r~ CONCERT Téléphone Téléplione 52 m m m m t*. <j$. m LTdéal Maconnique 46 Année ft0 4687 Fanfare Royale Vive le Pape L'évolution de la neutralité On s'abonne rue au Beurre^ 36, A Ypre», Le Journal d'YpreS parait une fois par semaine. Le pris de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tous les bureaux de poste du royaume, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentftires coüteüt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser i VAgtü&t Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Dimanehe, 25juiu, 6 h. du soir PROGRAMME 1. Modern Marche. A. Van Egroo. 2. Outerture de l'Opera Titus W. AMozart. 3. Le premier Réveil du Coeur. A. Eilenberg. 4. Caprice sur Topéretta LeB Dragons de Villars. Mailliard. 5. Valse de la Veuve Joyeuse Lehier. t Rome fête cette année I anniversaire de la spoliation injuste des e'tats pontificaux c'est un scandale, une insulte grossière au Pon- tife suprème. Par contre, tous ceux qui pensent par eux-mêmes s'inclineront devant cette fleur auguste d'autorité, poussée sur le rameau le plus colossal de l'Histoire, la Papauté. Fleurir en plein vingtième siècle, et, par- dela les bouleversements des hommes et des régimes, sentir son authentique racine dans la pensee et dans le coeur du Maitre Tu es Pierreet sur cette pierre je bdtirai mon Eglise quelle noblesse peut être compa- rée a cette noblesse De quelque nom qu'on le nomme... Clé ment, Léon Itr, Urbainll, Grcgoire VII, Léon XIII ou Pie X, il est le Pape le successeur de Pierre, le régulateur surprême de eet immense organisme qu'est l'Eglise de la terre, accordéesur l'Eglise de l'au-dela Aussi,en ce siècle d'universelle inquietude, oü les masses grondent en révolution, oü les chefs ont peur, oü les principes les plus essentiels semblent être les poutres usées d'un édifice trop vieux,, oü l'on éprouve Timpres- sion de catastrophes approchantes,qu'ils sont heureux, les catholiques, d'avoir la sécurité de leur direction sur cette route mystérieuse qui B'enfonce vers l'avenir, et oü chemine anxieusement l'humanité Et eest pour ce service que nous accla- mons le Pape Paree que nous savons le role d'auguste protection qu'il Joue,. paree que nos pères ont entendu, a chaque siècle, sa voix impé- rative retentirau milieu des ténèbres,. paree que sa main nous arracha st l'attirance de perpétuels rertiges,. paree qu'il est le seul chef au monde qui ne flatte pas,., paree qu'il nous aime assez pour prendre des décisions qui impotent des sacrifices.. Nous l'acclamons aussi paree que nous rêvons, effrayés, devant sa responsabilitc. SeigneurVous m'avez fait puissant et solitaire. Laisse^-moi mendormir du som- meil de la terre,. disait Mo'ise, écrasé de fati gue, d'ingratitude et de désespoir. Je me figure qu'a certains jours, le Pape, lui aussi, doit demander grSce, comtne le prophéte. J e me figure que dans la morne splendeur du Vatican, il doit quelquefois penser a la riante Venise, aux coupoles de Saint-Marc, se profilant comme une précieuse dentelle sur le ciel bleu la Piazza, avec ses blancs pigeons a la clapolante et gaie lumière du soleil dans les lagunes silencieuses aux gondoles glissant sur lesflots comme de gran- des hirondelles a la vie libre, aux vieux amis que la grandeur suprème efTarouche.. au bon peuple dont il est sorti.. Et quand il ouvre les yeux fermés pour son teve, le dome de Saint-Pierre l'écrase de sa grande orabre, et les papiers d'Etat se sont accumulés sur son bureau. Aussi, comme nou» devoni prier pour lui 1 Puisqu'il est la tête, comme nous devons être le coeur Comfne nous devons le recommander a ce grand humble, a eet avide de silence qui, lui aussi devant Jérusalem, pensait.. a Naza reth.. a ce délicat qui fut un fort., a ce Joseph de Galilée qu'on devine a la base de l'Eglise, comme on devine les pierres des fondations sous la masse de ledifice devenu gérnt. Lecteur ami, indifférent, hostile peut-être, supposez un instant qu'a ia dernière période de voire existence, on vous arrache a la terre oü vous vivez, a votre chez vous, a vos habi tudes, a vos souvenirs, a vos amis... On vous transporte dans un palais, mais ce palais est une prison.. Le passé vous y écrase, formi dable.. vous êtes le père de centaines de mil lions de fidèles... Le monde entier observe votre vie., vos paroles retentissent jusqu'aux extrémités de l'univers.. vos épaules de vieil- lard fléchissent sous un poids que chaque jour augmente.. On vous aime et on vous exècre On vous bénit et on vous maudit Vous êtes entre le ciel et la terre, et les an- goisses de ces deux