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Votez tous sous le Numéro J
SAM EDI 14 OCTOBRE, a 8 h.
N° 1
Télépbone 51
Téléphone 52
G RAN D E
Samedi 14 Octobre mi
le ft0 10 centimes
46 Année
f*° 4703
Gemeente Yper
Gemeente Yper
Association Catholique d'Ypres
Au Volkshuis
If.
AU VOLKSHUIS
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Verkiezing voor 8 gemeenteraadsleden
Den 15 October 1911.
COLAERT
D'HU VETTERE
IWEINS d'EECKHOUTTEÏ
LEMAH1EU
SÜBRY
STRUYE
VANDEN B00GAERDE
VANDER GHOTE
GLORIE
MASSCHELEIN
VAN ALLEYNNES
VERMEULEN HECTOR
VERMEULEN RENÉ
Verkiezing voor 2 gemeenteraadslede!
Den 15 October 1911.
BAUS
SEYS
BRUNFAUT
NOLF
Dimanche dernier a eu lieu au Volkshuis
une nouvelle réunion électorale. Dès avant
six heures une foule considerable se pressait
dans la vaste salie, et, au moment de l'ouver-
ture de la séance plus une place assise n'était
a trouver.
La séance était présidée par M. Fraeijs de
Veubeke, président de l'Association conser
vatrice. M. le Bourgmestre ainsi que tous les
conseillers avaient pris place au bureau, a
l'exception de MM. Iweins d'Eeckhoutte tt
Biebuyck, qui, par suite d'indisposition,
s'étaient excusés.
M. le Président ouvre la réunion en ces
termes
Aujourd'hui, je serai trés bref, mes ami3
je'désire, cette fois, laisser plus longuement
la parole aux candidits. Je n'insisterai que
sur la manière de voter,et je vous l'explique-
rai en détail, paree que e'est la un point
essen'iel. II est certain que les libéraux sont
moins que rassurés, et, ne sachant quelle
tactique suivre, ils demandent de panacher
C'est ce que nous ne voulons pas point de
panacbage
M. Brunfaut voudrait bien rentTer au
Conseil et y jouer le röle de controleur 1!
n'y réussira pas nous l'avons expulsé en
i8g5, et il ne réussira pas a ouvrir les portes
que nous lui tenons obstine'ment fermées
En votant unanimement sous le numéro f
MM. Brunfaut et Cie pourront de nouveau
se retirer blackboulés comae les fois précé-
dentes.
C'est a tort que beaucoup d'électeurs
croient devoir mou'ller le crayon pournoircir
le point blanc. Ils s'exposent ainsi a trouer
le papier spécial dont sont faits les bulletins
et a les rendre ouls. Le coin du bulletin
pourra être détaché sans produire de décbi-
rure grèce a la ligne pointillée, Ceci pour les
billets rouges comme pour les billets blancs.
Vous ferez en sorte que les can^idats de la
petite liste aient autant de voix que ceux de
la grande, et vous veillerez avant tout a ce
qu'il n'y ait pas de bulletins nuls
Et ainsi, électeurs catholiques d'Ypres,
nous aurons une majorité d'au moins 400
yoix. Nous devons donner l'exemple au pays
entierNous pourrons alors fêter ce succès,
tandis que si M. Brunfaut ou l'un de ses
compagnons devaitf énétrer a l'hótel de ville,
ce serait une calamité pour la ville 1
Votez done tous unanimement sous le
Comme candidat je suis tres jeune encore,
pas fort connu, et je n'ai même pas fait
grand'ehose encore pour le parti catholique;
mais puisque le poll m'a désigné comme
candidat, je suis obligé, quoique peu méri-
tant, d'accepter comme catholique et de
répondre a ce voeu
Mon regretté père et ma mère m'ont appris
ce que c'est qu'être catholique 1 Comme eux,
je suis catholique,paree quejeveux défendre
l'Eglise et ses prêtres contre les persécutions
de ses ennemis. Je suis catholique pour sau-
vegarder le bonheur,les sentiments chrétiens
de nos pères de familie, je suis catholique,en
un mot, paree que je le suis de coeur et
d'ame, ce qui est dans le sang
Approbations
Ce qui plus est, je ne suis même pas en
core électeur. Mais que cela n'importe La
jeunesse est une chose dont on guérit vite, et
cela sans médecine. Plus tot on commence et
plus tot on peut se rendre utile. Ce sont les
jeunes qui sèment le plus souvent les ijées
nouvelles, soutenus par l'expérience des
hommes d'rge.
