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Téléphone gs
33IS
Comment il faut voter
1.
A ax Electeurs
de l'arrondissement d'Ypre
Votez pour nos Candidats
Les motifs
j d'un Congé
Electeurs
Terrible
responsabiülé
Une léparatioii
nécessaire
Téléplione 52
I£^di 21 Mai mo
10 centimes le ft'
45 Annee ft 4630
Ëlgigt
Le mode de votation le plus simple et Ie meilleur, c'est
de voter dans la case de tête
sous le numéro
MESSIEURS,
Maintien et accroissement des pensions de vieillesse.
QGciyeiucieiua
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et
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ARRONDISSEMENT YPER
VERKIEZING VOOR DRIE VOLKSVERTEGENWOORDIGERS
den 22 Mei 1910.
Colaert
Van Merris
Begerem
PLAATSVERVANGERS
Thevelin
Brutsaert
D'Hondt
Nolf
PLAATSVERVANGER
Vietoor
On ne peut voter valablement
que d'une des manières suivantes
i° En tête de la liste, sous le N°
2° A cóté du nom d'un candidat
effectif,
3° A cóté du nom d'un candidat
suppléant.
4° A cóté d'un candidat effectif et
d'un candidat suppléant de la liste
N° I.
Tout autre mode de vo
tation est nul.
II est défendu de panacher.
o
Quelques heures nous séparent du scrutin.
Nos Candidats ont fait leur devoirvotre devoir commence, celui
de voter pour ceux qui veulent le maintien de la paix et de ba
trauquillité publiques, de nos libertés et de nos
institutions, de la prospérité et de la riclaesse
rationales.
En matière d'enseignemenq
nos adversaires veulent l'école neutre et laïque, nous voulons -une
instruction basée sur la morale ehrétienne, qui est la vótre.
Notre devise estégalité entre l'enseignement libre et l'ens ©i-
gnement public. Pas de eontrainte Liberté pour le père de fami He
de choisir pour ses enfants l'école qui a sa préférence.
En matière militaire
Extention du volontariatun fils par familie et diminution de la
duree du service militaire.
Maintien de la remuneration des miliciens. Maintien aussi des
unmunités eeele'siastiques.
mais extension continue des mesures déja prises en faveur des classes
ouvrière et bourgeoise.
En matière agricole t
Protection plus grande de nos produits agricolesentretien de la voirie
vicinale par le transport gratuit des déchets de carrière.
En matière financièreaucun impöt nouveau. Dispari-
tion ou diminution du droit de licence.
ELECTEURS le sort du pays est entre vos mains. Le voulez-vous
libre, riche et prospère, comme il l'est depuis 26 ans.
MM. Colaert
Van Merris
Begerem
Thevelin
Brutsaert
D'Hondt.
Ils seront les défenseurs de vos DROITS et de vos INTÉRÉTS
Pour VAssociation Catholique de Varrondissement d'Ypres
Le Secrétaire STRUYE. Le Président E. FRAEIJS.
Ypres, 18 Mai 1910.
p En matière sociale
as promesses vagues et fallacieuses, comme en font nos adversaires
N'ayant pas pris M. Nolf a notre ser
vice, ce n'est pas k nous a lui signi-
fier son congé.
Si nous le faisons, c'est en lieu et pla
ce des organes Jibéraux locaux, lesquels
négligent de le faire, dominés qu'ils sont
par des préoccupations exclusivement
sectaires.
C'est qu'il y a en jeu, dans l'affare,
une question locale qui intéresse égale-
rnent les Yprois de toute opinion.
Libéraux pas plus que catholiques ne
peuvent accorder un nouveau mandat
a M. Nolf, paree que celui-ci se dis
pose a trahir les intéréts de toute la
population de 1' arrondissement.
M. Nolf asigné un projet de loi qui
constitue une trahison et une injustice
vis-a-vis de ses mandants un projet
de pensions, inventé par un wallon dans
l'intérêt des ouvriers des mines qui l'en-
xichissent, et oü la plupart de nos ou
vriers et ouvrières sont mis sur un pied
d'inégalité avec les protégés de M. iWa-
rocqué.
Nous ne visons nullement ici les cinq
gnnées d'anticipation accordées aux ou
vriers des mines. Ceux-ci étant usés plus
töL que la généralité de nos ouvriers.
Mais ce qui est inique, ce qui nous per
met de qualifier M. Nolf de traltre a son
arrondissement, c'est qu'il oblige nos ou
vriers agricoles, dont le salaire est si mo
deste pour un travail des plus rudes a
verser une quotisation double de celle
qu'il réclame des mineurs, dont le sa
laire est triple de celui de nos ouvriers.
Quelle que soit notre sympathie pour
nos compatriotes wallons, nous ne sau-
rions admettre que nos ouvriers fla-
mands aient a prélever sur leur salai
re si mesuré, au profit d'ouvriers mieux
rétribués, une cote-part double de la
leur. I
Et l'inégalité est la même au détriment
de nos dentellières, de nos artisans et
petits bourgeois, de ceux de nos ouvriers
qui vont travailler en France, de la plu
part de nos laborieuses femmes du peu-
ple, etc. etc;
Si M. Nolf a signé le projet Waroc-
qué en connaissance de cause, il acora-
mis une félonie a 1'égard de ses com-
mettants. S'il l'a signé sans le lire au
préalable, il s'est moqué d'eux et de
ses plus élémentaires obligations.
Dans les deux cas, il a signé son ar-
rêt de congé.
NOTA BENE. Une information de
dernière heure nous oblige a ajouter un
mot., 1 j i 1
La loi frangaise fraichement votée et
singée par le projet Warocqué-Noffv
,Vient d'être qualifiée de LOI DE SPO
LIATION ET DE; VOL par Jules Gues-
,de, le grand chef socialiste.
