3.
F:
LE POULAILLER
LA FENAISON
Fourrages cTété
La production du lait
Science Populaire
On ne saurait pas obtenir beau-
coup de produits du bétail en le
nourrissant faiblement, ce ne sont
que les animaux bien nourris qui
sont réellement profitables, et l'on
ne doit pas perdre de vue que le
prix de revient des produits dimi-
nue avec l'accroissement rationnel
de la ration de production
D'ailleurs, lorsque le rationne-
ment est bien fait, les aliments
sont mieux utilisés. De plus, la
nourriture exerce un efifet considé-
rable sur le développement des
races il faut des aliments sub-
stantiels, riches et abondants,pour
obtenir des races renommées. En
fin, les animaux fortement nourris
dès leur jeune age acquièrent une
qualité primordiale la précocité,
qui permet de gagner du temps et
de l'argent.
En résumé, bien nourrir son
bétail, c'est, comme on dit vulgai
rement, abaltre deux noix d'un
coup de baton car on retire un
double profit: produits plus grands
des animaux et enrichissement du
solLe cultivateur doit done avoir
recours aux éléments concentrés
pour avoir des bénéfices.
F. PIRARD,
Ingénieur agricole
Reproduction interdite.)
Le poulailler est un refuge pour la
nuitc'est la sa seule utilité. II doit en
conséquence être disposé de fagon a ce
que la volaille qui l'habite soit a l'abri,
non seulement des intempéries, mais
aussi de l'attaque des animaux car-
nassiers et de la vermine. Les deux
premiers points dépendent de la cons
truction et de la disposition du local
le troisième est une question d'en
tretien.
Quel que soit le but poursuivi dans
l'élevage des poules, que le poulailler
soit un poulailler d'amateur, de luxe
ou de ferme, son installation est assu-
jettie a certaines régies générales que
nous allons inaiquer.
Le dortoir des poules doit être autant
que possible une place au rez-de-
chaussée, telle qu'une écurie, parexem-
ple. Dans une petite exploitation et
chez l'amateur, la oü l'on ne dispose
pas d'un local libre au rez-de-chaussée,
on pourra a la rigueur disposer le pou
lailler au-dessus d'une placequelconque,
a condition que l'endroit choisi soit
spacieux, bien aéré et de nettoyage
facile.
Lorsqu'on n'a pas de place disponible
a l'intérieur de batiments existants, on
utilisera le poulailler en planches. C'est
souvent ce qu'on peut trouver de mieux
au point de vue de la facilité de la main-
d'oeuvre, de l'hygiène et de l'économie.
Ces poulaillers bien situés sont chauds
en hiver, frais en été. Bien entretenus,
ils ne retiennent pas plus la vermine
que ceux en magonnerie. On les couvre
extérieurement avec de la paille de
seigle maintenue par des lattes, et on
conseille même de placer a l'intérieur
des paiilassons qui sont désinfectés
deux fois par an.
Lorsqu'il s'agit de construire un pou
lailler en planches, on peut adopter les
dunensionssuivantes pour une vingtaine
de poules i m. 50 de longueur, 1 mètre
de largeur, 2 m. 50 de hauteur sur
barrière et 2 mètres sur le devant.
Afin d'éviter les ravages que peuvent
causer les maladies contagieuses, il est
recommandable, lorsqu'on veut entre -
tenir une forte basse-cour, de construire
plusieurs petits poulaillers plutöt que
d'en construire un seul trés grand.
Que le poulailler soit en magonnerie
ou en bois, il aura sa fagade exposée au
levant, afin que les poules puissent jouir
des premiers rayons du soleil. Les
parois seront bien lisses.sans interstices
pouvant servir de refuge a la vermine.
Elles seront badigeonnées a la chaux
lors des désinfections annuelles.
On ne doit pas cimenter les murs
d'un poulailler, paree que le ciment
est trop froid. II vaut mieux, si on le
désire, employer le stuc, qui est un
mélange de platre et d'alun ou de géla-
tine. C.et enduit ne prend jamais l'hu-
midité.
Le sol du poulailler serauni et formé
par un cimentage en terre battue, de
fagon a pouvoir le balayer facilement.
On mettra avantageusement a sa sur
face du sable, de la tourbe sèche, des
cendres tamisées, du tan ou même des
aiguilles sèches de sapin.Ces substances
facilitent le nettoyage quotidien, car
un simple coup de rateau chaque matin
suffit pour avoir un poulailler toujours
propre.