mondes retentissent en votre coeur.. Eprouveriez-vous, au soir des joumées officielles et lassantes, le besoin d'un peu d'amour.. lasoif d'une prière amie.. Vous serait-il bon d'avoir la certitude que, de tout prés ou de trés loin, une pensée affectueuse vient, comme un oiseau que bat des ailes, fröler les mursgris de la prison.. Que votre réponse sincere soit la mesure de ce que vous ferez aujourd'hui. Pour nous, chrétiens de l'Eglise catholi- que, apostolique et romaine, nous crions Vive le Pape Que Dieu le protégé contre le méchants.. qu'il le soutienne.. qu'il Téclaire, qu'il le fasse heureux et le conserve longtemps a l'amour de ses enfants Le Pape Vive le Pape Pour l'initié comme pour le profane, les groupements magonniques répondent a des objectifs divers. Société philantropique, uuion pour Taction morale, organisme poli tique, association d'aide mutuelle, une Loge est tout csla, et autre chose encore. Surtout autre chose. Quelques-uns ont pu s'y tromper. Mais une société secrète ne se forme, ni ne persiste A travers des gécérations, qui n'a d'autres but que la bienfaisance, la solidarité, la prati que de principes moraux admis par tout le monde. Pour grouper a huis-clos des inconnus de tous pays, il faut un principe qui tout en ayant profondémeat prise sur le coeur hu- main, ne peut être proclamé devant la masse, parce que la masse ne le partage pas, et domt Taction eonstitue, sous des dehors anodins, ordinaires, une société vraiment original#. Ce principe existe. Le grand-Maitre actuel de la magonnerie beige le révèle quand il déclare que la Franc- Maconnerie assure un milieu de dévelop- pementd ceux qui désirent echapper a oppression des sectes religieuses et Invo lution bi-sóculaire de l'Ordre dans un sens constant en fait éclater a la fois la presence et la nature. La Franc-Magon doit être fidéle a Dieu et a la Sainte-Eglise disaient les anciennes j constitutions des gildes et des sociétés de i tailleurs de pierre. Fi rmule étroite, note M. Sluys, que la première constitution de la Franc-Magonnerie moderne (Londres, 1726) remplaga par elle-ciUn franc magon est obligé,8elon son ordre, d'obéir a la loi mora- j le. Quoique dans les anciens temps les ma- gons fussent tenus d'etre de la religion du pays oü ils étaient, On a jugé maintenant qu'il est plus convenable «de les obliger seulement i être de la Religion dont tous les bennètes gens convenienti être bons, équitables, sincères et bumaini en vers leurs semblables. Par ce principe la magonnerie établira une étroite et solide amitié parmi des per- sonnes qui, eu dehors d'elle, fussent demeu- rées séparées les unes des autres. Ainsi done, conclut M. Sluys, s'ils pro- clamaient la nécessité de croire a un Etre suprème, A un principe créateur, sous le vocable du Grand Architecte de VUnivers les fondateurs de la magonnerie moderne affirmeraient que les religions ne pouvaient servir qu'a diviser les hommes et a les oppo- ser les uns aux autres comme des ennemis. La formule moderne, obscure encore et chargée d'éléments contradictoires, s'éclair- cit au siècle dernier et Tidéal maconnique, entre vu par les fondateurs de l'Ordre, sa dé- gagea pleinement. Considérant les conceptions métapbysi- que8 comme du domaine exclusif de l'appré- ciation individuélle, le Grand Orient de France supprima Partiele des statues qui établissait, comme basse de l'Ordre, la croy- ance a Dieu et a Timmortalité de Tflme (sep. 1877). Ileffaga, de Texergue des Temples la vieille formuleA la Gloire du Grand Ar chitecte de l'Univers. Et a ceux qui l'accu saient de manquer aux traditions magonni- ques, il répondit par l'organe de Blatin {Conférence maconnique universelle d'An- vers, 1894 Congrès international de Paris, 1900) En entroduisant ce changement, nous avons au contraire la prétention de soutenir notre traditionnel drapeau. Quels quesoient les vocables que nouB icscrivons surnos ban- nières ou au fronton de nos temples, nous avons l'honneur d'apporter au monde la grande conception morale solidariste qui dicte a chacun ses obligations, en dehors de toute formule religieuse,morale supé- i) rieure aux morales religieuses et qui est destinée a les remplacer. Les fondateurs de la magonnerie se grou- pèrent dans l'ombre, paree que. tout en croyant comme leurs contempains a Dieu et a l'Eglise, ils étaient impatiens de l'autorité religieuse. Leurs successeurs immédiats abandonnèrent la pratique extérieure. Leurs arrière-successeurs rejetèrent Dieului-même et proclamèrent la supériorité de la morale purement humaine sur la morale