Le Jour de la Reine
CONCERT
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Téléplione 52
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Samedi v2 2 Juillet 1911
ie ft0 10 centimes
mm
Motu Proprio de S. S. Pie X
Le chemin de la brocante
Lne visite princière
inattendue
La Bière
Année
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Demain, a Tissue des messes dans
les différentes paroisses de la villeet
a l'église des Carmes,des demoiselles
vendront encore la fleur de la Reine,
au profit de Toeuvre de la maladie
du sommeil. Nous recommandons
cette oeuvre a la générosité de nos
concitoyens.
O IB 19 19'69 89 19 19 69 R
Fanfare Poyale
Dl MANCHE 23 Juillet ign
a 8 1/2 du soir
sur le Kiosque de la Grand'Rlace
PROGRAMME
1. Défilé des Nations, marsch. L. Frémaux.
2. Les Croisés, openingstuk
A. Deneufbourg.
3. Solo voor Trombone L. Herman.
SolistM J. Desramault.
4. Fantazia op het zangspel
Der Freyschutz Weber.
5 Beiaardklokjes, polka G. Desramault.
leslois ecclésiastiques, nous avons prescrit en
forme de motu proprio ce qui s.uit
Le précepte ecclésiastique d'entendre la
sainte messe et de s'abstenir des oeuvres ser-
viles demeure en vigueur les jours suivants
seulement chaque dimanche, la fête de la
Nativité, la Circoncision, l'Epiphanie, l'As-
cension de N.-S.-J.-C., Tlmmaculée Con
ception, l'Assomption de la T. S. Vierge, les
SS. Apótres Pierre et Paul, la Toussaint. Les
j fêtes de saint Joseph et de ia Nativité de
saint Jean-Baptiste, toutes deux avec octave
j seront cébébrées en son temps propre, la
première le dimanche suivant le 19 mars sauf
si le 19 mars tombe un dimanche, Tautre le
dimanche précédant la fête des SS. Apötres
Pierre en Paul. La Fête-Dieu également avec
li
touchant la célébration des jours de fêtes
Tous les journaux ont reproduit Tanalyse
donnée par l'Agence Havas,d'une disposition
pontificale relative aux fètes de précepte.
Ces informations étaient, comme nous
Tavons déja dit hier, erronées. Elles ont pro
duit une vive et ties explicable émotion, qui
tombera d'elle-même a la lecture du texte
intégral.
Voici la traduction du Motu Proprio
Les pontifes romains, suprêmes gardiens
et modérateurs de la discipline ecclésiastique,
ont toujours eu pour coutume d'atténuer
avec bienveillance les sanctions des Saints
Canons quand ils y ont vu le bien du peuple
chrétien. Nous aussi, comme déja nous avons
cru devoir changer d'autres choses a raison
des conditions différentes des temps et de la
société civile, ainsi nous croyons qu'il est a
présent de notre devoir, a cause des circon-
stances spéciales de notre époque, d'apporter
certains tempéraments appropriés a la loi
ecclésiastique relativement a l'observation des
jours de fêtes de précepte. En effet, les hom
mes parcourent maintenant, avec une mer-
veilleuse célérité, par terre et par mer, les
plus grandes distances.
Et grace une plus grande rapidité des
voyages, ils arrivent plus facilement aux
nations parmi lesquelles est moindre le nom-
bre des fêtes de précepte. D'autre part,
Taugmentation du commerce, la négociation
plus hative des affaires semble éprouver quel-
que dommage par suite des retards causés par
la fréquence des jours fériés. Enfin, le prix,
croissant de jour en jour, des choses les plus
nécessaires a la vie est un nottvel argument
pour que ne soit pas trop souvent interrom-
pue la besogne de ceux qui puisent dans leur
travail leur propre subsistance. Pour toutes
ces raisons, de nombreuses suppliques sont
venues, spécalement en ces derniers temps,
afin d'obtenir du Saint-Siège la diminution
du nombre des fêtes de précepte. Cela étant
düment considéré, il nous a paru a nous qui
avons a coeur le bien du peuple chrétien,
qu'il était souverainement opportun de dimi-
nuer les jours fériés déclarés de précepte par
I Eglise. Après y avoir mürement réfléchi,
oui 1 avis de nos vénérables frères de la Sainte
octave privilégiée sera célébrée comme en
temps propre le dimanche après la Ste-
Trinité, la fête du Sacré-Coeur de Jesus
restant fixée a la 6® série dans l'octave.
