m. m m m m m m m *s »s »s IIIHdRIIRBB 1M. IVolf s'est ému 31. Nolf ne s'est pas ému Le droit des couvents K r; Vi *r> *1 m A Ia Chambre Quand voussouffrez de maux Au Casino-Kursaal Examen détriment des liqueurs alcooliques est un excellent moyen de hitter contre le fléau national. Certains bureurs de bière ont parfois la /Acheuse habitude de boire un ou plusieurs verres de genièvre ou d'alcool pour faire- couler-la bière. Cette habitude peut conduire a l'alcoolisme. Pour la faire perdre, il faut donuer au consommateur une bière qui ne soit ai trop faible ni trop plate. Une des qualités de la bière c'est d'être nourrissante, et a ce point de vue, elle est bien supérieure au cidre et mème au vin, ces deuxboisBons hygiéniques concurrentes, en raison de sa richessa en extrait albumi- noïdes, hydrocarbonnées et en seis. La bière a été dans Tantiquité employée dans le régime des malades. Hipprocrate y avait trés fréquemment recours. L'école de palerne en faisait grand cas. Stoll, Boerhave, et surtout Stydenham la prescrivaient dans un grand nombre de maladieB, le contraire des médicins de nos jours, qui Ia défendent partout et parfois sans motif ni raison, peut- être pour favoriser une eau de source quel- conque, trés en vogue en ce moment et cel a au détriment de notre boisson nationale qui est la bière. En résumé, mon avis est que la bière est la meilleure des boissons hygiéniques. J'a- jouterai sependant que l'abus de cette bois sons est nuisible comme l'abus de toutes choses d'ailleur3. L'excès en tout est un dé- faut, mais l'usage journalier et a dose rai- sonnable d'une bière fabriquée et convena- blemeut dóbitéé ne peut avoir que des effets beureux sur notre organisme. M. Nolf s'est ému C'est l'avis émis au Sultan par uu libéral au sujet des deux derniers articles du Journal d' Ypres qui a prié notre député de RÉFLÉCHIR. En definitive, dit-il, la situation est perplexe pour luid un cöté il est incontestable que si, au lendemain d'un scrutin dounant la majorité aux Gauches réunies, la Gauche libérale prenait le pouvoir, elle devrait ou abdiquer, ou accepter les conditions des socialistes, ceux-ci étant de loin plus nom- breux or, d'après eux Il n't a pas dr YÉRITABLE RÉGIME DE DÉMOCRATIE EN DE- HORS DE LA NOTOIN DE LA RÉPÜBL1QUE. (Le Peuple) D'un autre coté.M. Nolf a juré fidé- HtéauRoi, M.Nolf est royaliste, M. Nolf est dóvoué a la familie royale et il ne vou- drait pas assumer la lourde responsabilité de contribuer a renverser le tröne. M. Nolf s'est émü. De plus, U. Nolf n'ignore pas que les électeurs de son arrondissement qui l'ont envoys a la Chambre ne lui ont pas donné mission de mettre le Roi a la porte. M.Nolf s'est ému. II a derrière lui, a Ypres surtout, des hommes éminents qui l'ont poussé, qui le protègent, des libéraux de la vieille trempe qui vónèrent le Roi, la familie royale et la Royauté et qui certainement doivent vou'oir arrêter leur député sur la pente qui le mène indubitablement a la République. M. Nolf s'est ému Si, au moins, le Journal d'Ypres ne l'avait pas pris a parti a ce sujetmais voila que tout rarrondissemeut doit recennaitre que M. Nolf se fait le prisonnier de Vandevelde, d'Aaseele et autres républicains, et qu'en renversant avec ceux ci TinfAme gouver nement clérical, il nous place tous sous le régime portugais. M. Nolf s'est ému M. Nolf ne s'est pas ému 1 I C'est la rèplique d'un autre libéral. Moi,dit celui-ci, je connais mieux Ernest. II a des principes bien établis. II est vrai qu'il est poli, convenable a l'égard de tout le monde, mème a l'égard de ses adversaires il ne leur cracberait pas a la figure, comme ses maitres le font a la Chambre je pense même que ceci doit l'émouvoir paree qu'il est galant, Ernest. Mais marcher vers la République, qu'est