B.enforcement da vote plural
La coopération salésienne
a Ypres
Bibliographic
Pauvres petils
TOUSSAINT
Le dialecte Yprois
Le Tradacteur
lique doit l'être arrivera a son but en
louant et en defendant a propos la gesiion de
ses amis et en mettant celle ci en parallèle
avec celle de l'adversaire|] lorsqu'il était au
pouvoir.
A Ypres surtout, le propagandiste catho-
lique a trop beau jeu, au double point de
vue moral et mate'riel, pour ne'gliger cette
action, incomparablement plus efficace que
les plus beau zèle manifesté en dernière
heure, quand les sièges sont faits et les votes
decides.
Nous reviendrons sur ce chapitre.
Si les socios s'étaient jamais imagines que
ce serait la le résultatdu cartel que, non sans
repugnance, ils ont consenti conclure avec
leurs pires ennemis, les bourgeois libéraux
Si l'idée leur était jamais venue que trois
mois après la manifestation du i5 AoQt, en
faveur du Pur et simple leurs alliés,
sincèrement rallies, en apparence, au suffrage
universe), n'auraient rien de plus pressé,
au lendemain de la victoire du cartel, que de
crier: vive le vote plural renforcé 1
Pour un procédé congolais, reconnaissons
que c'est du botocudo pur et simple.
Les manes de Frère-Orban ne doivent plus
se posséder. Quel triomphe pour l'inventeur
du capacitariat, si méconnu hier encore de
tous les libéraux de la nouvelle génération
Aujourd'hui que les voici victorieux dans
les grandes villes, grace a l'appui des pur-et-
simplistes sincères, ils n'ontplus qu'une seule
revendication le capacitariat intensif, la
prime a Pintelligence, entendue a leur facon.
A les entendre, il faut que dare dare un
bout de loi soit vote qui inflige auxruraux
une capitis deminutio et gratifie d'une
voix supplementaire les électeurs des grandes
villes.
On n'est pas intelligent pour des prunes,
que diantre Les naturels des grandes agglo-
mérations sont même a tel point convaincus
de leur supériorité intellectuelle que, sans
attendre que ledit amendement soit voté, ils
veulent lui faire opérer déja ses effets et forcer
le gouvernement qui a la confiance du pays
a céder la place a des hommes ayant la con
fiance des cartellistes de nos grandes villes 1
Nous n'inventons pas. Les surélecteurs de
la capitale nous le rebachent modestement
depuis quinze jours. Voyez plutot le corres
pondent bruxellois du Matin La oü le
prétre est le maitre, l'infiuence de l'instituteur
est nulle et ces malheureux paysans
courbés vers la glèbe, dont le regard ne
dépasse jamais l'horizon étroit d'un village,
sont restés asservis au prêtre... Et on vou-
drait que la voix de ces malheureux asservis
ait la portee de la voixdes grandes villes On
voudrait que les ruraux jouent dans les desti-
nées du pays un röle équivalent a celui des
populations citadines dont l'esprit politique
est arrivé a la pleine maturité I... C'est d'une
naïveté extraordinaire.
Ce qui nous paralt surtout naïf, c'est d'être
autogobiste a ce point. Comnae le fait obser
ver le Bien Public la stupidité mou-
tonnière avec laquelle les bourgeois anticlé-
ricaux des grandes villes ont voté pour les
socialistes ne constitue pas précisément une
preuve d'intelligence ni même de bon sens.
Jamais les paysans cléricaux ne com-
mettraient une sottise de ce genre.
Cette soltise-la, alias le cartel libéro-socia-
liste, vient d'être définie par un anticlérical
de grande ville, trés sensé celui-la, il
s'appelle Edmond Picard Deux conjoints
résolus a se cocufier avec entrain, chacun de
sa part, dés le premier soir de leur injustes
noces.
Lundi dernier, les coopérateurs yprois de
Don Bosco se sont nouveau réunis, et
leurs sympathies pour l'ceuvre salésienne se
sont arrivées encore sous la chaude parole du
Père Aufray, prêtre salésien.
Aussi bien, les temps que nous vivons
readent toujours plus sympathique l'institu-
tion de l'oratoire, paree que la mission qu'elle
remplit correspond adéquatement aux plus
grands besoins du jour.
Les oeuvres sociales, en eftet, sont deve-
nues des nécessités de premier ordre. Sans
elles, des cataclysmes épouvantables seraient
acrai'ndre, a bref délai II n'y a de saint pour
la société que dans la restauration de la vie
chrétienne dans toutes les classes. Et la classe
ouvrière en particulier pourrait difficilement
être relevée si l'on négligé ses intéréts ma-
tériels.
