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A la Chambre
m m. m m w m
Hier et Demain
Un nouveau correspondant
Vingt ans après
L'évolution de la neutralité
L'oeillet Ypriana»
Pensions de vieillesse
Actes officiels
Nominations écclésiastiques.
tiers politiques (saluez le Carillon d'Os-
tende, M. Nolf) voulait un corps électoral
sagemeat et prudemment élargimais
non le suffrage aveugle des ignorants.
Nous marchons inconscients vers l'abime
m ou tomberont pêle-mêle le trÖI10, I'antel
et toutes nos libertés.
Voila mon avis.
Lisez, M. NoJf, et réfléchissez
Dites vous a vous même, dites a vos en-
eufaats, a votre familie, aux doctrinaires de
votre cercle liberal, aux électeurs d'Ypres et
de l'arrondissemenLqu'importe ce pêle-mêle
du tröne, de l'autel et de toutes nos libertés,
apprehensions ridicules du Carillon
d'Osteude
II laut malgré tout ren verser l'infame
gouvernement clerical.
Lisez, M Nolf, et réfléchissez.
Voici ce que vient^ d'écrire le Journal
(libéral) de Liége
Plusieurs journaux libéraux entonnent
l'hymne de la lune de miel de l'entente
cordiale avec les socialistes. C'est bien
d'un changement complet de Porientation
libérale qu'il s'agit.
Nous nageons, on le voit, en pleine
utopiele réveil sera dur.»
Lisez, M. Nolf, et réfléchissez
M. Vandervelde ne s'encache pas, il ne
vous prend pas en traitre, il est sincère, il
est loyal, il le proclame tout haut SOll
ideal c'est la revolutionet il
poursuit ce but final sans le perdre un
instant de vue.
Eh bien, dites nous done, vous qui mar-
chez a la remorque de ce chef et qui le
soutenez, ce que signifie le drapeau tricolore
que vous arborez a voire balcon Que signi
fie la fleur de la Reine que vous portez a
votre boutonnière 1
Nous vous entendons répondre
Qu'importe II faut malgré tout, reuverser
rinföme gouvernement clérical. Advienne
que pourra pour moi-même, pour mes en-
fauts, pour ma familie, pour mes électeurs.
Je ne suis responsable d'aucune conséquen-
ce Je men lave les mains,
Pilate 1
Verax.
Avant et après le S. U.
Nous sommes républicains et dans toutes
les nations ily a un parti républicain fort
qui mine la monarchie...
Pour nous, la république est le seul moule
dans lequel puissent êlre coulées les réformes
sodales. Et les libéraux viendront.
F. Terwagne. député socialiste
d'Anvers, a la Chambre.
Ce que poursuit l'extréme gauche, c'est
d'attaquer la royautéje Ven remercie. Vous
avei déchiré les voiles et montré au pays ou
vous volliep le conduire. Vous voulep la
république et, pour l'obtenirvous demanded
la revision constitutionnelle.
L. Huysmans, député libéral de
Bruxelles.
M. Anseele. M. Huysmans a dit que le
pays est averti, qu'avec le suffrage universal,
nous voulons marcher a la République.
C est vraiEt nous ne I'avons jamais caché
nous voulons pacifiquement, remplacer la
monarchie par la république et arriver de
même d la transformation de la société.
Nous ne rasont pas nous disons ce que
nous voulons. Nous sommes loyauxet francs:
Nous sommes collectivistes aussi et nous le
déclarons hautement. Mais ce que nous vou
lons, surtout et avant tout, c'est le suifrage
unmrsel et^nous l'obtiendrons d'ici a quel-
ques mois.
M. Verhaegen. M. Anseele a une
tactique qui est percée a jour. II veut le
suffrage universel pour arriver a la Répu
blique.
M. Troclet. C'est notre droit cela.
GHHO Ml QUE ÏPMO/SE
Nous recevons la lettre que voici
A Monsieur le Rédacteur du
Journal d'Ypres,
Dans votre N° du 17 Juin dernier, vous
avez inséré un article intitulé Encore une
harangue de Monsieur Fraeijs.
