Ui' w M' m M M ft m M
Succès mondial d'un cavalier
de l'école d'équitation.
Bravo Merci
m p. p p p p p. p. p p
Plan de campagne
A la Jeu nesse
Le eombisme en action
vatious verbales fuoent faites d'abord, aux-
quelles il ne fut donné aucune suite. Une
lettre fut adressée, qtulque temps après, au
directeur de l'école, par laquelle on lui in-
terdisait d'empiéter sur les droits de la
Société. (M. Biebuyck donne lecture de ce
document, ainsi que la réponse qu'il y don
na.)
M. Biebuyck croit que la these soutenue
dans sa réponse est indisputable.
Le eontrat de concession de 1905 est
strictement limité a l'éclairage et a la force
motrice par le gaz. En vain la socióté vou-
drait préteadre a un monopole exclusif de
l'éclairage. En cas de découTerte d'un nou
veau système d'éclairage auquel la ville
déciderait de se rallier, ©lie pourrait résilier
son eontrat, a moins que la société ne decide
d'adopter ce nouveau système.
De même que la Ville a le droit de s eciai-
rer a l'éiectricité, de même des particuliere
out le même droit, sous réserve de l'appro-
batioi du Collége, qui a le droit de prendre
des mesures de police.
Elargissant encore le débat, M. Biebuyck
rappelle qu'eu 1909, lorsque le eontrat fut
discuté, ce qui était en jeu c'était de savoir
si on allait adopter ie gaz oil l'éiectricité. A
la suite d'expériences faites en d'autres
communes, il y a lieu de se demander s'il ne
feut pas adopter l'éiectricité comme force
motrice concurremment avec le gaz. La
Ville a le droit de concéder la distribution
deforce motrice électrique. Elie nest pas
tenue de s'éclairer par le gaz. Elle peut res-
treindre le nombre de bc-cs et les remplaeer
par l'éleciricité. Elle a le droit de concéJer
l'éclairage, aussi bien l'éclairage public que
privé. En cas de modification d'éclairage, la
société jouirait-eile d'un droit de preference?
Nolle part le eontrat ne stipule de préféren-
ce.
Ou ne contestera pas l'intérêt considera
ble qae nous pouvons avoir a disposer de
l'éiectricité.
Laissons de cöté le point de vue éclairage
qui n'est que secondaire surtout pour le
service pubüc.
Mais il y a l'établissement des petits mo-
teur8, appelés avecraison moteurs écono-
miques» dont Limportance est capitale pour
la petite bourgeoisie.
Nous avons aussi a résoudre la question
de l'épuratio» des eaux. M. le Bourgmestre
aait qu'il existe un nouveau système de
stérilisation par le* rayons ultra-violets. Il
est vrai que ce système est encore en voie
d'expérience, mais les progrè3 scientifiques
tont si rapides que les preuves seront peut-
être kientot faites.
L'éiectricité pourrait égalementétreappli-
u no» lignes de tramways. Si noui
avons a Ypree une centrale ólectrique, ce
mode de traction nesoraitpas impossible.
Peut être aussi, grice a l'électricitó,
pourrions-nous fournir Lextra-muros d'un
éclairage égal a celui de la Ville.
En terminant son interpellation, M.
Biebuyck depose ses diverges conclusions
entre les mains da Collége.
M. le Président, répondaut a M. le Con-
seiller interpellates, dit que le Collége fera
«avoir a la Société qu'elle e«t tenue de se
conformer aux conditions du eontrat. La
question ne lui semble pas uu instant dou-
teu»e que le» particuliers ont le droit de
s'éclairer par l'éiectricité et d'éclairar leurs
voiains. La concession a été donnée pour
ie gaz uniquement. La Ville s'est réservé
tous droits quant a l'éiectricité. Elle peut
établir celle-ci, et les particuliers out le
même droit, mais ne pcuveut traverser la
rue saas automation préalable du Collége.
Dans ce cas, ils ont plein droit, quoiqu'en
disent MM. de Brouwer, père et tils,
Lors de Ia discussion, M. D'Hu vettere
et moi, nous visions l'éclairage par le gaz.
(Ici, M. leconseiller D'Huvettere explique
longuement ce qui fut alors sa pensóe, et M.