collabora- trice de Dieu. Les magons d'aujourd'hui ajoutent A Invo lution désormais achevée.un corollaire pra tique Leurs prédécesseurs ont insensible- ment rejeté Dieu d© leur vie, eux travail- laient a le rejeter de la vie des autres». Toutes les Loges magonniques, écrit le secrétaire général de la Fédération interna tionale de la Libre Pensée, font partie de la fédération, eet organisme de combat qui mène, d© par le monde, la bataille contre les idéés dogmatiques et métaphysiques. Affranchir l'Humanité des préjugés reli- gieux, tel est notre but. La religion, les croyants hors la loi, telle est notre tactique du moment. «Ne pouvant reconnaitre a une autorité qutlconque le droit de ce superposer a la raison humaine, la Libre-Pensée ©xige de ses adhérents qu'ils aient rejeté toute croy- ance religieuse. Mais ne pouvant se borner a cette manifestation négative 4 Tendroit de tout dogme et de tout credo, elle exige en outre un effort actif en vue de réaliser Tidéal humain, par les moyens humains. Lee fibres penseurs doivent exclure 1'éJé- ment divin de l'organisation sociale. Leur premier devoir est d'enlever a tous les services publics (administration, justice, instruction, assistance, etc.) tout caractère confessionnel, par oü il faut entendre qu'ils doivent les rendre non seulement neutres, mais étrarigers et réfractères a toute influ ence religieuse, rigoureusement exclusifs de tout dogmatisme expliclte ou implicite L'ceuvre a laquello ils se censacrent, c'est le triomphe de la Libre-Pensée mondiale sur la religion. Vous vous rappelez, écrit 1'un deux, notre déltcieuse promenade autour du lac de Nemi pendant le Congrès de Rome. Vous vous souvenez de nos impressions saisissantes et comment, devant le contraste de co cercle d'eau noire, dormante, immobile, danB ce fond de cratère lugubre et de la joyeuse débandade de verdure, de vignes, de fruits qui protestaient au nom de la vie débordan- te, sur les flancs du volcan éleint, comment nous évoquions avec les yeux de la volon- té qui veut aboutir, la poussée debordante de la Libre-Pensée sur les cadavrc-s des Religions II me sensible que nous avan- gons, car nous avons déjü détruit pour faire place a la religion de VAvenir. (Hubbard, ancien député blocard). Voila, dans sa erudite, avec son inévitable corollaire pratique, Tidéal magonBique. Le bien intini est dans le coeur de tout homme. Nous n'agissons pas sans coopórer avec Lui, sans Le faire collaborer avec nous. Corsenti ou refoulé. R est lü, dans le sentiment du mieux qui soulève toute vie, dans l'obligation du devoir qui aiguillonne Tégoïsme, dans le remords qui maintient les droits de Tidéal contre les défaillances mo rales, dans tout ce que nous Bommes de bien. Nous pouvons le nier, non l'öter. L'acte humain, synthèBe de Dieu et de Thomme, n'e8t pas atteint dans son fond par le jeu superficial des idéés et des paroles Dieu y a sa part, quoi que nous prétendions. Cette part, ioujours des hommes ont voulu la voiler. Pleine de sa puissance empruntée, la volontée est exposée a se complaire en elle-même, s'imaginant agir par sa seule force, se bergant de Tespoir, touj ours démen ti, de trouver en elle seule le plein idéal hu main. Elle voudrait profiter de la Présence divine sans la rendre volontaire, faire le bien sans elle. User des dons de Dieu sans Dieu vieille erreur humaine. La Franc-Ma- gonnerie la revit. STEVENS. Sous le titre Le droit aux subsides, notre rédacteur en chef, M. Joseph Demarteau, vient de publier une étude dans laquelle il a réuni et développé les principaux arguments qui établissent le droit pour les écoles prr vées de revendiquer des subventions des pouvoirs publics. (1) Nous reproduisons.ici un chapitre de cette rroehure l'auteur y répond au reproche, souvent adressé aux catholiques,de proscrire .'école offlcielle et de réolamer des subsides sous prétexte que cette école ne leur con- vient pas, alors que jadis, ils s'accommo- daient de l'enseignsment neutre et ne récla- maient pas comme aujourd'hui la reconnais sance légale du droit aux subsides. La réponse est aisée si nous avons modi- fié notre attitude, c'est que l'école officielle a transformé son caractère; jadis acceptable pour les catholiques,elle leur est aujourd'hui intolérable, parce que le concept de la neu tralité scolaire a évolué. Jadis la neutralité était purement confes- sionnelle, c'eBt-ü-dire que l'enseignement ne jouvait être ni catbolique, ni protestant, ni israélite seulement il devait admettre com me vérités intangibles certains grands prin cipes communs aux diverses