II est trés important de bien distri-
buer l'aération du local servant de loge
ment aux poules. A eet effet, on placera
au Nord et au Sud, le plus prés possible
du toit, des ouvertures garnies de gril
lages et pouvant se fermer au moyen
d'un volet a coulisse, permettant de
régler l'entrée de l'air. Ces petites
lucarnes sont ouvertes chaque matin en
hiver,afin de permettre le départ de l'air
vicié de la nuit par la respiration des
volailles. Quand il est nécessaire, il n'y
a pas d'inconvénients a laisser une de
ces ouvertures non closes, car l'air froid
arrivant par la n'incommode pas les
animaux. II s'échauffe au contact de
l'air du local avant d'arriver aux poules.
On évitera naturellement les courants
d'air entre ces lucarnes et les ouvertures
inférieures lorsque les poules seront
rentrées.
La porte du poulailler doit être faite
en un seul vantail plein, coupé trans-
versalement au milieu. La partie supé
rieure sera doublée d'une porte grilla-
gée la partie inférieure présentera en
son milieu et vers le bas une chatière
fermant par un volet a coulisse. C'est
par la que les poules entrent et sortent.
Cette disposition de la porte permet
de tenir les poules et les poussins a
l'intérieur du poulailler quand le besoin
s'en fait sentir, tout en leur donnant
l'air et la lumière nécessaires.
Pendant les nuits d'hiver, on ferme
la porte pleine, dont la partie supé
rieure sera munie d'une vitre pour
donner un peu de jour a l'intérieur
quand tout est fermé. Le matin on
ouvrira légèrement cette partie pour
que le froid entre insensiblement avant
l'ouverture de la chatière. De cette
fagon, les poules ne passeront pas brus
quement du chaud au froid.
En été, on ne ferme pas la partie
supérieure de la porte, mais on la rem-
place par la porte grillagée. On évite de
cette fagon les fortes chaleurs a l'inté
rieur du poulailler.
Pendant le jour, il est bon de tenir
fermée la porte grillagée, ainsi que la
chatière, afin d'empêcher les poules de
rentrer au poulailler, oü elles vont grat-
ter, salir et détériorer les murs. Elles
ne doivent pas pondre dans le poulail
ler même et pour se mettre a l'abri des
intempéries pendant le jour, il faut leur
ménager un petit hangar. Dans les
fermes, c'est souvent le hangar aux
chariots qui sert a eet usage.
Reproduction réservée.) Avicola.
après le troisième ou quatrième vêlage
que la vache produit le maximum de lait.
Après le septième veau le rendement com
mence a diminuer de plus en plus, pour
finir par tarir complètement. Entre deux
vélages on peut traire la vache ordinaire-
ment pendant trois cents jours. On
constate a eet effet de grandes differences
entre les vaches; alors que les unes
tarissent de un a trois mois avant le vêlage,
d'autres ne tarissent que quelques jours
avant la mise bas. En moyenne, la vache
reste sèche pendant six se'maines.
C'est pendant les premières semaines
qui suivent le vêlage, alors que la vache
est dite fraiche, qu'elle donne le maximum
de litres de lait. Pendant les 75 jours qui
suivent, la quantité de lait est un peu
moindre; elle va en diminuant jusqu'a
tarissement complet.
L'alimentation de la vache exerce une
influence trés grande sur la qualité du
lait et, partant, sur celle du beurre. Le
fourrage vert donne a celui-ci de la cou
leur, de l'arome et de la mollesse; cer
tains tourteaux et le son de froment le
rendent plus mou, tandis que le tourteau
de cocotier et les germes de malt le dur-
cissent.
Les fourrages ensilés donnés a l'état
sain et en quantité modérée, la betterave
additionnée de paille, les pois concassés,
l'herbe fraiche, le trèfle, etc., ont une
lieureuse influence sur la qualité et la
quantité du lait.
Le rendement de ce dernier diminue
aussi avec certaines excitations nerveuses,
telles que la crainte, la douleur, et avec
certaines excitations génésiques. On le
voit aussi diminuer avec la perte de santé,
l'ahaissement de temperature atmosphé-
rique, le manque d'eau dans la nourri
ture, etc.
Enfin, certains produits alimenta.res
influent défavorablement sur la qualité du
lait en modifiant sa saveur et sa couleur.
