GUM IQ ff ÏPMIM
Les Têles de Pipes...
et lajLogique du Progrès
Mois heni
L'exposition d'lioriicullurc
Les huaianistes Yprois
magnificence de ses flourons de pierce
marche a grands pas sur les traces' de p
cité des fleurs naturelles qui doit taut 4
1'Yprois Louis Vau Houtte.
Et ce véritable jardin butauiquesuspendu
cree sur ses re aparts constitue, a lui s ml'
une merveille borticole qui n'a son pondam
nullepart en Belgique.
Qu pres en soit fiére et que ses uombreux
amis des plantes et des flours se soucient
davantage de seconder les incessants efforts
de M. le Bourgmestre et de sa police, pour
empecher les dégradations trop fréquoates
que les gamins se parmettent dans l'incom-
parable jardin do tous les Yprois.
A 9 heures 3/q, ils se rendirent en cortege,
préccdés par les 1 urnes et la Gilde de Notre
Dame de rtiuyne a l'Eglise St Martin, ou le
chanoine de Brouwer, doyen de la ville,
procéda a la benediction du nouveau drapeau.
La grand'messe, ce'lébre'e par ie pre'vot de
laJ.G. C. Monsieur l'Abbé Dugardyn, lut
exe'cutée de magistrale facon par la Schola de
St Martin et les fidèles.
A l'Evangile, Monsieur l'abbé Vanden-
kerckhove, en une allocution éloquente et
chatie'e, rendit un hommage public aux sen
timents Chretiens professes par les jeunes
gardes. 11 est exhorta a rester toujours fidèles
aleurs convictions cathoiiques eta servir vaii-
lamment, sans fausse honte, la cause de la
justice, dela patrie et de Dieu.
La cérémonie liturgique accomplie, les
Jeunes Gardes se dirigèrent, sous une pluie
battante, drapeaux et fanfare en tête vers le
local du Volkshuis
En peu d'instants la grande salie des fêtes
est comble. L'enthousiasme est général et ce
fut au milieu d'applaudissements unanimes
et frénétiquer, salué par une vibrante Bra-
banconne que le drapeau pénétra dans la
salie. Dans ses plis, ou les chatoyantes
couleurs amalgameni délicatementleur nuan
ces artistiques aux ors e'tincellants, le drapeau
symbolise a merveille l'ide'al de la Jeune
Garde. Dans la partie supérieure, le lion de
Flandre se dresse fièrementsur un champ d'or
et témoigne de l'affection inébranlable que
portent les Jeunes Gardes a leur langue et a
leur patrimoine fl imand. Au dessous de ce
symbole, les couleurs nationales enveloppent
les armoiries de l'Eglise et de la Ville, inti-
mement réunis par uce branche de chêne.
G'est le symbole ,du but de la Jeune Garde
unir toutes les forces juveniles, les consacrer
sans mesure a la defense de l'Eglise et de la
ville et de la sorte constituer a la puissance
et la prospérité de la Patrie.
Les autorités, entourées p ir les membres
du comité de la J. G. m mtent sur l'estrade
düment ovationnées par l'assemblée.
Le silence se fait.
Monsieur Fraeijs de Veubeke, président de
l'association conservatrice de l'arrondisse-
ment d'Ypres s'avance et adresse en flamand,
aux Jeunes Gardes l'allocution suivante
Lors des Croisades, lors de la mémorable
journée de la bataille des Eperons d'or, lors
de la Revolution de i83o qui affranchit notre
pays de la domination hollandaise ce ne fut
qu'après avoir demandé a Dieu aide et pro
tection que nos a'isux prirent les armes. Et
sous l'égide de Dieu, ils marchèrent a la
victoire. Aujourd'hui, vous suivez l'exemple
de vos ancêtres et c'est après avoir été rc-
iremper vos forces juveniles a la Sainte Table
que vous engagez la lutte, unis dans les
mêmes sentiments de foi et d'espérance.
Commeeux, la victoire vous seraacquise.
Au nom de 1 Association conservatrice
d'Ypres et de l'Arrondissement, je remets ce
drapeau a votre vaillant Président, fils de ce
lutteur modèle, le digne et toujours regretté
M Ernest Seys. (vifs appl.) Sous ses plis,
vous engagerez avec persévérance le bon
combat contre les ennemis de nos libertés
constitutionnelles, de notre Patrie et de notre
Religion. Sous ce drapeau vous marcherez
a la victoire (Appl. unanimes).
