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Samedi 26 Aoüt M il
Ie IV lö centimes
46
!S° 4696
Manifestation Sehollaert
ün discours de i. Woeste
au banquet des Jeunes Gardes
catholiqucs a A lost
Autrefois et aujourd'hui
Après la parade..
Le Prog ès el la
manifestali'n du 15 aoüt
N.NEE
Oil s'abonae rue au Eeurre, 36,
Le Journal d'Ypres paratt une fois par semaine.
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Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresSêf l'AggStiSê
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
L'assemblée générale des délégués de tous
les patronages du pays se tiendra a 10 1/2 h.,
la salie des fêtes de l'Institut du Sacré-Coeur,
a Héverlé, 289, Chaussée de Namur. On se
rendra en cortège rle la gare de Louvain a
Hé/erle'. Reunion, Boulevard de Tirlemont
a cöté de la gare, a 10 h. trés precises.
A Héverlé, la re'union commencera exacte-
ment a 10 t/2'n., car M. Sehollaert, qui par
iera dans toutes les réunions du matin, com
mencera sa tournée par Héverlé.
Après la reunion, messe dans la chapelle j
de 1 Institut d'Héverlé, pour ceux qui f
n'auraient pas eu le temps d'assister a la mes- j
se du matin avant de partir puis repas. (On j
vendra des pistolets fourrées aux prix de 25 j
centimes piece, el on débitera de la bière a
10 centimes le verre.)
Vers 1 heure on partira en groupe pour
prendre place dans le cortège.
Le succes de l'assemblée des patronages est
dés a présent complètement assuré Ia vi 11e
d'Anvers seule y enverra prés de óoo délégués
avec des nombreuses musiques, drapeaux,
cartels etc.
A 1/2 h. Ie cortège se formera. II se mettra
en marche a 2 h. précises. La formation aura
lieu sur les boulevards de Tirlemont, de Jo
doigne et de Namur et sur. la chaussée de
fibres. Maintenant on deinande plus.Chaque
fois que l'éeole catholique fera un pas de
plus dans la voie de la liberté. chaque fois
qu'elle s'approchera davantage de fiégalité,
chaque fois aus=i je serai plus heureux.Mais
oa doit être prudent. Je ne suis pas partisan
du bon scolaire, je ne suis pas partisan du
système qui oblige les communes a subsidiar
ies écoles fibres.
II y a d'autres moyeos pour donner satis
faction a dos instfiuteurs. Déja le gouverne
ment a fait voter un milion pour les institu-
teurs leur position est déja améliorée Je
vous le dis de tout coeur vous pouvez avoir
co' fiance en nous.
On nous a beaucoup nai'é du système
hollandais. mais ce système ne donna pas
plus d'avantages que c»ux que nous vou-
drors donner La liberté peut attendre.
Nous devons teuir cotrpte des cireonstances.
Soyons prudents.
Pour assurer le triomohe de Ia cause
catholique. vous avez deux dons qui vous
feront vaincre la Foi et la Charité.
Quelle est la position des catholiquas daDS
la Flandre orie tale
II y a trois ans, nous e^périons gagner
trois sieges. Nous neus trompames. En sera-
t il de mêma en 1912? Cela dépend de vous.
I' faut commancer le travail sans tarder.
Orgar.i ez-vous armez-vous, répandez par-
Tirlemont. Le cortège qui pénètrera en ville *ou*; 'a bonne parole. Mon cceur tressaille
- I quandje vous vois k i'oeuvre. Combattons
par la rue de Namur se terminera par un
rassemblement général place du Peuple et enB6ixible et la victoire sera a nous.
Marché aux grains,oü aura lieu la remise aM. j M. Woeste a été l'objet dune ovation in
Sehollaert de la médaille frappée en son bon- j terminable,
neur. j
Etant donné ie trés grand nombre demani-
festants, il sera au moins 6 heures quand
la cérémonie prendra fin.
