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La Sainte Enfance
La bonne chanson
Le XXe Anniversaire de
Reriim novarum
Repos dominical
Conseil communal
Y avait-on seulement songé sous l'adminis-
Uation libérale Un jour on a entouré la
tourelle sud-ouest des Halles d'un échafau-
dage en vue de sa restauration. On l'a laissé
tomber en ruine l'échafaudage et la
tourelle est restée ce qu'elle était un danger
pour le public.
Et les facades anciennes appartenant a des
particuliers II en existait une en bois. Nos
Ediles cléricaux quels vandales l'ont
achetée. Combien d'autres ont été sauvées
par les libéraux Aucune, combien les catho-
liques ont-ils contribué a en conserver et a
restaurer Le Progrès voudra bien en faire
le compte, et, toujours juste et impartial, il le
dira a ses lecteurs.
Nous pourrions continuer notre réponse
au Progrès, et lui fournir ainsi une ample
matièie a polémique. Ce sera pour demain.
Judex
aaföC sS ~s# SCsflP
L'actualité.
Quel dommage que l'église St Jacques ne
soit pas encore surmontée de la flèche de y5
metres qui la fasse apercevoir de tout l'Y-
presis, afin de mieux convoquer sous ses
voütes tous les pères de familie de la eontrérl.
Car c'est aujourd'hui la grande solennité
de la Sainte Enfance et cette oeuvre admi
rable aura ia bonne fortune, qui ne lui échoit
pas chaque année, de disposer, cette fois, du
verbeet du geste si males du R. P. De
Meester.
D'aucuas trouveront peut-être que pour
ce'lébrer cette oeuvre toute de tendresse et de
pitié pour les tout petits, une parole plus
mignarde et des accents plutöt larmoyants
seraient mieux en situation. Nous en con-
viendrions volontiers si tout l'intérêt des
petits bénéficiaires de l'oeuvre se limitait a
leur enveloppe corporelle, frêle et mignonne.
Msis l'ame du moindre de ces petits est d'une
dignité et d'un prix inestimables et pour
nous y intéresser comme il convient, la forte
éloquence du P. De Meester ne sera point de
trop.
Même, sans l'avoir interviwé a ce sujet,
nous avons idéé qu'il pourra difficilement
parler des protégés de la Sle Enfance, de leurs
détresses, de la barbarie de leurs parents,
sans faire ressortir la situation privilégée de
nos enfants et des obligations morales qu'elle
entraine pour nous.
A la veille surtout d'une réforme scolaire
qui étendra aux parents les moins fortune's
eux mêmes des avantages de tout ordre dont
ils étaient injustement privés en fait, ces
obligations morales ont besoin d'etre mises
vigoureusement en relief, et nous sommes
convaincu que le P. De Meester r.'y faillira
pas. Cesera tout profit, et pour les petits
Beiges et pour les petits Chinois.
sflteE 2# a# S#üi s# sJ* Si# Ms0
L'autre jour, en passant devant une de nos
écoles populaires, nous étions frappé par une
étrange harmonie. Des diverses classes s'éle-
vait un même chant, bien vieux, mais tou- j
jours nouveau en sa délicieuse fraicheur
C'est le mois de Marie.
C'est le mois le plus beau
A la Vierge bénie
Disons un chant nouveau.
Naturellement, aucun unisson dans eet
ensemble. Couplets et refrain, début et finale
s'entremêlaient. Mais la sourdine des murs
atténuait si heureusement la fatale cacopho-
nie, les phrases du chant s'harmonisaient si
bien entre elles, sa fraicheur, sa grüce na'ive,
sa pensée mystique prédominaient tellement
dans la variété des impressions, que la
résultante n'en était pas moins étrangement
harmonieuse, évoquant les pittoresques con
certs des processions de Lourdes, faisant
même volontiers songer aux célestes concerts,
oü les neuf choeurs angéliques entremêlent
incessammentleurschants saintement rivaux.
Et nous songions que voila bien un in
comparable prélude a l'assimilation de quel-
ques bribes de science profane, pour ces
enfants pauvres surtout qui, plus que tous
autres, auront besoin, plus tard, de se res-
souvenir de la veille chanson qui ber^a leur
jeune age plus que d'autres besoin, parmi
les duretés du sort, de conserver, une fidéle
confiance en la tendre protection de leur
Mère du Ciel.