Begerem s'élève coutro la longueur de cette
interpellation et des débats qu'elle a soule-
vée)
M. le Président. L'interpellation de M.
Biebuyck a été annoncée au Collége et nous
sommes tenus de Lexanainer. Mon sentiment
qu'on me demande sur cette question, c'est
que tout ce qui a été dit jadis est relatif a
l'éclairage au gaz. Ceux qui auraient établi
l'éclairage électrique et traversé la voie pu
blique, sont tenus de se mettre en règle en
demandant l'autorisation du Collége, sinon
il» seront poursuivis.
M. Biebuyck, sur la prière de M. Begerem
demandant des conclusions, prie le Collége
de mettre a l'étude la concession par l'éiec
tricité ou tout autre éclairage. La préféren-
cenedoitmême pas être donnée a M. de
Brouwer.
La séance publique est levée a 7 heures.
En comité secret, le Conseil accepte la
démission offerte par M. Hector Vander
Donckt de ses fonetions de secrétaire com
munal.
Une dépêche, anivée de New-York, nou*
annonce que le lieutenant Léon Ripet, in
structeur a l'école d'équitation d'Ypres, vient
d'etre classé premier dans le military couru
a New-York, du 18 au 25 de ce mois.
Ce military d'une importance sans précé
dent, réunissait des officiers de tous pays et
en faisait un veritable match internatioaal.
Chaque nation est representee par trois offi
ciers, choisis parmi les meilleurs cavaliers
mals par suite de différentes circonstances,
deux officiers beiges s'étaient trouvés empê-
chés de partir, de sorte que le lieutenant
Ripet fut seul a représenter les couleurs bei
ges. La dépêche ne signale pas le cheval avec
lequel ce brillant cavalier est sorti vainqueur
de cette épreuve. Nous pouvons seulement
dire qu'il avait emmené Speranza et
Coco
Nous ne doutons nullement que l'autorité
civile ne s'associe avec l'autorité militaire
pour fêter, a son retour, l'éclatante victoire
remportée par M. Ripet.
Journal de Roubaix.)
p p p pi p, p_ p. p, p p_
Oui, c'est le double cri qui nous échappe
a la suite de la dernière séance du Conseil
communal.
C'est aussi, trés certainement, la fidéle
expression du sentiment de toute la popula
tion yproise, des petits iudustiiels surtout.
Honneur a M. Biebuyck d'avoir aussi
vaillamment et aussi habilement pris la de
fense de nos intéréts.
Honneur a M. Colaert d'avoir affirmé aussi
énergiquement qu'il entendait continual' de
veiller jalousement, comme 11 l'avait fait dans
le passé, a la sauvegarde de tous nos droits
et de tous nos intéréts.
La politique et l'intérêt particulier s'en
mêlant, certaines clauses du eontrat du Gaz
avaient été malignement exploitées contre
l'administration catholique et il laut con-
venir qu'une certaine ambiguité du texte
favorisait leslausses interprétations. Certains
faits, certaines pretentions émises avaient fini
par rendre nécessaires des explications claires
et lormelles au sujet des droits respectifs des
contractants et intéressés.
C'est fait. Les industriels, grands et petits,
les particuliers en généra) sauront gré a l'ad
ministration d'avoir dissipé tout malentendu
a eet égard.
L'interpellation de M. Biebuyck vient
d'apporter la preuve que, contrairement a des
affirmations intéresse'es, la Ville n'a pas fait
un marchédedupe bien au contraire.
Une fausse interprétation de la convention
avait seule pu donncr croire que nos amis
de la Régence étaient des retrogrades, capa-
bles de contrecarrer Lessor du progrès et
d'empêcher la petite industrie de se déve-
lopper.
Dieu merci, c'est tout l'opposé de la vérité,
aujourd'hui nettement établie.
La lecture du compte-rendu de la dernière
séance du conseil permettra a chacun de s'en
assurer pleinement.
Vive le progrès Vive Colaert Vive
Biebuyck
S# S# Sjf S#
Ste Catherine
Conforme'ment a une habitude dèja plus
ou moins vieille, souhaitons aux jeunes fillcs
qui le sont plus ou moins aussi, une
bonne et heureuse fête de Ste Catherine.
Et, une fois d: plus, faisons-le bien cor-
dialement et bien sincèrement, sans y mêler,
contrairement a l'usage courant, rien qui
ressemble a de discrètes condoléances.
