GUM IQ ff ÏPMIM Les Têles de Pipes... et lajLogique du Progrès Mois heni L'exposition d'lioriicullurc Les huaianistes Yprois magnificence de ses flourons de pierce marche a grands pas sur les traces' de p cité des fleurs naturelles qui doit taut 4 1'Yprois Louis Vau Houtte. Et ce véritable jardin butauiquesuspendu cree sur ses re aparts constitue, a lui s ml' une merveille borticole qui n'a son pondam nullepart en Belgique. Qu pres en soit fiére et que ses uombreux amis des plantes et des flours se soucient davantage de seconder les incessants efforts de M. le Bourgmestre et de sa police, pour empecher les dégradations trop fréquoates que les gamins se parmettent dans l'incom- parable jardin do tous les Yprois. A 9 heures 3/q, ils se rendirent en cortege, préccdés par les 1 urnes et la Gilde de Notre Dame de rtiuyne a l'Eglise St Martin, ou le chanoine de Brouwer, doyen de la ville, procéda a la benediction du nouveau drapeau. La grand'messe, ce'lébre'e par ie pre'vot de laJ.G. C. Monsieur l'Abbé Dugardyn, lut exe'cutée de magistrale facon par la Schola de St Martin et les fidèles. A l'Evangile, Monsieur l'abbé Vanden- kerckhove, en une allocution éloquente et chatie'e, rendit un hommage public aux sen timents Chretiens professes par les jeunes gardes. 11 est exhorta a rester toujours fidèles aleurs convictions cathoiiques eta servir vaii- lamment, sans fausse honte, la cause de la justice, dela patrie et de Dieu. La cérémonie liturgique accomplie, les Jeunes Gardes se dirigèrent, sous une pluie battante, drapeaux et fanfare en tête vers le local du Volkshuis En peu d'instants la grande salie des fêtes est comble. L'enthousiasme est général et ce fut au milieu d'applaudissements unanimes et frénétiquer, salué par une vibrante Bra- banconne que le drapeau pénétra dans la salie. Dans ses plis, ou les chatoyantes couleurs amalgameni délicatementleur nuan ces artistiques aux ors e'tincellants, le drapeau symbolise a merveille l'ide'al de la Jeune Garde. Dans la partie supérieure, le lion de Flandre se dresse fièrementsur un champ d'or et témoigne de l'affection inébranlable que portent les Jeunes Gardes a leur langue et a leur patrimoine fl imand. Au dessous de ce symbole, les couleurs nationales enveloppent les armoiries de l'Eglise et de la Ville, inti- mement réunis par uce branche de chêne. G'est le symbole ,du but de la Jeune Garde unir toutes les forces juveniles, les consacrer sans mesure a la defense de l'Eglise et de la ville et de la sorte constituer a la puissance et la prospérité de la Patrie. Les autorités, entourées p ir les membres du comité de la J. G. m mtent sur l'estrade düment ovationnées par l'assemblée. Le silence se fait. Monsieur Fraeijs de Veubeke, président de l'association conservatrice de l'arrondisse- ment d'Ypres s'avance et adresse en flamand, aux Jeunes Gardes l'allocution suivante Lors des Croisades, lors de la mémorable journée de la bataille des Eperons d'or, lors de la Revolution de i83o qui affranchit notre pays de la domination hollandaise ce ne fut qu'après avoir demandé a Dieu aide et pro tection que nos a'isux prirent les armes. Et sous l'égide de Dieu, ils marchèrent a la victoire. Aujourd'hui, vous suivez l'exemple de vos ancêtres et c'est après avoir été rc- iremper vos forces juveniles a la Sainte Table que vous engagez la lutte, unis dans les mêmes sentiments de foi et d'espérance. Commeeux, la victoire vous seraacquise. Au nom de 1 Association conservatrice d'Ypres et de l'Arrondissement, je remets ce drapeau a votre vaillant Président, fils de ce lutteur modèle, le digne et toujours regretté M Ernest Seys. (vifs appl.) Sous ses plis, vous