AVICULTURE.
Science populaire.
rieures et inférieures droites, la
poitrine assez proéminente pour
remplir un des angles de la figure
et suffisamment ample et basse
pour permettre aux jambes de
devant d'etre bien écartées. Les
animaux a poitrine étroite sont
ordinairement de mauvais man-
geurs, car ils ne prossèdent pas la
constitution vigoureuse que néces-
site la production économique de
la viande.
Le rein doit être large et épais,
le flanc postérieur et antérieur
profond et bien large, donne a
cette partie de la face un aspect
légèrement concave. Les yeux doi-
vent être grands, clairs et doux,
indiquant un tempérament lym-
phatique et une aptitude a l'en-
graissement rapide la machoire
inférieure forte et musclée le
chignon proéminent avec une touf-
fe de poils ondulés, surtout chez
les races dépourvues de cornes.
La corne doit être fine et élé
gante, de forme souvent aplatie
les oreilles, de tissu délicat, aux
attaches fines, doivent être couver-
tes a l'intérieur ainsi qu'a l'exté-
rieur de poils fins et soyeux.
Le cou doit être court ou de lon
gueur moyenne, mince, développé;
les cötes longues, bien arrondies
de fafon a donner un espace suffi-
sant aux organes essentiels qu'elles
recouvrent il faut aussi qu'elles
soient trés charnues et basses a
l'arrière.
On doit en outre faire attention
a ce qu'il n'y ait aucun affaise-
ment derrière l'épaule ou au des
sus du flanc devant l'os de la
cuisse. Les membres postérieurs
doivent être bien développés et
bien musclés, longs de la pointe
de la hanche a la pointe de la
fesse ces deux pointes doivent
être bien couvertes et écartées
l'une de l'autre la croupe doit
être large et unie, l'attache de la
queue ne doit pas montrer de sail-
iie mais former avec la ligne du
dos une courbe régulière.Les cuis-
ses larges,épaisses et bien dévelop-
pées, charnues dans le bas et a
l'intérieur.
La queue doit être mince,
flexible, attachée d'aplomb de
manière a tomber perpendiculai-
rement. Les jambes doivent être
droites, courtes et fortes, les os
minces et les pieds bien faits.
Les lignes de leur corps symétri-
que ne doivent être ni saillantes
ni anguleuses, mais au contraire
arrondies et attrayantes.
Parquet Hangar
Bain de poussière.
De ia digestion.
La Mouche domestique.
Correspondanee.
Lorsqu'on veut faire de l'aviculture il
peut se présenter deux cas i°) on est a
la campagne et l'on dispose non seule
ment des batiments suffisants mais aussi
de grands espaces ou les poules peuvent
courir. C'est dans ce cas, notons le
dès maintenant, que.Texploitation de la
volaille réussit le mieux et donne les plus
beaux profits a condition d'être conduite
et installée selon les régies de l'hygiène.
2°) On se trouve en ville ou dans une
forte agglomération et la place dont on
dispose est plusoumoins restreinte. Dans
c.e cas on peut encore retirer un certain
profit de ses poules, mais a la condition
expresse que le poulailler soitbien disposé
et entretenu et que les animaux jouissent
d'air, du soleil et d'une nourriture bien
choisie.
Le poulailler proprement dit serainstal-
lé autant que possible a l'intérieur des
batiments existants, dans une place spa-
cieuse bien orientée; ou bien il sera con-
struit en bois et installé en un endroit
convenable. Le pondoir sera mis a proxi-
mité et on laissera les poules jouir du
plus grand parcours possible en ayant
spin de leur aménager pour la journée un
abri convenable.
II peut arriver, que même a la cam
pagne, on ne puisse pas laisser les
volailles couiir oir bon leur semble et l'on
est obligé de les tenir plus ou moins ren-
fermées. On rentre alors dans le cas de
l'élevage en pares. Si l'on tient beaucoup
de poules etqu'elles doivent être parquées,
il sera bon de diviser la basse cour en
plusieurs compartiments appelés par
quets. Us seront disposés tous de la même
fa^on et renfermeront le poulailler avec
ses annexes.
Les parquets seront établis dans un
lieu sec et perméable. On y plantera des
arbres pouvant donner de l'ombrage pen
dant l'été et servir d'abris contre les vents
pendant la mauvaise saison. Une grande
partie du parquet si non la totalité sera
cruverte de gazon. Si l'on n'est pas a pro-
ximité de batiments, on établit des pou-
laillers en bois, qu'on place de préférence
au milieu du parquet, la facade exposée
au levant. Le pondoir y sera attenant
de même que le hangar. Ce dernier peut
être remplacé par un espace vide sous le
poulailler que l'on élève alors a 70 cen-
timètres du sol.