II est vrai que c'est a des lectrices catholi-
ques que[nous nous adressons. Car pour les
autres, nous compatissons trés réellement a
leur peine, puisque peine y a.
Rien de plus digne de commiseration, en
eff'et, que ce nouveau supplice de Tantale
qui torture certaines jeunes fiiles, éternelle-
mont décues dans les espérances, toujours
renaissantes, qui les absorbent tout entières,
au long d'interminables lustres.
II n'en va pas de même quand la jeune fille
est foncièrement chrétienne. Que peut-il bien
arriver a un chrétien qui lui soit un sujet de
desolation A qui aime Dieu de toute son
ame, rien n'arrive qui ne tourne a son profit.
Quelajeune fille chrétienne trouve un mari
ou qu'elle n'en trouve pas, ca va bien dans
les deux cas,... dans le dernier surtout.
C'était l'avis de St Paul lorsque, s'adres-
sant aux célibataires de Corinthe, il les en-
courageait a ne pas s'encombrer d'une moitié,
afin de diminuer d'autant leurs préoccupa-
tions terrestres et de supprimer une source
abondante d'afflictions.
Hatons-nous d'ajouter que l'illustre defen-
seur des vieux garcons et des viei.lles filles
n'accabiait nullement pour cela ceux et celles
qui donnaient dans le panneau matrimonial.
Mais ne mêlons pas davantage St Paul
aux affaires de Ste Catherine etséparon6 bien
vite leurs dévots respectifs. C'est Ste Cathe
rine seule que l'on fête aujourd'hui et l'ani-
mation est déja bien suffisante comme cela.
Le lait est que la nature elle même se met
de la partie et fait éclore, en l'honneur des
coiffeuses de Ste Catherine, ses fleurs les plus
ébouriftées et les plus extraordinaires. Fleurs
plus originalcs que belles cependant, plus
étonnantes que captivantes, aux tons plutot
truculents que tendrement fusionnés fleurs
tantót minuscules et tantót démesurément
grandes toujours capricieuses en leurs con
tours et toujours dépourvues de parfum.
D'aucuns prétendent y voir des fleurs sym
boliques... Fi les mauvais plaisants
P P P P p P P. PP P.
Pensées Diverses
Toute femme qui n'est pas a Dieu est a
Vénus. Octave Feuillet.
Le moyen le plus sür d'embellir notre
physionomie, autant qu'il est en nous, c'est
d'embellir notre ame. Lavatér.
Tout visage peut être beau s'il est animé
par des pensees nobles et aimantes.
Miriam.
A quinze ans la femme se dessine a trente
elle se peint. -V.
L'amourest aveugle le mariage lui sert
d'oculiste, car il lui rend la vue. M. S.
De toutes les sottises qu'un homme peut
faire, c'est encore le mariage que je lui con-
seillerais volontiersc'est du moins la seule
qu'il ne peut recommencer tous les jours.
A Dumas, fils.
La [rentrée des Chamhres a eu lieu et
cependant nos adversaries ne savent point
encore ce qu'iis vont faire.Nous comprenons
leur incertitude mais il ne nous déplait pas
de constater 1 ur embarras.
On peut bien parler de mouvement d'o-
piuion publique d'ipjustice latente
d'équité politique ce sont la de grands
mots de meeting qui n'ont sur Ie bon sens
national aucun sérieux effet. Toute exagéra
lion qui forcerait le raisonuement de nos
adversaries risque d'en géter la portee. La
question, d'ailleurs, est plus simple: le parti
catholique est au pouvori ;j il y est depuis
longtemps, comment le déloger
^Recourir aux moyens extraordinaires
Peut-êtro Encore Jaut-il être prudent.
L'Indépendance le dit
u Quant aux moyens que les deux.gauches
eïnploierönt pour arriver a leürsfins,nous ne
dou'ons pas que lés dirigeants de l'opposi-
tiou examineront.tous ceux qui s offrent a
eux et[qu'ils ne; s'arrèteront qu'aux moyens
vraiment pratiques donnant des chances
certaines de succès.
Recourir a la dissolution Tenter une
neuvel!ej[consultation fgénérale avec aug
mentation duriiombre desdéputés.et exiger
quo ce changement soit kimmédiat, [radical
Mais cette exigence so justifie-t-ell© *et les
gauches qui sont encorejminorité ont-elles
le droit de faire la loi
L'Indépendance croit qu'ouLet elle se base
pour cela sur Lopinion des libóraux de
province. Ceux-ci sor t, en effet, bien quaii-
liés pour attestor le progrèTdu libéralisme
qui mêmeja Bruges a reculé de 800 voix aux
elections dernières. C'est pourtant la dessus
qu'elle table pour créer un cabinet d'affaire!
