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IIIHdRIIRBB
1M. IVolf s'est ému
31. Nolf ne s'est pas ému
Le droit des couvents
K r; Vi *r> *1 m
A Ia Chambre
Quand voussouffrez de maux
Au Casino-Kursaal
Examen
détriment des liqueurs alcooliques est un
excellent moyen de hitter contre le fléau
national.
Certains bureurs de bière ont parfois la
/Acheuse habitude de boire un ou plusieurs
verres de genièvre ou d'alcool pour faire-
couler-la bière. Cette habitude peut conduire
a l'alcoolisme. Pour la faire perdre, il faut
donuer au consommateur une bière qui ne
soit ai trop faible ni trop plate.
Une des qualités de la bière c'est d'être
nourrissante, et a ce point de vue, elle est
bien supérieure au cidre et mème au vin,
ces deuxboisBons hygiéniques concurrentes,
en raison de sa richessa en extrait albumi-
noïdes, hydrocarbonnées et en seis.
La bière a été dans Tantiquité employée
dans le régime des malades. Hipprocrate y
avait trés fréquemment recours. L'école de
palerne en faisait grand cas. Stoll, Boerhave,
et surtout Stydenham la prescrivaient dans
un grand nombre de maladieB, le contraire
des médicins de nos jours, qui Ia défendent
partout et parfois sans motif ni raison, peut-
être pour favoriser une eau de source quel-
conque, trés en vogue en ce moment et cel a
au détriment de notre boisson nationale qui
est la bière.
En résumé, mon avis est que la bière est
la meilleure des boissons hygiéniques. J'a-
jouterai sependant que l'abus de cette bois
sons est nuisible comme l'abus de toutes
choses d'ailleur3. L'excès en tout est un dé-
faut, mais l'usage journalier et a dose rai-
sonnable d'une bière fabriquée et convena-
blemeut dóbitéé ne peut avoir que des effets
beureux sur notre organisme.
M. Nolf s'est ému C'est l'avis émis au
Sultan par uu libéral au sujet des deux
derniers articles du Journal d' Ypres qui a
prié notre député de RÉFLÉCHIR. En
definitive, dit-il, la situation est perplexe
pour luid un cöté il est incontestable que
si, au lendemain d'un scrutin dounant la
majorité aux Gauches réunies, la Gauche
libérale prenait le pouvoir, elle devrait ou
abdiquer, ou accepter les conditions des
socialistes, ceux-ci étant de loin plus nom-
breux or, d'après eux Il n't a pas dr
YÉRITABLE RÉGIME DE DÉMOCRATIE EN DE-
HORS DE LA NOTOIN DE LA RÉPÜBL1QUE. (Le
Peuple) D'un autre coté.M. Nolf a juré fidé-
HtéauRoi, M.Nolf est royaliste, M. Nolf
est dóvoué a la familie royale et il ne vou-
drait pas assumer la lourde responsabilité
de contribuer a renverser le tröne. M. Nolf
s'est émü.
De plus, U. Nolf n'ignore pas que les
électeurs de son arrondissement qui l'ont
envoys a la Chambre ne lui ont pas donné
mission de mettre le Roi a la porte. M.Nolf
s'est ému.
II a derrière lui, a Ypres surtout, des
hommes éminents qui l'ont poussé, qui le
protègent, des libéraux de la vieille trempe
qui vónèrent le Roi, la familie royale et la
Royauté et qui certainement doivent vou'oir
arrêter leur député sur la pente qui le mène
indubitablement a la République. M. Nolf
s'est ému
Si, au moins, le Journal d'Ypres ne l'avait
pas pris a parti a ce sujetmais voila que
tout rarrondissemeut doit recennaitre que
M. Nolf se fait le prisonnier de Vandevelde,
d'Aaseele et autres républicains, et qu'en
renversant avec ceux ci TinfAme gouver
nement clérical, il nous place tous sous le
régime portugais. M. Nolf s'est ému
M. Nolf ne s'est pas ému 1 I C'est la
rèplique d'un autre libéral.
Moi,dit celui-ci, je connais mieux Ernest.