Au précepte ecclésiastique ci dessus rap-
pelé ne sont pas sujettes les fêtes des patrons,
les ordinaires, restant transférée solennité
extérieure au dimanche le plus proche. Si, en
quelque livre, une de ces fêtes a été légitime-
ment abolie ou transférée rien ne sera modi-
fiésans avis préalable du Saint-Siège.
Si, en quelques nations ou régions, les
évêques considèrent qu'ils doivent conserver
une des fêtes abrogées, ils en référeront au
Saint-Siège. Que si, avec Tune des fêtes que
nous voulons censerver, coincide un jour
consacré a l'abstinence et au jeüne, Nous
dispensons de Tune et de l'autre et vous con
cédons la même dispense pour les fêtes des
patrons abolies par la présente loi, si toute-
fois il arrive qu'elles sont célébrées solennel-
lement et avec grand concours de peuple.
Nous nourrissons l'expoir que les fidèles,
même en ces jours que nous supprimons des
fêtes de strict précepte, continuerout a mani
fester leur piété envers Dieu et leur vénéra-
tion envers les saints que, dans les autres
fêtesqueTEglise maintient,ils s'appliqueront,
avec plus de diligence que par la passé a
observer le précepte.
Donné a Rome, prés S. Pierre, le 2 juillet
1911, de Notre pontificat lï 8® année.
PIE X, Pape.
Nous attendrons, pour préciser les détails,
les dispositions de NN. SS. les évêques de
Belgique. On peut cependant conclure, dès
maintenant, que le Motu Proprio s'appli-
que principalement aux pays qui avaient
conservé de nombreuses fêtes de précepte, et
qu'il est une disposition miséricordieuse,
appropriée aux besoins des temps, qui
témoigne surtout de la sollicitude de l'Eglise
pour la classe laborieuse. En ce qui concerne
notre pays, il semble que rien n'est change'
en ce qui touche aux fêtes de précepte. II
n'est nullement question de supprimer, pour
les reporter au dimanche suivant, des fêtes
populaires et universellement célébrées
comme la Noël, l'Ascension, l'Assomption
et la Toussaint. Quant au transfert au
dimanche des fêtes de saint Joseph, de saint
Jean-Baptiste et de la Fête-Dieu, il ne peut
avoir pour effet que de faire célébrer avec
plus de facilité, d'uniformité et de pompe,
ces fêtes, chères aux fidèles, qui, vu les né-
cessités de la vie, ne peuvent, aux jours
ouvrables, y consacrer tout le soin déshable.
La rénovation de 1'art gothique, cette
Renaissance de l'art religieux a laquelle
l'école Saint Luc a contribué pour une si
large part, a eu pour effet d'ameiuer une reac
tion, une véritable hostilité contre tout ce
qui n'appartient pas au Style gothique. C'est
au point qu'une des sommités intellectuelles
de notre pays nous disait dernièrement qu'il
fallait tenir aux forcenés du saint-lucqisme
le langage suivantVous avez démoli, dans
nos églises, les somptueux autels Renais
sance vous avez arraché de superbes
boiseries du XVIII® siècle, pour le seul plaisir
-
Maintenant que que vous avez envoye' a la
brocante tout ce qui a suivi lepoque
gothique, attaquez vous aux oeuvres de style
roman. II en reste encore quelques unes en
Belgique. Hatez-vous pendant qu'il est est
encore temps. Le gothique fera oublier alors
tout le reste. Les dames, qui ne reculent
devant aucune extravagance de la coiffure,
arboreront le hennin, et les hommes endos-
seront le juste-au-corps et chausseront les
bottines a la poulaine
Que les particuliers, atteints de cette aber
ration du sens artistique, brocantent tant
qu'il leur plaitc'est un droit qu'on ne peut
leur contester. II en est différemment des
administrations, communales, charitables ou
fabriciennes, qui sont dépositaires d'un
patrimoine artistique.