engagerez avec persévérance le bon combat contre les ennemis de nos libertés constitutionnelles, de notre Patrie et de notre Religion. Sous ce drapeau vous marcherez a la victoire (Appl. unanimes). Monsieur V. Seys, président de la J. G C. prend la parole. C'est avec reconnaissance, avec fierté et avec une joie indicible que je recois ce dra peau car il constitue la recompense de nos efforts et la reconnaissance que ces efforts sont approuvés et apprécie's par le parti catho lique tout entier C'est avec fierté, car ce drapeau nous confère le droit de cité dans l'armée catholique du pays. L'orateur rap- pelle ensuite la fondation et le succes de la jeune société aux destinées desquelles il a l'insigne honneur de présider et résumé en quelques mots l'activité dont firent preuve toüs les membres de la Jeune Garde. 11 remercie Monsieur Fraeijs de l'aide efficace qu'il octroya si ge'néreusement a la Jeune Garde et s'engage solennellement, au nom de la société, défendre toujours avec courage leurs convictions de cathoiiques décidés. Monsieur l'avocat A. Biebuyck, président d'honneur delaJ. G. C. après avoir félicité et remercié les fondateur* et prolecteurs de sa jeune société, exhorte les 3oo membres a faire une propagande systématique et persé- vérante en faveur de leurs principes afin d'étendre graduellement le champ de la pen- sée cathol'que. «De la sorte,conclue-t il,la fête d'aujourd'hui sera l'aurore de la victoire future. L'assemblée, enthousiasmée, acclame les dernières parole» de l'orateur et se disperse en chantant Fair de coalition de toutes les forces cathoiiques Zij gullen haar niet hebben de schoone \iel van 't kind A midi, un ravissant concert de carillon égréna sur la ville une série de lieds flamands, dont la selection et 1 execution furent tout a l'honneur de notre carillonneur Yprois, Monsieur Noë! Igodt. L'après midi, par un temps inespéré et un soleil radieux une manifestation imposante, compose'ede nombreuses socie'tés catholique d'Ypres et de l'arrondissement, circula a travers les principales artères de la ville au milieu du concours sympathique de la popu lation, pour aboutir au «Volkshuis» ou se tint l'assemblée générale. La grande salie des fëtes était comble et bon nombre de sociétés dürent se contenter d'entendre de l'extérieur les bribes de discours enflrmmés et le crépitement enthousiaste d'interminables ovations. L'enthousiasme est délirantdes cris, des chants de combat, sont repris en chceur et l'assemblée acclame fréné- tiquement les notabilités qui apparaissentsur l'estrade. On y remarque Monsieur Colaert, bourg- mestre et député d'Ypres, Messieuis Fraeijs de Veubeke et Vanden Boogaerde, échevins, ainsi que les conseillers communaux a une exception prés. MM. le Baron de Vinck, sénateur, Van Merris,' député, Bruneel de Montpellier et Thibault de Boesinghe, con seillers provinciaux. le comte de Laubespin, bourgmestre d'Elverdinghe, F. Struye-de Bieberstein, secrétaire de l'Association con servatrice, A. Biebuyck, président d'honneur de la J. G. C., V. Seys, président effectif de Ia J. G. C. Monsieur V. Seys, apiès quelques paroles de bienvenue et de remerciement aux sociétés qui participèrent a la manifestation, remercie les autorités qui ont bien voulu accorder a la tête des Jeunes Gardes Cathoiiques le con. cours de leur bienveillante protection. II prêche ensuite 1 importance .capitale de la lutte qui s'engage les elections communales du i5 Octobre sera un premier verdict relatif a la !oi scolaire. Le suc.