz-vou3, ils exigeront pour les institu-
teurs d'autres avantages 1—Je m'y attends.
II est dans le role de Topposition d'acculer
le gouvernement au déficit. C'est même le
vieux jeu. Mes amis et moi, nous nous effor-
cerons d'ailleurs de perfectionner le projet
a ce point de vue, tout en nous souvenant
qu'il accorde déja aux instituteurs uue
amélioration annuelle de situation de plus
de deux millions.
Jusqu'ici, Monsieur le Directeur, a part
quelques amendements et beaucoup de mau-
vaise humeur vos propres amis seront bien
embarrassés de repousser 1« projet Schol
laert. S'ils le faisaient, le pays tout entier
leur tournerait le dos,
6. Liberté du choix de Técole p.ssurée
dans une large mesure au père de familie par
le moyen du bon scolaire.
Ici, non, vos amis ne voteront pas Ie projet
de loi
Ils déclarent le bon scolaire
a) inconstitutioneel
b) destructif de l'enseignement public
c) destructif de la liberté du père de
familie.
Je n'bésite as a défendre le projet de loi
a ce triple point de vue.
a) Le bon scolaire est-il inconstitutionnel?
Relison8 Tarticle 17 de la Constitution
L'enseignement est libre toute mesure
préventive est interdile la répression des
délits n'est réglée que par la loi.
L'instruction publique donnée aux frais
de TEtat, est également réglée par la loi.
Nous n'avons pas en ce moment a nous
occuper du premier paragrapbe de Tart. 17.
Lorsqu'ils'agit d'enseignement libre, la loi
ne peut intervenir que pour régler la répres
sion des délits.
Nonobstant la texte^précis du second pa-
ragraphe, l'instruction publique qui s'y
trouve visée. n'est pas exclusivement calle
donnée aux frais de TEtat. Toutes nos lois
sur Tenseignement primaire ont jusqu'ici
confié vaux communes le soin d'ériger et
d'entretenir des écoles primaries et n'ont
imposé a TEtat et auxjprovinces qu'une pait
des frais.
Pourquoi la loi ne pourrait-elle pas, danB
le but de généraliser l'instruction., publique,
accepter le concours des particuliere et pro-
clamer que toute école, qu'elle soit créée et
entre tenue par des particuliers ou qu'elle le
soit par la commune, jouira de Taide des
pouvoirs publics a condition de se soumettre
aux régies que la loi elle-même aura tracées?
Toute école qui se conformera a la loi ne
donnera-t-elle pas a ses élèves l instruction
publique voulu par le législateur 1 C'est
l'évidenee même.
L'école libre qui accepte le programme et
les prescriptions de la loi en matière d'ho»
raire, de locaux, du nombre d'élèves, de
garanties scientifiques et morales a fournir
par les intituteurs, cette école alièna volon-
tairement une notable partie de sa liberté.
Ellese range tout simplement parmi les
écoles publiques, parmi celles qui acceptent
de donner i'instruction publique telle qu'elle
est réglée paria loi. Elle est done visée pai
le second paragraphe de Tarticle 17, tout
comme Técole communale.
La différence entre les deux écoles
Les administrateurs de Técole libre, d'une
part, les administrateurs communaux, d'au-
tre part, choisissent parmi les instituteurs
remplissant les conditions légales ceux qui,
au point de vue de l'instruction et de l'édu-
cation, leur paraissent rópondre le mieux.
aux vceux des pères de familie, II n'y a de
différence qu'au point de vue de la concep
tion que les uns et les autres se lont de l'édu-
cation neutre.
Pourquoi voulez-vous écarter Tune de ces
confeBsionnelles, Técole communale neutre
ouvrirait seule ses portes aux enfants. Et
comme l'instruction serait obligatoire, vous
rendriez du même coup obligatoire pour les
enfants des pères de familie peu aisés, Técole
neutre.
Telle serait la liberté que vous leur mé-
nageriez.
Ne vous faites pas d'illusions I ils préfè-
rent l'autre.
Agréez, Monsieur, mes sentiments distin-
gués. Arthur VERHAEGEN.
conceptions et réserver a l'autre toutes les 0M M ft M itfÉfi H» Hit IQ
faveurs Ce n'est point la le respect consti- I VÊinUHÊliUL ïïrtiVi9&
point la ie respect
tutionnel de la liberté de conscience c'est
la tyrannie des consciences chrétiennes.
b) Le bon scolaire est-il destructif de l'en
seignement public
Le bon scolaire est une bourse d'études
remise au pere de familie dont les ressour- étendue, embellie.
Le Progrès semble vouloir inaugurer la
période électorale. Nous n'y voyons aucun
mal. Nous nous proposons de le suivre sur
son terrain, au plutöt nous le précèderons
sur notre terrain, celui de la ville assainie,
ces sont restreintes. Cette bourse d'études
lui permettra de choisir entre Técole confes-
8ionnelle et Técole non confessionnelle.
Pour le Père de familie aisé, pareil choix
est toujours possible. Pour le père de familie
peu aisé, il ne Test que si les deux écolts se
trouvent k sa portée.
