Téléphone §g
Téléplione 52
m m m mm mm.m 5
Samedi 4 Novembre 11
ie N° 10 centimes
46 Année N° 4706
GRAND CONCERT
SYMPHONIQUE
Melle Ludovica MULDERS,
L'ignorance Religieuse
Ine Trahison
I
l Au Travail
Remerciiuents
mi
O11 s'abonne rue au Beurre, 36,
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Hams, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Salle I w eins
organisé par la Société Muzikkkring
sous la direction de
M. Lucien VERHAEGHEN, Violoniste
avec le bienveillant concours de
Cantatrice
1" Prix avec la plus grande distinction du
Conservatoire Royal de Bruxelles
et Prix de Sa Majesté la Pieine des Beiges
LE LUNDI 20 NOVEMBRE,
a 7 1/2 h. précises du soir.
sa
Prix des Places
Premières fr. 2.00 Secondes fr. 1.00
'd§
N. B. Le plan de la salie sera a la dispo
sition du public le Dimanche 19 Novembre
1911, de 11 h. du matin a 1 h. de l'après-
mldi, a la Salie Iweins.
L'ignorance religieuse est un mal de tous
les temps, mais sévit particulièrement dans
un monde oü la plus extreme licence de se
produire est aceorJe'e a l'erreur, sous toutes
ses formes Un grand nom'bre de nos contem
porains vivent dans une indifference lamen
table en matière de religioD, et s'ils ont
jamais connu la doctrine de Notre Seigneur,
ils l'oublient faute d'y songer. Les chrétiens
pratiquants de nos régions catboliques,
perdent et oublient trés vite les enseignements
qu'ils ont recus dans leurs chaumières ou
dans leurs églises paroissiales, si bien que
nos émigrant» paraissent parfois les plus
ignorants et les plus indifférents des hommes.
Cependant, l'enseignement catéchistique
marche de progrès en progrès depnis de
longues années les prédications sont en
général plus simples, plus claires, moins
pompeuses, moins compliquées qu'autrefois
nos livres, avec leur topographie mieux dis-
posée, leurs images saisissantes, se fixent
mieux dans les mémoires nos colléges
chrétiens accordent une plus large place,
quoique encore insuffisante, a l'enseignement
du catéchisme, de l'Aacien et du Nouveau
Testament, de l'histoire de l'Eglise et de
l'apologéiique nos écoles primaires chré-
tiennes entrent de plus en plus dans la même
voie.
D'oü vient done le mal
II procédé de deux causes i° diminution
de l'intégrité de la doctrine 2° effaiblisse-
ment des convictions.
Que de préjugés dans les journaux et les
livres qui servent de pSture intellectuelle a la
masse de la population
Que de préventions semées dans nos écoles
officielies! Je ne parle pas seulement des
ccoles primaires de l'Etat dont le personnel a
óté formé dans une période de lutte scolaire
pour un but déterminé, je parle aussi des
colléges dont le personnel plus inde'pendant
c'es partis n'accepte pas toutefois la discipline
catholique.
Quelle diminution de la vérité dans les
oi'litux chrétiens, oü le libéralisme doctrinal
a £ubstituéses ménagementspour les opinions
humaines a l'intransigeance de la doctrine et
des droits de Dieu,et a confondu l'indulgence
excessive pour les erreurs avec la charité
foor les personnes
Enfin constatons avec douleur une absence
'E* olante de convictions fortes et de foi vive.
a vérité n'enfonce ses racines dans notre
aniequepar la vigueur de notre foi; elle
*eut être aimée avec une sainte passion
jbJtrement elle s'efface devant l'intérêt, l'am-
iu°n, le plaisir, la lécheté. L'ignorance reli-
8'euse ae sera pas détruite seulement par un
P rfectionnementde l'enseignement, mais plus
encore par une affirmation plus fréquente
d'une foi intégrale et sans mélange et par la
pratique fréquente des sacrements.