Travailler, je le ferai. Tous vous avez
connu mon père bien-aimé. Je veux calquer
ma carrière sur la sienne, en un mot, je veux
marcher sur les traces de mon père
{Acclamations prolongées).
Je suis Yprois également, et, comme tel,
je veux travailler pour le bien-être et le bon-
heur de nos concitoyens mais, avant tout,
je veux soutenir Fouvrier. Autant que je le
pourrai, jelui rendrai service
(Approbations enthousiastes)
Les Libéraux proclament Seysdoit rester
dehors ct Brunfaut doit entrer/dl n'y a pas a
dire
Vous y veillerez, n'est ce pas, électeurs,
que Seys entre et que BrunfauFreste dehors
Électeurs, vous pouvez compter sur moi,
mais )e compte aussi sur chacun d'entre vous,
et Dimanche prochain nous fêterons un
triomphe comme on n'en auraïpas^encore vu
de pareil a Ypres! (Acclamationsprolongées).
Tandisque M. Seys regagnait sa place,
retentissait puissamment le chant Wij \ijn
de jonge strijders etLeve on\e Seys,
en hij mager ipe\en
1 Après M. Seys, la parole est donnée a M.
Henri Vanderghote. L'orateur retint, dès le
début, l'attention de son auditoire et fut a
tout moment interrompu par les acclama-
tions.
Messieurs, Amis, et Électeurs,
Merci pour la conöance que vous m'avez
témoignée en me désignant pour la fois
pour figurer sur la liste catholique
Je suis heureux depouvoir rendre ici hom
mage a la mémoire d'un de mes maitres dans
Ia vie catholique, le trés regretté M. Ernest
l Seys, dont le fiis, digne du père, a été si
chaleureusement acclamé par vous
i Quand je vous vois réunis ici en aussi
grand nombre, décidés et enthousiastes, je
1 reporte mes souvenirs en arrière. De la même
I manière, en 1891 et en 1895, le parti catho-
lique avait; livré le combat et l'avait vu
l couronné d'une victoire éclatante. Et dès
Maintenant que vous savez qui je suis et j présent nous saluons le présage de la victoire
Les candidats y prendront la parole.
pour la liste rouge et pour la blanche
Longues acclamations.)
Samedi aura lieu encore unedernière gran
de réunion électorale. Personne ne peut y
manquer Je vois avec plaisir que vous
êtes venus ce soir en plus grand nombre
encore II faut que la salie soit de nouveau
bondée
Nous devons aller au combat comme un
seul homme et nous efforcer de mettre défi-
nitivement a l'écart le parti adverse,'de facon
a lui enlever le goüt de recommencer I
(Applaudissernents enthousiastes).
M. Vandenboogaerde, qui est encore in-
disposé, remercie ses nombreux amis pour
les marques de sympathie qu'ils lui ont
témoignées, et dit qu'il adressera la parole
plus longuement samedi aux catholiques
Yprois
La parole est accordée a M. Valere Seys,
le nouveau candidat II parait a la tribune
sous les acclamations bruyantes de l'assem-
blée
II s'exprime en ces termes
Messieurs et Amis
Quand un nouveau candidat parait pour
la première fois devant ses électeurs, il est
de son devoir d'exposer son programme I II
doit faire connaitre qui il est et ce qu'il veut.
Qui je suis
ce que je veux, vous devez voter, comme
votre conscience vous l'ordonne, pour
la liste catholique sous le N° 1.
le ne veux pas seulement travailler pour
nos intéréts communaux, mais aussi et avant
tout pour notre sainte religion, pour notre
langue et notre Patrie I Combien ardente
n'est pas la lutte entre catholiques et anti-
catholiques Voyez la loi SchollaertQuel
odieux programme libéraux et socialistes ne
présentent-ils pas aux élections legislatives
Arrière tout ce qui est catholique et chrétien!