L'ceuvre salésienne renapht excellement ce
double röle, en formant l'ouvrier chrétien
dès son jeune Sge. Devancant les heureuses
inspirations des législateurs modernes les
plus soucieux des intéréts de la classe ouvrie-
re, Don Bosco avait créé déja, dans sa
sphere d'action, ce quatrième degré d'en-
seignement que notre gouvernement catholi-
que est a la veille d'instituer.
Tandisque d'autres ne se préoccupent que
de gratifier le peuple d'un bagage d'instruc-
tion inutile ou dangereux, pris isolément,
les vrais amis du peuple se soucient a la fois
de l'instruire, de le moraliser et de le prépa-
rer a sa profession.
Les Fils de Don Bosco, en particulier, non
seulement ont ce triple souci, mais ils s'at-
tachent en outre a former avant tout, de
cette fa5on, ces orphelins pauvres qui, aban-
donnés a eux-mêmes ou simplement
instruits, deviendraient fatalement pour la
société les pires éléments de désordre.
lis font mieux encore. Parmi ces multitu
des de fils d'ouvriers qu'ils éduquent, ils font
un judicieux triage, et lorsqu'ils y rencon-
trent des natures d'élite qui se sentent la
vocation religieuse, ils leur donnent une
culture supérieure et les préparent au sacer-
doce. Ce n'est plus alors un simple ouvrier
chrétien qu'ils donnent a la société, c'est un
apötrequi répandra la bonne semence recue
et.lformé a l'esprit de Don Bosco, continuera
en l'étendant l'oeuvre régénératrice du Père
des orphelins.
Cette oeuvre éminemment sociale, Ie chré
tien social se fait un devoir de la soutenir,
car elle est actuelle et utile au premier chef.
Comme on l'a dit fort justement, le Salésien
est un modernec'est un démocrate con-
vaincu et sincère, aimant assez les classes
populaires pour leur consacrer ses jours et
ses nuits dans l'unique espoir de faire de
leurs fils des citoyens utiles, en état de gagner
le pain honorablement et sans trop de peine
et de leur apprendre a vivre d'une vie relevée
par le sentiment du beau et l'habitude de la
vertu. De l'enfant européen aux sauvages du
Nouveau-Monde, de l'orphelin perdu de nos
grandes villes aux lépreux de la Colombie, il
va partout oü il y a une ême a sauver, une
misère a soulager.
Quel philanthrope peut se vanter d'avoir
rien fait de semblable et qui oserait compa
rer son oeuvre a l'oeuvre de Don Bosco
Si Dieu permet qu un jour la pensée du
fondateur soit mieux connue, mieux appré-
ciée, mieux comprise des masses et des chefs
d'Etat, si elle peut enfin prendre tout son
essor, atteindre le développement dont elle
est susceptible, la question sociale sera
résolue et l'Eglise verra dans son sein cette
nuée d'ouvriers heureux et chrétiens que
Jésus a montrés si souvent a Don Bosco dans
les visions de la nuit,
tant d'étoiles. Ajoutez a cette charmante
beauté les délices d'un agréable jour, oü la
lumière la plus vive du soleil ne vous déro-
berait point la vue de la lune et des étoiles,
et puis dites-Yous a vous mêru9 que tout
C9ia mis ensemble n'est rien absolument en
comparaison de la béauté et de la gloire du
paradis. Oh que ce séjour si charmant mé
rite bien ces désirs! O sainte cité de Dieu
que vous êtes glorieuse et aimable
O la bieuheureuse union que celle des
saints dans la gloire de Dieu 1 Le moindre
de tous est mille fois plus beau a voir que le
monde tout entier que sera-ce de les voir
tous Mon Dieu 1 qu'ils sont heureux ils
chantent perpétuellement le doux cantique
de l'amour éternel ils jouissent d'une con
stante allégresse ils se donnent les uns aux
autres mille sujets dejoie, et ils vivent dans
les consolations ineffables d'une heureuse et
indissoluble société.
S. Francois de Sales.
r
Tous les plai8irs et les contentemants du
monde ne sont rien en comparaison des dé
lices et des douceurs que Dieu a coutume de
comaiuniquer aux ames pures.
St<! Thérèse.
Nous devons estimer que celui-la est. un
plus grand saint qui a servi Dieu avec plus
de mortification,d'humilité et plus de pureté
de conscience, et aon celui qui a eu plus de
visions ou plus de goüts spirituejs. Id.
nant si elle ne possède non les notions
mais la conDaissance approfondie de toutes
les lois de la pesanteur, de !a composition
atmosphérique,toutes les expressions techni
ques que comporte la chimie, l'astronomie,
la cosmographie etc., etc. si bien qu'e'le
se trouve déplacée dans son cadre et cherche
son action dans d'autres sphères.