Monsieur V. Seys, président de la J. G C.
prend la parole.
C'est avec reconnaissance, avec fierté et
avec une joie indicible que je recois ce dra
peau car il constitue la recompense de nos
efforts et la reconnaissance que ces efforts
sont approuvés et apprécie's par le parti catho
lique tout entier C'est avec fierté, car ce
drapeau nous confère le droit de cité dans
l'armée catholique du pays. L'orateur rap-
pelle ensuite la fondation et le succes de la
jeune société aux destinées desquelles il a
l'insigne honneur de présider et résumé en
quelques mots l'activité dont firent preuve
toüs les membres de la Jeune Garde.
11 remercie Monsieur Fraeijs de l'aide
efficace qu'il octroya si ge'néreusement a la
Jeune Garde et s'engage solennellement, au
nom de la société, défendre toujours avec
courage leurs convictions de cathoiiques
décidés.
Monsieur l'avocat A. Biebuyck, président
d'honneur delaJ. G. C. après avoir félicité
et remercié les fondateur* et prolecteurs de
sa jeune société, exhorte les 3oo membres a
faire une propagande systématique et persé-
vérante en faveur de leurs principes afin
d'étendre graduellement le champ de la pen-
sée cathol'que.
«De la sorte,conclue-t il,la fête d'aujourd'hui
sera l'aurore de la victoire future.
L'assemblée, enthousiasmée, acclame les
dernières parole» de l'orateur et se disperse
en chantant Fair de coalition de toutes les
forces cathoiiques Zij gullen haar niet
hebben de schoone \iel van 't kind
A midi, un ravissant concert de carillon
égréna sur la ville une série de lieds flamands,
dont la selection et 1 execution furent tout a
l'honneur de notre carillonneur Yprois,
Monsieur Noë! Igodt.
L'après midi, par un temps inespéré et un
soleil radieux une manifestation imposante,
compose'ede nombreuses socie'tés catholique
d'Ypres et de l'arrondissement, circula a
travers les principales artères de la ville au
milieu du concours sympathique de la popu
lation, pour aboutir au «Volkshuis» ou se
tint l'assemblée générale.
La grande salie des fëtes était comble et
bon nombre de sociétés dürent se contenter
d'entendre de l'extérieur les bribes de discours
enflrmmés et le crépitement enthousiaste
d'interminables ovations. L'enthousiasme est
délirantdes cris, des chants de combat, sont
repris en chceur et l'assemblée acclame fréné-
tiquement les notabilités qui apparaissentsur
l'estrade.
On y remarque Monsieur Colaert, bourg-
mestre et député d'Ypres, Messieuis Fraeijs
de Veubeke et Vanden Boogaerde, échevins,
ainsi que les conseillers communaux a une
exception prés. MM. le Baron de Vinck,
sénateur, Van Merris,' député, Bruneel de
Montpellier et Thibault de Boesinghe, con
seillers provinciaux. le comte de Laubespin,
bourgmestre d'Elverdinghe, F. Struye-de
Bieberstein, secrétaire de l'Association con
servatrice, A. Biebuyck, président d'honneur
de la J. G. C., V. Seys, président effectif de
Ia J. G. C.
Monsieur V. Seys, apiès quelques paroles
de bienvenue et de remerciement aux sociétés
qui participèrent a la manifestation, remercie
les autorités qui ont bien voulu accorder a la
tête des Jeunes Gardes Cathoiiques le con.
cours de leur bienveillante protection. II
prêche ensuite 1 importance .capitale de la
lutte qui s'engage les elections communales
du i5 Octobre sera un premier verdict relatif
a la !oi scolaire. Le suc.ès du projet Schol-
laert est essentiel a la vie catholique et a nos
Jeunes Gardes, il appartient de contribuer le
plus possible au succes de cette cause de
justice et de iiberté. (Appl.)
Monsieur Feuillien, tdépute' suppléant el
propagandiste bruxellois, dans un discours
plein d'eathousiasme et d'éloquence, a pré-
cisé la signification de la manifestation.