II a des principes bien établis. II est vrai
qu'il est poli, convenable a l'égard de tout le
monde, mème a l'égard de ses adversaires
il ne leur cracberait pas a la figure, comme
ses maitres le font a la Chambre je
pense même que ceci doit l'émouvoir paree
qu'il est galant, Ernest. Mais marcher vers
la République, qu'est ce que cela peut bien
lui faire C'est une forme de gouvernement
comme une autre. Après tout ce n'est pa»
l'anarchie. Le Roi n'a qu'a boucler ses
malles. M. Nolf ne s'est pas ému
Les électeurs qui l'ont envoyé a la Cham
bre ne lui ont pas donné mission de mettre
le Roi a la porte c'est bien vraimais ils
lui ont donné mission de mettre le gouver
nement clérical par terre, n'importe a quel
prix. Si le tróne doit tomber tant pis pour
le Roi, mais le but est atteiut. MNolf ne
s'est pas émü
Si M. Nolf a derrière lui quelques vieilles
perruques auxquelles il est redevable d'être
le député libéral d'Ypres il a devant lui la
férule socialiste qui commande de suivre,
même ices vieilles perruques. Le Bonnet
phrygien se plie i toutes les têtes. Jeunes et
vieux iront embrasser Marianne. Tant
d'autres doctrinaires ont déji prêché
d'exemple. A bas le gouvernement clérical
et s'il le faut, soit, Vive la République Non,
M. Nolf ne s'est pas émü
Les articles du Journal dYpres qui éta-
bh'ssent clairement, j'en conviens, oü le
courant mène notre député, ne sont pas de
nature a émouvoir celui-ci. Ernest est rnalin,
il réfléchit sur la manière de se tirer
d'affaire, il ne s'en tirera pas sans peine
mais il s'en tirera.
Non, M. Nolf ne s'e-t pas ému
Voila Ému Pas émü f
Les paris sont ouverts. Quant i moi je ne
mets pas un sou ni sur Ému ni sur Pas
ému.
Je croi8 que M. Nolf étudie quelle doit
être son attitude. II ne faut pas qu'il s'expose
a des palinodies II a vu plus d'un libéral
approuvant d'abord la manifestation anti-
royaliste du conseil provincial du Brabant,
et rétractant a, rèj ce qui n'était de leur
part qu'une première impression
11 sera plus malin, et ce n'est pas sans
raison que ni lui, ni le Progrès n'ont
soufflé mot jusqu'ici.
Qui vivra, verra
Verax.
Le Courrier de Bruxelles, rappelle avec
raison a certains énergumènes qui semblent
parfois l'oublier, que le couvent est chose
libre en Belgique, qu'il existe en vertu du
droit de tous, sous la protection de nos lois
constitutionnelfes
De quel droit, dès lors, demande t-il,
crierAbas les couvents? Voulez-vous les
supprimer, supprimer leur liberté C'est un
cri de violence, de despotisme libéral, con
traire a la liberté Est-ce que les catholiques
crient: A bas les loges, sinon par représail
les
Si les couvents posent des actes contraires
aux lois, poursuivez-les comme les autres
citoyens, devant les tribunaux ils sont dans
le droit commun, et non hors laloi vous
n'avez pas le droit, ni de les insulter, ni
d'ameuter la population contre eux comme
vous le faites.
Mais le droit des couvents n'est pas seule-
ment d'exister librement. Ceux qui sont au
couvent ont absolument les mêmes droits que
ceux qui n'y sont pas il n'y a pas dans les
couvents des citoyens privés de certains
droits qu'ont les autres.
Done, de quel droit refuseriez-vous aux
couvents, a ceux qui habitent des couvents,
qui sont vêtus en religieux si cela leur plait
qui ont un culte et même des devotions que
vous n'avez pas, les même droits qu'a vous
mêmes Ils sont vos égaux.
Non seulement ils ont le droit d'enseig-
ner, mais ils ont droit aux subsides scolai*
res, de qu-lque forme quils soient, lorsqu'ils
acceptent les conditions légales comme tous
autres.
Qu'est-ce que cela peut bien vous faire
qu'ils soient religieux ou non, vêtus de
blanc, vêtus de noir, vêtus de bleu Leurs
quaütés, sous ce rapport, sont iudépeadan-
tes des pouvoirs publics aussi bien que des
particuliers.
Combien de fois avez-vous donné comme
principes libérauxTous les citoyens sont
égaux. Tous les citoyens peuvent pratiquer
le culte qui leur convient. Tous les citoyens
sont libres de s'associer avec qui ils jugent
bon. Tous les citoyens jouissent de la liberté
d'enseignement.