ès du projet Schol- laert est essentiel a la vie catholique et a nos Jeunes Gardes, il appartient de contribuer le plus possible au succes de cette cause de justice et de iiberté. (Appl.) Monsieur Feuillien, tdépute' suppléant el propagandiste bruxellois, dans un discours plein d'eathousiasme et d'éloquence, a pré- cisé la signification de la manifestation. Que faut-il de p!us,dit-il, qu'une pareille manifestation pour répondre A nos adver- saires qui clament bien haut sur les toits la fin du parti catholique. Après la manifesta tion du i5 Aoülc'en était fait du parti cleri cal,disaient-ils.mais les 100.000 manifests ts de la journée de Louvain ont répondu de facon péremptoire a leurs vaines assertions et ent revendiqué a haute voix le triomphe d'une cause juste et essentielle, la realisation du projet sco'aire. (Appl.) ABruxelles c'était un cortege de haine et de mépris contre le capital, la bourgeoisie, l'armée, le clergé, la patrie et notre chère Dynastie a Louvain prévalait uniquement l'amour de la Iiberté, de 1 equité et de la justice l'égalité scolaire partout et pour tous. La réforme scolaire s'impose (appl.) c'est une question sociale et un point comme le prétendent nos adversaires, une question de politique et de religion Pour faire triompher notre cause, il faut un travail de propagaude continuel, un mouvement d'opinion intense: c'est par ces moyens seulement que se réali- sera la victoire du principe, de l'égalité scolaire. L'orateur rappelle ensuite les mesures axatoires employées lors de la guerre scolaire pour forcer l'ouvrier a envoyer ses enfants a 1 ecole officielle, a l'école sans Dieu. «Nos adversaires veulent ressusciier la guerre sco laire, nous n'en voulons pas Nous voulons résoudre la question d'après les principes immuables de la charité et de l'équité.(Appl Pour faire triompher leur cause d'iniquité et d'injustice, pour éblou'r et incorporer l'ouvrier dans leurs rangs, socialistes et libé- raux présentent a la masse ouvrière le S. U. comme appat tentatcur. Le S. U. ne se réaliseia pas de sitót, et avant lui, d'autres réformes plus capitales s'imposent aux légis- lateurs la réforme scolaire, la loi sur le flamand, la réforme des pensions ouvrièrts. II faut que la bourgeoisie s engage dans cette voie et assume la noble ta-he d'éclaii'cr et d'instruire l'ouvrier de ses droits et de ses devoirs et s'unissant a lui, elle assurera a notre cause équitable le triomphe final. (Appl.) L'orateur, dont le discours enflimmé fut fréquemment interrompu par u'enthousiastes applaudissements, fut chaleureusemcnt ova- tionné. C'est par la parole et par faction dit a son tour, M. Begerem, conseiller communal d'Ypres, que doit se manifester faction catho lique. La jeune garde catholique Italienne vient d'en donner devant tout l'univers un exemple frappant. La F. M.\ italienne de- vait tout récemment inaugurer a Rome, en face du Vatican, une plaque commémorative de l'odieuse spoliation dont fut victime le Pape en 1870. Les jeunes gardes italiens surgirent et menacèrent les F. M.\ d'une grandiose contre manifestation: devant l'atti- tude énergique des'Jeunes Gardes les impies ont reculé et se sont avoués vaincus. A vous, J. G. cathoiiques du pays, il importe d'obtenir le même résultat, il im- porte de vous montrer sans crainte et dc vous opposer ouvertement et franchement aux menées de l'ennemi. De la sorte, le i5 Octobre sera dans tout le pays un jour de victoire insigne et mémorable I De vives acclamations saluent le discours de l'orateur. f Monsieur Colamt, longuement applaudi, rappelle a la jeunesse catholique que pour I triompher, elle doit imiter les efforts de ceux I qui, avant elle, ont engage' victorieusement le combat et lui ont frayéje chemin. II rappelle la triste situation politique du pays i! y a