ce que cela peut bien lui faire C'est une forme de gouvernement comme une autre. Après tout ce n'est pa» l'anarchie. Le Roi n'a qu'a boucler ses malles. M. Nolf ne s'est pas ému Les électeurs qui l'ont envoyé a la Cham bre ne lui ont pas donné mission de mettre le Roi a la porte c'est bien vraimais ils lui ont donné mission de mettre le gouver nement clérical par terre, n'importe a quel prix. Si le tróne doit tomber tant pis pour le Roi, mais le but est atteiut. MNolf ne s'est pas émü Si M. Nolf a derrière lui quelques vieilles perruques auxquelles il est redevable d'être le député libéral d'Ypres il a devant lui la férule socialiste qui commande de suivre, même ices vieilles perruques. Le Bonnet phrygien se plie i toutes les têtes. Jeunes et vieux iront embrasser Marianne. Tant d'autres doctrinaires ont déji prêché d'exemple. A bas le gouvernement clérical et s'il le faut, soit, Vive la République Non, M. Nolf ne s'est pas émü Les articles du Journal dYpres qui éta- bh'ssent clairement, j'en conviens, oü le courant mène notre député, ne sont pas de nature a émouvoir celui-ci. Ernest est rnalin, il réfléchit sur la manière de se tirer d'affaire, il ne s'en tirera pas sans peine mais il s'en tirera. Non, M. Nolf ne s'e-t pas ému Voila Ému Pas émü f Les paris sont ouverts. Quant i moi je ne mets pas un sou ni sur Ému ni sur Pas ému. Je croi8 que M. Nolf étudie quelle doit être son attitude. II ne faut pas qu'il s'expose a des palinodies II a vu plus d'un libéral approuvant d'abord la manifestation anti- royaliste du conseil provincial du Brabant, et rétractant a, rèj ce qui n'était de leur part qu'une première impression 11 sera plus malin, et ce n'est pas sans raison que ni lui, ni le Progrès n'ont soufflé mot jusqu'ici. Qui vivra, verra Verax. Le Courrier de Bruxelles, rappelle avec raison a certains énergumènes qui semblent parfois l'oublier, que le couvent est chose libre en Belgique, qu'il existe en vertu du droit de tous, sous la protection de nos lois constitutionnelfes De quel droit, dès lors, demande t-il, crierAbas les couvents? Voulez-vous les supprimer, supprimer leur liberté C'est un cri de violence, de despotisme libéral, con traire a la liberté Est-ce que les catholiques crient: A bas les loges, sinon par représail les Si les couvents posent des actes contraires aux lois, poursuivez-les comme les autres citoyens, devant les tribunaux ils sont dans le droit commun, et non hors laloi vous n'avez pas le droit, ni de les insulter, ni d'ameuter la population contre eux comme vous le faites. Mais le droit des couvents n'est pas seule- ment d'exister librement. Ceux qui sont au couvent ont absolument les mêmes droits que ceux qui n'y sont pas il n'y a pas dans les couvents des citoyens privés de certains droits qu'ont les autres. Done, de quel droit refuseriez-vous aux couvents, a ceux qui habitent des couvents, qui sont vêtus en religieux si cela leur plait qui ont un culte et même des devotions que vous n'avez pas, les même droits qu'a vous mêmes Ils sont vos égaux. Non seulement ils ont le droit d'enseig- ner, mais ils ont droit aux subsides scolai* res, de qu-lque forme quils soient, lorsqu'ils acceptent les conditions légales comme tous autres. Qu'est-ce que cela peut bien vous faire qu'ils soient religieux ou non, vêtus de blanc, vêtus de noir, vêtus de bleu Leurs quaütés, sous ce rapport, sont iudépeadan- tes des pouvoirs publics aussi bien que des particuliers. Combien de fois avez-vous donné comme principes libérauxTous les citoyens sont égaux. Tous les citoyens peuvent pratiquer le culte qui leur convient. Tous les citoyens sont libres de s'associer avec qui ils jugent bon. Tous les citoyens jouissent de la liberté d'enseignement. Puis vieut la pratique libérale qui