En résumé, a une époque d erreurs et de
licence comme la notre, nous devons être
plus jaloux de l'intégrité de la doctrine et plus
attentifs a développer la fierté chrétienne et
la pratique fervente de la religion.
La vérité ne s'efface rapidement que dans
les ames veules et sans piété. Multiplions et
développons notre élite, principalement notre
élite d'hommes, et le niveau des connaissan-
ces religieuses s'élèvera. La masse suit
toujours l'élite, quoique de loin. Lejour oü
nous aurons dans chaque paroisse un groupe
d'hommes fréquentant la sainte Table trés
souvent et manifestant sa foi, nous assiste-
rons a une transformation totale de notre
société. L'ignorance religieuse vient done
moins d'un délaut d'enseignement que d'un
défaut de foi pratique et de piété. II nous
manque surtout une forte élite d'hommes
fidèles a la communion fréquente e'est-a dire
dc chrétiens n'oubliant pas faciletnent les
enseignements de leur foi, paree qu'ils recoi- j
vent abondance de grace. Cette élite aura j
nécessairement par la fréquentation du
sacrement de pénitence une discipline morale
qui la soustraira a l'influence des mauvaises
lectures et des relations dangereuses. La
pureté, bien que n'étant pas nécessairement j
liée a la piété, l'accompagne ordinairement.
Pour faire le cartel avec les socialistes. les j
libéraux ont dü marcher a pieds joinls sur
leurs principes, en termes propres, cela s'ap-
pelle une trahison.
Afin d'eu diminuer l'effet désastreux sur
i'opinion publique, et de rassurer les bons
vieux libéraux que cette compromission
effrayait par trop, toutes les trompette» libé-
rales dans la presse et dans les meetings
sonnent quelque chose comnae... un Grand
Pardon.
La Doctrine embrasse Marianne qu'on
me pardonne, ce n'est que pour une fois.
Tel l'enfant qui du coin oü sa mère l'a mis
en pénitence, crie pardon Maman, pour
cette fois-ci, je ne le ferai jamais plus.
L'excuse pouvait paraitre insuffisante pour
justifier un acte aussi grave les libéraux
s'en sont rendu compte alors, pour corser
l'excuse et achever de tranquilliser les vieux
peureux, ils s'en vont répétant partout, qu'il
n'y avait pas d'autre moyen de renverser le
gouvernement clérical, qui conduit (depuis
28 ans) le pays a la ruine.
C'est uncomble, ou je ne m'y connais plus.
Pour sauver le pays, on s'allie a un parti
dont on n'a cessé de décrier le programme
révolutionnaire, anti-dynastique, subversif.
Et puis, si l'ignoble cartel devait même
triompher et écarter les minorités catholi-
ques de l'hötel-de-ville de nos grandes cités
beiges,le gouvernement en serait-il renversé
Et les autres milliers de communes beiges ne
représentent-elles rien
Done on a conclu le cartel pour sauver le
pays des griffes de ce gouvernement qui con
duit la Belgique a la ruine
Ouff ma tête
Je gage, que pas un orateur ne peut lancer
cette bourde sans rire.
Les démentis les plus formels, non seule
ment dans la presse catholique, mais aussi
dans la presse libérale et neutre, a l'étranger,
pleuvent dru comme grêle. Voici quelques
écbantillons
De la Rundschau de Cologne
1. De nos jours la Belgique possède, toutes
proportions gardées, le réseau le plus com
plet de voies ferrées qui exists au monde
entier. Au premier janvier 1906, elle comp-
tait 155 kilometres de chemin de fer par 100 j
kilomètres carrés de territoire, alors que
l'Ar.gleterre n'avait que 11.6 kilomètres de
voies ferrées, 1'Allemagne 10.4, la France
7.4.