quelques 35 ans, ou avec M. Fraeijs il entama contre les libéraux une lutte sans merci.Leur tentative fut couronnée de succes. (Vifs appl.) Peu en nombre, la rue leur était interdite, aujourd'hui nous y apparaisssons avec i'autoriléMu nombre. Cet résultat est dü a la Jeune Garde, qui, aujourd'hui, ressuscite plus jeune et plus vaillante que jamais. C'est la première fois que la lutte électorale s'engage sur le terrain scolaire l'école libre en est'l'enjeu capi tal. Le projet scolaire qui resle de'posé, bien que le bon scolaire ait été abandonné passera a l'état de Joi et contribuera puissamment a faire règoer partout la Iiberté et l'égalité. De vibrants applaudissements saluent la péroraison du discours et au milieu de l'en thousiasme général l'assemblée se disperse, ayant retrempé dans l'union ses forces en vue des combats futurs. Dans la soirée, toutes les musiques qui participèrent dans la manifestation donnèxnt des concerts dans les différents quartiers et contribuèrent puissamment a donner a la ville un air de tête et a y propager une joyeusc animation. Bref, la fête obtint un vif succès dont il convient de féliciter le comité organisateur de la Jeune Garde Catholique d'Ypres. J. Toutes les opinions, sincèrement pio- fessées, sont respectables. Telle est la sentence judicieuse qu'émit le Progrès tout récemment. Hélas que les temps sont chargés I Rien que l'idée du succès de la manifestation de D:manche passé a fait oublier au rédacteur du Moniteur liberal cette phrase condesceadante a l'égard descatholiques etaprèsavoirf'ulminééloquem- ment contre Bourgmestre, échevins et Con- seil |communal, "il a lancé a la tête des manifestantsj'épithètejaccablante de têtes de pipes l'auvres)Jeunes Gardes 1 ou) plulöt pauvre Progrès II vient en effet de s'en- ferrer de magistrale facon dans les mailles inextricables de sonjjprécieux illog'sme. Car (et ici se pose] un petiF dilemme) ou~bien toutes les opinions sincères sont respectables ou elles ne le sont pas C'est élémentaire. Si elles ne le sont pas pourquoi, cher con frère,admettre duns vos colonnes cette phrase dangereuse p.-ur votre polémique. Si elles le sont,(pourquoi insulter a'ces'pauvres hères, esclaves de l'obscurantisme cléri al et em- brigadés a igrand'peine dans les rangs de l'armée cléricale par les petits, tout petits vicaires et leurs inseparables sacristains Leur opinion n'est peut-e re pas sincère? Lage n'a peut-être pas encore mis du sérieux dans leurs convictions Je l'ignore: toujours est il qu'aucun artifice n'a été employé, que pas la moindre pression n'a été exercée sur un seul manifestant. Les organisateurs de la grrrande journée du 25 Aoüt pourraient ils en dire autant f Et,a si des électeurs et des jeunes gens viennent manifester pour leur opinion respectable, pourquoi les traiter de têtes de pipes C'est d'un illogisme amusant 1 L'épithète est toutefois anodine et aura probablcment déja sombré dans les ridicules chez les libéraux sensés et sérieux. Nous avons néanmoins enregistré, avec le sentiment de joie que doit ressentir l'anti- quaire retrouvant fa Joconde, cette précieuse rénovation, introduite dans le domaine de la polémique courtoise. C'en est le nee plus ultra. II est toutefois regrettable qur ce mot ne soit pas en düe forme pour jouir de tout le succès qu'on pourrait attendre son auteur anonyme. Usitée fréquemment il y a quel ques 3o ans dans toutes les feuilles sectaires, alors que la lutte politique était engagée avec acharnement, cette expression était tombée depuis lors en désuétude. Peut-être que le rédacteur du Progrès aura fait cette trou vaille inédite et originate dans quelque vieille collection