Et de même qu'attenter a Lourdes serait,
de l'aveu d'un mécréant tristement célèbre,
un crime delèse-humanité nous songions
que traiter en parias les écoles foncièrement
chrétiennes, alors qu'elles devraient être trai-
tées en privilégiées, c'est attenter a la fois aux
droits de Dieu et aux droits de l'homme.
Les libéraux au pouvoir avaient perpétré
eet attentat. Nos amis ne l'avaient qu'impar-
faitement réparé jusqu'ici. L'achèvement de
la réparation ne pouvait être retardé davan-
tage. En ce mois de Marie de 1911, eet acte
de justice sera entrepris résolument, pour
couronner dés demain l'admirable faisceau
de nos lois de véritahle progrès social. La
vieille chanson se rajeunira souvent encore
pour la gloire de Marie et pour le bien de la
patrie.
C'était, lundi dernier, le XXe anniversaire
de la publication par le Pape Léon XIII, de
l'encyclique Rerum Novarum
Dans une foule de centres ouvriers du mon
de entier, eet anniversairefut fêtéavec enthou
siasme par la classelaboiieuse reconnaissante.
Et les échos de ces manifestations iront
porter au Saint Père de douces consolations
parmi les tristesses de l'heure présente.
Et, malgré la distance parcourue, ils do-
mineront sans peine les bruyantes rumeurs
des festivités jubilaires de l'Unité italienne.
C'est que précisément la coincidence de
ces deux jubilés suggère des rapprochements
éloquents. Malgré les pavois tricolores, les
salves, les lampions, lesdythyrambes officiels
célébrant les bienfaits de la spoliation, on ne
peut s'empécher de percevoir les symptomts
prémonitoires de cataclysmes sociaux autre-
ment redoutables que les mouvements sis-
miques et les éruptions volcaniques qui
désolent parfoisla belle Italië.
L'anniversaire de l'immortelle encyclique,
au contraire, rappelle que la Papauté, après
vingt années d- «esssion, n'en gardait
,pa= r.oins une autorité et un prestige tels,
qu'une parole tombée des lèvres du prison-
nier du Vatican réalisait ce que tous les po-
tentats coalisés eussent vainement tenté, et,
rendant le bien pour le mal, déterminait,
dans l'Italie unifiée comme ailleurs, cette
efflorescence d'institutions sociales chrétien
nes et ce mouvement rénovateur qui neutra
lisent les ferments de dissolution et protègent
seuls contre les entreprises révolutionnaires,
et la société et le trone usurpé même.
Cette suprématie effective qui s'affirme
toujours davantage a. mesure que le mouve
ment social grandit et que les trones sont
plus branlants, cetre autorité sereine et im-
muable qui survit a tous les monarques et a
tous les empires, proclame. par ce fait même,
la nécessité de son indépendance compléte,
que peut seule lui assurer la restitution de ses
Etats historiques.
(s? rn *5 'tS if. 'if. if* if
Pensées diverses
La nation qui ne sert point la Mère du
Sauveur périra son territoire se changera en
une vaste solitude. Sans la protection de
Marie, comment les peuples obtiendraient ils
le secours de son Fils
S. Jean Damascène
Le nom de Marie qu'on interprète étoile
de la mer, convient bien a la Ste Vierge de
même que l'étoile conduit au port le matelot,
de même Marie dirige Ie chrétien vers les
rivages de la gloire.
S. Thomas d'Aquin
Ce cris de haine, ces passions qui divisent,
qui jettent je ne sais quelle lutte fratricide
dans les entrailles d'un peuple, comment les
apaiserez-vous II faut au peuple des
exemples, mais des exemples qui soient en
même temps des espérances. Et a l'heure 011
tous étudient quelles sont les conditions du
travail manuel, de l'activité sociale, n'est il
pas bon de faire apparartre cette béatitude, ce
type résigné du travail modeste, Marie
l'Ouvrière? Oui, Marie l'Ouvrière, une petite
brodeuse dans le Temple d abord et puis
quand Dieu le voulut, la femme du charpen-
tier Joseph Marie l'Ouvrière qui file le lin,
tisse la laine, prépare le modeste repas,
rajuste les vêtements, maintient i'ordre,
l'économie, la propreté dans sa petite
chaurnière de Nazareth.