II ae faudrait pas que des oeuvres d'art,
même d'un mérite secondaire, soient aban-
données a Tesprit mercantile d'un bourgmestre
ou d'un curé. Malgré les prescriptions édic-
tées en vue de la protection des oeuvres d'art,
il n'est presque pas de semaine que nous ne
voyons les transgresser avec la plus grande
facilité. C'étaient, tout réeemment, des bal-
cons en fer forgé, des rampes d'escalier, des
vases, de la meilleure époque de Tart fran-
qui prenait le chemin de la brocante.
Aujourd'hui, des antependium en cuir doré,
d'une église des environs, irontsuivred'autres
objets Vendus, il y a quelques annés, a vil
prix a un antiquaire, homme de sac et de
corde.
Légalemenr, une ville a le droit d'aliéner
ses oeuvres d'art, et aucune loi n'est venue
en-ore ju?qu'ici restreindre le jus utendi et
abutendi. C'est avec infiniment d'a-propos
qu'on a fait observer que, pour vendre un
lopin de terre de 5 a 600 francs, un conseil
communal doit obtenir l'autorisation du
conseil provincial, tandis qu'il lui est loisible,
f'üt ce a une seule voix de majorité, de
décider du sort d'oeuvres artistiques qui peu
vent valoir des millions. Telle est Tanomalie
que nous avons a de'plorer, et j'ajoute a
combattre. Mais devant ce droit exhorbitant
laissé a un conseil communal, dont la majo
rité est souvent bien éphémère et sujette a
bien des fluctuations, n'est ce pas le cas de
s'écrier summum jus summa injuria
La loi, quand il s'agit d'aliénation de biens
immobiliers, entoure la vente de tant de for-
malités, qui se transforment bientöt en autant
d'obstacles, sans doute pour arrêler des
ventes trop pressées et partant irréfléchies.
Aucun article du code civil n'établit de sanc
tion quand il s 'agit du droit de propriété
d'une oeuvre d'art. Nous ne plaidons pas
en détail le musée Merghelynck se souvien
n;nt des riches ostensoirs, merveilles d'or-
févreiie religieuse, des fauteuils Louis XV en
bois doré, des candélabres, des objets de tout
genre achetés par Tamateur Yprois aux
église de Poperinghe et de villages de la
region. Loin d'en faire un grief a ce zélé
collectionneur, nous lui savons gré, au con
traire, d'avoir arraché ces objets a la convoi-
tise des étrangers et de les avoir mis en valeur
dans ses riches salons. Par son testament il
les a rendus inaliénables en les léguant a des
corps constitués.
Ce que nous biêmons, c'est de ne pas
laisser les oeuvres d'art religieux a l'église oü
elles ont leur place toute marquée. Ceux que
nous voulons mettre au pilori, ce sont ces
modemes marchands du temple
Se soustraire momantanément a Tótiquef.
te des cours et aux cérémonies officielies est
un plaisir que les princes et les princesses
semblent affectionner deplus en plus. L'au-
tomobilisme, en se vulgarisant, leur offre
un moyen des plus faciles de voyager comme
le premier bourgeois venu et de goöter toutes
les distractions qi-e procure le tourisme.
On se sourient encore de Tarrivée, a Tim-
proviste, de S. M. Léopold II, il y a quel
ques années, et du passage, Tan dernier,
dans le plus strict incognito, de S. M.
j Albert.
