Ui' w M' m M M ft m M Succès mondial d'un cavalier de l'école d'équitation. Bravo Merci m p. p p p p p. p. p p Plan de campagne A la Jeu nesse Le eombisme en action vatious verbales fuoent faites d'abord, aux- quelles il ne fut donné aucune suite. Une lettre fut adressée, qtulque temps après, au directeur de l'école, par laquelle on lui in- terdisait d'empiéter sur les droits de la Société. (M. Biebuyck donne lecture de ce document, ainsi que la réponse qu'il y don na.) M. Biebuyck croit que la these soutenue dans sa réponse est indisputable. Le eontrat de concession de 1905 est strictement limité a l'éclairage et a la force motrice par le gaz. En vain la socióté vou- drait préteadre a un monopole exclusif de l'éclairage. En cas de découTerte d'un nou veau système d'éclairage auquel la ville déciderait de se rallier, ©lie pourrait résilier son eontrat, a moins que la société ne decide d'adopter ce nouveau système. De même que la Ville a le droit de s eciai- rer a l'éiectricité, de même des particuliere out le même droit, sous réserve de l'appro- batioi du Collége, qui a le droit de prendre des mesures de police. Elargissant encore le débat, M. Biebuyck rappelle qu'eu 1909, lorsque le eontrat fut discuté, ce qui était en jeu c'était de savoir si on allait adopter ie gaz oil l'éiectricité. A la suite d'expériences faites en d'autres communes, il y a lieu de se demander s'il ne feut pas adopter l'éiectricité comme force motrice concurremment avec le gaz. La Ville a le droit de concéder la distribution deforce motrice électrique. Elie nest pas tenue de s'éclairer par le gaz. Elle peut res- treindre le nombre de bc-cs et les remplaeer par l'éleciricité. Elle a le droit de concéJer l'éclairage, aussi bien l'éclairage public que privé. En cas de modification d'éclairage, la société jouirait-eile d'un droit de preference? Nolle part le eontrat ne stipule de préféren- ce. Ou ne contestera pas l'intérêt considera ble qae nous pouvons avoir a disposer de l'éiectricité. Laissons de cöté le point de vue éclairage qui n'est que secondaire surtout pour le service pubüc. Mais il y a l'établissement des petits mo- teur8, appelés avecraison moteurs écono- miques» dont Limportance est capitale pour la petite bourgeoisie. Nous avons aussi a résoudre la question de l'épuratio» des eaux. M. le Bourgmestre aait qu'il existe un nouveau système de stérilisation par le* rayons ultra-violets. Il est vrai que ce système est encore en voie d'expérience, mais les progrè3 scientifiques tont si rapides que les preuves seront peut- être kientot faites. L'éiectricité pourrait égalementétreappli- u no» lignes de tramways. Si noui avons a Ypree une centrale ólectrique, ce mode de traction nesoraitpas impossible. Peut être aussi, grice a l'électricitó, pourrions-nous fournir Lextra-muros d'un éclairage égal a celui de la Ville. En terminant son interpellation, M. Biebuyck depose ses diverges conclusions entre les mains da Collége. M. le Président, répondaut a M. le Con- seiller interpellates, dit que le Collége fera «avoir a la Société qu'elle e«t tenue de se conformer aux conditions du eontrat. La question ne lui semble pas uu instant dou- teu»e que le» particuliers ont le droit de s'éclairer par l'éiectricité et d'éclairar leurs voiains. La concession a été donnée pour ie gaz uniquement. La Ville s'est réservé tous droits quant a l'éiectricité. Elle peut établir celle-ci, et les particuliers out le même droit, mais ne pcuveut traverser la rue saas automation préalable du Collége. Dans ce cas, ils ont plein droit, quoiqu'en disent MM. de Brouwer, père et tils, Lors de Ia discussion, M. D'Hu vettere et moi, nous visions l'éclairage par le gaz. (Ici, M. leconseiller D'Huvettere explique longuement ce qui fut alors sa pensóe, et M. Begerem s'élève coutro la longueur de cette interpellation et des débats