Présenter au coeur du peuple un type aussi
touchant, n'est ce pas réveiller en lui ses
espérances, en le sauvant du découragement
et du désespoir 1 Ah ce n'est pas sans motif
que l'Eglise a nommé Marie la Mère de la
sainte espérance Ego mater sanctoe spei.
Oui, Marie suscite toutes les espérances et
c'est avec une pleine confiance que nous
pouvons lui dire Ora pro populo. Sainte
Marie, priez pour le peuple et donnez-lui
l'espérance 1
E. Vignon
Si la coupole de St-Pierre de Rome avait
été détruite, faudrait- il acoumuler de savantes
déductions pour démontrer la nécessité de
la rebatir Or, le pouvoir temporel du Saint-
Siège est plus nécessaire a l'harmonie de la
constitution ecc'ésiastique que la coupole de
St-Pierre n'est indispensable a l'harmonie
architecturale du chef-d'oeuvre de Michel-
Ange.
Une voix sort de tous les faits contempo
rains pour confirmer le célèbre aphorisme
de M. Thiers Pour le Pape il n'y a d in
dépendance que dans la Souveraineté. II
est superflu d'ajouter que si le Pape n'est pas
pleinement indépendant, les catholiques du
monde entier ne sauraient être pleinement
fibres.
G. Verspeyen
PHARMACIEN DE SERVICE
Dimanche 21 Mai
A. WECKESSER, rue de Dixaaude, 68.
A l'abbaye de St-Martin
A la demande de nombreux concitoyens
l'antique abbaye de notre cathédrale a été
ouverte au public durant une quinzaine de
jours. On peut dire que toute la ville y a
passé, car ce fut une procession continuelle
de^visiteurs, grands et petits, curieux de voir
encore une fois avant sa prochaine restaura
tion ce remarquable monument historique.
Les beaux plans de restauration furent
justement admiréset tous semblaient d accord
pour rendre hommage a notre administration
communale d'avoir partagé les vues de notre
compétent concitoyen feu Arthur Merghe-
lynck en conservant ce précieux monument,
berceau de notre cité.
Certes, il n'y eut pas que des archéologues
parmi ces nombreux visiteurs. Si le gofit
esthétique du gros public Yprois est plus
développé qu'ailleurs, il ne faut point pousser
a l'exagération. Le plus grand nombre
désirait revoir surtout l'ancienne résidence
des pauvres claires et c'était curieux d'enten-
dre les réflexions na'ives au sujet des cellules
et des iocaux abandonnés.
Si la plupart donnaient raison aux hum
bles religieuses d'avoir quitté cette vieille
baraque, certaines ames poétiques leur don
naient tort d'avoir abandonee ces lieux
enchanleurs et ces vieilles pierres, reliques
du passé, milieu incomparable pour les ames
d'élite portées aux rêveries et aux médita-
tions.
Tous les goüts sont dans la nature
Certains utilitaires n'approuvaient pas la
future destination. II aurait fallu y instal
ler..... i'hopitalou un second Institut dg
St-Joseph pour vieux rentiers ou célibataires
endurcis, etc. etc.
On appre'cia fort la future reconstitution
des anciennes salles voütées dont les belles
colonnes, encore a moitié enfoncées, donnent
une idéé trés exacte.D'aucuns trouvaient que
les Viticulteurs de la Champagne ne pour-
raient trouver des caves plus süres a l'abri
de tout sabotage d'autres émettaient l'avis
d'y installer certains services beaux modestes
et obscurs, par exemple le bureau des vidan
ges ou celui des nominations étrangères.
MaisDes goüts et des couleurs il ne faut
pas discuter
MMfifififififif1fif1f1IL1!L&
La Chambre
Vendredi 12 mai.
La discussion du budget de l'intérieur est
close en quelques instants par suite de
l'absence des orafeurs inscrits.