Que faut-il de p!us,dit-il, qu'une pareille
manifestation pour répondre A nos adver-
saires qui clament bien haut sur les toits la
fin du parti catholique. Après la manifesta
tion du i5 Aoülc'en était fait du parti cleri
cal,disaient-ils.mais les 100.000 manifests ts
de la journée de Louvain ont répondu de
facon péremptoire a leurs vaines assertions
et ent revendiqué a haute voix le triomphe
d'une cause juste et essentielle, la realisation
du projet sco'aire. (Appl.) ABruxelles c'était
un cortege de haine et de mépris contre le
capital, la bourgeoisie, l'armée, le clergé, la
patrie et notre chère Dynastie a Louvain
prévalait uniquement l'amour de la Iiberté,
de 1 equité et de la justice l'égalité scolaire
partout et pour tous.
La réforme scolaire s'impose (appl.) c'est
une question sociale et un point comme le
prétendent nos adversaires, une question de
politique et de religion Pour faire triompher
notre cause, il faut un travail de propagaude
continuel, un mouvement d'opinion intense:
c'est par ces moyens seulement que se réali-
sera la victoire du principe, de l'égalité
scolaire.
L'orateur rappelle ensuite les mesures
axatoires employées lors de la guerre scolaire
pour forcer l'ouvrier a envoyer ses enfants a
1 ecole officielle, a l'école sans Dieu. «Nos
adversaires veulent ressusciier la guerre sco
laire, nous n'en voulons pas Nous voulons
résoudre la question d'après les principes
immuables de la charité et de l'équité.(Appl
Pour faire triompher leur cause d'iniquité
et d'injustice, pour éblou'r et incorporer
l'ouvrier dans leurs rangs, socialistes et libé-
raux présentent a la masse ouvrière le S. U.
comme appat tentatcur. Le S. U. ne se
réaliseia pas de sitót, et avant lui, d'autres
réformes plus capitales s'imposent aux légis-
lateurs la réforme scolaire, la loi sur le
flamand, la réforme des pensions ouvrièrts.
II faut que la bourgeoisie s engage dans
cette voie et assume la noble ta-he d'éclaii'cr
et d'instruire l'ouvrier de ses droits et de ses
devoirs et s'unissant a lui, elle assurera a
notre cause équitable le triomphe final.
(Appl.)
L'orateur, dont le discours enflimmé fut
fréquemment interrompu par u'enthousiastes
applaudissements, fut chaleureusemcnt ova-
tionné.
C'est par la parole et par faction dit a
son tour, M. Begerem, conseiller communal
d'Ypres, que doit se manifester faction catho
lique. La jeune garde catholique Italienne
vient d'en donner devant tout l'univers un
exemple frappant. La F. M.\ italienne de-
vait tout récemment inaugurer a Rome, en
face du Vatican, une plaque commémorative
de l'odieuse spoliation dont fut victime le
Pape en 1870. Les jeunes gardes italiens
surgirent et menacèrent les F. M.\ d'une
grandiose contre manifestation: devant l'atti-
tude énergique des'Jeunes Gardes les impies
ont reculé et se sont avoués vaincus.
A vous, J. G. cathoiiques du pays, il
importe d'obtenir le même résultat, il im-
porte de vous montrer sans crainte et dc
vous opposer ouvertement et franchement
aux menées de l'ennemi. De la sorte, le i5
Octobre sera dans tout le pays un jour de
victoire insigne et mémorable I
De vives acclamations saluent le discours
de l'orateur.
f
Monsieur Colamt, longuement applaudi,
rappelle a la jeunesse catholique que pour
I triompher, elle doit imiter les efforts de ceux
I qui, avant elle, ont engage' victorieusement
le combat et lui ont frayéje chemin. II
rappelle la triste situation politique du pays
i! y a quelques 35 ans, ou avec M. Fraeijs il
entama contre les libéraux une lutte sans
merci.Leur tentative fut couronnée de succes.
(Vifs appl.) Peu en nombre, la rue leur était
interdite, aujourd'hui nous y apparaisssons
avec i'autoriléMu nombre.
Cet résultat est dü a la Jeune Garde, qui,
aujourd'hui, ressuscite plus jeune et plus
vaillante que jamais. C'est la première fois
que la lutte électorale s'engage sur le terrain
scolaire l'école libre en est'l'enjeu capi
tal. Le projet scolaire qui resle de'posé, bien
que le bon scolaire ait été abandonné passera
a l'état de Joi et contribuera puissamment a
faire règoer partout la Iiberté et l'égalité.