[The Dairyman.)
(Reproduction réservée.)
fortement sur la composition, la bonne
qualité et l'arome du foin. Les matières
albuminoïdes diminuent, ainsi que les
hydrates de carbone; au contraire, la
cellulose augmente Le foin brunit et
finit même par póurrir.
Quand le temps est pluvieux, la
récolte des foins se fait difficilement et
l'on doit alors recourir a d'autres
moyens pour leur conservation.
F. Pirard,
Ingénieur agricole.
[Reproduction réservée.)
Nous sommes au moment oü la cul
ture desplantes fourragères peut ètre
entreprise. C'est pendant les mois de
ue le cultivateur
e fourrages d'été
Une bonne vache laitière convenable-
ment nourrie peut donner par an une
quantité de lait d'un poids total de quatre
a cinq fois le poids de la béte.
II est a noter toutefois qu'en dehors de
l'alimentation, beaucoup de causes influent
sur la quantité et la qualité du lait; telles
sontla race, le climat, les aptitudes indi
viduelies, la fa^on de traire, l'age de
l'animal et la période de lactation.
La race possède une grande influence
surtout sur la proportion de matières con-
tenues dans le lait; la quanlité de beurre
notamment subit les plus grands écarts.
Certaines races, comme la Hollandaise,
produisent un lait trés aqueux, pauvre en
beurre,riche en caséine,alors que d'autres,
comme la Bretonne et la race de Jersey,
produisent un lait beaucoupmoins aqueux,
moins caséeux, trés riche en beurre.
II nefaudrail pas déduire de la que le
cultivateur aurait un avantage a introdmre
ces races suivant qu'il veut vendre son lait
en nature ou qu'il veut fabriquer du
beurre, car il faut noter que les animaux
ne remplissent leurs fonctions habituelles
au maximum que la oü ils sont dans
leur milieu normal. II est évident que les
vaches d'autres pays transportées sous
notre climat se déforment et que leurs
aptitudes comme laitières ou comme beur-
rières finissent par diminuer.
Nous ne devons pas oublier les mal-
heureux essais de croisements faits dans
notre pays avec la race de Shorthorns ou
Durhamj et nous devons améliorer notre
race indigène en la séleclionnant pour
obtenir un lait abondant et riche.
L'age de la vache exerce aussi une
grande influencec'est généralement
Les foins se récoltent au moment oü
la plupart des plantes qui les composent
sont en pleine floraison. C'est alors
qu'elles sont les plus nutritives pour le
bétail. A ce moment, en effet, les
matières albuminoïdes et hydrocar-
bonées y existent en grande quantité
et possèdent leur plus haut point de
digestibilité. Si l'on attend trop tard
pour faire la coupe, le foin se durcit et
est peu digestif. Lorsqu'on fauche trop
tot, au contraire, la digestibilité est plus
grande, c'est vrai, mais la quantité est
fortement diminuéeet la récolte devient
trop difficilela fenaison se prolonge a
cause de la grande quantité d'eau
renfermée dans l'herbe.
La digestibilité varie beaucoup avec
1 epoque de la fenaison. Pour le trèfle,
par exemple, il y a, au commencement
de la floraison, 68.8 p. c. de la matière
sèche digérée, dont 75 p. c. de l'albu-
mine et 56 p. c. des hydrates de car
bone; a la floraison, 62 p. c. de matières
sèches sont digérées, dont 69 p. c. d'al-
bumine et 49 p. c. d'hydrates de car
bone enfin, après la floraison, 56 p. c.
de matières sèches seulement sont
digérées, soit 58.5 p. c. d'albumine et
39 p. c. des hydrates de carbone.
Si l'on veut obtenir la qualité jointe
a la quantité, on devra done faucher les
foins au moment de la floraison, et
jamais on ne doit laisser mürir les
graines. Sitöt coupé, le foin est généra
lement fané cette opération consiste a
faire évaporer la plus grande partie de
l'eau du foin sous Taction de l'air et du
soleil. II faut que 65 a 70 p. c. de la
quantité d'eau de végétation disparais-
sent. Lorsque le fanage s'effectue
hativement et rapidement, il favorise
la repousse de l'herbe. On est parfois
obligé de faucher assez tót, surtout
lorsque les plantes précoces tendent a
prendre le dessus et que la composition
de la prairie menace de devenir défavo-
rable.