L'idéal pour l'établissement d'un pou
lailler est la libre disposition d'un verger
qu'on divise en parquets, si c'est néces
saire. Les poules trouvent la une herbe
succulente et comme nourriture animale
lesinsectes variés qui tombent des arbres.
On recueille dans pareil poulailler des
fruits, des volailles et des oeufs.
Dans les exploitations rurales la basse
cour se confondgénéralementavec lacour
et les volailles passent la plus grande por
tie de la journéed picorer dans les étables,
les écuries et sur les fumiers. En temps
de pluie ou par les fortes chaleurs elles se
réfugient dans l'appenti au machines. II
est plus rationnel de leur aménager un
abri spécial qu'on disposera de la fafon
suivante
Contre le poulailler ou au milieu du
parquet, si on le juge b'on, on construi-
ra un petit hangar au moyen de pieux
supportant un loit assez grand en plan-
ches recouvertes de carton bitumé ou de
paille.
Ce toit est placé a environ im5o du sol.
On fermera le cóté exposé aux vênts
dominants par des planches ou de forts
paillassons afin d'empêcher l'accès des
eaux de pluie.
Les deux tiers de la surface du hangar
seront recouverts d'un dagne On
appelle ainsi dans certaines regions un
mortier formé de ciment et de cendres
fines II a la faculté de devenir trés dur et
de ne pas donner prise a l'humidité.On lui
incorpore parfois du petit gravier.
C'est sur ce pavement béton né que
l'on dispose les abreuvoirs et les man-
geoires. C'est la salie d mangerde
nos poules. Dans le tiers restant on dispose
la salie de bain Ce mot fera peut
être sourire nos lecteurs, mais c'est
cependant bien le terme convenant a la
chose.
Tout le monde a vu les poules se vau-
trer dans la poussière du chemin ou dans
les fosses qu'elles se pratiquent au pied
des haies. C'est ainsi qu'elles se débar-
rassent de la vermine qui les agace. Elles
prennent leur bain de poussière.
Afin de ne pas les priver de eet exercice
on leur établira une baignoire peu coü-
teuse de la fapon suivante
On creuse a environ 3o centimètres de
profondeur un tiou circulaire, rectangu-
laire ou d'autre forme et ayant des dimen
sions plus ou moins grandes suivant le
nombre de poules que l'on possède. Ce
fossé est entouré par un cadre en plan
ches et est rempli de cendre de four mé-
langées a de la poussière. C'est la que
les volailles viendront faire leurs ablu
tions.
II n'y a guère d'inconvenient a ce que le
hangar serve aussi de pondoir. Aeet effet,
on y placera les nids de fa5on a ce que
les poules soient tranquilles pour pondre.
Disons en terminant cette causerie
qu'on évalue difficillement le nombre
de poules a placer sur un espace déter-
miné. Certains auteurs donnent comme
parcours dans les parquets iom'2 par pou
le; d'autres 5m2 seulement. Le mieux est
de donner le plus d'espace possible et de
ne pas descendre dans une basse cour de
campagne a moins de 5m2. Dans les pou-
laillers de ville, il y a cas de force majeure,
on restreint énormément l'espace laissé
aux poules. II faut toutefois éviter de
réunir trop d'animaux dans un endroit
peu spacieux. Ce sera toujours au détri
ment du revenu de T'exploitation.
Avicola.
(Reproduction réservée)
Les principes nutritifs renfermés dans
les aliments sont les matières azotées,
les matières grasses, les matières hydro-
carbonées et les seis minéraux. Ces mots
plus ou moins scientifiques pourraient
effrayer si l'on n'avait pas un moyen bien
simple de les retenir en se souvenant que
le lait, aliment complet est l'image de tous
les autres et qu'il renferme
des matières azotées - le fromage
de la matière grasse - le beurre
un hydrocarboné - le sucre lactose
des seis minéraux.
Les aliments ordinaires du bétail sont
cependant d'une complexité plus grande
car ils renferment d'autres principes tels
que les amides, la cellulose, les acides
organiques, etc. mais, au point oü en
sont actuellement nos connaissances sur
la plus ou moins grande valeur utile des
principes contenus dans la filante, on
peut dire que pour l'établissement d'une
alimentation rationnelle du bétail on peut
s'en tenir aux principes digestibles sui-
vants
Albumine (A), Graisses (G.) et Hydro-
carbonés (H) dans lesquels nous classons
les hydrates de Carbone (amidon,fécule)
et la cellulose.