De vibrants applaudissements saluent la
péroraison du discours et au milieu de l'en
thousiasme général l'assemblée se disperse,
ayant retrempé dans l'union ses forces en vue
des combats futurs.
Dans la soirée, toutes les musiques qui
participèrent dans la manifestation donnèxnt
des concerts dans les différents quartiers et
contribuèrent puissamment a donner a la
ville un air de tête et a y propager une
joyeusc animation.
Bref, la fête obtint un vif succès dont il
convient de féliciter le comité organisateur
de la Jeune Garde Catholique d'Ypres.
J.
Toutes les opinions, sincèrement pio-
fessées, sont respectables.
Telle est la sentence judicieuse qu'émit le
Progrès tout récemment. Hélas que les
temps sont chargés I Rien que l'idée du
succès de la manifestation de D:manche
passé a fait oublier au rédacteur du Moniteur
liberal cette phrase condesceadante a l'égard
descatholiques etaprèsavoirf'ulminééloquem-
ment contre Bourgmestre, échevins et Con-
seil |communal, "il a lancé a la tête des
manifestantsj'épithètejaccablante de têtes de
pipes l'auvres)Jeunes Gardes 1 ou) plulöt
pauvre Progrès II vient en effet de s'en-
ferrer de magistrale facon dans les mailles
inextricables de sonjjprécieux illog'sme. Car
(et ici se pose] un petiF dilemme) ou~bien
toutes les opinions sincères sont respectables
ou elles ne le sont pas C'est élémentaire.
Si elles ne le sont pas pourquoi, cher con
frère,admettre duns vos colonnes cette phrase
dangereuse p.-ur votre polémique. Si elles le
sont,(pourquoi insulter a'ces'pauvres hères,
esclaves de l'obscurantisme cléri al et em-
brigadés a igrand'peine dans les rangs de
l'armée cléricale par les petits, tout petits
vicaires et leurs inseparables sacristains
Leur opinion n'est peut-e re pas sincère?
Lage n'a peut-être pas encore mis du sérieux
dans leurs convictions Je l'ignore: toujours
est il qu'aucun artifice n'a été employé, que
pas la moindre pression n'a été exercée sur
un seul manifestant. Les organisateurs de la
grrrande journée du 25 Aoüt pourraient ils
en dire autant f Et,a si des électeurs et des
jeunes gens viennent manifester pour leur
opinion respectable, pourquoi les traiter de
têtes de pipes
C'est d'un illogisme amusant 1
L'épithète est toutefois anodine et aura
probablcment déja sombré dans les ridicules
chez les libéraux sensés et sérieux.
Nous avons néanmoins enregistré, avec le
sentiment de joie que doit ressentir l'anti-
quaire retrouvant fa Joconde, cette précieuse
rénovation, introduite dans le domaine de la
polémique courtoise. C'en est le nee plus
ultra.
II est toutefois regrettable qur ce mot ne
soit pas en düe forme pour jouir de tout le
succès qu'on pourrait attendre son auteur
anonyme. Usitée fréquemment il y a quel
ques 3o ans dans toutes les feuilles sectaires,
alors que la lutte politique était engagée avec
acharnement, cette expression était tombée
depuis lors en désuétude. Peut-être que le
rédacteur du Progrès aura fait cette trou
vaille inédite et originate dans quelque vieille
collection de journaux, pendant qu'il réap
provisionnait aux dépouilles d'autrui son
incomparable vocabulaire et le jeu de ses
ditbyrambes enflammées.
Ceux qui ont fi.ié au mois d'Octobre l'é-
poque normale des élections communales ont
été, a leur insu peut-être, rudement bisn
inspirés. Car Octobre c'est le mois de la
Vierge du Rosaire. Et quel chrétien ne con-
nait, souvent pour l'avoir éprcuvée person-
j nellement, la puissance de la Reine du
j Rosaire Q:el chrétien ignore qu'elle se plait
a bénir les travaux et les luttes de ceux qui
l implorent son secours, le rosaire a la main
8
A Ypres notamment 011 fleurit la dévotion
du rosaire, il y a, de ce cöté, une source d'in-
défectibles espérances pour ceux qui luttent
pour la bonne cause.
