LA FRAUDE.
Science populaire.
Perehoirs et Pondoirs.
Conservation des Foins.
ve, chose que Ton obtient par un
apport de matières hydrocar-
bonées. Enfin les matières grasses
ont encore pour effet de diminuer
la combustion de l'albumine et de
plus cette dernièreprivée de grais-
se, slors qu'elle se trouve dans
l'organisme, se transforme beau-
coup moins vite en tissus. II en
résulte qu'il faut toujours faire
entrer une certaine proportion de
matières grasses dans la ration.
On a reconnu que dans l'engrais-
■sementle meilleur rapport est 1 de
gïaisse pour 3 de matières albumi-
Uoïdesdans les autres cas, 1 de
graisse pour 5 d'albumine.
La graisse donnée en excès joue
unróle débilitant.C'est un laxatif.
Les hydrocarbonées ou hydrates
de carbone sont les plus répandus
des principes nutritifs. Parmi eux
il faut classer les sucres, l'ami-
don, la fécule, les gommes, les
mucilages voire même la cellu
lose. lis servent. surtout comme
éléments respiratoires fournis-
sent la chaleur, le travail et con
stituent des éléments d'épargne
pour les graisses et l'albumine.
Les matières minérales consti
tuent la quatrième espèce des
principes utiles en alimentation
ils sont indispensables a tel point
que la suppression de l'un d'eux
peut amener des troubles profonds
dans l'organisme.
Un animal recevant des ali
ments pauvres en acide phospho-
rique par exemple, reste toujours
chétif et malingre; son squelette se
forme difficilement. II en est de
même pour le manque de chaux.
En règle générale on ne tient pas
compte des éléments minéraux
contenus dans les aliments paree
qu'ils s'y trouvent en quantité suf-
fisante parfois cependant il est
trés nécessaire d'en ajouter a la
ration surtout dans le cas de cer-
taines maladies.
Les éléments que nous venons
d'étudier constituent la matière
sèche. Le restant de l'aliment est
formé par Peau, liquide indispen
sable dans l'économie animale,
oü elle sert de véhicule aux prin
cipes nutritifs et aux produits mul
tiples de la sécrétion. Lorsque la
chaleur animale tend augmenter
outre mesure,l'eau absorbe l'excès
de chaleur en s'exhalant par les
poumons et par la peau.
F. Pirard
(Reproduction réservée)
On prétend parfois qu'un thorax
étroit est pour la vache une earae-
têristique de la bonne laitière; les
données recueillies a l'lnstitut zoo-
technique de Reggio sont en con
tradiction compléte avec eette
manière de voir.
11 résulte en effet d'une étude oü
il est tenu compte de l'age, de la
race et du nombre des gestations
des vaehes, ainsi que des moyennes
des poids vifs calculés au commen
cement de ehaque mois que les
productions les plus fortes corres
pondent aux plus grands périmè-
tres thoraciques et aux plusgrands
poids vifs des animaux.
Nous avons u dernièrement un
échantillon de nitratede soude dont l'as-
pect ne faisait certainement pas songer
la fraude et cependant ce nitrate ne
contenait pas même 10 d'azote
L'organe de la Fédération agricole du
Hainaut«La Croix des Syndicats» disait,
il n'y a pas bien longtemps, qu'un prix-
courant, lui envoyé d'Anvers, renseig-
nait du! nitrate 'k 14 d'azote et du
nitrate k 12 %'d'azote.
Pour servir les intéréts des cultiva-
teurs, ce journal aurait dü signaler cette
fraude au parquet.
Le nitrate de soude doit contenir au
moins 15 1/2 p. c. d'azote nitrique. Cette
teneur doit être garantie sur facture. Le
marchand qui sous la dénomination de
nitrate vend un engrais dont il ne veut
garantirune teneur, de 15 1/2 p. c. sait
qu'il vend une marchandise frelatée et
il doit être poursuivi judiciairement.
Les cultivateurs et les sociétés agrico-
les n'usent pas assez souvent du droit de
controle et les ruarchands malhonnêtes
en profitent.
L'aspect de la marchandise ne dit rien,
on peut avoir du nitrate falsifié ayant le
plus bel aspect, tandis qu'une marchan
dise excellente peut être rougeatre,jaune
on brune. II faut l'analyse pour déceler
la fraude.