Puis vieut la pratique libérale qui
donne un démenti a tous les principes
Pas d'égalité devant les subsides. Pas d'éga-
lité entre ceux qui sont religieux et ceux
qui ne le sont pas. Pas de liberté pour le
père de familie catholique de donner a
ses enfants l'easeignement et les professeurs
de son choix, en recevant les subsides ou
les bons scolaires comme les autres.
II n'y a pas d'esprit moins libéral que le
vötre, pouvons-nous dire a nos adversaires
Liberté pour vous et non pour ceux qui ne
pensent pas comme vous, c'est votre devise.»
Lundi ij juillet.
Discussion du budjet des sciences et des
arts.
M. Nolf demande la création d'un athénée
a Ypres.
M. Co'.aert Je ne combattrai pas a
outrance la proposition de M. Nolf, mais je
la combattrai tout de même. Je n'ai pas eu
le temps de vérifier le nombre d'élèves qui
fréquentaient Patbénéa d'Ypres en 188-1.
Mais,si mes souvenirs, sont exacts, il coütait
12,500 francs a l'Etat et 12,500 a la ville
et ne comptait guère que 25 élèves.
M. Nolf. Quarante-cinq.
M. Colaert. Vous faites erreur Chaque
élève de l'athénée d'Ypres coütait 800 francs.
II eBt dès lors bien comprehensible qu'on
ait supprimé un athénée si peu fréquente
après trois ans. Rien ne prouve qu'il y
aurait aujourd hui plus d'élèves qu'en 1884.
Car si l'ensemble de la population du pays
a sensiblement augmenté, il n en a pas été
de même dans le sud de notre arrondisse
ment.
Comme l'a rappelé M. Nolf, nous avons
deux établissements, ^instruction moyenne
dans notre arrondissement, et ils répondent
a tous les besoins.
M.Nolf.—Ce sont des colléges épisco-
paux.
M Colaert. Est-ce une tare
M. C. Huysmans. L'enseignement y
est purement confessionnel.
M. Nolf. Les parents peuvent ne pas
aimer eet enseignement,
M. Colaert. Rappelez vous les brillauts
succès des colleges d'Ypres et d- Poperinghe
aux concours.
M. C. Huysmans. Vous croyez done
encore a la valeur des concours
M. Co'aert. Mais certainement.
M. C. Huysmans. Les concours ne
signifient rien.
M. Nolf.Je réclame un établissement
de l'Etat pour les parents yprois qui ne
veulent pas de l'eneeignement libre.
M. Colaert. II ne serait pas fréquenté.
Protestation a gauche.)
M. Denis. Sur quoi vous basez-vous
pour dire cela
M. Colaert. Sur l'expórience de jadis.
II u y a pas si loiagtenaps qu'iiu louable essai
a été fait. Nos adversaires ont constitué a
Ypres un collége moderne.Combien d'élèves
comptait-il Une dizaine 1
M. C. Huysmans. Naisnon Certaines
classes comptaient 20, 30 a 40 élèves.
M. Colaert. Pourquoi ce college a til
été fermé alors
M. Nolf. Ce que les parents désirent,
c'est un enseignement de l'Etat.
M. Hoyois. Ce que vous voulez, c'est
que l'on ne touche pas a votre porte-monnaie
et que l'Etat paye.
M. Poullet, ministre des sciences et des
arts. M. Nolf a reconnu que le nombre
légal des atteénées royaux est atteint. Je ne
puis done aller au delüt Y a t-il lieu de mo
difier la loi C'est une question que l'initia-
tive parlementaire peut s'appiiquer a résou-
dre.
A la séance de l'après-midi on discute
Tamendement du gouvernement ouvrant un
crédit de 4 millions pour améliorer la situa
tion des instituteurs. Cet amendement est
l'exécution de la promesse faite dans la de
claration ministéiielle.
M. Poullet, ministre des sciences et des
arts, explique la portee pratique de cet
amendement.
Le salaire da base des sous-instituteurs
des 5e, 4c et 3e categories est de 1,000, 1,100
et 1,200 francs. Je me propose d'augmenter
de 300 francs le traitement minimum des
sous-instituteurs de la 5e catégorie et de 200
francs le traitement minimum des 3S et 4e
categories. Trés bien d droite
En outre, un arrêté royal accorderait de
nouveaux avantages basés sur les années de
services. Nouvelle approbation). L'augmen-
tation actuelle quatrienoale de 100 francs
sera ainsi portée a 150 francs.