M'y croyant visé j'ai envoyé le 22 du
même mois an Progrès la lettre de pro
testation suivante
Monsieur VEdiieur,
Vous avez inséré dans le Progrès du
«11 courant une lettre signée unvieil
Yprois. Le Journal d'Ypres, dans son
dernier n°, croyant que j'en suis l'auteur,
y répond sous le titre Encore une haran-
gue de Monsieur Fraeijs. Après avoir dit
qu'il ne suivra pas le Progrès sur le
terrain des personnalilés et des perfides
insinuations, il me prend a partie, et,
d'un bout a l'autre de son article, me
décoche, trés peu charitablement, des
n injures et des méchancetés ses allusions
soDt si traneparentes, qu'elles ne laissent
aucun doute pour personne, qu'elles me
visent.
Je proteste avec indignation contre les
malveillantes attaques dont je suis l'objet
de la part de l'organe catholique, et qui
sont aussi injustes que mal fondées.
Ne lui en déplaise en m'attribuant la
lettre en question (du 11 Juin) il se trom-
pe étrangement.
t Veus savez, Monsieur l'Editeur, que je
ii ne collabore d'aucune manière h la rédac-
tiou du Progrès, et que par suite, les
ii polémiques entre ce journal et le Journal
n d'Ypres, me sont complètement étran-
gères.
Je vous prie etc.
J'ose espérer qu'apiès avoir lu la protesta
tion qui precede, et devant le démenti for-
mel que je vous donne ici aux injures que
vous avez publiées contre moi, vous recon-
naitrez loyalement et sans détours, que vous
vous êtes laissé induire en erreur et que
vous rétracterez votro article diffamatoire.
Je ne puis tolérer vis-a-vis du public qu'un
soupgon même portant atteinte a mon hon-
neur et a ma reputation continue plus
jOrsgtemps a peser sur moi. II faut que toute
éffuivoque soit dissipée.
Je viens done vous demander et, au besoin
je vous somme, d'insérer, en un saul et
même contexte. dans'.le plus prochain n<> de
votre journal, la présente lettre, et de me
i'aire connaitre en même temps, si, OUI ou
NON c'est moi que vousjavez visé dans votre
articleEncore la harangue de Monsieur
Fraeijs
En ca8.de réponse>ffirmative,ou quejous
garderiez le silence sur 1 incident qui me
concerne, ou bieu encore, contrairemant a
mon attente, vous vous refuseriez a teute
rectification, je me croirais en droit de
demander aux Tribuuaux une réparation
judiciaire, car j'affirme encore une fois ici,
que ja n'ai aucun rapport entendez-vous
aveo lajédaction du Progrès et que
par suite, les polémiques entre ce journal
et le votre, me sont absoluinent étrangères
P. WYDOOGHE.
Ypres, le 5 Juillet 1911.
i SR
Et nous qui croyions que M. P. W. n'é*
tait plus de ce monde 1
Si nous reproduisons la lettre de M. Wy-
dooghe, c'est pour signaler sa littëralure a
nos lecteurs.
Nous prenons acte de la déclaration de M.
Wydooghe qu il ne collabore daucune ma
nière a la redaction du Progrès, et nous l'en
félicitons.
Nous recevons d'autres lettres de person-
nes qui se croient^ vise'es. Est-ce une
gageure
Le Progrès semble vouloir clöturer sa
polémique au sujet des 50.000 francs de boni
de 1891,en objectant 1'opinion de M.Colaert,
alors échevin de la ville.
Nous connaissons cette déclaration, et
nous avons dit nous-mêmes que la situation
financière de la ville n était pas mauvaise.