Le poulailler en magonnérie ou en
bois, biet; aéré, parfaitement badigeonné
et présentant le moins de fissures possi
bles ne doit avoir pour tout ameublement
que les perchoirs. Ce n'est généralement
pas le cas pour la plupart de nos poulail-
lers. Souvent même lorsque les perchoirs
occupent seuls le local, ils ne sont pas
démontables et restent en place jusqu'è,
ce que devenus trop vieux, ils tombent
en pieces sous le poids des volailles. Ce
ne sont généralement que des perches
assez minces sur lesquelles les poules se
maintiennent, sinon par des prodiges
d'équilibre.du moins par une somme con
siderable d'effort musculaire peu en
rapport avec la structure anatomique de
nos gallinacés.
N'oublions pas de dire que nos per
choirs actuels ont le grand tort d'ètre
disposés en plan incliné dans le but de
gagner de la place. C'est let une mauvaise
disposition, car les poules cherchant par
instinct, k se loger le plus haut possible,
il y a, chaque soir combat pour 1'occupa
tion des places les plusélevées. Ces com
bats n'ont lieu qu'au détriment de Ja
santé des animaux et de la production
de la basse-cout. Il faut noter aussi que
les poules perchées en haut lieu respirent
un air beaucoup moins pur que celles des
rangeés inférieures de plus elles salis-
sent de leur déjections celles situées plus
bas.
Dans un poulailler bien tehu, les per
choirs seront placés toils au même niveau
soit par eXetnple de 50 70 centimètres
au dessus du sol. On a recommandé par
fois de les placer a hauteur rt'homme afin
<1© pouvoir circuler en dessous pout le
nettoyage sans tlêvüif le§ ënlevêr. Nous
trouvbnts cette disposition plutót désavan-
tageuse. II vaut mieux être oblige d'en-
lever le tout chaque fois, car de cette
fagon, le nettoyage dés perchoirs est en
quelquê §örte obligatoire de plus, les
Volailles placées bas ont beaucoup plus
d'air au-dessus d'elles. Enfin lorsqu'il y
a trop d'espace sous les perchoirs on est
ten té d'y placer souvent divers objets qui
seraient mieux ailleurs et le poulailler
devient une remise.
Les perchoirs placés k environ 60 cen
timètres l'un de 1'autre seront cohstitués
par des lattes ou chevrons plats et larges
de 6 k 7 centim., les doubles arêtes seront
arrondies au rabot. Ün pourra de cetle
fagon retourner les lattes et S6 sefVir
indifféremment. du dessils oü du dessous
comme perchoirs-.
Afin de permettre l'enlèvémeht ïücile
et rapide des perchoirs, on doit avoir soin
de ne pas les clöüer k demeure, mais bien
de les placer dans des échancrures pra-
tiquèes dans des chevrons transversaux
situés k deux mètres les uns des autres.
On peut rem placer l'échancrure par
deux clous ou par une patte en fer dans
laquelle on engage l'extrémité des lat
tes.
Une disposition excellente est celle
qui consiste en l'emploi de gros cram
pons dont ia partie supérieure fait angle
droit avec la tige qu'on enfonce horizon-
talement dans les chevrons. Les extré-
mités des perchoirs percées de trous s'en-
gagent dans la partie relevée des cram
pons qui sera plulót de section carrée que
de section circulaire afin d'empècher un
jeu de bascule dans les perchoirs. A eet
effet aussi, il est nécesaire que l'ouver-
ture des extrémités épouse exactement
la forme de la partie relevée des cram
pons.
La question des supports pour perchoirs
peut d'ailleurs être laissée a l'initiative
dechacun. 11 faut d'une fagon générale
rendre l'enlèvement facile tout en don-
nant le moins de contact possible entre
les supports et les perchoirs afin de rendre
l'accès de ces derniers difficile pour la
vermine.
Avec des perchoirs disposés comme
nous venons de le voir on surveille faci-
lement leur état de propreté et le nettoy
age est trés rapide. II est avantageux
d'enduire tous les bois de carbonyle qui
est k la fois un désinfectant et un conser-
vateur. Un enduit au goudron est aussi
trés bon.