Et nos fils, qu'en faisors-nous 1 des scepti-
ques, des blasés, dégoü'és de la via trente
ans I cherchant le plaisir oü ii n'est pas,
paree que nous ne savons plus les attacher
aux vraies joies du foyer.
Pourvu qu'ils voiont le programme, tou
jours le programme,, nous les tenons quittes
de tout la bienséance ct les notions élé-
mentaires du savoir-vivre n'en faisant pas
par tie.
Ils e'ehappeat aux plus striates lois de la
politesse, nous parient les mains dans les
poches, nous répondent en argot.
S'ils sont encore quelque peu galants, c'est
avec toutes les jeunes femmes, et encore
doivent-elles être jolies, les autres ne méri-
tent plus d'egards.
Vofia, l'éducation de nos programmes, et
le programme de notre éducation.
En voulant faire trop tot ,de nos enfanfs
des hommes craignons que ces hommes ne
restent des enfants.
S*
*3 3,
Donnez-moi la foi, et je quitte toutper-
suadez-moi de la vie future et j'abandonne
tout ce que j'aime pour une si bolle espéran-
ce.
Eh quoi! homme, pouvez-vous penser que
tout soit corps et matière en vous 1 Quoi
tout meurt, tout est enterré Le cercueil
égale aux bêtes, et il n'y a rien en vous rien
en vous qui soit au dessus 1 Je le vois bien,
votre esprit est infatué de tant de belles
sentences, écrites si éloquemment en prose
et en vera, qu'un Montaigne, je le nomme,
vous a débitées, qui préfèrent les animauxa
l'homme, leur instinct a notre raison, leur
nature simple, innocente et sans fard, c'est
ainsi qu'on parle, a nos raffinements et a
nos malices. Mais, dites moi, subtil philo-
sophe, vous qui riez si finement de l'homme
qui B'imagine être quelque chose, compterez-
vous encore pour rien de connaltre Dieu
Connaltre une première natu* e, adorer son
éternité, admirer sa toute-puissance, louer
sa sagesse, s'abandonner a Ba providence,
obéir a sa volonté, n'est ce rien qui nous
distingue des bêtes Tous les saints, dont
nous honorons aujourd'hui la glorieuse mé-
moire, ont ils vainement espéré en Dieu, et
n'y a-t-il que les épicuriens brutaux et les
sensuels qui aient connu droitement les
devoirs de l'homme Plutót ne voyez-vous
pas que si une partie de nous mêmes tient
a la nature sensible, celle qui connalt et
qui aime Dieu, qui conséquemment est
semblable a Lui, puisque Lui même se con
nalt et s'aime, dépend nécessairement des
plus hauts principes Et doneque les
éléments nous demandent tout ce qu'ils nous
prêtent, pourvu que Dieu puisse aussi nous
redemander cette ame qu'Il a faite h sa
ressemblance. Périssent toutes les pensées
que nous avons données aux choses mortel
les mais que ce qui était né capable de
Dieu soit immortel comme lui. Par consé
quent, homme sensuel, qui nerenoncez a la
vie future que parceque vous craignez les
justes supplices, n'espérez plus au néant,
non, non, n'y espérez plus voulez-le, ne le
voulez pas, votre éternité vous est assuréa.
Et certes il ne tient qu'a vous de la rendre
heureuse mais si vous refusez ce présent
divin, une autre éternité vous attend et
vous vous rendrez digne d'un mal éternel,
pour avoir perdu volontairem9nt un bien
qui le pouvait étre.
Bossuet.
Représentez-vous une nuit sereine et
tranquille, et pensez combien il est doux de
voir le ciel tout brillant de la lumière de
En notre siècle de progrès, oü tout con
verge a la ra pidité, et au rationalisme, on
f'erait bien de jeter un regard sur les pro
grammes d'études, et de les reviser.
II est un fait incontestable, c'est que nous
avions encore, nous, le temps d'être enfants,
de courir au soleil, faire provision de
santé de prendre nos ébats dans l'heureuse
insouciance du jeune age, tandis que nos
enfants s'étiolent dans l'étude hative de
leurs auteurs.
lis ne peuvent B'amuser sans que ce fameus
cauchemar, qui s'appelle le progiamme,
hante leurs divertissements a la fagon du
remords, et leur soit servi, a plaisir, trou-
blant toutes les joies, troublant même les
repas.