C'est lui que le projet de loi, en un geste
de saine démocratie, veut mettre a même de
faire le choix que sa conscience réclame.
Désorrnais, il pourra agir comme le père de f mestre.
C'est le programme de Tadministration
catholique et de celui qui la préside.
Mais nous ne suivrons pas le Progrès
sur le terrain des personnalités, terrain glis-
sant qui ne nous convient pas.
Nous commengons par répondre au Pro
grès, qui prend a partie notre honorable
Echevin, M. Fraeijs, a propos de son récent
discours. Si le Progrès commencait done par
publier ce discours et celui de M. le Bourg-
famille aisé.
Ce serait une preuve d'impartialïté mais
Comment pareille liberté aurait-elle pour n'attendons pas cela de notre confrère ce
conséquence Ia destruction de Tenseignement j s.rait trop beau.
public Craignez-vous sérieusement que les
pères de familie armés du bon scolaire reti-
rent leurs enfants de vos écoles communales
neutres pour les envoyer dans les écoles
coiifes8ionnelIes Quel pavé vous jetteriez lb
dans le jardin des écoles communales Et
que la confiance des families dans les écoles
communales serait minée si elle ne survivait
pas a un régime de loyale concurrence 1
Vingt millions pour les couvents 1
clament vos orateurs Cela n'est pas et vous
le savez. Mais supposez que désorrnais les
écoles confessionnelles jouissent d'une telle
faveur que beaucoup de pères de familie leur
confient l'instruction de leurs enfants. De
quoi pourriez-vous vous plaindre
Du plébiscite solennel du père de familie
Si vous ête8 sincèrement partisan de la
liberté de conscience, vous devez vous incli-
ner. Qui dit liberté, dit aussi choix.
Si la neutralité scolaire dont vous vous
êtes fait Ie champion jouit dans le pays des
sympathies que vous supposez, Tenseigne
ment public non confessionnel ne court
aucun danger.
c). Le projet Schollaert est-il destructif de
la liberté du père de familie
Oui, dites-vous, paree que le bon scolaire
amènera la chasse aux élèves au profit des
écoles religieuses.
Pour qui prenez vous les pères defamille
Voici que le bon scolaire leur fournira le
Décidément le Prog7-ès a M. Fraeijs sur le
nez. Cela prouve pour la longueur et la
puissance du nez de notre confrère, mais
c'est tout.
M. Fraeijs a cru pouvoir faire unecom-
paraison entre les actes de Tadministration
catholique et ceux de Tadministration libé
rale, et dire, dans son discours, ce que nos
amis disent tout haut, et nos adversaires
tout bas. Est-ce la un si grand crime Et
notre Echevin n'a-t-il pas dit la vérité
Pour prouver que Tadministration an-
cienne a fait quelque chose iJ ne manque-
rait plus qu'elle n'eüt rien faitle Progrès
remonte au temps de la construction de
l'église St-Nicolas et du voütement de
TYperlée 1 C'est préhistorique. Passons au
déluge et pour que la comparaison soit
plus facile b faire par la génération actuelle,
prenons les vingt dernières années de Tad
ministration libérale et les vingt premières
de Tadministration catholique. N'est-ce pas
faire la partie belle au Progrès Nous pro-
cèderons par questions.
Mesures sanitaires. Combien de metres
moyen de donner la préférenct a Técole de 1 d'égoüts les deux administrations ont-elles
leur choix. Si précédemment la pression établis?
exercée sur les plus pauvres par l'offre de f De cc
secours matériels est parvenue quelquefeis a
avoir raison de leur conscience, il a fallu
une loi pour empêcber semblable pression de
lapart des bureaux debienfaissance, com
ment pouvez penser qu'il en sera ainsi du
père de familie mis a même par la loi d'exer-
cer l'un de ses droits les plus précieux et
dont la dignité se haussera rapidement de
tout ce qu'il aura conquis de liberté
Chacun fait ce qu'il peut. Grace au projet
Schollaert, les pères de familie ne tarderont
pas a mesurer le mérite du bon scolaire. Ils
jouiront, pour leurs enfants d'une liberté
effective.
Si le système recommandé par vos amis
devait prévaloir, aucun subside des pouvoirs
publics ne serait alloué aux écoles libres, a
moins biens entendu qu'il s'agisse de 1'école
rationraliste de Forest, de l'Athénée du
Centreou del'Universitélibrede Bruxelles...
Partout cü l'iniative privée ne réussirait
pas faute de ressources, a créer d'écoles
combien d'ares a-t-on agrandi le cime-
tière, sous les deux administrations
Quels travaux a-t-on faits aux étangs Et
c'est par la qu'il aurait fallu commencer,
disaitfeu M. Carton. On a établi une distri
bution d'eau alimentaire. C'est exactmais
non, confrère, sans aggraver la situation
des contribuablescomme vous le dites, car
c'est sous Tadministration libérale qu'on a
relevé sensiblement les centimes additionnels
et établi des taxes nouvelles 1
Mais continuons la comparaison. L'admi-
nistration catholique a distribué l'eau sous
pression, endigué Tétang de Zillebeke en
attendant que sous peu celui de Dickebusch
le soit aussi augmenté d'un tiers la distribu
tion existante, amélioré sensiblement la
qualité de l'eau, etc.etc. Et pour ce faire, nos
Ediles actuels n'ont pas augmenté les cen
times additionnels ni établi de nouvelles
taxes. Ils ont au contraire, comme 1'a dit
M. le Bourgmestre, diminué deux fois les
taxes d'abattage.