Ces principes nutritifs introduits dans
l'organisme s'y modifient pour devenir
absorbables et pouvoir être utilisés par
les cellules auxquelles ils apportent les
cléments biogéniquesAzote, Hydrogène,
Oxygène,Carbone, Soufre, etc. dont elles
ont besoin.
Les transformations et les modifications
qui ont lieu sont le résultat de deux
espèces de phénomènes les uns mécani-
ques telle la mastication, la division des
aliments les autres chimiques comme
la peptonisation, la saponification, etc.
Ces derniers phénomènes s'opèrent sous
Taction de différents ferments que secrète
Tappareil digestif dans ses diverses par-
ties. C'est a. cux que nous nous arrótcrons
un instant.
Les aliments passant par la bouche
sont mastiqués et humidifies par la salive
qui les imprègne tandis que le ferment de
ce liquide, \a.piyaline transforme une par-
tie des hydrocarbonés en sucre glucose.
Cette transformation n'est que partielle
l'attaque se continue dans Testomac et une
certaine partie des hydrates de carbone
sort de cet organe a Tétat primitif pour
être transformée plus tard.
Arrivées dans Testomac les matières
ingéréesy rencontrent le sue gastrique dont
le ferment appelépepsine a pour fonction
de transformer les matières albuminoïdes
en une série de produits difïusibles et assi-
milables. Ce sue renferme aussi beaucoup
d'acide chlfrhydrique (3 a 5 °/0) qui agit
énergiquement sur les matières ingérées.
A la sortie de Testomac, les matières
alimentaires rencontrent la bile qui vient
du foie, le sue pancréatiquc venant du pan-
créas et le sue propre a Vintestin. Ces trois
fluides transforment complètement les
principes alimentaires.
Le sue pancréatique agissant d'abord
comme la salive rend assimilable les
hydrocarbonés non transformés ainsi
qu'ilpeptönise la partie des matières albu-
minoïdes non attaquée. Ils émulsionne les
graisses. La bile qui est alcaline para-
chèvo l'émulsion des matières grasses et
les saponifie.
Le sue intestinal ajoute son action a
celle des deux autres liquides de faqon
que les aliments sont complètement ren-
dus absorbables. Ils sont transformés en
substances solubles qui traversent les
parois du petit intestin et se rendent dans
le sang. Les matières non absorbées sont
rejetées comme excréments.
Les matières albuminoïdes passées dans le
sang vont renouveler la matière vivante
et former la myosine des fibres musculaires;
Vosscine des os la chondrine des cartilages;
la kératine des ongles, la neurine des nerfs
etc., de même que tous les autres princi
pes azotés de l'organisme comme la
ptyaline de la salive, la pepsine du sue gastri
que, Yalbumine et la caséine du lait, la
vitelline et 1'albumine de l'ceuf, la fibrine du
sang, etc.
Les matières azotés non employées
pour Tentretien des substances plastiques,
pour la formation des principes azotés des
glandes ou des produits animaux peuvent
jouer le même röle que les principes gras
et hydrocarbonés; c'est a dire qu'elle peu
vent produire de Ténergie, de la chaleur.
du travail. II est a remarquer cependant
que vu leur lraut prix les matières albu
minoïdes ne convïennent guère pour ce
röle énergétique. II faüt les réserver pour
la formation des tissus.
Les matières hydrocarbonèes après leur
digestion sont comme nous l'avons dit
transformées en sucre glucose, qui trans-
porté par le sang arrive dans le foie oü
il se transforme en amidon animal ou glyco-
géne corps fort peu soluble. Sous Tinfluen-
ce des exigences fonctionnelles,le ferment
diastasique du foie transforme de nouveau
et au fur et mesure des besoins le glyco-
gène en glucose. Ce dernier est versé dans
le torrent circulatoire et oxydé. Son car
bone brüle pour fournir la chaleur ani
male.Comme nous le verrons plus loin, la
graisse subit en partie les mêrnes trans
formations. Or, alors que 1 gramme de
graisse brülé donne 9 calories 5 c'est d dire
de quoi èlever de 1 degré 9 kilogr. 5 d'eau.
Les hydrates de carbone ne fournissent
guère que 4 calories pour 1 gr. brulé
c'est a dire de quoi élever de I degré
4kilogr. d'eau seulement soit done environ
2.4 fois moins que les matières grasses.