Meublé des juchoirs, le dortoir des pou
les est prèt k recevoir ses hötes, il n'y
faut rien de plus et ce n'est que contraints
et forcés que nous y placerons les nids a
pondre, a moins toutefois que ceux-ci ne
puissent être fermés pour la nuit et
encore
Le grand inconvénient des nids a l'iin
térieur du poulailler réside en ce que sou
vent, les poules s'en em parent pour loger
et les re mplissent de guano. II est de
beaucoup préférable d'avoir le pondoir
en dehors du poulailler, soit qu'on l'en
sépare par une cloison légère, soit mème
qu'on le place k l'extérieur.
On peut k eet effet faire dans le hangar
ou k proximité des cachettes rudimen-
taires au moyen de fagots, bourreés,
joncs, genéts etc. Les poules préfèreront
peut-être ces pondoirs qui répondent
mieux k leur instinct sauvage, que d'au-
tres bien agencés et trop bien préparés
pour elles. Lorsqu'on peut placer les
nids k l'intérieur d'un batiment, on
peut, si les murs sont assez épais, y
pratiquer de petites niches plafonnées et
munies sur le devant de planchettes
mobiles. On leur donnera 35 centimètres
en tous sens,
Si Uon ne peut pas faire des nids dans
les murs on utilisera ceux en fil de fer Ou
en osier,Le fond des nils sera occupé par
de la tourbe ou des bal es de céréales sur
lesquelles on mettra ui peu de paille ou
de foin. II est boh le renouveler ces
matières tous les 15 jours et de désinfen
ter les nids deux oü trois fois par ah, en
les plongeant dans de l'eau bouillante,
Cette opération détruif sürement etrapi-
dement la vermine.
Comme nichets, on utilise les oeufs en
porcelaine ou en plütrt.Ces derniers peu-
vent étre facllement fabriqués par ie
cultivateur, il suffit de remplir de platre
mouillé la coque d'oeuis vides,
AvicoLA
(Reproduction réservée)
Quand les foins solt asseZ desëëches,
chose que la pratiqm fait connaitre, il
faut les rentrer, les protéger contre les
pertes, les avaries et les placer de fagon
a ce que leur enlèvenent ultérieur, pour
l'utilisation ne dome pas tropdedèchets.
De plus, c'est de la bonne conservation
du foin quedépend sa valeur nutritive
il faut done que le cultivateur apporte le
plus de soin possible pour la rentree et
l'erhmagasinement des folhs.
On conserve ces derniers tels quels ou
en bottes, daüs des neulesou des fenils.
Lorsque les meules sont bieil confection-
nées, qu'elles sont faites par un beau
temps et quë la toiture ne laisse pas
pénétrer les eaüx,lefoin Sê conserve trè's
bien. II a plus d'aróme, est de meilleure
quaüté comme aliment et est plus profi
table pour le bétail.
Lors de la mixe en meules, le foin doit
être bien t-assé afin d'éviter l'échauffe-
ment et les altéiations cependant
comme l'air est nécessaire pour la bonne
conservation, surtout au début si le foin
est encore un peu humide lors de sa mise
en meules, on pratiquera au centre de la
masse une cheminée d'aérage avec com
munications extérieures patlepied; après
quelques jours le desséchement étant
assez complet, on a bieh soin de boucher
ces ouvertures de la base.
La meule se couvre de paille la toi
ture doit étre imperméable et sa confec
tion demande beaucoup desoins. Ilserait
peut étre plus avantageux d'utillser des
toitures mobiles en töleS galvanisées;
elles offrent plus de sécurité.
Souvent le foin est mis en fenils et ces
derniers sont ou bien des hangars spé-
ciaux ou bien le dessus desécuries et des
étables. Placés dans des hangars spé-
ciaux, les foins seconservent bien, mais
il n'en est pas toujours de même quand
on les accumule au dessus des étables. Lk,
en effet ils peuvent s'imprégner des
émanations qui s'échappent des locaux
inférieurs et perdre par lèt même beau
coup de leur bonne qualité. II faut
nécessairement dans ce cas que les plan-
chers soient.plafonnés et qu'il n'existe
pas d'ouverture, ni de frappe communi-
quant avec le dessous.
Quelle que soit la fagon de conserver
le foin, il faut le tasser fortement et uni-
formément afin d'éviter la moisissure.