Mais que le Progrès daigne reproduire tou
tes les déclarations de M, Colaert a ce sujet,
et il verra que pour être justes, ces déclara
tions sont sévères. Nous les reproduisons
Nos critiques ne visent pas toute la
gestion de nos prédécesseurs. Elles ne por-
tent que sur des points déterminés, tels
que la confection vicieuse des
budgets, certains virements si-
gnalés dans les comptes. Comme
l'a fort bieu dit M. le Président, les pro-
cédés de i'ancien Collége, manquaient,
sous ce .rapport, de netteté, de correction
et ne permettaient pas k première vue, de
se rendre un compte exact de la situation.
Yoilace que nous critiquons et il ne nous
en coüte pas de reconnaitre qu'dpart cela,
li la situation de la ville d' Ypres nest pas si
mauvaise.
Et après cette déclaration, M. l'échevin
Colaert, toujours en termes modérés,critiqua
le détouraement des fondations. Nous re-
produii'ons ses paroles dans un prochain
numéro.
En attendant le Progrès nous répondra
sans doute a notre article d'il y a huit jours?
Judex.
(Suite et fin)
Cette transformation de la neutralité s'est
manifestée, d® fa<;on souvent grotesque,dans
les corrections que les administrations coin-
munales soumises a la Loge se sont plu a
apporter aux manuels scolaires, voir même
auxchauts nationaux appris aux enfants.
de
I Nos échevins belge3 se sont, k ce point est en contradiction avec ce qu'a dit hier M.
1 vue, largement icspirée des exemples qui le ministre. II nous a de'claré que les com-
leur viennent de Prance. Dans les écoles j munes pouvaient s'associer.
municipales de Paris on a fait dire, peu j M. Berryer, ministre de l'inte'rieur. En
euphoniquement, au bon Lafontaine ij théorie
Petit poisson deviendra grand
Pourvu que l'on lui piête vie.
Et a Herstal, un échevin. n'admettant pas p
que Dieu protege la libra Belgique et son
Roi n acorrigé ainsi, a la Homais, les der-
niers vers de l'hymne Vers l'Avenir
Vive,vive lalibre Belgique
Et son Roi
L'évolution do la neutralité, nous la
voyons aussi dans la fa<}on dont s'opèro le
choix du personnel enseignanc Les conseils
comrnunaux anticatholiques ne se contentent
même plus de suivre les instructions de la
F ranc-M a Qonnerie, prescri vant dene nomtner
que des instituteurs et institutrices «qui ont
obtenu leur diplóme dans une école normale
la'ique de l'Etat ou des communes et n'ont
pas suivi le cours de religion (Convent de
Bruxelles,27 mars 1904).On élève aux fonc-
tions d'instituteurs, des militants de la
Libre-Pensée, du socialisme, voire du néo-
malthusianisme et des personnages ü'une
inconduite notoire n'a-t-on pas, il y a
deux ans, rignalé au Conseil communal de
Molenbeek ce fait inouï une institutrice,
divorcée a ses torts, privée par le Tribunal
de la garde de ses propres enfants, conti
nuant a instruire les enfants du peuple a
l'école communale
Mais ce n'est pas seulement dans la prati
que que la neutralité scolaire a évolué. Les
grands hommes de l'anticléricalisme au
XXe siècle ont solennellementjproclamé des
théorie s nouvelles, répudiatit les déclara
tions des pontifes de 79 et de 42.
Ouvrez les Annales Parlementaires
vous n'aurez pas a compulser longuemcnt les
discours des membres de l'opposition pour
pouvoir en dégager Ia quintessence de ia
neutralité scolaire nouvelle manière. C'est
M. Hymans s'écriant que les écoles publi-
quesdoivent être laïques C'est M. Mas-
son proclamant que s'il est un enseigne-
ment qu'il faut exclure des écoles, c'est l'en-
seignement du dogme. (23 février 1910.)
C'est M.Smeets professant que le Christ doit
s'en aller des écoles (29 janvier 1904).
C'est M. Furnémont avouaut cyniquement
que la neutralité c'est Tathéisme (23 février
1910).