confessions tels que Texistence de Dieu, Timmortalité de l'Sme sa morale devait être la morale chrétienne. Cette conception de la neutralité était celle de tous les libéraux.Pour s'en convaiï- cre, il sufflt de parcourir les discussions qui précédèrent le vote de la loi scolaire de 1842, aquelle fut l'ceuvre commune des deux par tis et inscrivit la religion et la morale au nombre des branches obligatoires de l'ensei gnement primaire -Tous, déclarait notam- (i) Le droit avx subsides. Résumé d'une confé rence donnée au Cercle des CoDiórenciers de Liège. Prix, 30 centimes. Liège, imprimerie Demarteau. j ment M. Lebeau, nous voulons atteindre au même but, une instruction essentiellement religieuse et morale Les trois membres de la Chamhre qui seuls s'opposèrent a la loi, paree qu'ils trou- vaient insuffisante la part fait a l'Etat,firent eux memos des declarations identiques a celles de M. Lebeau M. Delfosse ne con- cevait pas qu'on put séparer l'enseignement de la morale de Tenseignement de la reli gion M. Verhaegen voulait que Tins- truction primaire contienne nécessairement Tenseignement de la religiohet de la morale; c'est un point, je pense, que personne ne contestera. En 1850, la loi sur Tenseignement moyen marqua un pas en avant de Tanticléricalisme sur le terrain scolairecependant c'est k cette époque encore qu'un membre du cabi net libéral M. Rolin, disait Le nom de la religion sera notre égide. Qu'il soit écrit au frontispice de nos athénées et de nos col leges qu'il apprenne a tous que nous aussi nous reconnaissons les bienfaita de la reli gion, sa haute importance, la nécessité de maintenir, de raffermir autant qu'il est en nous, ce principe, le premier,le plus conser- vateur de tous, la plus forte garantie de Tordre social. (Séance du 15 avril 1850.) Plus tard encore, sons le régime de Todieuse loi de 1879,voici commentleMinis- tre de l'Instruction Publique déterminait la mission de l'instituteur neutre dans ses instructions pour l'exécution de la loi Si l'enseignement public ne doit être ni catholique, ni protestant,ni israélite, l'insti tuteur s'inspirera d'une idéé commune toutes les religions en entretenant ses élèves de Dieu, de l'Sme, ainsi que des grandes vérités morales et chrétiennes qui, a l'hon neur de l'humanité, sont derenues progres- 8ivement le domaine de toutes les religions et de toutes les nations civilisées. (Com mentate de la loi de 1889 par M. De Meren, cité a la Chamhre par M. Poulet, séance du 25 février 1910.) Légalemeat, c'est encore eette neutralité simplement conlessionnelle qui devrait ré- gner dans les écoles officielies cela résulte manifestsment des déglarations que fit, lors de la discussion de la loi de 1894, M. Schol- laert, l'auteur de cette loi. Voici, notamment, comment il s'exprimalt la séance de la Chambre du 31 juillet 1895 M. Lorand se plaint paree que Tinstruc- tion religieuse va déborder, même dans les cours purement scientifiques, et paree que la morale dont devra s'inspirer l'instituteur, aux termes de Partiele 5 de la loi, devra reposer sur Vidée de Dieu, de la vie future et du décalogue. Messieurs, la prétention de l'honorable M. Lorand m'a profondément étonaé. J ai lu les différentes discussions aux- quelles cette grande et importante question de Tenseignement primaire a donné lieu depuis 1830.Sans exception aucune, tous les orateurs ont toujours déclaré que l'enseigne ment devait s'inspirer de ces grandes doctri nes qui, tirant leurs originesdu Christianis- me, sont devenues le patrimoine comtnun de l'humanité. Jamais, ni en 1879, ni en 1868, ni en 1842, il n'a été question d'empêcher l instituteur d affirmer dans sa classe I'exis tence de Dieu et d'enseigner les grands devoirs fixes par le décalogue. Vous inêmes, Messieurs, vous ne sauriez pas ne pas accep ter ces principes. L'esprit de la loi de 1895 n'est done pas douteux. Mais nos adversaires sont sortis da la légallté et la neutralité qu'ils prétendent faire régner dans les écoles qu'ils dirigent diffère radicalement de celle qua voulaient leurs devanciers. Aujourd'hui la neutralité consiste a igno- rer tout ce qui touche au domaine religieux. Défense k l'instituteur de faire allusion k Timmortalité de l'Ame, a Texistence de Dieu, a 1 existence d'un dieu, si obscur, ei indéterminé soit-il. La neutralité devient un exercice de la'icisation A outrance qui aboutlt a Térectlon en dogme du matérialisme. [Ga\ett» de Liége) A suivre. JOURNAL ©rgane Gatholique TPRES de l'Hrrondissement FB| tmi *4

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1