La repercussion pratique de ces augmen
tations atteindrait 5,021 instituteurs com-
munaux et adoptés, dont plus de la moitié
(1,601) aurait dès octobre 300 a 600 francs
de plus 510 auraient 250 francs et 910
auraient200 francs de plus, ces derniers
n'ayant pas encore quatre années de services.
J'arrive maintenant aux instituteurs. II y
a 3,415 instituteurs dans les 5«, 4« et 3e ca
tegories; ils ont une indemnité de logement,
et, a raison de celle-ci, il me paralt suffisant
d'augmenter de 100 francs le traitement de
base minimum de la 5C catégorie. Mais les
augmentations périodiques de tous les insti
tuteurs seraient plus étoffées si bien que
1,980 instituteurs toucheraient immédiate-
ment 300 francs de plus 785, 200 a 300
francs, et 564, une augmentation de 100
francs.
Les institutrices et sous-institutrices rece-
vraient aussi leur part. Mais comme le trai
tement de rinstitutrice n'est génóralement,
lorsqu'elle est mariée, qu'une sorte d'ap-
point au revenu familial, les avantages qui
leur seraient accordés seraient plus modérés.
Sur 2,134 institutrices des 3e, 4e etthcaté-
gories, 959 toucheraient 200 a 400 francs de
plus 410 recevaient 150 francs de plus, et
ainsi de suite.
Ce ne sont la que quelques exeuiples
mais j'espère qu'on pourra ultérieurement
faire aussi quelque chose pour les autres ca-
tégories mais, diposant d une somme fixe,
il faut d'abord courir au plus pressé. (Trés
bien d droite.)
Notez que les instituteurs ne sont pas des
agents de l'Etat. Le gouvernement espère
que les communes suivront son exemple et
que le sort de tous les instituteurs sera ainsi
amélioré. Applaudissements a droite.)
La Chambre vote un projet de loi sura
conservation de la beauté des paysages.Cette
loi sera complétée par la taxe sur la publici-
té murale.
Mardi 18 Juillet
A la séance du matin M, de Broqueville,
ministre des chemins de for, explique le
programme qu'il se propose de suivre et
spécialemeut la réferme qui sera introduit
d'ici peu dans les abonnements téléphoni-
ques.
A la séance de l'après-midi M. Van
Merris présente de judicieuses observations
que nous reproduisons d'après le Compte-
rendu analytique .-
La gauche ayant a maintes reprises rendu
hommage aux bonnes intentions deM. le
ministre, je me bornerai a f'ormuler quel
ques brèves observations, le temps qui nous
est réservé ne permettant pas de longs dis
cours.
Le nouveau système de répartition des
primes en vigueur depuis le ir mai, a main-
tenu toute une série d'anonaalies et d'injusti-
ces que je signalerai personnellement dans
une note a M. le ministre.
La durée des absences, servant de base a
a l'allocalion des primes de parcours, est
calculée d'après le nombre d'heures entre
l'heure obligatoire de depart du premier
trün et l'heura obligée d'arrivée du dernier
train de la série desservie.
Pour le depart, c'est trés bien, mais pour
l'arrivée il faudrait prendre non l'heure
obligée, mais l'heure réelle, paree que le
train arrive parfois avec plusieurs heures de
retard absolument indépendant de la volonté
du personnel, heures qui exigent un surcroit
de besogne pour lesquelles les agents ne
touchent rien s'ils n'ont pas quinze heures
de prestation.
Les péualités prévues a l'article 42 ne
donnent pas lieu a critiques, mais il n'en
est pas de même de celles reprises sous le
d du même article, et qui manquent de
proportions.
Les gardes exceatriques dans les gares ont
une grande responsabilité, et leur travail
comporte parfois quatorze heures d'affilée.
Ils sont mème parfois obligés de manger
leur tartine en faisant leur besogne. Les
samedis, on les retient tard dans la nuit, et
le temps leur manque le dimanche pour
aller k la messe et prendre quelque repos.
Je signale aussi la (riste situation des
gardes-barrières, qui touchent moins d'un
franc par jour pour un trés long service.
Quelques-unes ont la jouissance d'une
maisonnette, et cette faveur est tres appré-
ciée mais d'autres doivent louer un logement
parfois éloigné de la barrière et ne peuvent
même pas, enire deux trains, aller jeter un
coup d'oeil sur leur ménage.