de journaux, pendant qu'il réap provisionnait aux dépouilles d'autrui son incomparable vocabulaire et le jeu de ses ditbyrambes enflammées. Ceux qui ont fi.ié au mois d'Octobre l'é- poque normale des élections communales ont été, a leur insu peut-être, rudement bisn inspirés. Car Octobre c'est le mois de la Vierge du Rosaire. Et quel chrétien ne con- nait, souvent pour l'avoir éprcuvée person- j nellement, la puissance de la Reine du j Rosaire Q:el chrétien ignore qu'elle se plait a bénir les travaux et les luttes de ceux qui l implorent son secours, le rosaire a la main 8 A Ypres notamment 011 fleurit la dévotion du rosaire, il y a, de ce cöté, une source d'in- défectibles espérances pour ceux qui luttent pour la bonne cause. Nos ennemis du jour ne sont plus des Albigeois ou des Maures mais contre l'héré- sie libérale et contre la barbarie révolution- naire le rosaiie est toujours la comme arme suinaturelle et, manié comme il convient, il sait se montrer aussi redoutable a nos ennemis contemporains que jadis a ceux de Muret ou de Lépante. Au surplus, si ie rosaire sait faire violence au Ciel, nul doute que, cette fois, plus voion- tiers que jamais Ia Reine du rosaire ne se plaise a soutenir les Yprois qui lui deman- deront la victoire. L'administration catholi que a bien mérité de la Vierge du rosaire, spécialement honorée a l'église St Jacqu. s. Grace a elle, une superbe flèche élèvera bientótla croix du Christ a 70 mètres de hauteur et couronnera noblement cette église oü est établie l'archiconfrérie du rosaire. L'octave du rosaire y appellera ces jours-ci les fidèles. Que tous les de'vots du chapelet soient a leur postel Que les femmes saisissent avec empressement ce moy-.n de prendre part a nos élections les mères de familie prin- cipalement y sont plus intéressées quejamais Que les hommes surtout se donnent rendez vous aux pieds de la Reine du rosaire, et le r5 Octobre prochain nous pourrons entonner le Te Deum de la reconnaissance. jP» JP jT' #T«' pi P' pi Une exposition internationale et une expo sition régionale.a deux aemaines d'intervalle settlement,il sem' le que ce soit la une entre- prise térnéraire peur notre petite ville d'Y- pr< s. Elle s'en est tirée pouitant a so 1 honneur, et a même ajouté a leur succès Celui do diverses expositions d'organisatijn toute privée, comme celie des travaux ma- nuels de l'orphe'ioat Sta Elisabeth, d'un attrait et d'un intérêt supérieurs. C'est dans les mêmes locaux du grand mai ché au beurre, oü s'était tenue 1 Exp si tion des cbiens, que s'est ouverte.dimanche, i'Exposition organisée par les Vereenigde Hof- en landbouwliefbebbers Pour aucune de ces deux expositions F s immenses balles n'étaient trop vastes; dans aucune d'ailleurs l'abondanca ne fit tort a la qualitó. Fort di semblafcles entre elles pouitant. Ici un alignement prosr'ique de chenils d'ex- position la des parterres et des massifs dé- coratifs ici un vacai mo étourdissant fait par la gent aboyante.lale cslme et le silence de la campagne ici des regards cffronlés et cyniques, lk le reposant sourire des fleurs ici les crocs mena^ants des terrible s chiens de garde, la des fruiLs tentanls qui ne demandent qu'a être croqués; ici l'ennivrant parfum des roses, la mais bk-ons nous de signaler rapidement quclques-uns des lots les plus remai quables de I'Exposition d'üor- ticulture, car en ttmps d'élections l'ardente politique nous dispute apremeet la place. A tout Seigneur tout honneur D'&bord bos hommag' s a la Reine des parterres, que M. Jules L>agein, de Beceïaere, nous présen- tait en plus d'une centaine de toilettes diffé- rentes, rivalisant toutes de rieliesse et de