donne un démenti a tous les principes Pas d'égalité devant les subsides. Pas d'éga- lité entre ceux qui sont religieux et ceux qui ne le sont pas. Pas de liberté pour le père de familie catholique de donner a ses enfants l'easeignement et les professeurs de son choix, en recevant les subsides ou les bons scolaires comme les autres. II n'y a pas d'esprit moins libéral que le vötre, pouvons-nous dire a nos adversaires Liberté pour vous et non pour ceux qui ne pensent pas comme vous, c'est votre devise.» Lundi ij juillet. Discussion du budjet des sciences et des arts. M. Nolf demande la création d'un athénée a Ypres. M. Co'.aert Je ne combattrai pas a outrance la proposition de M. Nolf, mais je la combattrai tout de même. Je n'ai pas eu le temps de vérifier le nombre d'élèves qui fréquentaient Patbénéa d'Ypres en 188-1. Mais,si mes souvenirs, sont exacts, il coütait 12,500 francs a l'Etat et 12,500 a la ville et ne comptait guère que 25 élèves. M. Nolf. Quarante-cinq. M. Colaert. Vous faites erreur Chaque élève de l'athénée d'Ypres coütait 800 francs. II eBt dès lors bien comprehensible qu'on ait supprimé un athénée si peu fréquente après trois ans. Rien ne prouve qu'il y aurait aujourd hui plus d'élèves qu'en 1884. Car si l'ensemble de la population du pays a sensiblement augmenté, il n en a pas été de même dans le sud de notre arrondisse ment. Comme l'a rappelé M. Nolf, nous avons deux établissements, ^instruction moyenne dans notre arrondissement, et ils répondent a tous les besoins. M.Nolf.—Ce sont des colléges épisco- paux. M Colaert. Est-ce une tare M. C. Huysmans. L'enseignement y est purement confessionnel. M. Nolf. Les parents peuvent ne pas aimer eet enseignement, M. Colaert. Rappelez vous les brillauts succès des colleges d'Ypres et d- Poperinghe aux concours. M. C. Huysmans. Vous croyez done encore a la valeur des concours M. Co'aert. Mais certainement. M. C. Huysmans. Les concours ne signifient rien. M. Nolf.Je réclame un établissement de l'Etat pour les parents yprois qui ne veulent pas de l'eneeignement libre. M. Colaert. II ne serait pas fréquenté. Protestation a gauche.) M. Denis. Sur quoi vous basez-vous pour dire cela M. Colaert. Sur l'expórience de jadis. II u y a pas si loiagtenaps qu'iiu louable essai a été fait. Nos adversaires ont constitué a Ypres un collége moderne.Combien d'élèves comptait-il Une dizaine 1 M. C. Huysmans. Naisnon Certaines classes comptaient 20, 30 a 40 élèves. M. Colaert. Pourquoi ce college a til été fermé alors M. Nolf. Ce que les parents désirent, c'est un enseignement de l'Etat. M. Hoyois. Ce que vous voulez, c'est que l'on ne touche pas a votre porte-monnaie et que l'Etat paye. M. Poullet, ministre des sciences et des arts. M. Nolf a reconnu que le nombre légal des atteénées royaux est atteint. Je ne puis done aller au delüt Y a t-il lieu de mo difier la loi C'est une question que l'initia- tive parlementaire peut s'appiiquer a résou- dre. A la séance de l'après-midi on discute Tamendement du gouvernement ouvrant un crédit de 4 millions pour améliorer la situa tion des instituteurs. Cet amendement est l'exécution de la promesse faite dans la de claration ministéiielle. M. Poullet, ministre des sciences et des arts, explique la portee pratique de cet amendement. Le salaire da base des sous-instituteurs des 5e, 4c et 3e categories est de 1,000, 1,100 et 1,200 francs. Je me propose d'augmenter de 300 francs le traitement minimum des sous-instituteurs de la 5e catégorie et de 200 francs le traitement minimum des 3S et 4e categories. Trés bien d droite En outre, un arrêté royal accorderait de nouveaux avantages basés sur les années de services. Nouvelle approbation). L'augmen- tation actuelle quatrienoale de 100 francs sera ainsi portée a 150 