qu'elle a soule- vée) M. le Président. L'interpellation de M. Biebuyck a été annoncée au Collége et nous sommes tenus de Lexanainer. Mon sentiment qu'on me demande sur cette question, c'est que tout ce qui a été dit jadis est relatif a l'éclairage au gaz. Ceux qui auraient établi l'éclairage électrique et traversé la voie pu blique, sont tenus de se mettre en règle en demandant l'autorisation du Collége, sinon il» seront poursuivis. M. Biebuyck, sur la prière de M. Begerem demandant des conclusions, prie le Collége de mettre a l'étude la concession par l'éiec tricité ou tout autre éclairage. La préféren- cenedoitmême pas être donnée a M. de Brouwer. La séance publique est levée a 7 heures. En comité secret, le Conseil accepte la démission offerte par M. Hector Vander Donckt de ses fonetions de secrétaire com munal. Une dépêche, anivée de New-York, nou* annonce que le lieutenant Léon Ripet, in structeur a l'école d'équitation d'Ypres, vient d'etre classé premier dans le military couru a New-York, du 18 au 25 de ce mois. Ce military d'une importance sans précé dent, réunissait des officiers de tous pays et en faisait un veritable match internatioaal. Chaque nation est representee par trois offi ciers, choisis parmi les meilleurs cavaliers mals par suite de différentes circonstances, deux officiers beiges s'étaient trouvés empê- chés de partir, de sorte que le lieutenant Ripet fut seul a représenter les couleurs bei ges. La dépêche ne signale pas le cheval avec lequel ce brillant cavalier est sorti vainqueur de cette épreuve. Nous pouvons seulement dire qu'il avait emmené Speranza et Coco Nous ne doutons nullement que l'autorité civile ne s'associe avec l'autorité militaire pour fêter, a son retour, l'éclatante victoire remportée par M. Ripet. Journal de Roubaix.) p p p pi p, p_ p. p, p p_ Oui, c'est le double cri qui nous échappe a la suite de la dernière séance du Conseil communal. C'est aussi, trés certainement, la fidéle expression du sentiment de toute la popula tion yproise, des petits iudustiiels surtout. Honneur a M. Biebuyck d'avoir aussi vaillamment et aussi habilement pris la de fense de nos intéréts. Honneur a M. Colaert d'avoir affirmé aussi énergiquement qu'il entendait continual' de veiller jalousement, comme 11 l'avait fait dans le passé, a la sauvegarde de tous nos droits et de tous nos intéréts. La politique et l'intérêt particulier s'en mêlant, certaines clauses du eontrat du Gaz avaient été malignement exploitées contre l'administration catholique et il laut con- venir qu'une certaine ambiguité du texte favorisait leslausses interprétations. Certains faits, certaines pretentions émises avaient fini par rendre nécessaires des explications claires et lormelles au sujet des droits respectifs des contractants et intéressés. C'est fait. Les industriels, grands et petits, les particuliers en généra) sauront gré a l'ad ministration d'avoir dissipé tout malentendu a eet égard. L'interpellation de M. Biebuyck vient d'apporter la preuve que, contrairement a des affirmations intéresse'es, la Ville n'a pas fait un marchédedupe bien au contraire. Une fausse interprétation de la convention avait seule pu donncr croire que nos amis de la Régence étaient des retrogrades, capa- bles de contrecarrer Lessor du progrès et d'empêcher la petite industrie de se déve- lopper. Dieu merci, c'est tout l'opposé de la vérité, aujourd'hui nettement établie. La lecture du compte-rendu de la dernière séance du conseil permettra a chacun de s'en assurer pleinement. Vive le progrès Vive Colaert Vive Biebuyck S# S# Sjf S# Ste Catherine Conforme'ment a une habitude dèja plus ou moins vieille, souhaitons aux jeunes fillcs qui le sont plus ou moins aussi, une bonne et heureuse fête de Ste Catherine. Et, une fois d: plus, faisons-le bien cor- dialement et bien sincèrement, sans y mêler, contrairement