M. Terwagne, socia'iiste, demande l'ur-
gence pour sou interpellation sur les pour-
suites dirigées contre les individus qui ont
sifflé le chef du cabinet, M. Schollaert, a
Anvers. M. Daens proteste vivement et
s'oppose a ce que la priorité soit accordée a
cette demande d'interpellation. M. Schol
laert et De Lantsheere, ministre de la
Justice, déclarent se tenir a la disposition
de la Chambre,
M. Borboux réclame contre la traduction
des noms de villes du pays wallon.
On luirépondque «Doornijk», «3ergen»,
etc., sont des vocables historiques.
M. Daens s'occupe des bureaux de bien-
faisance, des corps de pompiers et de la
police rurale il réclame une application
rigoureuse de la loi sur i'ivresse publique.
M.Terwagne traite de diverses questions
sanitaires.
M. Rens demande des subsides pour la
construction de maisons communales.
Mardi 16 mai.
Interpellation du socialists Terwagne au
sujet des incidents d'Anvers.
M. Terwagne remercie ceux qui ont sifflé
M. Schollaert a Anvers.
M. Sogers démontre que le ministre a été
pris dans un traquenard et que la manifesta-
tion orgaeisée contre lui par le socialiste
Chapelle et par un journaliste libéral était
odieuse. Si des poursuifes sont dirigées
contre eux c'est que la dignité du gouverne
ment elle-mèrae est en cause. On annonce
des manifestations les p'.U3 calmes d'entre
les membres de l'opposition parient de
descendre dans la rue. Nous n'attaquerons
pas, mais si on nous attaque, nous saurions
résister, comme en 1902
M. le ministre de la Justice explique a
son tour quelle a été son intervention dans
cette affaire il a'est borné A donner son
assentiment aux poursuites. Celles ci étaient
nécessaires car les faits d'Anvers n'étaient
de la part de nos adveraaires que la mise
en oeuvre d'un By3tème.
MM. Franck, Hymans et Vandervelde
prennent encore la parole.
En vue de faire perdre du temps a la
Chambre, ils s'efforcent, mais en vain, de
faire remettre au lendemain la continuation
de cette interpellation. II est convenu que la
discussion sera reprise mardi prochain.
Mercredi iy mai.
Toute la séance, qui a duré prés de 3
heures, est occupée par un filandreux dis
ccurs de M. Hambursin au milieu de l'hila-
rité générale, l'honorable membreaentre
tenu la Chambre de ce qui se passe dans la
commune de Spy. Son intention et celle de
Ja gauche est de faire par tous moyens de
l'obstructionnisme et de retarder le débat sur
la loi scolaire.
Jeudi 18 mai.
M. Hambursin, trop fatigué la veille pour
achever son discours, continue a sévir.
M. de Limbourg Stirum demande sous
forme de motion d'ordre que la Cliambi e
fixe a mercredi prochain la discussion sur la
prise en considération de la proposition de
loi scolaire qu'il a déposée avec plusieurs
de ses amis.
M. Giroul proteste au no-a de la gauche
et demande la fixation de ce débat a mercredi
en huit.Achevons d'abord,dit il,la discussion
du budget de l'intérieur, et s'adressant a
M. de Limburg Stirum, il dit textuellement
Pensez-vous done que le débat sur la prise
en considération de votre proposition de loi
va être escamoté en une ou deux séances
Non pas De même qu'en 1901, a l'occasion
du débat sur la prise en considération de la
proposition de revision, la discussion quo
vous demandez prendra plusieurs semaines.
(Voila nos amis prévenus I)
La proposition de M. Giroul est rejetée
par 83 voix contre 70. (Emotion A gauche).
M. Braun s'occupe des distributions d'oau;
il rappelle toutés les études qui ont été
faites pour donner de 1'eau potable a la
basse Belgique il préconise l'intervention
directe du gouvernement. Si les communes
sont abandonnées aelles-mêmes les progrès
seront trés lents. Une autre solution serait
la constitution d'une société nationale fonc-
tionnant a la fagon de la société nationale
des chemins de fer vicinaux.
M. Lemonnier critique un arrêté royal
qui a annulé ureconvention eafre Bruxelles
et Ixelles pour la fourniture de l'électricité.
M. Berryer. Cet arrêté est identique a
celui qui avait été pris vis-a-vis de la com
mune de Wevelghem.
