m m m m m. <m m m m
M' m m m m m m m
Ypres-Montmartre
Les décorations
de la Saint Albert
m M
Actes officiels
La Chambre
Le monstre de la
Lanteme
La représentation nationale
GEuvres du Vénérab'e
Don Bosco a Liège
Abonnés
Je laisse après moi trois grands médecins
qui préviendront plus de maladies que je
n'en ai jamais guéries Texercice, l'eau et la
diète. 2> Boerhaavè
Les plaisirs sont comme les aliments, les
plus simples soat ceux dont on se dégoüte le
moins. Charles Nodier
Cédant a des plaintes düment fondées au
sujet de l'état lamentable de notre Salle de
Spectacle, la ville a décidé de porter inces-
samment remède a la situation. C'ei-t tres
bien, et nous applaudisaons a une decision
que nous arons aide a réclamer.
Seulement, nous tenons a préciser que
c'est un thé&tre que nous avons demandé et
non un music ball. Et ce n'est pas la peine
d'améliorer a grands frais l'immeuble,- si
Ton n'a pas l'intention d'iipporter des ame
liorations, plus nécessaires encore, au
spectacle.
Or, il faut bien dire que c'est tres mal
préluder Aria rénovation de notre théAlre
que d'y tolérer des' "spectacles décadents
comme celui qui, il y a quelques jours a
peine, y révolta les moius prudes.
Peu suspects d'intransigeance flamingante,
nous ne voyons laucuu inconvénient a ce
que Ia ville ne[fasse pas de distinction entre
représentations francaises et flamandes,
entre troupes beiges et autres. Neus avons
ici une population wallonne et des amateurs
de litférature [frangaise assez nombreux
pour que cette attitude de la ville se justitie,
aux yeux d'un grand nombre.
Mais autre chose e8t 1'honnète fhéitre
frargais, autre chose le défeallage'|.des gri-
voiseriee chat-noiresques les plus grossières,
qui ne sont bonnes qu'A nous dépouiller de
nos meilleures qualités de race.
Nous espirons que le Davidsfonds, qui a
l'un de ses plus dignes représentants k notre
hotel de[ville, y protestera par sa'voix.
En attendant, reproduisons, en la taisant
cótre.la protestation du Journal de Roubaix
(édition beige).|(Notons que ce journal avait
déja,protesté,'peu[de, jours auparavantT"a
l'oecasion d'uae représentation identique
donnée a THippodrome de Roubaix)
La tcurnée Milo de Meyer a donné,
samedi soir.un spectacle bien plus de music-
ball que de thédtre, spectacle du plus pur
parisianisme et pétillant de gauloiseries. La
direction avait annoncé un spectacle pour
families. Zuze un peu, mon bon, s'il ne l'eüt
point été 1
Les familles'yproises n'ont été déja que
trop fréquencment [leurrées par dej telles
assurances.(Elles commencent.'a bon droit,
a être d'avis qu'une censureYimpose. Si on
n'y veille.ce'sera la'mort-de notre théitre.»
Le Moniteur du 26 Novembre 1911 a
publié, entre autres, les nominations suivan-
tes
Dans ÏArmèe
Ordre de Léopold. Officier le colonel
Hagemans.du ir régiment de lanciers,adjoint
d'état-major, commandant l'Ecole d'équita-
tion.
Dans la Garde Civique
Ordre de la Couronne. ChevalierM.
Froidure, capitaine-commandant k la Garde
civique d'Ypres.
La Croix civique de 2* classe est décernée
au lieutenant De Saegher, H., et la Médaille
de ie classe, au sergent Pinteion, M.
Dans le Monde des Arts
Ordre de Léopold. Chevalier MM.
J. Coomans.architecte, aYpres; J. Goetinck,
Professeur de violon a l'Ecole de musique
d'Ypres.
Ordre de la Couronne.— Chevalier M™
de Hem (Lebbe), artiste peintre, a Ypres.
Le Journal d' Ypres présente aux nouveaux
chevaliers et décorés ses meilleures felicita
tions.
ArméePromotions. Est nommé
lientenant-payeur le sous lieutenant payeur
Dekeyser, A., du 6« régiment de ligne déta-
ché a l'Ecole d'équitation.
Dans rartillerie sont nommés lieutenants
les sous-lieutenants Melen, M., du 6e régi
ment, Rongé, M., du 7' régiment, Du Four,
J., du 5e régiment, Nonnon, R., du 8e régi
ment et Hermans, P., de l'artillerie de la ir<
div. decav. a l'Ecole d'équitation.
Decoration civique. Sapeurs-pompiers
communaux de Wervicq. Croix de 2e classe:
Le sous-lieutenant Ferrant, H le i« ser
gent Pector, J..le sergent Dumont, Ch.