L'Indépendance torture ainsi sa demonstra
tion.
La droite ne représentant plus la majorité
du pays, sa:.politique:feyant été -nettement
désavouéej.le.15 oetobre dernier. par;le corps
electoral, Ie gouvernement quLlaTepréaonte
au'pouvoir n'asplus^l'autorité indispensable
pour administrer noimalement les affaires
publiques. II faut done qu'ii s'efface il feut
qu'il abaudonne la direction ;*_mais comme,
d'autre part, les^gaucbes, bien que majorité
dans lefpays ne. disposent pas, du fait
d'une loi électoralo victóe, d'une majorité
nominale au Parlement, elles ne sont pas
plus qualifiées actuellement que la droite
pour assumer les responsabilités du pouvoir.
Dans ces conditions,il serait logique de con-
fier a un ministère d'affaires,sans caractère3
politique et offrant aux uus et autres tou'es
les garanties desirables de sincérité et d'irn-
partialité, la mission de présider aux pro
cbaines elections générales. Ce serait la une
nécessité d'autant plus impérieus9 que les
cléricaux ne manqueraient pas, s'ils res-
taient provisoirement a la direction des
affaires de preparer la victoire par les
moyens que l'on sait et qui trop souvent déja
ont faussé dans notre pays Lexpression de
la volonté nationale.
II feut done que le ministère s'en aille
Mais de l'aveu même del'Indépendance, les
gauches ne peuvent pas y prendre place. A
cause du vice de la loi électorale, piétexte-t-
elle. alors que les chiffies ont prouvé que
Lapplicatiou de la loi dans le s&ns oü le ré-
clament nos adversaries eüt as&uré, au té-
moignage du citoyen i'epin, un triomphe
catholique
C'est dans ces conditions qu'on réclame
rait du ministère catholique un aveu d'im-
puissance ou de faiblesse? Ce serait absurde.
Nos ministres aui out conserve notre con-
fiance et mérité l'estime même de nos adver
saries resteront au poste d'autant plus qn'ils
out pour eux la certitude de la victoire.
La craicte même de VIndépendance justitie
notre confiance. D'ailleurs 1 hiatoir© politi
que de ces dernières aonées est la ponr nous
montrer que seule une victoire vraiment
marquante peut doneer a nos adversaires
l'autorité supérieure pour bien gouvercer.
Une corre3pondauce bruxelloisa l'établit
clairement
Les anticle'ricaux se flattent, a l'occasion
du renouvellement le'gislatif, de renverser la
majorité catholique. Celle-ci, a Ia Chambre,
n'est que de six voix. Ce n'est guère irais
en régime proportionnel, il est souvent plus
difficile de déplacer six voix qu'en régime
majoritaire d'en déplacer 3o ou 40. En 1900,
il y a done 12 ans, la majorité catholique
était de 12 voix on a mis du temps, comme
vous voyez, a l'écorner de 6 voix. D'ailleurs,
il est vrai que la majorité catholique a la
Chambre se trouverait réduite a rien, la
coalition anticléricalen'en resterait pas moins
impuissante a gouverner, et d'autant plus
impuissante qu'elle est constituée d'éle'ments
trés disparates, sinon irréductibles. Ce n'est
pas six, mais au moins douze voix, qu'il lui
faudrait déplacer'pour n'être pas tout a fait
paralysée dés le premier jour. Les nouveaux
sièges nous donneront ce qui nous est indis.
pensable, assurent les optimistes de la gau
che,- ils 1'assurenQ'mais n'en savent rien. Se-
lon toute probabilite', les nouveaux sièges
serontjépartis également entre la gauche et
la droite s'il doit y avoir avantage pour l'un
des deux partis en presence, il y a au moins
autant de chance que ce soit la droite qui
profite de l'augmentation, au lieu de la gau
che.