Que nous sommes loin des déclarations de
1842
Devant une telle évolution, une telle
déviation de la neutralité scolaire, com
ment contester aux catholiques le droit de
prosenre les écoles affublées du titre trom-
peur de neutres lorsqu'elles sont sous
l'autorité de scctaires antireligieux II n'est
plus vrai de dire, que les écoles officielies
sont les écoles de tout le monde non, car
ces écoles construites avec l'argent de tous,
on nous les a volées eu les laïcisant.
Eb bieu Nous demandons a être indem-
nisés de ce vol. Nous exigeons que des sub
sides nous aident k entrctenir les écoles que
nous avons dé édifier pour remplacer celles
qui nous ont été prises par l anticléricalisme.
(Ga\ette de Liége).
Vendredi 3o juin.
Suite de la discussion générale du budget
de l'intérieur,
M Colaert. M. Camiile Huysmans a
annoncé qu'il demanderait la reduction du
traitement du ministre a concurrence d'un
franc a titre de pénalite'. J'espère que l'hono-
rable membre n'insistera pas. M. Lemonnier,
qui s'est rallié a cette proposition, estime a
tort que l'honorable ministre a présenté ici
une defense piteuse de sa thèse.
J'estime, au contraire, qu'il a répondu
victorieusement a toutes les objections. Je
comprends que les avis soient partage's, puis-
que ia jurisprudence et la doctrine ont varié
eet égard, et la plupart des orateurs qui ont
attaqué l'arrêté lont fait au point de vue de
la philosophic du droit et non du droit pur.
Comme la dit l'honorable ministre, il
n'agissait pas comme législateur et ii avail a
appliquer dans l'espèce la loi existance.
La question qui se pose aujourd'hui m'a ij
beaucoup préoccupé naguère lorsqu'il s'est 'l
sgi de l'éclairage d'Ypres. J'avais songé a
créer une société intercommunalemais
après de longues études et en avoir référé a
M. de Trooz, j'ai dü reconnaïtre que cette
société ne pouvait être constituée.
M. Nolf. Vous avez renoncé a créer une
régie a Ypres. f
M.Colaert. Naturellement 1 Une ville
de 18,ooo habitants ne pouvait songer a une
telle régie.
M. C. Huysmans. Cela prouve bien
votre mentalité
M. Colaert. Je vous répète que la juris
prudence administrative ne permet pas de
créer une intercommunale.
M. C. Huysmans. Ce que vous dites la
M. Colaert. En théorie Mais une telle
société ne pourrait pas se mouvoir, et c'est
pourquoi je me suis incliné a propos de la
convention pour la fourniture du gaz a
Ypres. J'ai ici une longue consultation de
M. Corbiau, professeur a l'université de
Louvain.
Je sais qu'il y a des jurisconsultes qui
cstiment qu'on aurait pu constiluer une
intercommunale.
M. Denis. Que n'avez vous présenté un
projet de loi qu'on eüt voté d'urgence
M. Colaert, On n'aurait pas abouti en
temps opportun.
Mon opinion se confirme de jour en jour.
On a cité des cas comme celui de Louvain,
oü le gouvernement n'est pasintervenu. Mais
il s'agissait la de deux communes qui ne
pouvaient aboutir que par une convention
avec Louvain.
On a demandé au ministre comment il
agirait en matière de service des pompiers.
N'est-il pas puéril de prétendre qu'avec la
théorie du gouvernement, Bruxelles ne pour
rait aller au secours d'Jxelles en cas d'incen-
die
M. C. Huysmans. Eh bien, Bruxelles
venait au secours d'Ixelles pour éclairer la
commune, et vous le refusez
M. Colaert. Il ri'y a pas de comparaison
possible entre un service d'incendie et un
service d éclairage public. Si l'honorable
ministre interdisait aux pompiers de
Bruxelles de secourir les sinistrés des fau
bourgs, c'est comme si un agent de police
refusait de constater ou dc faire constater un
délit qui a été comrnis sous ses yeux, sous
prétexte qu'il ne se serait pas commis dans sa
section.