2. Aucun pays du monde n'offre le moyen
de voyager aussi commodément et a aussi
bon marché, que la Belgique. Sans parler des
avantages exceptionnels accordés a la popu
lation ouvrière, les tarifs généraux sont plus
bas que partout ailleurs, et les abonnements
beiges de 15 et de 5 jours donnent a tous des
facilités idéales qu'aucun ministre des che-
mins de fer, en dehors de la Belgique n'a
encore osé introduire dans son pays.
3. Depuis 1909, le port d'Anvers est le
plus important de tous les ports du Continent
européen. Ce fait étonnera moins quand on
saura que les chiffres du commerce d'expor-
tation et d'importation placent la petite
Belgique a la tête de toutes les nations com-
mer^antes du monde. En 1904, ces chiffres
représentent une valeur de fr.7r 4 par habitant
en Belgique fr. 535, en Angleterre 244 en
Allemagne 23o en France. Pour 1906, le
chiffre beige est monté a 863 par habitant.
Nous pouvons encore beaucoup apprendre
des Beiges I
4. Aucun pays, ayant vu son industrie et
son commerce se développer comme la Bel
gique l'a vue pendant ces dernières 25 années,
ne peut se vanter d'une situation aussi pros-
père. Les dépenses d'iotérêt public ont été
énormes, et cependant, la dette nationale,
dite improductive de 1884 a 1909, est descen-
due de fr. 6.71 a 3.79 par habitant elle a
diminué de moitié. It est vrai que let dette dc
l'Etat beige, de 1880 a 1906, est montée de
1,422 a 3,329 millions. Mais le crédit du
pays s'en trouve fortifié. Car tous ces capi-
taux d'emprunt ont été placés.sans exception,
dans des entreprises directement rémunéra-
triceschemins defer, ports, canaux, etc.
5. Dans aucun pays civilisé du monde on
ne vit a aussi bon marché qu en Belgique. Ce
bon marché est passé en proverbe partout.
La Revue allemande cite, a l'appui, la com-
paraison faite par un journal anticlérical de
Paris le litre de pétrole est payé 5o centi
mes a Paris, 10 centimes a Bruxelles; une
boite d'allumettes, 10 centimes a Paris, 1
centime a Bruxelles; 1,000 kilos de char-
bons, 40 francs a Paris, 20 francs a Bruxel
les le kilo de café, 5 francs a Paris, 2 francs
a Bruxelles le kilo de tabac, 24 francs a
Paris, 3 francs a Bruxelles. Tandis qu'en
Allemagne et en France, on a frappé et
taxé de plus en plus, au cours du dernier
quart de siècle, tous les articles de grande
con8ommation, la Belgique a dégrevé com-
plètement le cacao brut,(1899),le thé, (1897),
le café non torréfié 19o3) elle a dégrevé de
même, en tout ou en partie, le riz, le sel, le
vinaigre, l'alcool industriel.
6. Plus que tout autre gouvernement, le
gouvernement beige entoure de soins atten
tifs et judicieux l'industrie nationale trés
modéréssont les droits d'importation sur ma-
tières premières,les droits de fabrication, les
droits d'accises, les tarifs de transport. Est-
ce étonnant qu'une population de 7 millions
d'habitants puisse vivre a l'aise sur un terri
toire aussi étroit I
7. Dans aucun pays, même au jugement
d'économistes protestants, la législation
sociale et ouvrière n'a fait, pendant un quart
de siècle, des progrès aussi considérables
qu'en Belgique. La preuve en détail serait
longue a faire, mais il suffit de se rappeler
qu'en 1884, a la chute du ministère libéral,
a peu prés tout était encore a faire.
8. De 1884 a 1910, la Belgique a résolu,
sous les regards étonnés du monde, un pro-
blème qui a paru insoluble partout ailleurs
pendant 26 ans. Malgré l'augmentation co-
lossale des chiffres de tous ses budjets.ee pays
n'a créé aucun nouvel impot, si l'on excepte
une augmentation de droits sur l'alcool des-
tiné a la consommation, ce dont on ne pour-
rait que le féliciter.