De ce qui précède on a déduit que 2.4 gr.
d'hydrocarbonés équivalent a 1 gr. de
graisse au point de vue alimentaire et
dans le calcul de la valeur nutritive des
aliments on multiplie la quantité de la
matière grasse par 2,4 ou par un facteur-
en appvochant suivant Torigine de cette
matière.
Enfin quant a la matière grasse, saponi-
fi.ée, arnenée par le sang, elle s'accumule
dans le corps pour former des réserves
comme celles que nous exploitons si bien
dans le porc. Cette graisse fournit par
oxydation, du glucose au foie, pour le
travail physiologique et cela dans le cas
d'alimentation insuffisante, de jeune ou
de travail excessif.
La graisse fournit 161 gr. de glucose
par 100 gr.; ces derniers équivalent ainsi
a i46 gr. d'amidon, i50gr. de sucre el
201 gr. d'albumine.
Cette théorie de la transformation des
principes immédiats en glucose après
digestion constitue la théorie des poids
isoglucosiques du savant franfais Chauveau.
Quoiqu'elle soit assez vraisemblable et
que les expétiences Tont confirmée, elle
est rejetée jusque maintenant par la
plupart des physiologistes. Nous n'en
discuterons pas ici la valeur et nous ver
rons prochainement comment on calcule
les rations en se basant sur la quantité de
chaleur ou si Ton préfère, sur la quantité
d'énergie que dégagent les aliments lors
de leur combustion dans l'organisme.
F. Pirard
Ingénieur agricole.
(Reproduction réservée).
Avec les chaleurs nous reviennent les
mouches, ces insupportables compagnes
de nos logis ces agaqants insectes, para
sites affamés et gourmands qui sont par-
tout, suqant non seulement tous les liqui
des qu'ils rencontrent, mais goütant aussi
aux substances solides sur lesquelies ils se
posent
Tout leur est bon, mais ce sont surtout
les liquides excrétés du corps des animaux
qui les attirent, notamment la salive, la
sueur et les autres excrétions. Elles re-
cherchent les jus sucrés, les sues végétaux
et dans nos cuisines on les voit attaquant
les viandes, les fruits, les sauces. Elles
butinent sur tout ce qui peut les nourrir,
allant de nos matières alimentaires aux
iinmondices les plus abjects, mais faisant
régulièrement aussi le trajet inverse.
Ce sont les plus sales bêtes de Thabita-
tion de l'homme elles véhiculent partout
sur nos meubles, nos vêtements, nos ali
ments, toutes les malpropretés et tous les
germes infectieux ou autres qu'elles ra-
massent incessamment dans leurs courses
vagabondes. Heureux encore quand elles
ne nous inoculent pas quelque terrible
maladie comme le charbon infectieux
qu'il leur arrive de charrier.
La mouche ordinaire est bien connue
de tous, sa couleur est cendrée, sa face
noire,ses cótésjaunttres etson front jaune
porte des bandes noires comme celles de
son thorax; son abdomen pale en dessous
est également marqué de noir, tandis que
ses ailes sont légèrement jaunes.
II est trés utile pour pouvoir lutter con
tre cet importun insecte d'en connaitre
l'évolution biologique. chose qui n'est
guère connue que depuisquelquesannées,
quoique plusieurs savants, se soient atta
chés depuis longtemps a Tétude des méta
morphoses de la mouche. Parmi ces sa
vants, nous devons citer De Geer, Bouché,
Réaumur, Packard, etc.
La mouche domestique pond ses oeufs
de préférence dans les fumiers et dans les
tas d'immondices, la ou sa larve «1 asticotn
peut trouver une nourriture fluide ou
semi-fluide. Ces oeufs sont de la foime
d'un ovoïde allongé a corps cylindrique
ils sont recouverts d'une coque externe
opaque dont la surface est ornée de dépres-
sions hexagonales allongées dans le sens
de la longueur de l'oeuf. Ce dernier n'est
jamais isolé; on le rencontre en agglomé-
rats avec d'autres, par paquets irréguliers
de 60 a 120 oeufs et même plus.