Nos ennemis du jour ne sont plus des
Albigeois ou des Maures mais contre l'héré-
sie libérale et contre la barbarie révolution-
naire le rosaiie est toujours la comme arme
suinaturelle et, manié comme il convient,
il sait se montrer aussi redoutable a nos
ennemis contemporains que jadis a ceux de
Muret ou de Lépante.
Au surplus, si ie rosaire sait faire violence
au Ciel, nul doute que, cette fois, plus voion-
tiers que jamais Ia Reine du rosaire ne se
plaise a soutenir les Yprois qui lui deman-
deront la victoire. L'administration catholi
que a bien mérité de la Vierge du rosaire,
spécialement honorée a l'église St Jacqu. s.
Grace a elle, une superbe flèche élèvera
bientótla croix du Christ a 70 mètres de
hauteur et couronnera noblement cette église
oü est établie l'archiconfrérie du rosaire.
L'octave du rosaire y appellera ces jours-ci
les fidèles. Que tous les de'vots du chapelet
soient a leur postel Que les femmes saisissent
avec empressement ce moy-.n de prendre part
a nos élections les mères de familie prin-
cipalement y sont plus intéressées quejamais
Que les hommes surtout se donnent rendez
vous aux pieds de la Reine du rosaire, et le
r5 Octobre prochain nous pourrons entonner
le Te Deum de la reconnaissance.
jP» JP jT' #T«' pi P' pi
Une exposition internationale et une expo
sition régionale.a deux aemaines d'intervalle
settlement,il sem' le que ce soit la une entre-
prise térnéraire peur notre petite ville d'Y-
pr< s. Elle s'en est tirée pouitant a so 1
honneur, et a même ajouté a leur succès
Celui do diverses expositions d'organisatijn
toute privée, comme celie des travaux ma-
nuels de l'orphe'ioat Sta Elisabeth, d'un
attrait et d'un intérêt supérieurs.
C'est dans les mêmes locaux du grand
mai ché au beurre, oü s'était tenue 1 Exp si
tion des cbiens, que s'est ouverte.dimanche,
i'Exposition organisée par les Vereenigde
Hof- en landbouwliefbebbers Pour aucune
de ces deux expositions F s immenses balles
n'étaient trop vastes; dans aucune d'ailleurs
l'abondanca ne fit tort a la qualitó.
Fort di semblafcles entre elles pouitant.
Ici un alignement prosr'ique de chenils d'ex-
position la des parterres et des massifs dé-
coratifs ici un vacai mo étourdissant fait
par la gent aboyante.lale cslme et le silence
de la campagne ici des regards cffronlés
et cyniques, lk le reposant sourire des
fleurs ici les crocs mena^ants des terrible s
chiens de garde, la des fruiLs tentanls qui ne
demandent qu'a être croqués; ici l'ennivrant
parfum des roses, la mais bk-ons nous de
signaler rapidement quclques-uns des lots
les plus remai quables de I'Exposition d'üor-
ticulture, car en ttmps d'élections l'ardente
politique nous dispute apremeet la place.
A tout Seigneur tout honneur D'&bord
bos hommag' s a la Reine des parterres, que
M. Jules L>agein, de Beceïaere, nous présen-
tait en plus d'une centaine de toilettes diffé-
rentes, rivalisant toutes de rieliesse et de
fraicheur.
Plus nob'es et plus majestueuses les plan-
tes oruementales, en exemplaires trés soi-
gués, de M. le chevalier Ch. Hevnderick
(se8 palmiers surtoul)de M. Jos. De Meu-
lenaere, a Zillebtke celles aussi de MM.
Henri Lauwers, Van Beceïaere et J. Tyber-
ghein, a Ypres des Begonia hors concours;
les Gloxinia de M. Jules Pareyn, etc.
Du cólê des frui's mentionnons tout spé
cial ement la collection de poires de M.
Declercq, de Poperinghe, remarquable par
la richesse de l'assortiment, et celie de M.
Louis Beun, a Ypres se distingant davautage
par la beauté et le volume dss exemplaires
les Pommes de M. Bouton.de Vlamerlinghe;
parmi les produits du potager la superbe
collection de courges et d9 potirons de M
Aloïs Beyls, de Gheluvelt les pommes de
terre de M. Dambre, de Kernmel; les oignons
de M. Van Lerberghe, de Zonnebeke les
magniflques cboux et autres légumes de M.