a l'usage courant, rien qui ressemble a de discrètes condoléances. II est vrai que c'est a des lectrices catholi- ques que[nous nous adressons. Car pour les autres, nous compatissons trés réellement a leur peine, puisque peine y a. Rien de plus digne de commiseration, en eff'et, que ce nouveau supplice de Tantale qui torture certaines jeunes fiiles, éternelle- mont décues dans les espérances, toujours renaissantes, qui les absorbent tout entières, au long d'interminables lustres. II n'en va pas de même quand la jeune fille est foncièrement chrétienne. Que peut-il bien arriver a un chrétien qui lui soit un sujet de desolation A qui aime Dieu de toute son ame, rien n'arrive qui ne tourne a son profit. Quelajeune fille chrétienne trouve un mari ou qu'elle n'en trouve pas, ca va bien dans les deux cas,... dans le dernier surtout. C'était l'avis de St Paul lorsque, s'adres- sant aux célibataires de Corinthe, il les en- courageait a ne pas s'encombrer d'une moitié, afin de diminuer d'autant leurs préoccupa- tions terrestres et de supprimer une source abondante d'afflictions. Hatons-nous d'ajouter que l'illustre defen- seur des vieux garcons et des viei.lles filles n'accabiait nullement pour cela ceux et celles qui donnaient dans le panneau matrimonial. Mais ne mêlons pas davantage St Paul aux affaires de Ste Catherine etséparon6 bien vite leurs dévots respectifs. C'est Ste Cathe rine seule que l'on fête aujourd'hui et l'ani- mation est déja bien suffisante comme cela. Le lait est que la nature elle même se met de la partie et fait éclore, en l'honneur des coiffeuses de Ste Catherine, ses fleurs les plus ébouriftées et les plus extraordinaires. Fleurs plus originalcs que belles cependant, plus étonnantes que captivantes, aux tons plutot truculents que tendrement fusionnés fleurs tantót minuscules et tantót démesurément grandes toujours capricieuses en leurs con tours et toujours dépourvues de parfum. D'aucuns prétendent y voir des fleurs sym boliques... Fi les mauvais plaisants P P P P p P P. PP P. Pensées Diverses Toute femme qui n'est pas a Dieu est a Vénus. Octave Feuillet. Le moyen le plus sür d'embellir notre physionomie, autant qu'il est en nous, c'est d'embellir notre ame. Lavatér. Tout visage peut être beau s'il est animé par des pensees nobles et aimantes. Miriam. A quinze ans la femme se dessine a trente elle se peint. -V. L'amourest aveugle le mariage lui sert d'oculiste, car il lui rend la vue. M. S. De toutes les sottises qu'un homme peut faire, c'est encore le mariage que je lui con- seillerais volontiersc'est du moins la seule qu'il ne peut recommencer tous les jours. A Dumas, fils. La [rentrée des Chamhres a eu lieu et cependant nos adversaries ne savent point encore ce qu'iis vont faire.Nous comprenons leur incertitude mais il ne nous déplait pas de constater 1 ur embarras. On peut bien parler de mouvement d'o- piuion publique d'ipjustice latente d'équité politique ce sont la de grands mots de meeting qui n'ont sur Ie bon sens national aucun sérieux effet. Toute exagéra lion qui forcerait le raisonuement de nos adversaries risque d'en géter la portee. La question, d'ailleurs, est plus simple: le parti catholique est au pouvori ;j il y est depuis longtemps, comment le déloger ^Recourir aux moyens extraordinaires Peut-êtro Encore Jaut-il être prudent. L'Indépendance le dit u Quant aux moyens que les deux.gauches eïnploierönt pour arriver a leürsfins,nous ne dou'ons pas que lés dirigeants de l'opposi- tiou examineront.tous ceux qui s offrent a eux et[qu'ils ne; s'arrèteront qu'aux moyens vraiment pratiques donnant des chances certaines de succès. Recourir a la dissolution Tenter une neuvel!ej[consultation fgénérale avec aug mentation duriiombre desdéputés.et exiger quo ce changement soit kimmédiat, [radical Mais cette exigence so justifie-t-ell© *et les