Au bout de quelque temps, si les condi
tions d'humidité et de chaleur sont bon
nes, on voitl'embryon se mouvoir a l'in
térieur de la coquille, les enveloppes exté-
rieures se rompent et la larve sort aban-
donnant sa coque vide. L'asticoten libeité
est un ver sans pattes, a tête réduite, sans
yeux et ne possèdent qu'une bouche rudi
mentaire sa longueur est d'environ
1,77 m/m. Après 24 heures, il subit déja
une première mue et sa taille augmente
environ du double. II reste ainsi 24 a 36
heuies, puis Ton voit se produire une
seconde mue après laquelle la larve a
atteint de nouveau environ le double de
son volume. On voit par la avec quelle
rapidité ce ver grossit. Au bout de trois a
quatre jours, pendant lesquels Tasticot se
nourrit des matières fluides du fumier sur
lequel il se trouve, on le voit soudain se
transformer en chrysalide, comprenant la
nymphe ou upupe placée a l'intérieur de
l'enveloppe larvaire qui devient cylindri
que, se durcit et porte le nom depuparium.
Enfin après 5 a 7 jours, soit done 10 a
15 jours après la sortie de l'ceuf, la nj'rn-
phe se transforme en Tincommode insecte
ailé que nous connaissons. L'étude de
ses métamorphoses nous renseigne immé-
diatement sur la voie asuivre pour arriver
a sa destruction; c'est dans la lutte contre
la larve, par la destruction des immon-
dices et l'éloignement des fumiers qu'on
a quelque chance desupprimer assez bien
d'individus de cette infernale engeance.
Dans les maisons, on fait la chasse aux
mouches, par divers procédés bien con-
nus tels que papie *s empoisonnés, sirops,
gluants etc. Ces insectes aiment surtout
la chaleur et la lumiere, aussi suffit-il de
tenirs un localclos pendant peu de temps
pour voir disparaitre les mouches qui s'y
trouvent.
Un filet même a larges maille empêche
Tenirée de ces importuns insectes qui
n'ont d'autre but dans la vie que de man
ger, de perpétuer leur peu agréable race
d'emnuyer Tespèce humaine.
FERNAND DE VlNESKY
(Reproduction réservée).
Le dit Jean Bloux a produit une réplique notre
article Leprix de l'unité d'azoteNous ne repro-
dulrons pas cette réplique: 1° paree qu'elle ne ren
ferme rien de neuf 2° paree que nous nous refu-
sons de discuter avec un inconnu. Nous l'avons dit
dans notre article il n'existe pas d'ingénieur agri
cole portant le nom de Jean Bloux.
Nous tenons cependant a dire que si le dit Jean
Bloux n'est pasun pseudo-ingénieur agricole ildoit
dans les conditions actuelles donner au nitrate de
soude la préférence sur tous les engrais azotés,
Un ingénieur agricole doit savoir que le nitrate
peut être employé comme engrais sans avoir été
broyé, que lebroyage n'est indispensable et ne peut
être régulièrement porté en compte que quand il
s'agit de mélanger des engrais que dans ce cas le
sulfate doit être tamisé, ce qui entraine des frais
supplémentaires plus élevés.
Un ingénieur agricole doit - connaitre l'origine de
la presque totalité dusulfate consommé en Belgique
et il doit reconnaitre que c'est une bonne blague
que d'affirmer que les centresde consommation du
sulfate se trouvent autour des fabriques de sulfate.
Un ingénieur agricole doit savoir que s'll y a
offre et demande pour une marchandise, cette mar-
chandise existe et qu'elle doit avoir une certaine
valeur, or, l'offre et la demande existent toujours
sur la place d'Anvers pour les sacs 4 nitrate et
jamais pour les sacs 4 sulfate.
Un ingénieur agricole doit savoir que le nitrate
consommé par les cultivateurs se trouve dans des
sacs d'origine, portant même la marque de la fabri-
que chilienne.
Nous affirmons done que tous les frais supplé
mentaires que le dit Jean Bloux avait voulu ajouter
au prix du nitrate, sont, comme nous l'avons prou-
vé dans notre article, simplement imaginaires.
Quand J. B.dans sa réplique, nous affirmé que
le sulfate a autant de valeur fertilisante que le nitra
te, nous disons que tout ingénieur agricole doit con
naitre les travaux scientifiques qui ont établi appro-
ximativement la valeur fertilisante des différents
engrais azotés, ou bien, étant de force prouver
que les hommes de science se sont trompés qu'il
doit 4 la science et 4 son titre d'ingénieur de faire
connaitre ses preuves.
On peut être chaud partisan de Temploi de Tun
ou l'autre engrais, mals quand on porte le titre
d'ingénieur agricole, les motifs de cette préférence
doivent être d'accord avec les enseignements de la
science.
P. P-