Le fanage comprend plusieurs opé-
rations bien connues d'abord, la mise
en andains, pratiquée par le faucheur;
l'épandage, pratiqué au rateau a main
ou mécanique, parfois a la fourchele
retournage, fait par les mêmes instru
ments; enfin la formation des moyettes,
tas qui augmentent de grosseur lorsque
le fanage est complet.
Pour les légumineuses, le retournage
et l'épandage doivent se faire avec pré-
caution, surtout vers la fin du fanage,
paree que ces plantes perdent rapide
ment leurs feuilles.
Certains cultivateurs laissent leur
fourrage assez longtemps en andains
cette pratique donne facilement lieu a
Téchauffement de l'herbe, suivi d'un
brunissement du foin.
Le meilleur temps pour faire l'épan
dage et l'ouverture des andains est un
temps sec, chaud a ciel couvertle
retournage se fait plusieurs fois par
jour et pour la nuit le foin étendu doit
être ramassé.
L'épandage se fait de moins en moins
souvent amesurequelamaturitéavance,
et les petits meulons doivent être dis
posés de fagon a être rapidement réunis
en un gros tas lorsque la pluie vient
a tomber. Cette dernière agit assez
mai, juin et juillet
peut faire les semis
Ceux-ci sont trés nombreuxc'est
ainsi que l'on peut semer le maïs, la
vesce, le pois, la l'éverole, le millet, le
sorgho, le moha, le sarrazin, la mou-
tarde blanche, les choux, les panais,
les navets, rutabagas, etc.
Parions aujourd'hui du maïs et des
vesces.
Le maïs est un excellent fourrage
donnant de forts rendements en four
rage, même pendantlesannées sèches,
a cause de son fort enracinement. Les
vaches sont trés friandes de ce four
rage, qui augmente la quantité du lait,
de même que sa qualité.
Le maïs peut se cultiver après seigle
ou trèfle incarnat, mais le mieux pour
avoir un fort rendement est de le cul
tiver sur jaclière.
Au point de vue des engrais, le
maïs fourrager, quoique moins épui-
sant que le maïs a graines, demande
assez bien d'engrais.
En sol pauvre en matières organi-
ques, on doit mettre une fumure de
30 a 35,000 kg. de fumier, dose qui
sera complétée par 400 a 500 kg. de
superphosphate et 150 a 250 kg. de
nitrate lors de la levée.
Comme variété a cultiver on emploie
surtout le maïs dent de cheval, donnant
jusque 100,000 kg. de rendement a
I'lieclare. Cette variété est assez tar
dive, et on lui préfère le maïs gros
jaune et le maïs quarani'ain. Le semis
s'efl'ectue de quinze en quinze jours
pour avoir du fourrage tout l'été. A la
volee on sème 150 kg. par hectare.
Les vesces sont aussi une source
d'excellents fourrages. Elles sont peu
exigeantes sur la nature du sol;
on sème de 150 a 200 kilos a l'hectare
et on cultive généralement cette
lanie en mélange, soit avec de
avoine, du seigle, soit avec du sarra
zin, du millet ou du moha.
Pour les terres pauvres et insuffl-
samment fumées, on peut appliquer
200 kg. de superphosphate et 100 kg.
de chlorure de potasse.
Dans les sols trés pauvres en azote,
on peut appliquer un peu de nitrate
75 a 80 kg. par hectare.
La récolte doit se faire en pleine
floraison, c'est alors que le fourrage
est le plus nutritif.
P. BELLA Campagne.
(Reproduction réservée.)
Le Soleil
Chaque jour le soleil se léve,
nous éclaire, puis se couchecela
est tellement banal et ordinaire,
que nous ne nous en apercevons
même plus. Si les rayons solaires
sont trop ardents, nous nous plai-
gnons s'ils ne le sont pas assez,
nous nous plaignons encore. Bret,
nous nous plaignons toujours et...
c'est tout.
Nous ignorons le pourquoi et le
comment de beaucoup de choses
et nous ne nous arrêtons pas un
instant pour observer ce qui se
passe autour de nous. C'est un tort.
Le soleil est la, nous éclairant,
nous réchauffant. Nous le voyons
avec plaisir ou nous maugréons
contre lui mais nous ne nous
demandons pas ce quest le soleil;
nous ignorons sa nature, son role.