On laissera un intervalle suffisant entre
le tas et la toiture, et l'on conseille de
recouvrir le foin d'une couche de paille
servant de condensateur pour la vapeur
d'eau provenant de l'échauffementon
empêche ainsi le dessus du tas de devenir
humide et de inoisir,
Lorsqu'on doit rentrer le foin par un
temps humide et que les circonstances ne
permettent par une bonne dessiccation
surle champ il est bon desaier le föurrage
lors de la mise en fenil. Dans les circon
stances ordinaires, on met 1. p. c. de sel
marin, si le foin vient d'un terrain
humide ou qu'il a été mal récolté on
mettra au moins 2 pour cent.
Enfin pour faciliter la séparatio n des
fourrages, il est bon de les mettre en
bottes. Cependant, le bottelage empèche
le bon t,assement dans les meules; le
foin tient plus de place et l'air pénètre
plusfacilementil y a plus de main
d'ceuvre et 1'obligation oü l'on est par
fois d'agir rapidement rend cette opéra
tion difficile.
Les foins des légumineuses doivent
absolument étre bottelés afin déviter
trop de pertes en les remuant, car les
feuilJes se détachent aisément des tiges.
A propos de ces plantes, notons que
leur récolte peut parfois ne pas s'effec-
tuer avec tous les soins désirables. On est
quelquefois contrarié par les pluies qui
empèchent le fanage et on est parfois
obiigé de remuer absolument trop les
andains.
Or, comme on le sait dans le fanage
des trèfles, luzernes, sainfoin, etc. il faut
éviter l'excès de möuvements qui entrai-
nent la chute des feuilles, parties les plus
nutritives de la plan te.
11 est une méthode trés pratique per-
mettant de récolter du bon foin de légu
mineuses en même temps qu'on aug-
mente la qualité du fourrage et qu'on
enlève k ce dernier une grande partie
de sa qualité échauffante de plus les
manipulations diminuent en nombre.
Ce moyen de fanage consiste en l'épan-
dage sur les andains de trèfles, luzerne,
etc, d'une quantité de paille k peu prés
égale k celle de la rdante k faner. On
roule ensuite les endains de fago,. ce
que Ia paille soit bien mélangée avec
le trèfle. On forme de petits tas des
mélanges et on les laisse ainsi pendant
deux ou trois jours. Par un beau jour' de
fenaison on étend le tout en mélangeant
bien. Au bout d'un jour le tout est sec,
on met en meules, on laisse le foin jeter
son feu, on bottelle, puis on rentre au
fenil. Cette pratique diminue les mani
pulation et les pertes en parties substan-
tielles le fanage est beaucoup plus
rapide. L'échauffement est beaucoup
diminué.
Lorsqu'on manque de paille on peut
employer le foin pour mélanger aux
légumineuses et notamment les vieux
foins restant au fond des fenils etqui sont
peu appétés par le bétail.
P. della Campagne.
(Reproduction réservée.)
La (Celluie.
Lorsqu'on examine un être vivant
animal ou plante, on constate aisément,
qu'il est formé de di verses parties se distin-
guant par l'aspect, la forme, la couleur
etc. C'est ainsi qu'on reconnaït la fleur,
la feuille, la tige, la racine d'une plante;
la tête, le corps, les membres d'un ani
mal. Par la dissection de ces parties, on
decouvre divers organes ayant leursparti-
cularités et se différentiant aussi par la
forme, la structure, l'aspect, la couleur
etc. Poussant les recherches plus loin et
s'armant du microscope, on arrive en
examinant les choses de prés k trouver
une telle analogie de structure dans cer
tains éléments que l'on doit finir par con-
clure,sinon k l'identité deformedumoins
k l'identité de structure élémentaire tant
chez l'animal que chez la plante. II en est
réellement ainsi. Tous lesêtres vivants:
hommes, animaux, plantes sunt formes
par des agrégats d'éléments affect-anl
diverses formes et c'onstituant ce qu'on
appelle «les tissus». De tous ces éléments,
le plus simple celui duquel déeoülenl
tous les autres, s'appelle la celluie,
II affecte les formes les plus variées,
subit les transformations les plus radica-
les mais c'est l'élément primordial d<-
tout être. C'est le point de départ de ton li
ce qui vit.