M. le ministre a fait un beau geste en
acco.dant 20 centimes par jour et par enfant
au dela de 2 aux agents ne touchant pas
1.100 fr. Mais pourquoi exclure de cette
faveur les femines gardes-birrières et les
ouvriers de nuit que l'Etat a repris a l'an-
cienne société de la Flandra Occidentale.
Je recommande également a toute la
bienveillante attention de M. le ministre les
ouvriers de !a voie, qui seraient heureux de
voir établir un barcine pour leur salaire. En
effet, quel que soit le nombre de leurs années
de service, celui-ci reste invariablement le
même.
Le service des trains de voyageurs laisse
beaucoup a désirer dans nos regions Sur la
ligne Hazebroeck-Ypres-Menin-Courtrai, les
banlieues sont nresque des vicinaux, s'ar-
rêtaiit partout D'autre part, l'norraire est
fixé de telle fagon, que pour se rendre a
Courtrai ou a Bruxelles nous devons atten-
dre plus d'une demi-heure dans les gares
intermédiaires. Partant de Poperinghe a
7 h. 26 m., nous n'arrivons a Bruxelles qu a
11 heures, et partant a 10 h. 36 m. nous n'y
arrivons qu'a 14 h.8 m.. ce qui, notamment,
empêche les députés d'être présents a l'ou-
verture de nos séances. Le train de 16 h.
23 m. met quatre heures k arriver de Pope-
riLghe a Bruxelles.
L'administration devait bien nous rendre
les trains directs de Poperinghe a Bruxelles.
Nous avons obtenu quelque satisfaction pour
le retour par la création du train del6h.
7 na a Bruxelles-Nord.
J'ajouterai que nous voudrions le voir
retarder au depart jusqua 16 h. 30 m., ce
qui éviterait aux voyageurs pour au dela de
Courtrai une attente de trois quarts d'heure.
J'ai déja signalé au prédécesseur de M. de
l Broqueville le déplorable matériel de trans-
j port dont on nous gratifie. Nous voyageons
encore dans des voitures ou on est copieuse-
ment cahoté l'éclairaga ne permet pas de
j lire un journal le chauffage en hiver y est
trés dófectueux et les trains n'ont pas des
voitures de première pour les fumeurs. Nous
ne réclamons pas un matériel de grand luxe,
mais M. le ministre ne peut nous refuser le
confortable.
Aussi suis-je certain que s'il honorait un
jour Poperinghe de sa visite, l'honorable
ministre aurait tot fait de nous donner
satisfaction. Afin de ne pouvoir prendre la
paiole une seconde fois, je recommanderai a
M. le ministre de bien vouloir sans retard
ïéoiganiser Ia distr.bution des correspon-
dances a Saint-Jean-ter-Biezen-Watou et
donner une seconde distribution de lettres a
/uydschote, ainsi qu'une borne au hameau
Luzerne.
M. Colaert déclare se rallier aux observa
tions prósentées par M. Van Merris etvou-
loir ajouter quelques mots pour recomman-
der a M. le ministre les plaintes de la Flan. 1
dre occidentale. II recommande aussi a M
le ministre nos voies des chemins de fer
dont l'état n'est pas meilleur.
M de Broqueville, ministre des chetai^
de fer. Je Lendrai le meilleur compte de
toutes les observations présentées et j'en-
tendrai volontiers celles que Pon voudra
bien me communiquer en particulier. Je
ferai en sorte de donner satisfaction a toutes
les réclamations raisonnables.
Vu l'abondance des matières, la suite du
compte-rendu des séances de la Chambre et
du Sénat est remise au prochain numéro.
i c de raideur ou de douleurs dans
ae reins, [e8 membres c'est que votre
sang est chargé de glaires, c'est pourquoi
vous ne pouvez rien employer de meilleur q-;e
la Pilule antiglaireuse Watthéry. 1 fr. la botte.
S0 'M
BLANKENBERGHE
Blankenberghe, 21 Juillet.
Voila trois semaines que le Casino-Kursaal i
a rouvert ses portes, trois semaines que têtes,
concerts, representations et divertissements
de toute nature se succèdent en notre magni-
fique palais des fêtes.
Dimanche dernier, Mlle Helène Claessens,
la jeune cantatrice des concerts du Kursaal
d'Ostende, et qui se consacre a l etude avec
ardeur, a trouvé sa récompense dans le trés
grand succès qn'elle a remporté.