ÊI sM. Ï0 SS# si® I
i
f
M. Woeste a dit notamment
D'aucuns parmi vous pousseat !e cri
place aux jeunes les vieux en arrière Le
corps électoral en décidera, permettez-moi
lp tP tP is® f»
Le quinze aoüt marquera une date décisi-
ve dan3 l'histoire des partis politiques de
Belgique celle de la disparition du libéra
lisme. Les journaux libéraux saluent comme
une délivrance cette abdication qu'ils redou-
taient tant autrefois. Oar s'est une abdica
tion totale et compléte que plusieurs d'entré
eux ne peuvent s'empêcher d'avouer. Ainsi
le professaur Errera de l'université de Bru-
zelles reconnait que cerfcsins transigent
peut-être sur Vapplication immédiate dun
de vous dire que l'expérience des vieux n'a j principe, sur la réalisation dune réforme
jamais été vaine. Notre tüche a été grande et les uns pressent quelques peu le pas, les
importante, la vötre sera peut-être plus f autres le ralentissent, afin de marcher ali-
grande, plus importante. Les athées atta-
quent uotre foi, nos femmes, nes enfants.
La société est, menaces par l'antechrist. A
vous, Jeunes Gardes, de reudre nos families
chrétiernes, de rendre k la société son ca-
ractère cluéiies.
Vous devez défendre nos libertés consti-
tutionne'des et nos droits. Vous devez faire
accepter partout le princ'pn de justice. Quel
estle moyen le travail.
II est necessaire qa'on s'occupe davantage
drs osuvres d'apologétiqiie les athées nous
assaillent de tous cötcs. II est bo que vous
vous montriez en public, que vous ne crai-
gniez pas vos adversaires mais, pour com-
battre, il faut vous armer a fiarsenal de nos
ceuvres.
Plus je deviens visux, plus j'expérimente
que c'est par le coeur que nous devons ra
men tr au berca.il !a brebis égurée. De toules
les oeuvres, c'est celle des écoles qui doit
nou3 préoccuper suHout. Scutenez, catholi-
fihes, souter.cz les écoles catho'iqu s.
Neus d vors aussi être actifs sur le ter-
gi és, front k l'ennemi commuu ce sont des
hommes politiques,et ils ne le Bont qu'a cette
condition
G'est-a-dire que, pour êtr9 bon politicien
il vaut savoir varier a propos
Nous connaissons un pays oü cette politi
que est en vogue et nous avons pu suffisam-
ment en apprécier les effets p uur ne pas défi
rer en goüter. D'aifieurs les transactions se
font toujouis au détriment du moins fort et,
plus clairvoyants autrefois qu'aujourd'hui,
les libéraux redoutaient d'y consentir.
A cette époque, la puissance socialiste
faisait as^ez d'impression sur Vindépendance
pour lui inspirer des craiutes. Elle disait
avec raison
Cest paree que la vitalité du parti socia
liste est siréelle, que dous crions casse-cou
aux radicaux qui on une tendance a se rap-
procher trop fermement de socialistes. Si le
péril socialiste n'esf aucunément ce que les
cléricaux prétendent pour retecir la mas39
des nbit's et des timides,il existepourtanl en
ce sens que si l'extrème gauche pawenait a
nun électoral. Ii ne euffit pas de lancer des imposer son influence comme dirigeante a
naanifestes, il faut aller trouver l'électeur
n'est pas encore des ró'res. C'tst la
oeuvre par c-xcellence de la Jeune Garde
catholique. Perm ttez que je vous patie de
^a question scolaire, qui a été tant discutée.
L parti catholique, je to dis a son hon-
°eur> a toujours soutenu l'enseigrement
'^re. Je puis bien le dire j'ai lutté et com-
battu pendant 48 ans pour la question eco-
'aife. J'ai lutté pendant dix ans pour oblenir
le gouvernement subsidiat les écoles
toute l'opposition, nous ne tarderions pas
a voir les socialistes réclamer la réalisation
immédiate des réformes par trop radicales
dont les libéraux ne veulent pas, dont il ne
voudront jamais. Certainement l'ennemi
principal c'eet le cléricalisme et c'est le
gouvernement clerical qu'il s'agit de ree
verser a jamais, mats nous nous ne voulons
pas Être dupes et nous ne voulons p is pas
que, le cléricalisme vaiucu, les circonstances
nous obligent a faire a l'idée socialiste
des concessions dépassant de beau'
coup le programme de la démocratie libé
rale.