francs. La repercussion pratique de ces augmen tations atteindrait 5,021 instituteurs com- munaux et adoptés, dont plus de la moitié (1,601) aurait dès octobre 300 a 600 francs de plus 510 auraient 250 francs et 910 auraient200 francs de plus, ces derniers n'ayant pas encore quatre années de services. J'arrive maintenant aux instituteurs. II y a 3,415 instituteurs dans les 5«, 4« et 3e ca tegories; ils ont une indemnité de logement, et, a raison de celle-ci, il me paralt suffisant d'augmenter de 100 francs le traitement de base minimum de la 5C catégorie. Mais les augmentations périodiques de tous les insti tuteurs seraient plus étoffées si bien que 1,980 instituteurs toucheraient immédiate- ment 300 francs de plus 785, 200 a 300 francs, et 564, une augmentation de 100 francs. Les institutrices et sous-institutrices rece- vraient aussi leur part. Mais comme le trai tement de rinstitutrice n'est génóralement, lorsqu'elle est mariée, qu'une sorte d'ap- point au revenu familial, les avantages qui leur seraient accordés seraient plus modérés. Sur 2,134 institutrices des 3e, 4e etthcaté- gories, 959 toucheraient 200 a 400 francs de plus 410 recevaient 150 francs de plus, et ainsi de suite. Ce ne sont la que quelques exeuiples mais j'espère qu'on pourra ultérieurement faire aussi quelque chose pour les autres ca- tégories mais, diposant d une somme fixe, il faut d'abord courir au plus pressé. (Trés bien d droite.) Notez que les instituteurs ne sont pas des agents de l'Etat. Le gouvernement espère que les communes suivront son exemple et que le sort de tous les instituteurs sera ainsi amélioré. Applaudissements a droite.) La Chambre vote un projet de loi sura conservation de la beauté des paysages.Cette loi sera complétée par la taxe sur la publici- té murale. Mardi 18 Juillet A la séance du matin M, de Broqueville, ministre des chemins de for, explique le programme qu'il se propose de suivre et spécialemeut la réferme qui sera introduit d'ici peu dans les abonnements téléphoni- ques. A la séance de l'après-midi M. Van Merris présente de judicieuses observations que nous reproduisons d'après le Compte- rendu analytique .- La gauche ayant a maintes reprises rendu hommage aux bonnes intentions deM. le ministre, je me bornerai a f'ormuler quel ques brèves observations, le temps qui nous est réservé ne permettant pas de longs dis cours. Le nouveau système de répartition des primes en vigueur depuis le ir mai, a main- tenu toute une série d'anonaalies et d'injusti- ces que je signalerai personnellement dans une note a M. le ministre. La durée des absences, servant de base a a l'allocalion des primes de parcours, est calculée d'après le nombre d'heures entre l'heure obligatoire de depart du premier trün et l'heura obligée d'arrivée du dernier train de la série desservie. Pour le depart, c'est trés bien, mais pour l'arrivée il faudrait prendre non l'heure obligée, mais l'heure réelle, paree que le train arrive parfois avec plusieurs heures de retard absolument indépendant de la volonté du personnel, heures qui exigent un surcroit de besogne pour lesquelles les agents ne touchent rien s'ils n'ont pas quinze heures de prestation. Les péualités prévues a l'article 42 ne donnent pas lieu a critiques, mais il n'en est pas de même de celles reprises sous le d du même article, et qui manquent de proportions. Les gardes exceatriques dans les gares ont une grande responsabilité, et leur travail comporte parfois quatorze heures d'affilée. Ils sont mème parfois obligés de manger leur tartine en faisant leur besogne. Les samedis, on les retient tard dans la nuit, et le temps leur manque le dimanche pour aller k la messe et prendre quelque repos. Je signale aussi la (riste situation des gardes-barrières, qui