A bas les écoles catholiques, les prêtres, les
religieux et les religisusesC'est li le cri qui
résonnait dans les rues de Bruxelles lors de
la manifestation du i5 aoüt Ils croyaient,
ce jour-la, être [assurés de la victoire paree
qu'ils s'imaginaient être majorité dans le
pays I Mais une seconde manifestation fut
préparée a Louvainen l'honneur de M.Schol
laert Comme a Bruxelles, il y eut 80.000
manifestants et peut-être davantage encore I
Pour Bruxelles, on se prépara 2 mois a
l'avance, mais pour Louvain tout était réglé
au bout de i5 jours
Lesjournaux socialistes, après la journée
de Louvain, reconnaissent eux-mêmes ce
succès. Le Peuple écrivait Longtemps,
trés longtemps encore, il nous faudra tra
vailler pour vaincre cette force catholique.
Cette force est batiesur un rocheret s'appuye
sur Dieu
A Ypres, les libéraux veulent un contrö-
leur a 1 hotel de ville
Ils cachent leur jeu. En réalité, ils ont le
même programme de haine et de persécution
religieuse, mais ce n'est pas au moment pré
sent qu'ils en feront l'aveu. Leur programme
ne viendrait au jour que s'ils devenaient les
maitres, et alors il serait trop tard Nous
n'attendrons pas de combler le puits^ jusqu'&
ce que le veau s'y soit noyé Nous le com
bierons tout d'abord et nous y enterrerons le
libéralisme si profondémentj et nous piéli-
nerons si bien le sol après qu'il ne sera plus
question de libéraux et que le peuple oublie-
ra qu'il a encore existé a Ypres un parti
liberal
Sur ucette pombe nous écrirons Qu'il»
reposent en paix pour l'e'ternité? Mais nous
ne planterons pas de croix, paree que ces
gens ne tiennent pas a cela!... Acclamations
enthousiastes prolongées).
Pourarriver a ce résultat, il faut voter
pour la liste catholique entière sur les billets
rouges comme sur les blancs.
5 de Dimanche prochain Longues acclama-
toute tions).
Victoire Mot puissamment magique
Victoire, la récompense de tous nos travaux
et de nos luttes. Victoire Oui, que nous
devons avoir et que nous aurons Tous, soit
bourgeois, soit riche, soit ouvrier, tous tra-
vaillerons pour la liste catholique.
Vous demandez le programme libéral Ils
ne Font pas encore fait connaitre I Mais Je
crois cependant qu'il n'est pas nécessaire
qu'ils nous le fassent connaitre C'est
toujours le même qu'autrefois mépris de
tout droit, oppression et persécutions de l'ou-
vrier et du pauvre Partialité et domination!
Dans leur dernière réunion, MM. Mas»
schelein et Glorie ont accuse' la ville d'avoir
mal administré
D'abord au sujet des écoles
Oh les subsides aux écoles fibres ne sont
plus nécessaires a leur avis Nous voulons
des écoles au gré des parents
lis ont encore accusé l'administration d'a
voir gaspillé l'argent en travaux pour les
eauxdelaville.cn égoüts, etc. Je laisse a
M. le Bourgmestre le soin de réfuter ce point.
II est de taille a le faire.
II fut question encore d'intolérance et de
partialité
Comment est-il possible que ces mots ne
brülent pas une bouche libérale Dire qu'ils
n'ont a citer aucun fait a notre charge
Des subsides sont accordés indistinctement
èi toutes les sociétés, libérales comme catho
liques I Tous les ouvriers sont admis et
également payés, évidemment d'après leur»
mérites. Jamais il ne leur est posélaquestion:
êtes vous libéral ou catholique Voila notre
partialité 1
Passé huit ans avait lieu, dans la Salle
bleue de l'hotel de ville, une assemblée
d'employés communaux de tout l'arrondisse-
ment. Elle était présidée par M. Novent,
vice-pre'sident de l'association. Quoique libé
ral, M. Novent adressa a M. le Bourg
mestre ces paroles que j'ai recueillies moi-
même L'administration communale
d'Ypres peut servir d'exemple au pays entier
pour sa tolérance el son impartialité l'égard
de ses employés! (Acclamations prolongées).
Si nous avons quelque chose a nous re.
procher c'est peut être d'avoir été trop bons
(Nouvelles acclamations).
Par contre, qu'ont fait les libéraux quand
ils étaient au pouvoir II suffisait alors
d'êtrecatholique pour être tracassé et persé
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JOURNAL D'TPRES
©rgane Gatholique
de l'Rrrondissement
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