De l'avi3 d'un grand nombre,les program
mes devraient être restreints. II faudrait
supprimer les détails oü se noie l'enfant
l'essentiel alors ne se confondrait pas, dans
sa jeune tête, avec l'accessoire il aurait
des notions plus exactes de l'ensemble, des
idéés plus justes, mieux arrêtées.
On ne laisse pas a l'enfant le temps de
devenir un homme.
Sa mémoire, trop souvent, sedéveloppe
au détriment du jugement, celui-ci n'étant
pas a la hauteur des matières a étudier.
Le maltre, obligé de suivre son program-
me, surcharge l'élève les parents, obligés
de devenir les complices des professeurs, le
poussent a outracce.
L'enfant se dégoüte des études que tout
le porterait a aimer, si elles répondaient
mieux a son développement intellectuel, si
elles étaient mieux graduées, mieux a sa
portée.
Tous les parents et tous les maitres don
nent dans le même exces, car chaque année
d'étude impose un examen et le programme
est le mêm9 pour tout le monde.
Sans égard aux intelligences qui se déve-
loppent tard.sans exception pour les natures
débiles dont l'axercice fortiherait l'organis-
me, on va en avant toujours, car lecaloul est
faitl'on ne peut perdre une année
Fourquoi charger ainsi le programme
Et pourquoi, sous prétexte de révision,
agrandir son cadre toujours, sans en rien
retrancher jamais Les études de l'enfant
devraient être un avant-goüt de la science,
elles devraient ouvrir l'intelligence et la
mettre en éveil avec les connaissances stric-
tementnécessaires, mais parfaitement exac
tes, parfaitement sues, parfaitement conden-
sées, qui faciliteraient le travail de l'homme.
L'enfance, en un mot, ne devrait être
qu'une preparation aux études de l'adoles-
cence et de lage mür. Les programmes ac-
tuels tuent le désir de savoir, et nous don
nent trop d'hommes qui n'ont d'autre bagage
que les études de l'enfant.
Nos grand'mères avaient tout au plus
quelques notions d'histoire naturelle, elles
ne nous devaient rien, Dieu merci
Loin de brüler la vie comme nous le fai-
sons, elles trouvaient du temps pour la bro
derie, la tricot, la couture, et possédaient au
suprème degré ï'art de plaire. Ce que nous
avons trop oublié, hélas Leur éducation
leur donnait l'amour da foyer, elles y trou
vaient leur bonheur, en faisant des heureux;
tandis que les programmes actuels contri-
buent singulièremeüt a détruire la vie de
familie. Une femme n'est pas femme mainte-
De tout temps et dans tous les pays ont
existé des dialectes, formes particuüères que
revêt une langue dans une villo ou une
region. Ils sont généraiement restés la lan
gue populaire co-existant avec la langue
littéraire, qui eüe-même n'est qu'un dialec
te ayant acquis une influence prépondérante
par la puissance du peuple qui le parle.
Les langues, comme les climats, comme la
faune ou la flora, ne precedent jamais par
sauts brusques. Natura non facit saltum, dit
le latin. C'est vers les regions frontières que
s'établit toujours un inévitable rapproche
ment avec la langue voisine. Le dialecte
yprois, langue hubride par l'intrusion do
multiples mots francais, est un exemple de
l'infiuence topographique exereóe sur un
idiome. Les puristes traitent volontiers
notre dialecte de mauvais flamand de
même que los pédagogues de notre temps
decolage appelaient la basse latinité du
mauvais latin ou du latin de cuisine
Des conceptions aussi fausses en matière
d'art font dire qu'un style p'est'pas pur paree
qu'il appartient a une époque de transition.
Ces inevitables chainons qui rattachent
une langue a sa voisiue ou une époque d'art
la suivante, offrent généraiement un
puissant intérêt p our l'étude. L'existence de
ces dialectes sembie cependant compromise
en presence du néerlandais littéraire, cette
langue presque étrangère que le flamingan
tisme a fait adopter comme flamand officiel.
Ces unifications, destructives de toute
originalité sont aussi regrettables pour la
littérature que l'abandon des costumes
nationaux au point de vue du pittoresque,
Le flamand littéraire n'exista, du re&te,
jamais que comme langue écrite. La langue
parlée fut, seloa des regions, du brugeois,
du gantois, de l'anversois, du bruxellois,
etc. Notre idiome yprois a conservé travers
les siècles une immuabilité étonnante dans
sa prononciation caractéristique comme dans
1 hybridité de soa vocabulaire. Le registre
des keures de 1363, de même que la plupart
des documents flamandsde jadis, sont héris-
sós de mots francais acceptés de tout tem, s
dans la langue populaire.