9. De 1880 a 1910, le chiffre des illettrés a
baissé, en Belgique, de plus de la moitié. La
culture intellectuelle de toutes les classes a
gagné de même. L'enseignement profession-
nel est exemplaire. Un nouveau projet de loi
scolaire concu dans le sens le plus libéral, va
donner une idéé de ce que sait faire sans
coercition tracassière, un gouvernement
respectueux de toutes les libertés. L'écrivain
allemand reprend a son compte une phrase
d'un journal franc-ma^on d'Italie, la Tri-
buna A tous les pays d'Europe, la Belgi
que peut servir de modèle et d'exemple I
Que dites-vous de ce tableau demandait
l'autre jour l'« Autorité Financière en
reproduisant la Rundschau Faut-il en
core s etonner, après cela, que les financiers
allemands aient jeté leur dévolu sur un pays
aussi prospère Et que doit on penser des
affirmations tendancieuses decertaines feuil-
les et drs crialleries des politiciens qui pré
tendent que notre pays va a sa ruine
Et voici comment s'exprimait sur le
compte de la Belgique,conduite a la ruine
par eet infame gouvernement catholique, M.
Albert, commissaire général de la section
allemande l'Exposition de Bruxelles
La Belgique est, dans un sens éminent,
un pays international international grftce a
sa situation centrale qui l'a fait appeler le
carrefour des nations international sur
tout grace a son extraordinaire esprit d'entre-
prise, a l'abondance et a la hardiesse de ses
capitaux, qui profitent intelligemment de la
neutralité politique.
Les capitaux beiges et l'intelligence beige
se trouvent aujourd'hui engagés dans les plus
grandes entreprises du monde entier.Partout
les Beiges urgauiseni et dirigent. Quand un
Etat de i'Amérique du Sud ou de la Chine,ou
tout autre pays neuf se trouve en face de
la compétition des nations industrielies, la
préférence est donnée a la Belgique, qui
n'inspire aucune défiance.
Même en Europe, la participation finan
cière de la Belgique est souvent indispensa
ble. Nous l'avons constaté a Bruxelles, oü la
section allemande a eu le record du succes
financier toute une série de nos ventes en
pays étrangers a dü passer par l'intermé-
diaire des Beiges. Pour ne citer qu'un exem-
ple, une de nos grandes locomobiles,admirée
de tous, a été achetée pour une entreprise
beige en Italië une firme allemande a ob-
tenu par l'intermédiaire des Beiges, une
commande de plusieurs millions en Italië
Et pendant que les fanfares libérales bei
ges entonnent un hymne au plus ignoble
i des cartels, les pays étrangers ajoutent cette
invocation aux Litanies
Seigneur, ruinez nous comme la Belgi
que 1
Revenons encore sur le travail de propa
ganda qui s'impose a tous paree qu'il est k
la porfée de tous l'exposé pur et simple
des actes publics de nos maadataires catho-
liques.
Ces actes se recommandent assez par eux-
mêmes pour dispenser le propagandiste de
se mettre en grand frais d'éloquence. Néan-
m®ins, il faut qu'il prévoie l'objection et la
contradiction, et qu'il se mette en mesure
d'en triompher. C'est pourquoi il importe
qu'avant de chercher a gagner des partisans
a la cause, il se forme a lui-même des con
victions solides. II n'est pas d'éloquence ni
d'ardeur apostolique possibles sans cela.
De même que le chrétien moderne a tou
jours davantage l'obligation de s'instruire
des fondements de sa foi et des choses de la
religion en général, qu'il doit assister aux
sermons, aux conférences d'apologétique,
etc. de même, le catholique militant, dé-
voué a la cause politique, doit se former des
conditions solides sur les points essentiels
du programme du parti, par la lecture des
journaux et des tracts de propaganda catho-
liques. Au surplus, il peut singulièrement
se faciliter la tache de propagandiste qui lui
incombe car celui qui a la vérité la doit
en favorisant la diffusion de la bonne
presse. Le bon journal apporte la pate toute
préparée:la thèse et la défense; c'est autant
de frais d'étuda et d'éloqueuce d'épargnés.