gauches qui sont encorejminorité ont-elles le droit de faire la loi L'Indépendance croit qu'ouLet elle se base pour cela sur Lopinion des libóraux de province. Ceux-ci sor t, en effet, bien quaii- liés pour attestor le progrèTdu libéralisme qui mêmeja Bruges a reculé de 800 voix aux elections dernières. C'est pourtant la dessus qu'elle table pour créer un cabinet d'affaire! L'Indépendance torture ainsi sa demonstra tion. La droite ne représentant plus la majorité du pays, sa:.politique:feyant été -nettement désavouéej.le.15 oetobre dernier. par;le corps electoral, Ie gouvernement quLlaTepréaonte au'pouvoir n'asplus^l'autorité indispensable pour administrer noimalement les affaires publiques. II faut done qu'ii s'efface il feut qu'il abaudonne la direction ;*_mais comme, d'autre part, les^gaucbes, bien que majorité dans lefpays ne. disposent pas, du fait d'une loi électoralo victóe, d'une majorité nominale au Parlement, elles ne sont pas plus qualifiées actuellement que la droite pour assumer les responsabilités du pouvoir. Dans ces conditions,il serait logique de con- fier a un ministère d'affaires,sans caractère3 politique et offrant aux uus et autres tou'es les garanties desirables de sincérité et d'irn- partialité, la mission de présider aux pro cbaines elections générales. Ce serait la une nécessité d'autant plus impérieus9 que les cléricaux ne manqueraient pas, s'ils res- taient provisoirement a la direction des affaires de preparer la victoire par les moyens que l'on sait et qui trop souvent déja ont faussé dans notre pays Lexpression de la volonté nationale. II feut done que le ministère s'en aille Mais de l'aveu même del'Indépendance, les gauches ne peuvent pas y prendre place. A cause du vice de la loi électorale, piétexte-t- elle. alors que les chiffies ont prouvé que Lapplicatiou de la loi dans le s&ns oü le ré- clament nos adversaries eüt as&uré, au té- moignage du citoyen i'epin, un triomphe catholique C'est dans ces conditions qu'on réclame rait du ministère catholique un aveu d'im- puissance ou de faiblesse? Ce serait absurde. Nos ministres aui out conserve notre con- fiance et mérité l'estime même de nos adver saries resteront au poste d'autant plus qn'ils out pour eux la certitude de la victoire. La craicte même de VIndépendance justitie notre confiance. D'ailleurs 1 hiatoir© politi que de ces dernières aonées est la ponr nous montrer que seule une victoire vraiment marquante peut doneer a nos adversaires l'autorité supérieure pour bien gouvercer. Une corre3pondauce bruxelloisa l'établit clairement Les anticle'ricaux se flattent, a l'occasion du renouvellement le'gislatif, de renverser la majorité catholique. Celle-ci, a Ia Chambre, n'est que de six voix. Ce n'est guère irais en régime proportionnel, il est souvent plus difficile de déplacer six voix qu'en régime majoritaire d'en déplacer 3o ou 40. En 1900, il y a done 12 ans, la majorité catholique était de 12 voix on a mis du temps, comme vous voyez, a l'écorner de 6 voix. D'ailleurs, il est vrai que la majorité catholique a la Chambre se trouverait réduite a rien, la coalition anticléricalen'en resterait pas moins impuissante a gouverner, et d'autant plus impuissante qu'elle est constituée d'éle'ments trés disparates, sinon irréductibles. Ce n'est pas six, mais au moins douze voix, qu'il lui faudrait déplacer'pour n'être pas tout a fait paralysée dés le premier jour. Les nouveaux sièges nous donneront ce qui nous est indis. pensable, assurent les optimistes de la gau che,- ils 1'assurenQ'mais n'en savent rien. Se- lon toute probabilite', les nouveaux sièges serontjépartis également entre la gauche et la droite s'il doit y avoir avantage pour l'un des deux partis en presence, il y a au moins autant de chance que ce soit la droite qui profite de l'augmentation, au lieu de la gau che. Et puis, notezque, si