M. C. Huysmans. Si M. Empain y
avait intérêt, on interviendrait.
M. Colaert. Voulez-vous l'avis, en
matière de régie, d'une personnalité éminen
te La Chambre sait que M. Clémenceau a
fait racheter le réseau de 1 Ouest. Or, depuis
ce rachat, dit cette personnalité, on ne con
state qu'accidents, retards, mécontentement
du personnel et dépenses folies. Interrup
tions a l'extréme gauche.) Et voulez-vous
connaitre l'avis de M. Rouvier? (Nouvelles
interruptions.)
M. le Président. Monsieur Colaert,
votre temps de parole est expire.
M. Colaert. Soit 1 Je me borne done a
dire que l'on deplore en France le rachat de
I Ouest, et je me réserve de revenir sur la
question dans une autre circonstance.
M. Van Cauwelaert présente des obser
vations au sujet du recensement au point de
vue linquistique.
M. Nolf parle de la concession du gaz a
Ypres il prétend que l'exploitation aurait
dü se faire en régie et que ['intercommunale
était possible,
M. Colaert. La question de rintercom-
munaie est réservée dans la convention.
M. Nolf.Cette convention permet, en
effet, éventuellement, l'intercommunalisa-
tion.
M. le ministre Berryer traite de laquestion
des eaux, 11 se déciare partisan de la con
stitution d'une société nationale analogue a
celle des chemins de fer vicinaux, par I'union
des communes, des provinces et de l'Etat.
Mais les diflkultés sont nombreuses.
Mardi 4 juillet.
M. Mechelynck développe son interpella
tion au sujet des irrégularités constatées lors
des élections legislatives dans l'arrondisse-
mentde Roulers-Thielt.
M. le ministre de l'intéiieur. Le Griefs
articulés sont vains.
Nous avons tous un égal intérêt a ce que
la loyauté des élections ne puisse pas être
mise en doute. Mais les moyens proposés par
M. Mechelynck pour rendre impossible le
bulletin voyageur ne sont pas les plus
efficaces.
MM. Reynaert et Peel, de'putés catholi
ques de Courtrai, preunent la parole dans la
discussion de ['interpellation au sujet de la
Grève des ouvriers du lin dans la vallée de la
Lys.
M. Vandevenne prend les prêtres et le
P. Rutten a partie paree qu'ils s'occu-
pent de syndicats ouvriers.
On discute ensuite au sujet de la Grève
d'Ingelmunster.
Mercredi 5 juillet
La Chambre vote !e projet de loi érigeant
la commune de La Panne.
Elle aborde la discussion du budget de
l'industrie et du travail.
M. Gillés de Pélichy parle en faveur de
i'enseignement professionnel.
M. Ilenderickx rend hommage au gouver
nement pour la sollicitude qu'il témoigne a
l'égard des intéréts de la petite bourgeoisie.
II recommande l'avant - projet de loi sur la
police du commerce.
M. Colaert depose le rapport de la corn-
mission spéciale qui a examiné le projet de
loi interdisant le travail de nuit des femmes.
Jeudi 6 juillet.
Les séances du matin et de l'après-midi
sont consacrées a la discussion du budget de
la guerre.
Une vogue toujours croissante va aux
oeillets américains, dont les fleurs géantes,
autant qua les chrysanthèmes, iont tonger
bien plus au talent des horticulteurs qu'a la
modeste fleur primitive. La Société horticoJe
Yproise excelle en cette culture, et ses colec-
tions exposées, l'année dernière a Bruxelles,
et, tout récemment a Roubiix, ont excité
ladmiration de tous les connaisseurs et
rempoi'té les plus hautes distinctions.