fraicheur. Plus nob'es et plus majestueuses les plan- tes oruementales, en exemplaires trés soi- gués, de M. le chevalier Ch. Hevnderick (se8 palmiers surtoul)de M. Jos. De Meu- lenaere, a Zillebtke celles aussi de MM. Henri Lauwers, Van Beceïaere et J. Tyber- ghein, a Ypres des Begonia hors concours; les Gloxinia de M. Jules Pareyn, etc. Du cólê des frui's mentionnons tout spé cial ement la collection de poires de M. Declercq, de Poperinghe, remarquable par la richesse de l'assortiment, et celie de M. Louis Beun, a Ypres se distingant davautage par la beauté et le volume dss exemplaires les Pommes de M. Bouton.de Vlamerlinghe; parmi les produits du potager la superbe collection de courges et d9 potirons de M Aloïs Beyls, de Gheluvelt les pommes de terre de M. Dambre, de Kernmel; les oignons de M. Van Lerberghe, de Zonnebeke les magniflques cboux et autres légumes de M. Lemaire, deZ mnebeke les produits d'api- cullure de M. Van Beceïaere, d'Ypres; les savantes applications démonstratives de greffage, de M.René Drjonckhcere,de Moor slede les conserves alimentaires de M. Jean Soete, de Ledeghem, etc. etc. Bref, uae exposition qui, rapproehée do celles qu'organise k son tour, de temps a autre,la Société d'Horticulture présidéepar M. N Van Winsen, démontre rimportance et Ie degré de perfectionnement acquis dans notre region par 1 industrij borticole, par la culture maraiclère et par Pagriculture en général. Uae exposition aussi réussie, après la l terrib'e sécberesseque nous avons traversée, fait doublement honneur a nos vaillants et savants pionniers du sol et prouve que l'o rnïiiofroéö of 1'ik j-.» 1 i (HI) Fabm Salomon, humaniste et poèta latin, né etdécédé a Ypres au XVIe siècle Son nom latinisé semble correspondre au nom flamand de Do Smedt. II signait ordinairement Faber Tyno- pbanus Yprensis. Tynopharms est uu de ces mots composés selon la mode pédantesque du temps et qui sig iflaitde l'église do Notre Dame de Thunes dont oat célèbre la fête au Tuin dag (jour do l'snceinte, du tuun Fabor était on relation aveo Sloper, Anioine Meyer et d'autres amis de la Renaissance babi- tant la t ,andre et l'A tois.j Ses poèmes lui ont fait ass gner une place enviablo dans la républi- que dts lettres. Son pèro. Petrus Faber, sa mère e, ca(let, ayant önibrassé le calvinisme s enfuirent en Angleterre a Tarrivéa du due d'A'- i k'a paraït avoir un humaniste liberal plutot qu'un calvinisle décidé. Gbeeraerts André, plusconnu sous le sürnom jj,® Hypêrius, qui lui vint du lieu de sa naissanca Theologien et dialectician de valeur il occupa une chaire de théologie a Marbourg, dans la Hesse, et mourut en cette ville en )56d Ses éorit-' ti ösnomhreux, sont tous en latin et tómoignent de beaucoup de jugement et dpénétration 1 caUiv P^)® Dtin, né A Ypres vers Dü'i duXVI siocle. Selor: le gout de Tépoque il latmisa sou nom en Laureus. Sluper et Faber par,ent de lui avec le plus grand éloge. Mons, 011 Mousius, Gautier poète latin q 'i flo- rissait dars la seconde motié du XVI« siècle II était chanoine de Saint-Martin a Yores 01V il mourut le tl aoüt 16 2. N,aGybeer Jean, naquita Ypres vers la lia du XVI» siècle. Chanoine do l'église Saint Martin il s'y fit connaüre comme orateur En 1637 il pubiia un choix de ses sermons latins qu'il avait pieches k Anvers etailleu' s. PapajJacques, maitre d'école et poète latin né A Poperinghe vers la lin du XV® siècle, par son long séjour a Ypres, trouva place dans le Par- nasse ypiois. II s intitule dans un de ses ócrits ".acerdos Hyprensis Ses élogi-s se mirentau rang): des meilieurs poêtes de .la' contrée La statue de Papa a óté placée dans uiie des niches de la facade