Vendredi 19 mai.
Au début de la séance,M. Hubin demande
l'ajouruement de la séance paree que la
Chambre ne serait pas en nombre.
M. Borboux. C'est de l'obstructionnis
me L'attitude de la gauche est d'autant
plus intolerable que nous subissons depuis
dix jours ses discours intermïnables, ses
appels nominaux, etc. et qu'hier M. Giroul
réclamait le vote urgent de3 budgets de
fagon a pouvoir les soumettre au Sénat.
M. Daens combat également la motion
Hubin. Elle est ridicule et préjudiciable aux
intéréts du public.
L'appel nominal est réclamé.
La motion Hubin est rejetée par 77 voix
contre 11. Tous les autres membres de la
gauche s'étaient retirés. (Applaudissements
k droite).
M. Lemonnier continue son discours.
M. Hymans présente une motion d'ordre.
(Suite et fin)
Hospices civils remise sur un prix d'ad
judication d'arbres.
Le conseil émet un avis favorable sur une
demande des Hospices civils tendant a ob-
tenir 1'autorisation de consentir au sieur
Bruno Vandermarliere, charron a Westroo-
sebeke, une remise de 83 fr. du prix total
dijudication de deux peupliers blancs,
achetés par lui a la vente d'arbres du 14
janvier dernier, moyennant la somme de
169 fr.
Ces arbres paraissact, a un examen su
perficial, Bans défauts, étaient gravement
endommagés par les pics, et il a été consta-
té, lors de l'abattage, que les dommages
étaient encore plus étendus que les experts
n'avaient supposé. Ceux-ci, du reste,avaient
eslimé les deux arbres a la valeur de 86 fr.
Hospices civils cahier des charges pour
la location de biens ruraux.
La commission administrative des Hospi
ces civils soumet a l'avis du conseil commu
nal le cahier des charges de b:ens ruraux
qui seront prochainement présentés en loca
tion publique, et dont l'é'at joint accuse un
revenu actuel de fr. 15 029 25.
Monsieur le conseiller D'Huvettere vou-
drait voir modifier le paragraphe second de
l'article 29, qui autorise i'administration
charitable a faire cesser le bail k la première
échéance annuelle qui suivra Ie décès du
locataire. Monsieur D'Huvettere estime que,
dans les intéréts des héritiers du locataire
décédé, il y aurait lieu de proroger ce délai
d'un an.
Monsieur le Président répond que ce voeu
pourra être transmis aux Hospices.
Le cahier des charges est approuvé.
Hospices civils procés verbaux de ventes
d'arbres.
Le Conseil approuve euccessivement qua-
tra procès-verbaux de ventes d'arbes, tenms
a la demande des Hospices civils, en date
du 7 et 17 janvier, 13 et 14 mars derniers,
et qui out produit respectivement fr.7638.40
fr. 3069 30 fr. 5438 40 et fr. 9068.40.
Hospices civils vente d'un fonds bdti d
Boesinghe
Le Conseil émet un avis favorable sur la
demande des Hospices civils de pouvoir
vendre de gré a gré a Monsieur Léon Ver
meulen, brasseur k Ypres,au prix de 1400 fr.,
un fonds feati d'une contenance de 4 ares 40
centiares, sis a Boesinge, le long de la chaus-
8ée d'Ypres a Pilckem, et sur lequel se trou-
vo érigé un bdtiment k usage de cabaret
ense'gné De Vijf Wegen appartenant i
l'acquéreur.
L'aliéuation proposéese justifie paree fait
que leprix offert, placé ententes sur l'Ltat
beige, donnera un revenu suoérieur Je moité
au loyer actuel.
Acquisition du bloc Parnassus-Hof
Monsieur le Président annonce que le rap
port que le collége échevinal présentera sur
cette question, n'apu être terminé. L'affaire
est d'une importance sufflsante pour que le
collége estime ne pouvoir déroger ici l'ha-
bitule qu'il a prise de déposer semblable
rapport chaque fois qu'il y a lieu de prendre
une délibération touchant de plus prés aux
intéréts de ^administration.
Monsieur le Président propose done de
reporter cet objet a I'ordre du jour de la
prochaine séance. Adhésion.