Or denuis l'époque oü Vindépendance
écrivait ces ligoes, les socialistes ont ils
donné des preuves de eet assagissem'-nt dor.t
certains pa: lent, mais auquel personne ne
croit Existe t-il moins aujourd'hui qu'alors
le péril socialiste tant redoüté? Non et
histoire politique de ces dernières années
prouve 1p contraire.
Aux Annales parlementairts sont consi-
gnéfS les palinodies des chefs libéraux qui
ont fait eau-e commune a-'fc cenx qui se
sont donné le mot pour saboter le régime
parlementaire
Depuis la bruyante ouverture de la derniè-
re session, jusqu'a la manifestation du 15
aoüt en faveur du S. U., les libéraux. de
concession en concession, ont -réoassé de
beaucoup la limire qu'i's s'é'aient fixée jadis.
Et cependant, leur inquiétude a disparu,
leurs apprehensions se sont évanouies et
même, en reconnaissant la nécessaire abdi
cation du cartel, Vindépendance n'a plus
les caintes d'antrefois. Ede écrit
Dans son discours au Pare de Saint Gi'les,
M. Varidervetde a dit que jamais il n'y eut
situation plus c'aire que celle qui existe
De nombreux journaux anticlérieaux ont
sersti le besoin de justifier de leur mieux
l'exagératioa colossale du nombre des mani-
festants du ?5 aoüt qui, d'après certains
d'eux.défilaient par rangées de 14,a la vitesse
de 55 rangées par minute! Soit la vitesse
moyenne d'un train express I...
Au défilé sur les boule-ards du centre, le
cortèse occupait. d'après les témoins oculai-
res. sans partialité aucune a peiüe le quart
de la chaussée A 14 hommes de front, cela
ferait 56 ho mes pour toute la largeur du
macadam. C'est tout bonnement grotesque.
II est vrai que le délire des carte'listes ne
pease pas a tout
De plus. Fs 108 000 manifestants comptés
par VExpress, avec une bienveillance toute
radicale, seront la seule réponse a faire aux
injures de la prease anticléricale. I! esl étabfi,
par le témoignage de VExpress, que les neut'
dixièmes des feuilles anticléricales ont exagé-
ré au moins de la moitié..
Ou peut encore tenir a c-s journaux véri-
diques le raisonnement suivaut
Vous dites que le cortège conaprenait
200 000 manifestants Vous admettez que
ce n'ótaient pas la tous élccteurs D'est-ce
d'enfants, de femmes et de jeunes gens.
Néanmoins qu; lie serait la longueur de ce
corlège en supposaat ce qui n'est pas
vrai (voir les photos d'« Excelsior et de la
Dernière Heure quo les manifestants
eussent été dix par rang et les rangs espacés
d'un mètre et demi Ici encore nous suppo-
soas un cortège compact et sans vide aucuo
peur les porte-dr&peaux, cartels, etc.
Etes-vous d'accord avec nous que ca
cortège aurait eu uue longueur de 30 kilo-
mètres Un cortège de ce genre avec tous
ses a-coups, n'avacce guère qu'a 3 ou 4
kilometres k l'heure -—msttons quatre pour
vous plaire cela fait 7 heures et demie de
duréQ de défilé. Or. vous-mêmes ne parlez
que de quatre heures, soit la moitié, soit
done 100 000 hommes. Mais ce n'est pas dix
hommes que coraprenaient les rangs, met-
toss huit hommes certain journal arti-
1 c'érical l'avoue - cela fait 80,000 manifes
tants, toujours a rangs serrés.