Prière au Progrès de répondre a nos trois
questions et, si possible, de nous contredire.
Autres travaux publics Le Progrès
ne voudrait-il parcourir nos iT^s. et nous
dire combien de mètres carrés de pj»v"?ge,
trottoirs compris, ont été établis par ses amis
et par les nótres, toujours dans les mêmes
périodes de vingt ans
Et s'il veut bien faire avec nous, une pro
menade a la campagne, nous lui dirons ce
qui a été fait pour les graviers, sous les deux
administrations.
L'Administration libérale, il est vrai, a
décrété le Boulevard Malou et un plan de
lotissement des abords de la gare. C'est trés-
bien; mais cela n'a coütéque quelquesfeuilles
de papier et le prix de quelques arbres gros
comme des chandelles. Qui a créé le Boule
vard, refait les plans et exécuté tout le quar-
tier de la gare, avec ses promenades, et ses
squares Est ce vous 1 Est ce nous Allons,
un mot de réponse, Progrès.
Eclairage public. Quand les libéraux
ont quitté l'Hótel de ville, il y avait sur tout
le territoire de la ville, campagne comprise,
244 réverbères. II y a aujourd'hui, comme
M. TEchevin Fraeijs Ta dit, 492 réverbères
d'éclairage intensifEt les agglomérations
sont éclairées, aussi bien que la villel Que ce
soit par le gaz de mon père ou par celui de
ma cousine, Téclairage est la, et personne ne
se plaint et il coüte beoucoup moins qu'a-
vant. N'est-ce-pas, confrère
Nous n'entendons point contester, au
Bourgmestre actuel, le mérite d'avoir entre
pris la restauration nouvelle de nos monu
ments Il s'exprime done a peu prés comme
M. Fraeijs. Mais il cherche visiblement k
diminuer le mérite de M. Colaert, en attri-
buant plutöt les restaurations a Tinspiration
et a la main habile de Tarchitecte, M. Coo-
mans. M. Fraeijs a donné h Tun et a l'autre
ce qui leur revient, et M. le Bourgmestre l'a
imité en r.ndant hommage a M. Coomans et
h ses collaborateurs du collége et du Conseil.
Nous répétons avec le Progrès Honneur a
M. Colaert 1 Mais honneur aussi k M. Coo
mans Nous ajoutons, pour ëtre plus juste
et moins rancunier que le Progrès Hon
neur aussi a M. Fraeijs, qui a constamment,
a\ec ses collègues, soutenu et encouragé le
Bourgmestre et l'Architecte. Voilé
Texacte vérité 1
Le Progrès fait un autre aveu, que nous
sommes loin de contredire. II reconnait que
les coüteuses restaurations faites a I égli:e
de St Martin et aux Halles, il y a plus d'un
demi siècle, n'ont point tenu, n'ont point
résisté a la morsure du temps Mais il en
impute la faute, non aux Édiles de Tépoque,
mais k la Commission des monuments, qui
devait connaïtre la force de résistance des
matériaux, aux injures du climat.
Que les Édiles du temps ne soient point
responsables du facheux état oü se trouvaient
récemment, et en partie aujourd'hui encore,
nos admirables monuments, nous le voulons
bien. Souvent, nous avons entendu le bourg
mestre actuel, dans ses discours et ses rap
ports, excuser ses prédécesseurs d'avoir em
ployé des matériaux dont la résistance était
pour ainsi dire nulle. On croyait en i85o,
que ces matériaux durciraient a l'air Et
cette croyance était partagée par la commis
sion des monuments. La bonne foi des uns
et de l'autre sont évidentes.
Mais, il n'en est pas moins vrai que, a part
les parements du Nieuwwerk et les fenê-
tres du rez- de chaussée des Halleset
encore a part aussi la restauration du
portail ouest de St-Martin restauration
irréprochable tout était a recommence!
quand nos amis sont venus au pouvoir. II
fallait, comme Ta dit M. Colaert, créer les
voies et moyens, et, après cela, mettre la
main a l'oeuvre. Nos Ediles catholiques ont
trouvé les ressources et entrepris courageuse-
ment Toeuvre qui s'imposait. Voila leur grand
mérite 1
JOURNAL
©rgane Catholique
TPRES
de I'Rrrondissement
JHJ JU JUJ JU SU JBJ JBJ
VU1 VJUU1 V w T UUU uuat kCX 1 uuu uo uco
N03 monuments. Ici, le JPrugrêS est en
aveu. II veut être, dit-il, plus juste et moins
rancunier, il a done tout de même de la
rancune que M. TEchevin Fraeijs.