nord des Halles. Reynier Pierre, prieur de l'Abbaye. de'S iint- j®aF"'?P Mont a Ypres, vivait au commencement du XVII» siècle. II n'est connu que par deux 011- vrages. \ander Beke Guillaume, plus connu sous le nom latinisé de Becanus, né a 1 pros, en 1608 Devint jésuite et, comme poète latin, devint l'émule de Sidronius Hossch'us.J Vander BekeGeorres, s'mtitulaTorrentius Na- quit a Ypres. en 16:2 et iriourut a Delft, en 167? Jósuite et orateur distingue. Vuylsteke Denis, poète laiiu, vivant au XV[« siècle. On lui doit des ó,igrammes trés appré- cié^s. Sa versifi 'ation est élégante et f eiie. oiuuigtc su Luut vers 1 etude des lettres latines, flamandes et fra-rai ses. Le suicèi de sou oe ivre principale tendant a mod ti t les forroes gramnv ticales et prosodi- ques de la langue fiamande, a probabi ment fait tombcr dans l'oabli ses prod ctions litté-air -s en latin. Ymmeloot Olivier est l'auteur de quelques épi- tres latines, écrites avec assez de talent pour être jugóes dignes de figurer dans les ce ivres poétiques de Sluper. Uu vrai Mécène des lettres, - et il est quflilié amsi par Salomon Faber, fut Jean de Lichter- vclde.seigneurde Vellenaer, Beaurewaer. Gro;x, etc.. avoué de la ville d'Ypres, conseiller et chambellan de Philippe II, néén t58ó, mort en 1622. 11 acquit chez ses contem orains la rópu tation d'un bon poète. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 22 tot den 29 Sept. 1911. Geboorten Deceunicck Lea, Dickebuschsteenweg. Godfroid Francisca, Meenensteenweg. Verminck Camiel, Veemarkt. Vandenbroucke 0 ner, St Xiklaaistraat. Coffyn Theophiel, Schuttelaerestraat. Schncidt Furuand, Mondstraat. i Debreuck Ivladeleine, Dickebuschuteiüweg. Vanuxem Karei, Zaalhof. Huwelijk Salomé Jérome, landbouwer, en Vandaratr» Ma ie, wasclivrouw, b. teYper. Sterfgevallen Deloeuf Gaston, 3 m., Groote Markt. Goetgheluck Eugenie, 76 j., z. b. echtgte Dsnys Louis, Edouard Fiersstraat. Fockenier Eugène, 58 j schrijnwerker, echtgt Lauwers Leonie, Hondstraat. Dauwe Charles, 7) jaar, z. b. echtgt Parent G'emence, Lange Thouroutstraat. Coffyn Emile, 1 j., Klaverstraat. Pannekoucke Pauline, 86 j z. b. ongehuwd, Wenninckstraat. Van Batenburg Henri, 4 m Elverdinghentraat. Canon Achille. 58 kloosterling-priester, on gehuwd, Moi.dstjaat. Vanhaecke Maurice, 26 dagen. Blauwe Lelie straat. p Devers Mar-ie, 62 j., z b.echtgte Rabau Eugène, Kirte Thouro .itstraat. pitiiatreté et l'babiletéviennent aboutde tous les obstacles labor improbus omnia vincit. i) Décidément, la ville d Ypres n'entend pas seulement rivaiiser avec Bruges pour la TAX-CIVIL DE COMINES-BELGIQUE. Naissances Madeleine Vandenbroucke, Corentjs. Jean ne Pannecoucke, Comines-Ten-Brielen.— Ivonna Grymonpont, rue de la Gare. Ivonne Vande- noitte, rue du Gemeene. Décès (depuis le 17 Sept. 1911) Raymonde Depaepe, 7 mois, chaussée da Wer- vicq. Diilies Pi -rro, 8 ans, rue da WorvicQ- Baelden Léontine, 24 ans, Comines Ten-B:''e' len efebvre Henri, 56 ans, rue d'Houthotn. Leclercq Maria, 59 ans, rue du Sentier. Van* dooren Dósiró, 41 ans, rue du Chemin da far. Vandamme Oscar, quelques jours, Comines.') Kesteloot Julien, quelques jours, Comtnes-Ten' Brielen Devos Théophile, 59 ans, rue de Tetr Btielen Verkindt Maiie, 59 aas, rue duoQ' \T t r-k1. -i /-1 --'OUVU1UI iVAdl IO, U» dclö, luoww- tier. Verhaeghe Rachel, 3 ans, Cruiseecke. Cauliez Jean-Baptiste, 71 ans, Comines-10" Brielen. Collie Madeleine, quelques JoUys' Comines-Ten-Brielen. - Vanlaton André,9 mo -' Godshuis. Goris Aiice, 6 mois, cité üesmarei^ Maes Germaine, quelques jo rs, Corentj Adolplie Berghe, 77 ans, rue de Wei vicq-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2