Propriétés CommunalesConstruction d'une
écurie prés la maison éclusière de Vétang
de Zillebeke.
Monsieur le Président. Nous avons
effectué déja,a la maison éclusière de l'étang
de Zillebeke, certains travaux d'aménage
ment et d'agrandissement. Mais il manquait
une écurie. Nous en avons fait entamer la
construction a la suite ds l'approbation
unanime que vous avez donnée, après
examen en sections, aux projet et devis de
Monsieur l'ingénieur Coom.ms. Ce devis est
de fr. 1964.16, et le travail a été confié, a
titre de complément, a l'entrepreneur des
travaux principaux. Cette annexe ajoutera
encore au pittoresque de la construction
entière. Nous avons pu constater, avec
plaisir, que l'établissemeut a du succès.
Approuvé a l'unanimité.
Erection d'un monument a la mémoire des
Beiges morts au Congo. Subside.
M. le Président. Le ouvernement,
auteur dnquel se sont groupées quelques
personnali'.és, se propose d'élaver un monu
ment national a la mémoire des Beiges
tombés au Congo, et Aceuxdécédés en Bel
gique après un séjour dans la colonie. Le
comité de patronage qui a'est constitué serait
heureux tie voir le pays tout entier partici-
per a cet hommage de la Belgique k ses
valeureux enfants disparu3. L'exécution du
monument sera confiée a Messieurs le sculp-
teur VinQOtte et l'architecte Acker.
Le collége a recherché quels 6ont los
Yprois morts au service du congo. Ce sont
MM. Verschelde, Lapiere, etBrunfaut. Tous
trois se sont réellemect diBtingués. Nous
proposons l'intervention de la ville d'Ypres
a concurrence de 100 fr.
Adopté.
Pompiers. Poste au Wieltje règlement.
Le conseil appouve le projet de règlement,
concernant l'organisation d'un poste de
pompiers A St Jean, au hameau »'t Wieltje»
dont les dispositions sont analognes a celle3
du règlement du corps des pompiers d'Ypres.
Ce règlement sera rédigé en frangais et en
flamand, le fiatnand occupant la première
place.
Administration communale: règlement
sur la visite des monuments.
Le règlement qui est soumis au conseil
s'appliquera A l'Hötel de ville, aux Halles et
au musée communal.
Monsieur le Président donna lecture des
différents articles de ce règlement qui sont
successivement approuvés.
On y relève comme dispositions prin-
cipales le prix du ticket d'entrée fixé a
0.50 fr. une réduction de 50 aux groupes
de plus de 10 personnes, et la délivrance,
au bénéfice des personnes domiciliées a
Ypres, de cartes d'entrés permanente, vala-
bles pour une année entière, au prix de 1 fr.
L'ensemble de ce règlement est approuvé
a l'unanimité.
Culte Construction d'un flèche d la tour
de l'Eglise St Jacques.
Monsieurle Président. Les plans de
cette construction ont été exposés A la salie
bleue. La flèche, congue dans le style go'.hi-
que de la Flandre maritine, donnera au
monument un tout autre aspect. Elle con
vient a la sobriété de( la tour. Les c'oches
qui se trouvent actuellement dans cette
eBpèce de campanile qui Burmonte la tour,
seront descendues et placées dans la tour
même. L'ensemble du travail coütera la
somme de frs. 56.313,42.
La fabrique d'église considère ce travail
comme des plus opportun, attendu que ei la
construction d'une flèche se faisait plus tard,
on courrait le risque de détériorer la tour
actuellement en restauration. De plus l'é
chafaudage établi peut servir aussi a ce
nouveau travail. L'entrepreneur Carron
peut, a raison de ce fait, accepter la con
struction de la flèche a des conditions ex-
ceptionnellement favorables. Aussi la fabri
que propose-t-elle de la lui confier en adju*
dication privée.
La fabrique d'église, autorisée par une
personne charitable, a trouvé le moyen de
payer sa part. La part d'intervention de la
ville serait a prendre sur l'emprunt.
Le conseil approuve les plans et devis
dressé? par Monsieur ringénieur-architecte
Coomans, et la designation de Monsieur
Carron comme entrepreneur il vote l'inter*