la majorité catholi- est de six voix a la Chambre, eile est de seize voix au Sénat. Le nombrc des sénateurs étant la moitié du nombre des députés, on imagine combien il est illusoire que, la majo rité du Sénat passe a gauche.Quant a dénouer le conffit entre les deux assemblees par une nouvelle dissolution, a quoi cela servirait il, au lendemain de la première dissolution Le pis qui puisse aniver, d'après les pre'- visions raisonnables, c'est que la majorité catholique a la Chambre soit réduite a zéro, tandis qu'elle subsisterait au Sénat. Or, les pouvoirs des deux assemblees étant a peu pres identiques, il s'ensuivrait que les catholiques, en tout état de cause, dispose- ralent toujours d'une force suffisante pour tenir Lanticléricalisme en échec. Mais ce serait bien la pire éventualité 1'Indépendance le sait, elle se rend bien compte de la force catholique qui a dans le pays tout entier de profondes racines. Cette puissance a été assurée par un long règne de modération et de justice et les gou- vernements basés sur l'équité sont les seuls qui durent. La durée du gouvernement catholique est son plus bel éloge. [Suite et fin) Vous y réussirez, si vous apportez au tra vail la même ardf ur qu'il v apporta Si vous n y consacrez pas quinze heures par jour, au moins n'imitez point ccux qui perdent leur temps dans les sailes de café ou autour d'une table de jeu. Les heures qu'iis y gaspillent, en y anémiant leur intelligence et leur cceur, ils les volent, Messieurs, a ceux dont, avo cats, mélecins, professeurs, ingénieurs, ils auront plus tard a défendre et a pi omouvoir les intéréts. Comme Montalembert, aytz en horreur l'oisiveté, la flanerie, les distractions mondaines. Comme lui, soyez prudents dans vos anii- tiésC est a vous surtout qui commencez vos études supérieures, que j'adresse ce conseil. Un jeune bomme est toujours un peudépayse' en entrant a LUniversité. D'instinct, il cher cbe 1 un ou 1 autre groupe dans lequel il puisse se glisser, s'il n'est pas engage' dès Labord dans un eerde de compagnons, par les cir constances ou les relations antérieures. Défiez- vous, Messieurs, de l'influence des groupes I rop souvent, ce sont 'es elements les plus médiocresqui y dominent par leur allure déci dée, leur ton trancbant et leur audace. Trop souvent, il ne s'y produit qu'un échange de médiocrilés. II y a plus Ce qui est certain, écrit le P. Gillet (ij... c'est qu'il en est parmi nos e'tudiants, qui ne s amusent qu'entrainés par des groupes qui vont a plusieurs la ou iisniraient pas seuls; qui sacrifient tout, leur jcunesse, leur santé, leurs études, leur avenir... aux jugements éhontés de quelques meneurs, en rupture de moralité. Or, Messieurs, ce sont d'ordinaire les grou pes les plus dangereux qui se présenteront a vous les premiers et sous les dehors les plus p (391?fducation clu ccear. I.ille, Desclée, I9ti, séduisants. Tenez-vous longtemps sur v0s gardes Vous avez plus de chance de trouver de vrais ainis parmi les jeunes gens sérieux qui fréquentent nos cercles d'études ou nos associations religieuses, que dans les ren contres de hasard ou dans les premières manifestations de la turbulence estudiantine Quand il s'agit de se donner soi-même, il faut y regarder a deux fois. Ne vous donnez qu'a bon escient, et quand vous serez sürs de recevoir en retour l'appui dont vousj avez besoin pour mieux poursuivre votre idéal. Mais eet appui, vous le demanderez surtout a Dieu, comme Montalembert. Conservez a LUniversité les pratiques pieuses dont vous avez contracté Lhabitude dans vos families et dans vos colléges. Vos responsabilités sont, maintenant plus lourdesles dangers qui vous menacent, plus grands. Ce n'est "pas le moment de retirer votre main de Ia main toute-puissante de Dieu. Dès le début de Lannée, je vous convie tous les matins au Saint Sacrifice et.au banquet