Nous a voos dit do 60 000 k 80.000. II est
vrai quo nous érigeons le meusonge a la
hauteur d'une institution
Mais eombien y avail-il d'électou s la-
dedans Ciuquaute mille pöur être chic
La belle affaire, vrai ment, et cola vaut-il la
peine de dépemer du lyrisme
Quant a l'enthousiasme du public, il était,
d'apiè3 toutes les feuilles de l'opposition,
excessif. Mais le Peuple d'hier convenait
que eet enthousiasme n'était pas comme cer
tains confrères l'avaient rac nté et il remar-
quait que nulle part absolument nulle part
dans le centre il n'y avait le moindre dra*
peau aux facades.
II demande si c'est peur ou mufflerie
de la part des Bruxeliois et conclut par une
menace a l egard des neutres. Bientót nous
aurons la manifestation obligatoire, après
l'instruction laïque obligatoire l'abonnement
au Peuple obligatoire il ne manque plus
que l'enthousiasme obligatoire.
Citons, car le morceau, qui est intitule
Peur ou mufflerie est suggestif
Vous vous imaginez peut-être que les
commercants de la capitale se sont empres-
sés de donner a la ville un aspect de fête,
en décorant leur facades, en arborant des
drapeaux C'est bien ma! les connaltre. A
part les cafés des environs des gares, oü
flottaient des drapeaux rouges, bleus et tri
colores on devine dans quelles intentions
a part aussi les quartiers populaires, oü
on y allait de tout coeur, au pavoisemenr,
c'était morne de couleur.
Pouiquoi La population de Bruxelles
aurait-elle cessé detre anticléricale Les
actnellement en Belgique, que jamais, peut
être, une nation, a" Pun des tournants de I Paset qu il y avait parmi la foule nombre
son histoire,n'è été plus clairement en mesu
re de choisir entre deux politiques inconci-
liables, puisqu'il s'agit pour Ta Belgique
d'opter entre la réaction et Ie progrès, entre
le privilège et, la démocratie, puisqu'il s'agit
de contractor un nouveau bail avec le con-
servatism^ clérical ou bien de faire, après y
avoir réfléchi un quart de siècle, un pas dé-
ci8if vers l'avfcnir. Et M. Vandervelde aiou-
tait que les hommes les plus modérés, les
conservatcurs les plus clairvoyants,ont com-
pris la nécc-ssité de le faire ce pas.
Or, ajoute-t-elle, en manière de con
clusion, la situation est bien telle que l'a dé-
peinte M. Vandervelde.
C'est bien ainsi que nous, libéraux, nous
la comprrnons ou avec la réaction, ou avec
la démocratie ou avec le conservatisme
clérical, ennemi de toutes les libertés, ou
avec le progrès moral et social. Nous, libé
raux, nous sommes avec la démocratie nous
sommes avec ceux qui veulent aller del'avant,
avec ceux qui veulent énergiquement de toute
leur intelligence et de tout leur coeur, des
réformes capables d'assurer au peuple une
plus grande culture, une plus large con
science, une plus totale émancipation. Aussi
longtemps qu'il s'agit de défendre l'éeole
publique, de garantir la liberté de conscience
et la liberté Je penser, l'ennemi, pour nous,
ne peut être qu'è droite et c'est l'ennemi
de droite que nous combattrons, sans trêve
ni repos, jusqu'au bout.
Mais quand il s'agira de défendre le capi
tal, la propriété, la monarchie, oü done sera
l'ennemi et avec qui les libéraux feront-ils
alliance Car ils ne doivent pas s'imaginer
que, pour leurs beaux yeux, les socialistes
abdiqueront quclque chose et renonceront a
1'expropriation sociale proclamée une néces-
stté par M. Van 'ervelde, le chef modéré de la
gaurhe républicaine.
L'anticléricalisme n'est pour les rouges
qu'un moyen, pour les bleus c'est le but
mêrne de la politique qu'ils poursuivent. En
ce moment encore, comme en 1879, ils rêvent
de conquérir l'éeole pour en chasser Dieu et
dans leur sectarisme étroit, ils ne s'apercoi-
vent point qoe c'est le meilleur moyen de
s'acheminer vers l'instauration de la re'publi-
que a la mode portugaise, antisociale et anar-
chique.