Qu'il soutienne l'seuvre de la presse catholi
que car c'est une oeuvre, et d'importance
capitale et qu'il travaille k sa diffusion.
Qu'il s'abonne au bon journal et soutienne
les abonnements gratuits qu'il le lise et le
fasse lire qu'il le soutienne en lui procu-
rant des annonces qu'il augmente son in-
térêt en lui envoyant la primeur des nouvel-
les locales saillantes qu'il réclame, dans les
cafés qu'il fréquente,avanfc tout les journaux
catboliques locaux. Qu'en voyage, il imite
les libéraux qui n'achètent jamais que les
journaux de leur opinion. Qu'il traite impi-
toyablement comme il doit traiter les jour
naux délendus, tout journal qui n'est pas
franchement catholique. Sous tous les rap
ports dignes d'attention de la part d'un
catholique, la bonne presse 1'emporte sur
l'autre; nos amis sont inexcusables lorsqu'ils
donuent la préférence a l'autre, sous un pré-
texte quelconque. Leur devoir est d'opposer
a la propagande effrénée de la mauvaise
presse, une propagande contraire,plus active
encore et plus généreuse.
Nous indiquerons, dans un prochain arti
cle, un dernier moyen de propagande i
l'usage de tous les moyens de l'espèce
étant les seuls qu'il y ait lieu d'exposer par
la voie du journal... honni soit qui mal y
pense 1
Jusqu'ici, après chaque élection, nos ad-
versaires, battus mais contents, n'avaient
jamais manqué d'y aller d'une grande affiche
bleue destinéa a remercier les Yprois de
leur avoir accordé une victoire*'morale,., a
la Pyrrhus.
Aujourd hui, pour la première fois, cette
affiche a fait défaut. Pas un maigre petit
merci ne füt-ce que d9 la part du candi-
dat le plus favorisé, de celui qui sans cer-
taines contingences étrangères A sa person-
nalité, eüt été nommé a une respeotable
majorité et qui a obtenu un nombrede
voix indépendantes atteignant, a 189 prés,
la moitié de la totalité desjvoix tandis que
nos amis, lea truands les ruffians
les Bachi-Bouzouks quoin'ont étéélus
que grice aux voix des infirmes, malade»
et quasi-moribonds que nous avons mis a
même de remplir leur devoir et de prendre
leur art de la victoire, en mettant des voi-
tures a leur disposition.
Mais alors, qu'est ce done qui a fait ou-
blier a eet é'u moral les prescriptions de la
reconnaissance et de la civilité
Serait-ce lit, par hasard, un premier effet
des fréquentations cartellistes
Quel dommage pour un si bon caractère,
pour ce candidat toujours souriant vrai
négro marchand de berlingots, toujours
content, jamais ffiché 1
Combien plus poli et plus malin ce chenai-
sier havrais qui, setait présenté comme
chemisier philanthrope, créateur de la
chemise populaire a 3 fr. 95 et n'ayant
recueilli que neuf voix (la sieiine et celles
de ses employés), fit placarder quand meme
les remerciments suivants
MERCI 1
X... remercie les électeurs havrais d'avoir
fait leur devoir et d'avoir ainsi donnó un bel
exemple d'intégrité. Soa élection, en effet,
eüt certainement été invalidée pour cause
de corruption, chacun sachant bien qu'il est
matériellement impossible de donner pour
3 fr. 95 des chemises pareilles a celles qu'il
vend. Cependant, les électeurs sont avisés
qu'elles continueront a être vendues oe
prix... ceciafinde ne paB les faire souffrir
de s'être conduits en citoyens oonscients.
Signé X...
Ir
V - 'v iimÉ^;&i$SÉMB
JOURNAL
©rgane Gatliolique
TPRES
de l'Hrrondissement