Le directeur, M. Valère Bouckenooghe.
e3t arrivé a produire déja nombre de varié
tés nouvelles. Sa dernière creation vienl de
parattre, et il nous a été donné d'en voir la
première fleur. C'est un délicieux millet rose
bordé de blanc, artistement chiffonné. Ses
couleurs, qui rappellent celles du drapeau
d'Ypres, l'ont fait baptiser du nom d' «Ypri-
ana
II nous revient que le Coinité de patro
nage des habitations ouvrières de l'arron-
dissementd'Ypres vient de terminer l'examen
des demandes de pensions de vieillesse pour
l'année 1911, et qu'il a octroyé la pension
viagère de 65 fr. a 609 ouvriers, soit a
8
de
Becelaere, ensemble
fr. 520
8
Bixschote
520
8
Boesinghe
520
2
Brielen
165
26
Comines
1690
3
Crombeke
195
7
Dickebusch
455
4
Dranoutre
260
12
Elverdiughe
780
10
Qheluvelt
650
21
öheluwe
1365
5
Bollebeke
325
1
Houthem
65
19
Kemmel
1235
16
LaDgemarck
1040
3
Locre
105
10
Messir-es
650
3
Bas-Warnêton
195
16
Oostvleteren
1040
15
Passchendaelo
975
38
Ploegsteert
•2470
17
Poelcapelle
1105
51
Poperinglie
3315
9
Proven
585
10
Reninghelst
650
10
Rousbrugge
650
3
St-Jean
•195
18
Vlamertinghe
1170
10
Voormezeele
650
18
Warnêton
1170
17
YVatou
1105
40
Wervicq
2600
7
Neuve-Eglise
455
13
Westoutre
845
11
Westvleteren
715
6
Woesten
390
4
Wulverghem
260
13
Wytscbaete
845
87
Ypres
5655
i
Zantvoorde
260
4
Zillebeke
260
16
Zonnebeke
1040
6
Znydschote
390
fr. 39585
II parait que les cartes d'admission a la
pension furent partout les bien venues et qua
les bénéficiaires et leurs families savent gré
dujoli cadeau au parti catholique.
Depuis que la loi du 10 mai 1900 a donné
la vie a la pension de vieillesse, le Comité
de patronage de l'arrondissemeut d'Ypres a
eu a statuer sur 11778 demandes.
Force r.ous est de remercier le Comité de
cette somme de travail, ainsi que de ses
concours trionnaux d'orire et de propreté,
c-e ses encouragements a l'érection, l'achat
et le bon entretiea de maisons ouvrières, en
même temps qu'a la prévoyance et l'assu-
rance par lepargne dans toutes espèces de
mutualités.
lj'abondance des matières nous oblige a
remetlre a huitaine plusieurs articles inté
ressants.
Stabililé des emplois comrnunaux. U11
ar. r. du 22 Juin rejette le recours d'un em
ployé communal d'Ypres contre une décision
de la députation permanente du conseil pro
vincial, de cette ville qui le suspendait pour
six mois de ses fonclions.
C'est décision est fondée sur ce que la
mesure prise par le conseil communal est
justifiée.
Office du travail. M. le docteur
Dieryck (J.) a Ypres et M. le docteur De
«vulf (C.) a Poperinghe ont été agrées pour
une période, qui prendra fin le 3i décembre
1913. a l'effet de procéder aux constatations
et déclarations médicales prescrites dans les
fabriques de céruse et autres composés de
plomb, dans les fabriques d'allumettes chi-
miques au phosphore blanc, dans les travaux
de peinture en batiment et dans les entre-
prises oü l'on manipule la céruse en poudre,
en morceaux ou en pains pour des usages
autres que les travaux de peinture.
Mgr l'évêque de Bruges a nommé
Curé a la paroisse du Sacre'-Coeur a
Ostende, M. Wittouck, curé a Zee-Brugge.
Curé a Zee-Brugge, M. Bouquet, vicaire
de St-Gilles, a Bruges.
Vicaire de St-Gilles, a Bruges, M. Noliet,
professeur au college S. Amand, a Courtrai.
®S
tol
n
11
ii