Et puis, notezque, si la majorité catholi-
est de six voix a la Chambre, eile est de seize
voix au Sénat. Le nombrc des sénateurs
étant la moitié du nombre des députés, on
imagine combien il est illusoire que, la majo
rité du Sénat passe a gauche.Quant a dénouer
le conffit entre les deux assemblees par une
nouvelle dissolution, a quoi cela servirait il,
au lendemain de la première dissolution
Le pis qui puisse aniver, d'après les pre'-
visions raisonnables, c'est que la majorité
catholique a la Chambre soit réduite a zéro,
tandis qu'elle subsisterait au Sénat. Or, les
pouvoirs des deux assemblees étant a peu
pres identiques, il s'ensuivrait que les
catholiques, en tout état de cause, dispose-
ralent toujours d'une force suffisante pour
tenir Lanticléricalisme en échec.
Mais ce serait bien la pire éventualité
1'Indépendance le sait, elle se rend bien
compte de la force catholique qui a dans le
pays tout entier de profondes racines.
Cette puissance a été assurée par un long
règne de modération et de justice et les gou-
vernements basés sur l'équité sont les seuls
qui durent.
La durée du gouvernement catholique est
son plus bel éloge.
[Suite et fin)
Vous y réussirez, si vous apportez au tra
vail la même ardf ur qu'il v apporta Si vous
n y consacrez pas quinze heures par jour, au
moins n'imitez point ccux qui perdent leur
temps dans les sailes de café ou autour d'une
table de jeu. Les heures qu'iis y gaspillent,
en y anémiant leur intelligence et leur cceur,
ils les volent, Messieurs, a ceux dont, avo
cats, mélecins, professeurs, ingénieurs, ils
auront plus tard a défendre et a pi omouvoir
les intéréts. Comme Montalembert, aytz en
horreur l'oisiveté, la flanerie, les distractions
mondaines.
Comme lui, soyez prudents dans vos anii-
tiésC est a vous surtout qui commencez vos
études supérieures, que j'adresse ce conseil.
Un jeune bomme est toujours un peudépayse'
en entrant a LUniversité. D'instinct, il cher
cbe 1 un ou 1 autre groupe dans lequel il puisse
se glisser, s'il n'est pas engage' dès Labord
dans un eerde de compagnons, par les cir
constances ou les relations antérieures. Défiez-
vous, Messieurs, de l'influence des groupes
I rop souvent, ce sont 'es elements les plus
médiocresqui y dominent par leur allure déci
dée, leur ton trancbant et leur audace. Trop
souvent, il ne s'y produit qu'un échange de
médiocrilés. II y a plus Ce qui est certain,
écrit le P. Gillet (ij... c'est qu'il en est parmi
nos e'tudiants, qui ne s amusent qu'entrainés
par des groupes qui vont a plusieurs la ou
iisniraient pas seuls; qui sacrifient tout,
leur jcunesse, leur santé, leurs études, leur
avenir... aux jugements éhontés de quelques
meneurs, en rupture de moralité.
Or, Messieurs, ce sont d'ordinaire les grou
pes les plus dangereux qui se présenteront a
vous les premiers et sous les dehors les plus
p (391?fducation clu ccear. I.ille, Desclée, I9ti,
séduisants. Tenez-vous longtemps sur v0s
gardes Vous avez plus de chance de trouver
de vrais ainis parmi les jeunes gens sérieux
qui fréquentent nos cercles d'études ou nos
associations religieuses, que dans les ren
contres de hasard ou dans les premières
manifestations de la turbulence estudiantine
Quand il s'agit de se donner soi-même, il
faut y regarder a deux fois. Ne vous donnez
qu'a bon escient, et quand vous serez sürs de
recevoir en retour l'appui dont vousj avez
besoin pour mieux poursuivre votre idéal.
Mais eet appui, vous le demanderez surtout
a Dieu, comme Montalembert. Conservez a
LUniversité les pratiques pieuses dont vous
avez contracté Lhabitude dans vos families et
dans vos colléges. Vos responsabilités sont,
maintenant plus lourdesles dangers qui
vous menacent, plus grands. Ce n'est "pas le
moment de retirer votre main de Ia main
toute-puissante de Dieu. Dès le début de
Lannée, je vous convie tous les matins au
Saint Sacrifice et.au banquet de 1 Eucharistie
qui rend les corps purs et qui fait les ames
fortes.