En examinant au microscope une cel-
luleprovenant d'un organe humain; une
celluie d'éléphant, de souris, de mouche,
etc. une celluie de chêne, de roseau,
de champignon, de moisissure, de levure,
de microbe on leur trouvera la même
composition organique. La forme diffère,
la taille varie, mais on remarque dans
chaque cellule une masse plasmatique
le cytoplasmeune enveloppe ou membrane
et un noyau ou nucleus
Ces trois parties sont pour ainsi dire
solidaires. Un noyau isolé ne peut vivre;
un protoplasme sans nOvau se résorbe.
La cellule se multipliant par bipartition
du noyau, il en résulte que tout nucléus
dérive d'un nucléus antérieur par voie
de dédoublement et, fait important, on
retrouve dans tout noyau une partie de
la matière du noyau primordial.
Au point de vue chimique, on tire de
toute celluie les mêmes categories de sub
stances associées entre elles et composées
elles-mêmes d'éléments simples.vrais élé
ments chimiques du corps. Ces éléments
biologiques sont notamment le carbone,
l'hydrogène, l'oxygène, l'azote, le soufre,
le phosphore, le chlore, le sodium, le po
tassium, le calcium,le magnésium,le fer,
le silicium, le fluor, etc.
La celluie végétale seule peut se nour-
rir des éléments biologiques simples.
Avec de l'azote, du carbone, de l'hydro
gène, de l'oxigène, du soufre ou parfois
du phosphore; la celluie végétale fait de
la matière albuminoïde. Avec du car
bone, de l'hydrogène et de l'oxygène,
elle forme de la graisse, de l'amidon, du
sucre. La celluie animale ne jouit pas de
ce privilège d'utiliser les corps simples
minéraux, pour en faire des principes
complexes organiques. Elle ne peut uti-
liser, pour autant qu'on le sache aujour-
d'hui, que les combinaisons fourniespar
la plante. C'est le cycle de la matière
que nous esquissons lü.
Malgré cette différence entre la cellu
ie végetale et la celluie animale, la vari
ation chimique de composition et la
variation de forme, on peut dire que
quelle que soit l'origine des cellules,
h—Ues que soient leurs fonctions, elles
se rattacn^-4. i0U^es au type général.
Envisagées k uu -s^int de vue plus
élevé, ces cellules de type géne,—i maté-
riellement identiques entre elles, por
tent malgré tout dans leur intimite une
différence que nous ne saisissons pas lors
que nous examinons au microscope la
cellule d'une plante et celle d'un animal.
Nul ne peut dire en quoi la cellule pri
mordiale d'un éléphant diffère de la cel
lule première de la mouche qui nous
agace. Et cependant il y en a une.
Dans la cellule première, il y a l'être
tout entier en puissance par le fait même
de l'arrangement moléculaire. L'être si
développe suivant un plan bien déter-
miné suivant une idéé directrice a dit
Claude Bernard, le savant biologiste
frangais.
E. de Vinesky
(Repr. réservée)
Correspond a nee.
Ingénleur-agricole
Dernièrement j'ai appliqué superficiellement sui
un parterre, oü les fleurs montraient peu de vi
gueur, quelques grammes de sulfate d'ammonia
que. Après une averse j'ai constaté que toutes mes
petites plantes avait péri. Aurais-je dü employer
du nitrate
Rép. II est probable que le nitrate, qui es
cependant le seul engrais d employer en couver
ture, aurait produit le mcme effet. Par un temps
sec on peut facilement brüler les jeunes plantes
avec du nitrate comme avec du sulfate un.
averse qui survient après l'application de l'engrais
dlssout celui-ci, niais la solution reste pour ainsi
dire la surface de la terre, elle ne pénètre presqu
pas et elle brüle les radicelles des jeunes plantes.
Beaucoup de maraichers et de horticulteurs ignc -
rent qu'ils doivent bien arroser les parterres et les
pots fleurs avant d'appliquer le nitrate, soit en
solution, soit tel quel.
11 est peu pratique de donner du sulfate d'anr
moniaque a des plantes qui demandent a être for-
tiflées sans retard les horticulteurs devraienl
savoirque le sulfate ne peut produire son effet
qu'après avoir subi la transformation en azote
nitrique. Employez done plutót l'azote sous cett.
dernière forme.