de 1 Eucharistie qui rend les corps purs et qui fait les ames fortes. On lit dans la vie du jeune Motalembert une page délicieuse. II avait huit ans, et son grand'-père maternel, qui s'était chargé de son éducation, avait jugéde momenFvenu de lc confier a 1 ecole de Fulham, quoique cette separation fCit pour lui, comme il l'écrivait a sa fille une épreuve peu commune». Le vieillard et l'enfant faisaient route ensemble pour le collége, quand soudain, dans un endroit solitaire, le petit Charles sauta au cou de sou aïeul et lui dit avec un gros san- glotLorsque mon père et ma mère sont partis pour Stuttgard, ils m'ont laissé ici pour être votre enfant... Dites moi done, mais dites le moi bien vrai depuis que je suis venu a Paris, ai )e été tout a fait ce que vous désiriez et ce que vous attendiez que je fusse Messieurs, vos parents, la patrie, l'Eglise de Belgique vous confient en ce jour nos soins. J'ai la confiance, que, lorsqu'arrivera le moment de nous séparer, nous pourrons vous rendre a vos parents, a la patrie et a l'Eglise, en les assurant que vous avez été ici tout a fait ce qu'avec nous ils désiraient et ils attendaient que vous fussiez. Messieurs les Professeurs, Messieurs les étudiants, Sous les auspices de Marie, Siège de la Sagesse et patronne de LUniversité, au nom de NN. SS. les Evêques, je declare ouverte Lannée académique 1911-1912. s# ssf iü# sfs# £jf Que de fois avons nous dit, instruits par ce qui se passe en France, que Lavènement du^ cartel en Belgique verrait s'ouvrir en même temps l'ère des persécutions, des révo cations, de Ia mouchardise, de la poursuitc des fonctionnaires a cause de leurs opinions, bref, de la plus odieuse des tyrannies Nous étions dans le vrai. L'organe socia- liste, le Peuple, l'avouait dans son numéro de jeudi. Parlant de nominations faites dans les départements ministériels, il écrit Mais ainsi que La fait heureusement (sic) observer M. Paul Hymans, dans un récent débat parlementaire, la minorite' d'aujour- d'hui la majoritédedemain, ne respecte ra pas ces scandaleuses nominati ons d'un gouvernement de liquidation. On a plaisamment de'nommé ]e cabinet de Broqueville le ministère des dixièmes provi- soires. Ses creatures subirontle sort de leurs maitres et les ministres du régime nouveau effaceront jusqu'a leur néfaste souvenir. Qu'elles se le tiennent pour dit. Voisa done des fonctionnaires qui, paree que catholiques et uniquement paree que catholiques, seraient congédiés si le cartel conquérait le pouvoir. On a le cynisme de le déclarer. Bien entendu, ce qui se passerait dans les ministèies se rééJiterait, avec la même im pudence et Ia même iniquité, dans les diffé rentes administrations. Ce serait le eombisme en plein. Voüa Lage d'or que le cartel promet aux Beiges BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 17 tot den 21 Nov. ff>H. Geboorten Bossche Francois, Mondstraat. Dewitte Arthur, Aardestraat. Huwelijk Donorme Achille, landbouwer en Verslype Marie, z. b, beiden van vper. Sterfgevallen Deroo Rosalio, 55 jaar, z. b., eebtgt. Samyn Theophiel, Poperingtiosteenweg. Dewoerdt Nathalie, 78 jaar, z b., Wwe. Dejae- gber Piarre, en Vei'eenooghe Pierre, Meenan- steenweg. Duprez Theodcor, 66 jaar, daglooner, wedr. Comptaer Florence, en Geriez Marie, Dixmui destraat' tluwelijksaankondigingen Alphouse Vanderhelst, zaakhandelaar, gehuis vest te Brussel, verblijvende te Ypor, en Laura Simoen,z. b gehuisvest te Yper. Hubert Vandaole, aardewerker, gehuisvest te Mazingarbe, (Vr en Zónobie Portemont, z. b-, gehuisvest te Auchel (Vr.). Henri Tanghe, statiewerkman, gehuisvest te Yper, en Irma Fockenoy,dienstmeid, gehuisvest te Oostvleteren. Charles Bricbou, fabriekwerker, gehuisvest te Rouge, en Martha Bouekaert, werlivrouw, ge huisvest te Bouge, voorgaandeRjk te Yper. I-1

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2