Lemaire, deZ mnebeke les produits d'api-
cullure de M. Van Beceïaere, d'Ypres; les
savantes applications démonstratives de
greffage, de M.René Drjonckhcere,de Moor
slede les conserves alimentaires de M. Jean
Soete, de Ledeghem, etc. etc.
Bref, uae exposition qui, rapproehée do
celles qu'organise k son tour, de temps a
autre,la Société d'Horticulture présidéepar
M. N Van Winsen, démontre rimportance
et Ie degré de perfectionnement acquis dans
notre region par 1 industrij borticole, par la
culture maraiclère et par Pagriculture en
général.
Uae exposition aussi réussie, après la l
terrib'e sécberesseque nous avons traversée,
fait doublement honneur a nos vaillants et
savants pionniers du sol et prouve que l'o
rnïiiofroéö of 1'ik j-.» 1 i
(HI) Fabm Salomon, humaniste et poèta latin,
né etdécédé a Ypres au XVIe siècle Son nom
latinisé semble correspondre au nom flamand de
Do Smedt. II signait ordinairement Faber Tyno-
pbanus Yprensis. Tynopharms est uu de ces mots
composés selon la mode pédantesque du temps
et qui sig iflaitde l'église do Notre Dame de
Thunes dont oat célèbre la fête au Tuin dag
(jour do l'snceinte, du tuun
Fabor était on relation aveo Sloper, Anioine
Meyer et d'autres amis de la Renaissance babi-
tant la t ,andre et l'A tois.j Ses poèmes lui ont
fait ass gner une place enviablo dans la républi-
que dts lettres. Son pèro. Petrus Faber, sa mère
e, ca(let, ayant önibrassé le calvinisme
s enfuirent en Angleterre a Tarrivéa du due d'A'-
i k'a paraït avoir un humaniste
liberal plutot qu'un calvinisle décidé.
Gbeeraerts André, plusconnu sous le sürnom
jj,® Hypêrius, qui lui vint du lieu de sa naissanca
Theologien et dialectician de valeur il occupa
une chaire de théologie a Marbourg, dans la
Hesse, et mourut en cette ville en )56d Ses éorit-'
ti ösnomhreux, sont tous en latin et tómoignent
de beaucoup de jugement et dpénétration
1 caUiv P^)® Dtin, né A Ypres vers
Dü'i duXVI siocle. Selor: le gout de Tépoque
il latmisa sou nom en Laureus. Sluper et Faber
par,ent de lui avec le plus grand éloge.
Mons, 011 Mousius, Gautier poète latin q 'i flo-
rissait dars la seconde motié du XVI« siècle II
était chanoine de Saint-Martin a Yores 01V il
mourut le tl aoüt 16 2.
N,aGybeer Jean, naquita Ypres vers la lia du
XVI» siècle. Chanoine do l'église Saint Martin
il s'y fit connaüre comme orateur En 1637 il
pubiia un choix de ses sermons latins qu'il avait
pieches k Anvers etailleu' s.
PapajJacques, maitre d'école et poète latin né
A Poperinghe vers la lin du XV® siècle, par son
long séjour a Ypres, trouva place dans le Par-
nasse ypiois. II s intitule dans un de ses ócrits
".acerdos Hyprensis Ses élogi-s se mirentau
rang): des meilieurs poêtes de .la' contrée La
statue de Papa a óté placée dans uiie des niches
de la facade nord des Halles.
Reynier Pierre, prieur de l'Abbaye. de'S iint-
j®aF"'?P Mont a Ypres, vivait au commencement
du XVII» siècle. II n'est connu que par deux 011-
vrages.
\ander Beke Guillaume, plus connu sous le
nom latinisé de Becanus, né a 1 pros, en 1608
Devint jésuite et, comme poète latin, devint
l'émule de Sidronius Hossch'us.J
Vander BekeGeorres, s'mtitulaTorrentius Na-
quit a Ypres. en 16:2 et iriourut a Delft, en 167?
Jósuite et orateur distingue.