Et eet appréciateur non suspect ajou-
te Si jamais1 cette loi était appliquée,
Ce serait la grève générale immédiate.
J'ai calculé que dans le Nord, par sui
te des prélèvements ouvriers, on enlè-
"erait aux prolétaires 500,000 francs par
an. II ne faut pas non plus oublier que
ces 500,000 francs se doubleront d'une
per te égale pour les petits commercants,
fournisseurs des ouvriers.
Si -done la loi frangaise constitue déja
une duperie, un vol et une spoliation
pour l'ouvrier en général, le projet Nolf
sera, en plus, UNE TRIPLE DUPE
RIE POUR TOUS LES FLAMANDS,
appelés a en bénéficier
Avons-nous raison de montrer la por-
te k un serviteur de eet accabit
De l'aveu du Progrès le program-
me de M. Nolf est le même que celui
de M. Masson, le radical député de Char
leroi, qui ne veut pas que le catéchis-
me et une morale sérieuse soient enco
re enseignés a l'école.
Les catholiques d'age mür n'oublie-
ront jamais la cuisante legon de 1879.
Rappelons-la aux nouvelles couches
électorales.
C'est un seul CATHOLIQUE brugeois
mauvais catholique h l'heure du
scrutin qui porte la responsabilité de
cette néfaste LOI DE MALHEUR que
son vote permit au gouvernement des
7 magons de faire sévir dans notre ca
tholique Belgique Cette loi ne fut vo
tée, en effet, qu'a 1 seule voix de majo-
rité, celle de M. Boyaval, sénateur li-
béral pour Bruges, élu lui-même 1 seu
le voix de majorité
On. frémit a la pensée des conséquen-
ces que peut entrainer le vote d'un seul
électeur a la responsabilité effroyable
qu'encourt un catholique quï se faisse
guider dans son vote par de viles con-
sidérations d'ordre personnel, peut-être
imême seulement par le souci de satis-
faire une rancune, une antipathie, un
léger froissement
Eh bien cette fois, c'est chacun des
catholiques yprois qui se trouve en face
d'une responsabilité beaucoup plus
grande encore.
Le parti libéral a bien évolué, en ef
fet, depuis 1878. Son idéal, aujourd'hui,
c'est la politique sectaire et jacobine
qui sévit en France. Cette politique se
ra instaurée demain en Belgique si nous
livrons le pouvoir au bloc anticlérical
beige.
Notre majorité est faible, et, si favo
rable que s'annonce la lutte, il ne nous
est pas permis de compter absolument
'sur la plupart des circonscriptions élec
torales des grands centres urbains ou
industriels travaillés par le socialisme
et par 1'esprit d'irréligion. C'est aux af-
rondissements foncièrement catholiques
contrebalancer par des gains de siégeS
les pertes toujours possibles ailleurs.
C'est pourquoi toute la Belgique ales
yeux fixés sur nous, la conquête d'un sié-
ge étant ici facile et certaine, pour peu
que nous le voulions.
Or, il nous revient que la partie ru
rale de notre circonscription est unani-
mement décidée a faire son devoir sous
ce rapport. C'est done de nous seuls,
catholiques yprois, que dépend le gain
d'un siége, qui sera peut-être le siége
sauveur du gouvernement de la liberté
de conscience et de la joie religieus©.
C'est notre vote qui décidera si Dieu
doit être mis k la porte de nos prétoi-
•res, de nos hópitaux, de nos hospices,
de nos écoles, de nos églises même,
vouées a la spoliation et la ruine et
transformées en sailes de meeting
Nous n'exagérons rien les faits et
la logique imposent celte conclusion ri-
goureuse. II n'est pas permis a un es
prit droit de le rejeter a une conscien
ce catholique de s'affranchir du devoir
impérieux qu'elle leur trace.
Que tout chrétien yprois qui ne veut
pas rompre avec sa Foi pèse bien toute
la gravitó de l'acte qu'il posera diman-
che
s^ö#s#s£s#si#5£ssfsfllsS0
Quel émoi s'emparerait de l'immense
majorité des Beiges si demain ils appre-
naient que l'Etat s'apprête faire main
basse sur toutes nos églises et sur tous
les sanctuaires édifiés par la pieuse gé-
nérosité des fidèles
On peut prévoir que la chose ne se
passerait pas sans provoquer un soulè-
vement général, peut-être même la plus
sanglante des révolutions.
Eh bien, cette prévision, si sombre
soit-elle, sera la réalité de demain, si
nous avons le malheur d'appeler au pou
voir le bloc anticlérical.
Car on n'échappe pas a la logique
naturelle des choses. Mêmes causes, mê-
mes effets.
Mêmes hommes, mêmes oeuvres.
Or, les hommes du bloc beige ne dif
férent en rien de ceux du bloc fran-
gais, et ils ont applaudi publiquement
a l'ceuvre de leurs copains du pays de
Combes, Briand et CK
Les sanctuaires de Lourdes que deux
millions de Beiges ont largement contri-
bué édifier et dont its ont fait donation
a l'évêché de Tarbes, viennent d'être en-
levés a leur propriétaire légitime.
Les catholiques beiges, ainsi spoliés
par le gouvernement frangais, tiendront
a venger l'injustice dont ils sont victi-
mes et a prévenir une éventualité pa-
reille dans notre patrie.
L'affront fait h la Vierge de Lourdes
'autant qu'a eux-mêmes ne saurait être
réparé plus complètement que par
une défaite écrasante de tous les amis
beiges des persécuteurs frangais.
JOURNA
©rgane Catholique
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de l'Arrondissement
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