C'est regrettable.
Le soleil semble se lever a
1 Orient, s'élever graduellement a
une hauteur maximum qui mar
que le milieu du jour ou midi,
puis s'abaisser et se coucher a
Occident.
C'est le mouvement de rotation
de la terre qui provoque ce mou
vement simulé du soleil. lien est
de même d'ailleurs pour la lune
et les étoiles Quand le soleil se
léve, c'est plutöt notre horizon qui
s'abaisse devant lui quand il se
couche, c'est encore 1'horizon qui
s'élève et cache le disque solaire.
Le globe terrestre tourne ainsi sur
lui-même en 23 heures56 minutes.
II est un autre mouvement
apparent provoqué par le mouve
ment de la terre autour du soleil.
Cette translation s'effectue en
365 jours et une fraction. La tra-
jectoire parcourue par la terre est
une courbe ovale dont le plan
s'appelle plan de l ecliptique.
A quelle distance le soleil se
trouve-t il de la terre?
Dès la plus haute antiquité, les
astronomes ont cherché a résoudre
ce problème. Déja 260 ans avant
notre ère, Aristarque de Samos
avait établi des calculspour déter-
miner la distance qui nous sépare
du soleil ce n'est cependant que
de nos jours qu'on est arrivé a des
chiffres ayant quelque précision.
Le soleil est distant de la terre
de i5o,ooo,ooo de kilomètres en
moyenne, soit environ 23,000
rayons terrestres a l'équateur.
La lumière, se propageant en ligne
droite a raison de 3oo,ooo kilo
mètres environ par seconde, met
5oo secondes a nous arriver du
soleil, soit 8 minutes 20 secondes.
Un aéroplane, partant de notre
globe et faisant ioo kilomètres a
Theure, n'arriverait au soleil que
dans 171 ans 2 mois 25 jours.
Le rayon du soleil est égal a
cent et neuf rayons terrestres ou
700,000 kilomètres La surface de
l'enveloppe lumineuse est d'envi-
ron douze mille fois la surface de
la terre.
Le volume du soleil peut être
évalué a 1,374,300,000,000,000,000
kilomètres cubes. Le volume de
la terre valant plus de un mil
liard de kilomètres cubes, le globe
du soleil vaut en volume autant
que 1,372,000 globes terrestres.
Ces chiffres sont trop grands pour
nous en faire une idéé exacte
mais voici un exemple qui donne
un apercu du volume du soleil,
comparé a celui de la terre et a
celui d'autres corps célestes.
En supposant que le soleil soit
un ballon de 32m5o de diamètre
environ, pour être dans son rap
port naturel la terre sera un globe
de 3ocentimètres de diamètre situé
a 3,5oo mètres du premier.Jupiter,
la plus volumineuse de toutes les
planètes, sera une boule de 3m3o
placée a 18 kilomètres Saturne,
dont le diamètre sera de prés de
3 mètres, se trouvera a 33 kilomè
tres. Quant a la masse du soleil,
e'est-a-dire son poids, il est 325,000
fois celui de la terre. La densité
moyenne du globe terrestre étant
5 44 fois celle d'un même volume
d'eau, on aura comme poids du
soleil en kilogrammes le nombre
1920 suivi de 27 zéros.
La surface du disque solaire est
loin d'être uniforme on y re-
marque des granulations, des
places brillantes ou facules, des
cavités de formes trés variables,
laissant voir l'intérieur en masse
som bre. Ce sont les taches solai res.
C'est grace a elles qu'en 1611 un
savant hollandais, Jean Fabricius,
découvrit la rotation du soleil sur
lui-même. Cette rotation, qui se
lait en 27 jours 4 heures 29 mi
nutes, avait été préalablement pré-
vue par Giordano Bruno en
i5l>i, et Képler en i6og.
11 existe des astres plus grands
que le soleil, tel Sirius. Le soleil
est une étoile de moyenne gran
deur, faisant partie de la voie
lactée, immense agglomération
d'étoiles entourant le ciel entier et
jouissant d un mouvement général
de translation auquel participent
le soleil, la terre, les planètes et
les comètes.
F. DE VlNESKY.
Reproduction réservée.)
JÖÉat^ÉQt. JÊÉQ,. jfiiQjSÉS<. ^C-èi.
>010. «0*Q. £*X X*X -£*CL £*X XAX XlÉfï. r^r. ms,