Ah ils sont bien venus a parler de progrès
ceux qui depuis tant d'années en restent au
même point et ont pour seule devise le clé
ricalisme. voi/a l'ennemi. Ce fut la cause de
leur chute au moment oü ils eurent le pou-
voirce fut ce qui les empêcha de le recon-
quérir et voila la cause de la perte definitive
du libéralisme qui n'a pas su éviter le péril
socialiste qu'il a tant redoute. (La Patrie)
lections démontrent le contraire et 1' a ccuei
enthousiast3, fair aux manifestants, démontre
suffisamment le contraire. Mais voila! On
a peur, on tremble de peur a l'idée d'afficher
des convictions ou même une sympathie.
Ces recriminations constituent l'incon-
testable aveu de i'indifférence avec laquelle
la masse de la bourgeoisie bruxelloise a
accueilli les manifestants. II est faux aussi
qu'on ait pavoisé dans les quartiers popu
laires les drapeaux étaient extrêmement
rares dans ces rues.
Cette indifference de la population fut si
ré lie que Je Peuple perd toute contenance et
menace
II y a la une le$on pour l'avenir. Et il
faudra bien se résoudre un jour a admettre
que ceux lfi qui.'ne se montrent neutres qua
cotre égard rnéritent que nous les ignorons.»
Le boycottage pour ceux qui ne pensant
pas comme ces dou™ agneaux du socialisme.
Le joli régime assure'ment que nous ménage
le proche triomphe de Marianne
CITOYENS a la manifestation de Bruxel
les
CITOYENS, a la bonne heure 1 sans dis
tinction entre libéraux et socialistes; l'aecord
en faveur de la Re'publique est complet.
Notons l'aveu.
Et eombien de citoyennes s. v. pl.
200.000 Pourquoi pas 5oo.ooo?
D'après le Département de Ja Guerre, il est
officiellement calculé qu'en l'espace d'une
heure peuvent défiler 18.000 hommes d'in-
fanterie, marchant au pas et a 12 de front.
Or vos citoyens, Progrès, ne défilaient
certainement pas au pas militaire et ils
n'étaient que 6 ou 7 en moyenne. Soyons
conciliants le défilé ayant Jure quatre
heures et demie,
Est-ce cela
Le Progrès tient a signaler Ie grand
succes qui alia a l'abbé Fonteyne dont Te
public appiaudit beaucoup la presence dans
cette manifestation.
Le Progrès appiaudit avec le public et
invite M Nolf et les libéraux d'Ypres et de
l'arrondissement a applau iir avec iui un seul
malheureux prêtre qui en rebellion avec
l'Eglise catho ique va quémander une place
dars une bande de citoyens.
Les catboliques et les c'nrétieiis gémissei t
plutot sur son tri- te sort
Eux, il respectent LEUR religion 1
Le Progrès appelle l'attention de ses lcc-
teurs sur le doigt de Dieu. Le sarcas
me, l'impiété, 1'athe'isme trouvent bien leur
place dans ses colonnes.
Tenons en note.
A notre tour nous signalons au Progrès,
a M. Nolf et aux manifestants libéraux d'Y
pres la phrase suivante écrite par la «Batailie
Syndicalisle organe socialiste francais, a.
propos de la manifestation beige du 15 aoüt
pour le S. U. et l'instruction obligatoire
Nous avons tout ca? France,
et n us n'en sommes pas plus
avancés.
Nous signalons encore au Progrès et sur-
tout a M. Nolf
1° Qae sur le parcours oa n'avait
arboré aucun drapeau national.
JOURNAL D'TPRES
©rgane Satholique
de l'Arrondissement
v
i
- /I r»v\ r*> 4- n s-\ /-v Tw\ ma aa aA J a 2 aa. a
Le JTrugrCs a cuinpiC deux. cent mllD.
18.000 X 4 1/2 =--81.000 citoyens.
ESS
e—1