S'inspirant sans doute de ces habitudes
familiales, S. A. I. la princesse Napoléon-
Victor, née princesse Clémentine de Belgi
que, est venue, Dimanche dernier, se con-
j fondre avec les nombreux touristes qui
j viennent visiter notre ville. Accompagnée
- d'une demoiselle d'honneur, M®lle de Bas-
sompierre, elle est ar ivée en auto a Thotel
de la Chatellenie vers l'haure du diner. Afin
de ne se distinguer en rien des autres con
vives, elle prit le repas du jour a Tune des
tables de la grande salie a manger.
Sa toilette d'auto, d'une simplicité de bon
goüt, ne devait pas davantage faire trahir
son incognito. Mais sa haute taille, sa dis
tinction de race, sa démarche majestueuse
avaient été observées de quelques-uns. Un
ancien magistrat l'avait reconnue dès le
début,et tous les doutes se dfssipèrent quand
on vit un des liötes, en se retirant, faire une
profonde révérence a la grande dame.
Le dïner fini, M®u® Goethals conduisit son
devant des juristes, nous estimons, au con- impériale cliente aux salles de la Concorde,
traire qu'en matière d'art, il faut faire appel
a des sentiments plus élevés, a celui de l'hon-
neur national.
Comprend-on une édilité qui, de sang
froid, trompe'e par l'appat de quelques écus j qui se trouvait ft l'hótel, s'empressa de
sommants, consente a se depouuler de ses
toujours respectueuBa d'un anonymat tant
souhaité.
Observant la direction prise par la prin
cesse, le Conservateur du Musée, M. Lié-
oeuvres d'art
Les grands coupables, ce ne sont pas tant f
les administrations communales, le fait
des balcons, etc. n'est heureusement, qu'un
fait. exceptionnel mais bien plutöt les I
fabriques d'église et souvent les curés qui se
substituent aux fabriques.
La Revue de Vadministration vient de
reproduire un jugemeot du tribunal de Ter-
monde relatif a la vente de stalles et frontons
par la fabrique de l'église St Martin d'Alost j
a un antiquaire. II est précédé de eet en-tête
II est interdit k une fabrique d'église de j
vendre, sans l'autorisation du roi, des stalles j
et des frontons en chêne sculpté ayant servi
a la décoration du chceur de l'église.
II ne suffit pas, pour échapper a l'appli-
cation de Tarrêté royal du 16 aoüt 1824, de 1
soutenir ou même d'établir que les objets
aliénés sont dénués de mérite artistique.
La fabrique d'église est recevable a de-
mander la nullité de la vente consentie irré-
gulièrement.
Pour un cas dont les tribunaux sont saisis,
combien d'autres, au contraire, passent ina-
penjus, Tous ceux qui connaissent un peu
prendre les devants. Les portes de l'hótel de
ville se trouvant encore ferméos ii deux
heures.'il exprima ses regrets que Son
Altesse allait être obligée d'attendre un
instant, le temps, si Elle le permettait, de
faire ouvrir une autre porte. Tout en remer-
ciant, la princesse ne put s'empêcher de dire
en souriant Vous m'avaz done reconnue,
Monsieur
La police, aussitót avertie, s'empressa
d'ouvrir la porte des Halles en face de la
Boucherie, en même tempsjque, du bureau,
un coup de téléphone était donné a M. le
Bourgmestre.
Le Conservateur du Musée expliqua a la
princesse les scènes des différentes composi
tions de Delbeke et de Pauwels. Ces free-
ques, qui décorent si richement les vastes
salles des Halles, furent trés admirées par
la princesse.
M. le bourgmestre Colaert, ne tarda pas
a venir présenter ses hommages k la prin
cesse, qui le reconnut aussitot pour l'avoir
rencontré jadis aux diners de Cour.
A la salie échevinale, les fresques du XV®
siècle et les superbes panneaux de Guffens
et Swerts furent trés admires par la princes
se. Après un passage rapide a travers les
salons de Thotel de ville, oü Ia princesse
reconnut le portrait du baron Surmont de
Volsberghe et fit les éloges du récent por
trait de M. Colaert, le groupe descendit vers
la cour de Thotel de ville. Le pignon en bois
sc ilpté de la salie des XXVII, les bureaux
suspendus, la niche Renaissance surmontant
la porte, euggérèrent a la princesse de re
flexions dénotant le goüt le plus sür.