On lit dans la vie du jeune Motalembert
une page délicieuse. II avait huit ans, et son
grand'-père maternel, qui s'était chargé de
son éducation, avait jugéde momenFvenu de
lc confier a 1 ecole de Fulham, quoique cette
separation fCit pour lui, comme il l'écrivait a
sa fille une épreuve peu commune». Le
vieillard et l'enfant faisaient route ensemble
pour le collége, quand soudain, dans un
endroit solitaire, le petit Charles sauta au
cou de sou aïeul et lui dit avec un gros san-
glotLorsque mon père et ma mère sont
partis pour Stuttgard, ils m'ont laissé ici
pour être votre enfant... Dites moi done,
mais dites le moi bien vrai depuis que je
suis venu a Paris, ai )e été tout a fait ce que
vous désiriez et ce que vous attendiez que je
fusse
Messieurs, vos parents, la patrie, l'Eglise
de Belgique vous confient en ce jour nos
soins. J'ai la confiance, que, lorsqu'arrivera
le moment de nous séparer, nous pourrons
vous rendre a vos parents, a la patrie et a
l'Eglise, en les assurant que vous avez été
ici tout a fait ce qu'avec nous ils désiraient
et ils attendaient que vous fussiez.
Messieurs les Professeurs,
Messieurs les étudiants,
Sous les auspices de Marie, Siège de la
Sagesse et patronne de LUniversité, au nom
de NN. SS. les Evêques, je declare ouverte
Lannée académique 1911-1912.
s# ssf iü# sfs# £jf
Que de fois avons nous dit, instruits par
ce qui se passe en France, que Lavènement
du^ cartel en Belgique verrait s'ouvrir en
même temps l'ère des persécutions, des révo
cations, de Ia mouchardise, de la poursuitc
des fonctionnaires a cause de leurs opinions,
bref, de la plus odieuse des tyrannies
Nous étions dans le vrai. L'organe socia-
liste, le Peuple, l'avouait dans son numéro
de jeudi.
Parlant de nominations faites dans les
départements ministériels, il écrit
Mais ainsi que La fait heureusement (sic)
observer M. Paul Hymans, dans un récent
débat parlementaire, la minorite' d'aujour-
d'hui la majoritédedemain, ne respecte
ra pas ces scandaleuses nominati
ons d'un gouvernement de liquidation.
On a plaisamment de'nommé ]e cabinet de
Broqueville le ministère des dixièmes provi-
soires. Ses creatures subirontle sort
de leurs maitres et les ministres
du régime nouveau effaceront
jusqu'a leur néfaste souvenir.
Qu'elles se le tiennent pour dit.
Voisa done des fonctionnaires qui, paree
que catholiques et uniquement paree que
catholiques, seraient congédiés si le cartel
conquérait le pouvoir.
On a le cynisme de le déclarer.
Bien entendu, ce qui se passerait dans les
ministèies se rééJiterait, avec la même im
pudence et Ia même iniquité, dans les diffé
rentes administrations.
Ce serait le eombisme en plein.
Voüa Lage d'or que le cartel promet aux
Beiges
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 17 tot den 21 Nov. ff>H.
Geboorten
Bossche Francois, Mondstraat.
Dewitte Arthur, Aardestraat.
Huwelijk
Donorme Achille, landbouwer en Verslype
Marie, z. b, beiden van vper.
Sterfgevallen
Deroo Rosalio, 55 jaar, z. b., eebtgt. Samyn
Theophiel, Poperingtiosteenweg.
Dewoerdt Nathalie, 78 jaar, z b., Wwe. Dejae-
gber Piarre, en Vei'eenooghe Pierre, Meenan-
steenweg.
Duprez Theodcor, 66 jaar, daglooner, wedr.
Comptaer Florence, en Geriez Marie, Dixmui
destraat'
tluwelijksaankondigingen
Alphouse Vanderhelst, zaakhandelaar, gehuis
vest te Brussel, verblijvende te Ypor, en Laura
Simoen,z. b gehuisvest te Yper.
Hubert Vandaole, aardewerker, gehuisvest te
Mazingarbe, (Vr en Zónobie Portemont, z. b-,
gehuisvest te Auchel (Vr.).
Henri Tanghe, statiewerkman, gehuisvest te
Yper, en Irma Fockenoy,dienstmeid, gehuisvest
te Oostvleteren.
Charles Bricbou, fabriekwerker, gehuisvest te
Rouge, en Martha Bouekaert, werlivrouw, ge
huisvest te Bouge, voorgaandeRjk te Yper.
I-1