Mardi, la représentation du Cloïtre
d'Emiie Verhaeren, a fait salie comble, grice
a la trés grande réputation de Charlo Liten,
un comédien qui détient actuellement le
record du succès.
Le programme de la semaine qui s'ouvre
est particulièrement brillant.
Samedi 22 Juillet, a 4 heures, matinee des
fantoches Guercy a 8 1/2 h. représentation
de L'Oiseau blessé d'Alfred Capus. avec
Mlle Jane Barella du Théütre de l'Odcon,
dans le role d'Yvonne.
Après le spectacle bal de gala fleuri.
Dimanche 23 Juillet, la fête de notre petite
Reine, sera célébrée avec un éclat inaccoutu-
mé
L'Après-midi, un grand corso-fleuri escor-
tant ia reine de la Plage, ia reine des Pêcheurs
et la reine du Commerce, personnifiées par
trois jeunes beautés blankenbergeoises, se
formera a la Digue et conduira les maj stés
d'un jour au Casino-Kursaal, oil une royale
réception leur sera faite.
Vingt corps de musique, dix chars et plus
de deux mille participants figureront dans ce
fastueux cortege. Le jury fonctionnera au
Casino et procédera a la distribution des prix
a 5 heures de l'après-midi.
Lesoira8 3/4 h.. concert de gala avec
le concours de Ml|° Charlotte Willekens,
cantatrice, de M. l'icha, ténor a l'Opéra de
Marseille et de M.Tokkie, basse a l'Opéra
Flamand d'Anvers.
A Tissue du Concert, grand bal et concours
de la fleur de la Reine.
Lundi 24 Juillet, après le concert du soir,
sur la plage en face du Casino, grand feu
d'artifice.
Mardi 25 a 9 heures, soirée de fantoches.
Mercredi 26, a 9 heures les Gebharts
Colini Clairon's.
Jeudi 27, a 3 h. 1/2 bal d'enfants avec
distribution de souvenirs a 8 h. 1/2. Poly-
phème d'Albert Samain et Le Bois
d'Albert Glatignv, par la troupe de Carlo
Liten.
Samedi 29, a 8 h. 1/2, les Gebharts Colini
Clairon's et grand bal de gala fleuri.
Enfin, dimanche 3o Juillet, grand concert
extraordinaire, avec le concours de la Pado-
vani, la prodigieusecantatrice dela Scala de
Milan.
Monsieur Jean Watelet, ancien é'ève du
Collége St Vincent, a subi avec succès
Texamen d'ingénieur des arts,manufactures
et des mines (le épreuve).
On informe le public que la Pilule du Dr Ra
phael qui est si souveraine contre l'anómie, la
faiblesse, les épuisements, les palpitations, la
neurasthenie, les pertes blanches et les régies
difficiles se vend maintenant dans toutes les
pharmacies, fr. 1.75.
BURGERSTAND VAN YPER.
Verklaringen van den 14 Juni tot den 21 Juli tOH-
Geboorten
Storme Marie, Hondstraat.
Vanmaokelberg Alphonsine, Bukkerstraat.
Tydtgat Jeanne, Zonnebekesteenweg.
Wiliems Nestor, Zaalhof.
Kesteloot Albert, Zonnebekesteenweg.
Louer Oermaine, Neérstraat.
Verleure Désiré, Paradijsstraat.
Jonckheere Simonne, Veurnesteenweg.
Santorum Antoinette, Paddepoelstraat.
Vandenberghe Gilbert, Dixmudeslraat
Huwelijken
Tillie Honoré. fabriekwerker te Wervicq 011
Weyne Philomène, z. b. te Yper.
Tresy Encile, aardenwerker, en Nuyts Louisa>
1 b. beiden te Yper.
Sterfgevallen
Segers Karei, 62 j., hovenier, eelitgt Reen
Marie, Doorgangstraat.
Ghys Jeanne, 83 j., z. b. wed. Candeel Fi'a"'
gois, Ryselstraat.
Goeman Henri, 71 j., metser, wedr Leb1'8
Delphine, Dickebuschsteeuweg.
Platteeuw Lucie, 34 j., z. b. eebtgte Deneut
Louis, Poperinghesteenweg.
Devos Félicie, 54 j herbergierster, eehlg'"
Rofflaen Justin, Boterstraat.
Muylle Simonne,3 weken, Oude Kleerrnarkt
J*"*-
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