L'église St Martin avait déja loaguement
retenu Tattention de la princesse qui, en
observatrice a laqualle rien n'échappe,avait
particulièrement examiné les arcatures
romano-ogivales du chceur. L'intérieur de
l'imposante cathédrale n'excita pas moins
son admiration. Avant d'entrer dans le
choeur, la fille de Léopold II se recueillit
un iDstant en prière, et examina ensuite,
avec une attention marquée, les stalles Re
naissance, les tombeaux des évêques,la dalle
sépulcralede Jansénius, l'autel de la cha-
pelle du S. Sacrement et sa cloture eu
cuivre.
II ne put être question devisiter le Musée,
dont le tableau de Rubens Les Miracles de
St Benoit paraissait cependant devoir in-
téresser la princesse, comme étant la répli-
que de celui de la collection de feu S. M.
Léopold II. Mgr le prince Napoléon-Victor,
rentrant de Bruxelles a Duinbergen, le sóir
même, le temps consacré a la visita d'Ypres
par la princesse était forcément limité.
La vue de l'imposaute suite de statues des
comtes et comtesBes de Fiandre, décoraBtla
fagade des Halles, fit rémémorer a la prin
cesse cette glorieuse histoire de Fiandre
dont elle disait avoir toujours fait sa lecture
de prédilection. Peu auparavant, M. Lié-
geois, lui parlant de 1'Histoire de Belgique
de Pirenne, la princesse lui déclara que
cette oeuvre historique était la plus parfaite
qui ffit a sa connaissance.
L'auto de la princesse était venue se pla
cer en face de la rue de Dixmude. Quand
Son Altesse y eüt pris place avec sa demoi
selle d'honneur, elle exprima a M. le bourg
mestre Colaert et au Conservateur du Musée
teute sa gratitude pour la visite si intéres
sante qu'elle avait faite aux deux priüci-
paux monuments d'Ypres, promettant de re-
venir uo jour avec Mgr le prince Napoléon-
Victor.
Voici un passage de l'avant propos de M.
le docteur Landouzy, que nos lecteurs liront
avec un grand intérêt, nous n'en doutons
pas
La bière ne peut que gagner a être mieux
connue et plus répandue. Elle constitue,
au point de vue médical, non seulement une
roisson hygiénique, encore une boisson bien-
faisante et de premier ordre qui ne le cède
en rien aux vins de bonne qualitó. Elle apaise
la soif en épargnant a l'économie les sueurs
abondantes, grace k ses principes toniques.
Un avantage trés appréciable de la bière,
est sa faible teneur en alcool. Or il est
avéré que l'alcoolisme est une des causes
dedégenérescence de notre race et de la faible
notalité de notre population. On peut dire,
sans être taxé d'éxagération, que Talcoolisme
est une calamité sociale, un des fléaux des
société3 modernes. On ne saurait croire ce
qu'il coüte a Tbumanité de force, de sève
et d'intelligence. déprave, abrutit les plus
vigoureux, il stérilise les plus puissants. La
race est atteinte dans ses sources mêmes
es enfant8 d'alcooliques sont des dégénérés,
des épileptiques voués au malheur, souvent
au crime. Aussi ne saurait on trop recom-
mander lesboissons agréables dont la teneur
en alcool est faible et qui éloignent des bois-
sons distillées. La bière en est le type.
On peut coustater que les pays consom-
mateurs de biêre ont les races les plus ro-
bustes et les plus saines.
Favoriser la consommation de la bière au
JOURNAL
YPRES
©rgane Qatholique
de TArrondissement
JÈ Lü UHICl liLii) ui uUciiUdlo DUllUUlSlu 8011
rm'an mntinrn Ar, 1 f/i.it nnno 3
uc uus veneraDies ireres ae ia oainie DOiseries au xviir aictic, puui
Longrégation des Rites, chargée de codifier r de mettre a nu une arcature en briques.