touchent moins d'un franc par jour pour un trés long service. Quelques-unes ont la jouissance d'une maisonnette, et cette faveur est tres appré- ciée mais d'autres doivent louer un logement parfois éloigné de la barrière et ne peuvent même pas, enire deux trains, aller jeter un coup d'oeil sur leur ménage. M. le ministre a fait un beau geste en acco.dant 20 centimes par jour et par enfant au dela de 2 aux agents ne touchant pas 1.100 fr. Mais pourquoi exclure de cette faveur les femines gardes-birrières et les ouvriers de nuit que l'Etat a repris a l'an- cienne société de la Flandra Occidentale. Je recommande également a toute la bienveillante attention de M. le ministre les ouvriers de !a voie, qui seraient heureux de voir établir un barcine pour leur salaire. En effet, quel que soit le nombre de leurs années de service, celui-ci reste invariablement le même. Le service des trains de voyageurs laisse beaucoup a désirer dans nos regions Sur la ligne Hazebroeck-Ypres-Menin-Courtrai, les banlieues sont nresque des vicinaux, s'ar- rêtaiit partout D'autre part, l'norraire est fixé de telle fagon, que pour se rendre a Courtrai ou a Bruxelles nous devons atten- dre plus d'une demi-heure dans les gares intermédiaires. Partant de Poperinghe a 7 h. 26 m., nous n'arrivons a Bruxelles qu a 11 heures, et partant a 10 h. 36 m. nous n'y arrivons qu'a 14 h.8 m.. ce qui, notamment, empêche les députés d'être présents a l'ou- verture de nos séances. Le train de 16 h. 23 m. met quatre heures k arriver de Pope- riLghe a Bruxelles. L'administration devait bien nous rendre les trains directs de Poperinghe a Bruxelles. Nous avons obtenu quelque satisfaction pour le retour par la création du train del6h. 7 na a Bruxelles-Nord. J'ajouterai que nous voudrions le voir retarder au depart jusqua 16 h. 30 m., ce qui éviterait aux voyageurs pour au dela de Courtrai une attente de trois quarts d'heure. J'ai déja signalé au prédécesseur de M. de l Broqueville le déplorable matériel de trans- j port dont on nous gratifie. Nous voyageons encore dans des voitures ou on est copieuse- ment cahoté l'éclairaga ne permet pas de j lire un journal le chauffage en hiver y est trés dófectueux et les trains n'ont pas des voitures de première pour les fumeurs. Nous ne réclamons pas un matériel de grand luxe, mais M. le ministre ne peut nous refuser le confortable. Aussi suis-je certain que s'il honorait un jour Poperinghe de sa visite, l'honorable ministre aurait tot fait de nous donner satisfaction. Afin de ne pouvoir prendre la paiole une seconde fois, je recommanderai a M. le ministre de bien vouloir sans retard ïéoiganiser Ia distr.bution des correspon- dances a Saint-Jean-ter-Biezen-Watou et donner une seconde distribution de lettres a /uydschote, ainsi qu'une borne au hameau Luzerne. M. Colaert déclare se rallier aux observa tions prósentées par M. Van Merris etvou- loir ajouter quelques mots pour recomman- der a M. le ministre les plaintes de la Flan. 1 dre occidentale. II recommande aussi a M le ministre nos voies des chemins de fer dont l'état n'est pas meilleur. M de Broqueville, ministre des chetai^ de fer. Je Lendrai le meilleur compte de toutes les observations présentées et j'en- tendrai volontiers celles que Pon voudra bien me communiquer en particulier. Je ferai en sorte de donner satisfaction a toutes les réclamations raisonnables. Vu l'abondance des matières, la suite du compte-rendu des séances de la Chambre et du Sénat est remise au prochain numéro. i c de raideur ou de douleurs dans ae reins, [e8 membres c'est que votre sang est chargé de glaires, c'est pourquoi vous ne pouvez rien employer de meilleur q-;e la Pilule antiglaireuse Watthéry. 