Le latin, universellement en usage avant
^introduction des langues vulgaires, servit
de langue officielle a Ypres jusque vers l'an-
née 1250, date a laquelle il fut supplanté par
la langue francaise. Celle-ci était la langue
du patriciat qui administrait la cité, ainsi
que de la haute bourgeoisie. L'édilité démo-
cratique, que des émeutes populaires ame-
nèrentau pouveir en 1325, fit brusquement
abandonnerle francais en faveur du flamand.
Cette situation ne fut que temporaire et ne
dura que de 1325 a 1329, pendant l'existence
éphémère du gouvernement des Clauwaerts.
Le francais reparut a l'Hötel de Ville pour
s'y maintenir pendant la plus grande partie
du XlVe siècle. Une situation mixte s'établit
alors jusque vers le milieu du XVe siècle, et
a partir de cette époque le flamand triomphe
définitivemeut dans toutes les branches de
notre administration.
Toujours, aiusi que nous l'avons dit, le
dialecte yprois se ressent du voisinage im-
inéiliat de sa grande voisine, la langue fran
chise. Un yprois de vielle souohe, prononca
un jour cette phrase typique que l'on répète
volontiers pour caractériser cette tendance
del idiome yprois: «Te regneert voor 't
moment groot engoument voor de bains
de meêrs.
Vient de paraitre
La Foi Catholique
ct les 1'ails observes
ou
Preuves tie la Religion, basées sur les faits
ei mises a la portée de tous, avec la
réponse a toutes les objections.
PAR J. JOOSSENS
Un beau volume in-8° de 180 pages, au
prix exceptionnel de 60 centimes.
Ce livre répond parfaitement aux besoins
actuels et re'alisera un bien immense. Les
preuves de la divinité de la Foi catholique y
sont présente'es d'une manière solide, lumi
neuse et attrayante. On y trouve en outre la
réponse a toutes les objections.
Ce n'est pas un résumé des grands traités
d'apologétique, c'est un livre nouveau par le
plan, par l'actualité des questions traitées et
la nouveauté de plusieurs arguments. Com
pose' d'après un plan simple et méthodique,
il embrasse toutes les grandes questions
actuelles, qui peuvent avoir un certain rap
port avec les idéés religieuses.
II n'est pas seulement destine' au peuple,
il s'adresse a tous les esprits, puisque, sans
entrer dans des détails minutieux, il satisfait
aux dernières exigences des sciences de la
natures et de la critique historique.
C'est sans contredit le livre le plus utile
pour raffermir la foi des chrétiens, dissiper
le respect humain si commun de nos jours, et
opérer dans les pécheurs et les incroyants un
retour sincère a l'Église catholique. D'un
intérêt croissant et d'une vibrante actualité,
ces pages seront lues avec plaisir par I.s plus
indifférents.
Nous osons espérer que tous les hommes
de bonne volonté contribueront largement a
la diffusion d'un livre si éminemment utile,
pour faire pénétrcr partout les grandes ve'ri-
tés religieuses et morales, qui seules peuvent
procurer le bonheur de la société, des families
et des individus.
C'est en même temps un beau livre de
propagande et uu excellent classique pour
les cours d'apologétique chrétienne.
En rente a la librairie CALLEWAERT,
rue au Beurre, Ypres.
journal bimensuel pour l'étude comparée des
langues allemande et francaise. Le but
que poursuit cette petite publication est de
faciliter l'étude complémentaire des langues
francaise et allemande. Pour s'en servir avec
profit, le lecteur doit déja posséder quelques
connaissances éiémentaires qu'il développera
facilement au moyen des morceaux de lec
tures variés et choisis avec grand soin. Une
large part est accordée au langage de la con
versation, trop peu cullivé en général dans
nos écoks, Le texte est tantöt amusant, tan
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echt van De Meulenaere Marie, Botorstraat.
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Louise Balduyek, rue des moulins. Albert
Minnekeer, rue de Wervicq. Robert Minne
keer, idem. Anna Vandenbroueke, Corentje.
Leon bcheldeman, Comines ten Brielen.
Omer Durnez rue d' Houtem.
Décès
Julie Pattyn, 47 ans, rue d'Houthem. Emile
Boscart, 3 mois. rue d'Houthem. Julienne
Bouckeljoen, 48 ans, fCruiseecke). Aurelie
Denorme, 74 ans, fCruiseecke) Appoline Stam
per, 74 ans, Comines-Ten-Brielen.
BaBSSnSI
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