Vuylsteke Denis, poète laiiu, vivant au XV[«
siècle. On lui doit des ó,igrammes trés appré-
cié^s. Sa versifi 'ation est élégante et f eiie.
oiuuigtc su Luut vers
1 etude des lettres latines, flamandes et fra-rai
ses. Le suicèi de sou oe ivre principale tendant
a mod ti t les forroes gramnv ticales et prosodi-
ques de la langue fiamande, a probabi ment fait
tombcr dans l'oabli ses prod ctions litté-air -s
en latin.
Ymmeloot Olivier est l'auteur de quelques épi-
tres latines, écrites avec assez de talent pour
être jugóes dignes de figurer dans les ce ivres
poétiques de Sluper.
Uu vrai Mécène des lettres, - et il est quflilié
amsi par Salomon Faber, fut Jean de Lichter-
vclde.seigneurde Vellenaer, Beaurewaer. Gro;x,
etc.. avoué de la ville d'Ypres, conseiller et
chambellan de Philippe II, néén t58ó, mort en
1622. 11 acquit chez ses contem orains la rópu
tation d'un bon poète.
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 22 tot den 29 Sept. 1911.
Geboorten
Deceunicck Lea, Dickebuschsteenweg.
Godfroid Francisca, Meenensteenweg.
Verminck Camiel, Veemarkt.
Vandenbroucke 0 ner, St Xiklaaistraat.
Coffyn Theophiel, Schuttelaerestraat.
Schncidt Furuand, Mondstraat.
i Debreuck Ivladeleine, Dickebuschuteiüweg.
Vanuxem Karei, Zaalhof.
Huwelijk
Salomé Jérome, landbouwer, en Vandaratr»
Ma ie, wasclivrouw, b. teYper.
Sterfgevallen
Deloeuf Gaston, 3 m., Groote Markt.
Goetgheluck Eugenie, 76 j., z. b. echtgte Dsnys
Louis, Edouard Fiersstraat.
Fockenier Eugène, 58 j schrijnwerker, echtgt
Lauwers Leonie, Hondstraat.
Dauwe Charles, 7) jaar, z. b. echtgt Parent
G'emence, Lange Thouroutstraat.
Coffyn Emile, 1 j., Klaverstraat.
Pannekoucke Pauline, 86 j z. b. ongehuwd,
Wenninckstraat.
Van Batenburg Henri, 4 m Elverdinghentraat.
Canon Achille. 58 kloosterling-priester, on
gehuwd, Moi.dstjaat.
Vanhaecke Maurice, 26 dagen. Blauwe Lelie
straat.
p Devers Mar-ie, 62 j., z b.echtgte Rabau Eugène,
Kirte Thouro .itstraat.
pitiiatreté et l'babiletéviennent aboutde tous
les obstacles labor improbus omnia
vincit. i)
Décidément, la ville d Ypres n'entend pas
seulement rivaiiser avec Bruges pour la
TAX-CIVIL DE COMINES-BELGIQUE.
Naissances
Madeleine Vandenbroucke, Corentjs. Jean
ne Pannecoucke, Comines-Ten-Brielen.— Ivonna
Grymonpont, rue de la Gare. Ivonne Vande-
noitte, rue du Gemeene.
Décès (depuis le 17 Sept. 1911)
Raymonde Depaepe, 7 mois, chaussée da Wer-
vicq. Diilies Pi -rro, 8 ans, rue da WorvicQ-
Baelden Léontine, 24 ans, Comines Ten-B:''e'
len efebvre Henri, 56 ans, rue d'Houthotn.
Leclercq Maria, 59 ans, rue du Sentier. Van*
dooren Dósiró, 41 ans, rue du Chemin da far.
Vandamme Oscar, quelques jours, Comines.')
Kesteloot Julien, quelques jours, Comtnes-Ten'
Brielen Devos Théophile, 59 ans, rue de Tetr
Btielen Verkindt Maiie, 59 aas, rue duoQ'
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tier. Verhaeghe Rachel, 3 ans, Cruiseecke.
Cauliez Jean-Baptiste, 71 ans, Comines-10"
Brielen. Collie Madeleine, quelques JoUys'
Comines-Ten-Brielen. - Vanlaton André,9 mo -'
Godshuis. Goris Aiice, 6 mois, cité üesmarei^
Maes Germaine, quelques jo rs, Corentj
Adolplie Berghe, 77 ans, rue de Wei vicq-