1 fr. la botte. S0 'M BLANKENBERGHE Blankenberghe, 21 Juillet. Voila trois semaines que le Casino-Kursaal i a rouvert ses portes, trois semaines que têtes, concerts, representations et divertissements de toute nature se succèdent en notre magni- fique palais des fêtes. Dimanche dernier, Mlle Helène Claessens, la jeune cantatrice des concerts du Kursaal d'Ostende, et qui se consacre a l etude avec ardeur, a trouvé sa récompense dans le trés grand succès qn'elle a remporté. Mardi, la représentation du Cloïtre d'Emiie Verhaeren, a fait salie comble, grice a la trés grande réputation de Charlo Liten, un comédien qui détient actuellement le record du succès. Le programme de la semaine qui s'ouvre est particulièrement brillant. Samedi 22 Juillet, a 4 heures, matinee des fantoches Guercy a 8 1/2 h. représentation de L'Oiseau blessé d'Alfred Capus. avec Mlle Jane Barella du Théütre de l'Odcon, dans le role d'Yvonne. Après le spectacle bal de gala fleuri. Dimanche 23 Juillet, la fête de notre petite Reine, sera célébrée avec un éclat inaccoutu- mé L'Après-midi, un grand corso-fleuri escor- tant ia reine de la Plage, ia reine des Pêcheurs et la reine du Commerce, personnifiées par trois jeunes beautés blankenbergeoises, se formera a la Digue et conduira les maj stés d'un jour au Casino-Kursaal, oil une royale réception leur sera faite. Vingt corps de musique, dix chars et plus de deux mille participants figureront dans ce fastueux cortege. Le jury fonctionnera au Casino et procédera a la distribution des prix a 5 heures de l'après-midi. Lesoira8 3/4 h.. concert de gala avec le concours de Ml|° Charlotte Willekens, cantatrice, de M. l'icha, ténor a l'Opéra de Marseille et de M.Tokkie, basse a l'Opéra Flamand d'Anvers. A Tissue du Concert, grand bal et concours de la fleur de la Reine. Lundi 24 Juillet, après le concert du soir, sur la plage en face du Casino, grand feu d'artifice. Mardi 25 a 9 heures, soirée de fantoches. Mercredi 26, a 9 heures les Gebharts Colini Clairon's. Jeudi 27, a 3 h. 1/2 bal d'enfants avec distribution de souvenirs a 8 h. 1/2. Poly- phème d'Albert Samain et Le Bois d'Albert Glatignv, par la troupe de Carlo Liten. Samedi 29, a 8 h. 1/2, les Gebharts Colini Clairon's et grand bal de gala fleuri. Enfin, dimanche 3o Juillet, grand concert extraordinaire, avec le concours de la Pado- vani, la prodigieusecantatrice dela Scala de Milan. Monsieur Jean Watelet, ancien é'ève du Collége St Vincent, a subi avec succès Texamen d'ingénieur des arts,manufactures et des mines (le épreuve). On informe le public que la Pilule du Dr Ra phael qui est si souveraine contre l'anómie, la faiblesse, les épuisements, les palpitations, la neurasthenie, les pertes blanches et les régies difficiles se vend maintenant dans toutes les pharmacies, fr. 1.75. BURGERSTAND VAN YPER. Verklaringen van den 14 Juni tot den 21 Juli tOH- Geboorten Storme Marie, Hondstraat. Vanmaokelberg Alphonsine, Bukkerstraat. Tydtgat Jeanne, Zonnebekesteenweg. Wiliems Nestor, Zaalhof. Kesteloot Albert, Zonnebekesteenweg. Louer Oermaine, Neérstraat. Verleure Désiré, Paradijsstraat. Jonckheere Simonne, Veurnesteenweg. Santorum Antoinette, Paddepoelstraat. Vandenberghe Gilbert, Dixmudeslraat Huwelijken Tillie Honoré. fabriekwerker te Wervicq 011 Weyne Philomène, z. b. te Yper. Tresy Encile, aardenwerker, en Nuyts Louisa> 1 b. beiden te Yper. Sterfgevallen Segers Karei, 62 j., hovenier, eelitgt Reen Marie, Doorgangstraat. Ghys Jeanne, 83 j., z. b. wed. Candeel Fi'a"' gois, Ryselstraat. Goeman Henri, 71 j., metser, wedr Leb1'8 Delphine, Dickebuschsteeuweg. Platteeuw Lucie, 34 j., z. b. eebtgte Deneut Louis, Poperinghesteenweg. Devos Félicie, 54 j herbergierster, eehlg'" Rofflaen Justin, Boterstraat. Muylle Simonne,3 weken, Oude Kleerrnarkt J*"*- r—

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2