Médaille de t* classe le sergent Vandewoes-
tyne, Y.
Sapeurs-pompiers communaux armés de
Poperinghe. Méd. de i* classe L'adjudant
Vancaeyseele, F. Méd. de 2' classe Les
sapeur-pompiers) Baert, J., .Baert, M., Gee-
raert, G., Lermyte, C., Rosseel, E.
Un ar. r. du 3( oct. alloue un subside de
2026 fr. a la commune de Wervicq pour
l'exécution de travaux de voirie vicinale.
li Si Si Si Si Si JU Si Si
Vendredi 24 Novembrè
M. Monville continue son interpellation
sur la situation militaire. II s'occupe surtout
d'Anvers et prétend que la loi de 1907 rela
tive a la defense d'Anvers n'est pas exécutée.
M. Hellebaut, ministre de la guerre.
Jamais, a ancun moment je n'ai déclaré que
la situation était parfaite. Quant aux pro
messe.!, ce sont celles qui résultent du pro-
gramme que je me suis iwposé et dont je
poui'Buis normalement l'exécution.
Ceux qui ont renseigné M. Monville
étaient mal renseignés ou bien ils ont fait
des confusions voulues. De plus, des lettres
contidentielles qui m'avaient été adressées
ont été publiées par les journaux en les
troDquant.
M. Yerhaegen [fait remarquer qu'il n'y a
pas une seconde administration publique ou
il y ait autant de coulage de renseignements
qu'au département de la guerre les officiers
en activité qui se sont adressés aux jour
naux au lieu de s'adresser au ministre, ont
commis une trahison.Le ministre est accusé
d'iacurie par des officiers anonyme3,unique-
ment paree qu'ils désirent la chute du gou
vernement et l'instauration du service gene
ral. Nous maintiendrons, nous, la loi de
1909.
Mardi'28 Novembre
M. Yerhaegen insiste pour quelesouvra-
gss de la ligu3*. avancée d'Anvers soient
achevés le plus t6t possible.
Que faut-il a notre excellente armée la
conöance ébranlée par des écrits anonymes
et par la divulgation de pièces confiden
tielies I On propose une enquête parlemen
taire je n'en veux k aucun prix. Ce serait
un blame a l'adresse du', miniBtre. Ce quil
faut a l'armée, ce n'esUp&s l'éclat et le bruit
inseparable d'une enquête parlementaire,
c'est une étude sérieuse approfondie dans le
calme et le silence. Ce qu'il,, faut, c est que
l'étranger sache que notre armée est préte
et qu'elle sera soutenue par toutes les forces
vives de la nation.
MM. Van Marcke et Théodor s'attachent
k la valeur des traités qui garantissent notre
nationality. TL'invasion de notre^ pays est
fatale en cas de conflit entre la France et
l'Allemagne. Notre neutralité doit être ar
mée, affirme M. Théodor, dans la mesure oü
nous avons intérêt a vivre indépendant.
Aussi devrons-nous fournir le maximum
d'eftorts possibles. M. Théodor conclut que
le contingent est insuffisant et qu'il faudrait
consacrer davantage au budget de la guerre.
Mercredi 29 Novembre
M. van Limburg Stirum. On a parlé
des milliers d'hommes qui se trouvaient au
camp d'Elsenborn cause de la stomatite
aphteuse qui empêcherait le ravitaillement
de la troupe.
On a dit aussi que la distance de Stavelot
au camp est de 10 Km. Mais elle est beau-
coup plus grande. En outre, le plateau a
traverser entre la Vesdre et Stavelot se
compose de finges fourbeuses et profondes
aussi impraticables a la cavalerie qu aux
caissons et a l'infanterie
Ou demande une enquête elle ne pour-
rait avoir pour résultat que de désorganiser
notre situation militaire, ce serait jeter la
suspicion Bur le ministre et sur les grandes
commissions militaires Du rcs'e,cotte en
quête serait faite par des incompétents ou
bien elle sa bornerait a interroger des tecli-
niciens.C'est aux graudes commissions mili
taires a faire l'enquête.
M. Hymans prétend que le ministre est
gravement coupable, que l'armée de cam
pagne ne disposait des forces nécessaires ni
en matériel ni en artillerie et qu'elle n'aurait
pu être mobilisée dans les conditions vou
lues.En présence des révélations de lapresse,
il insiste pour que l'enquête soit décrétée.
M. Woeste. La gauche se pose aujour-
d'hui en champion de la défense nationale.
Et cependant, c'est Frère-Orban qui a mecé
la campagne contre les forts de la Meuse, et,
l'opposition tout entière sauf quelques
députés d'Anvers et M. Warocqué a voté
contre les nou velles fortifications d'Anvers.
II n'y a pas lieu de proposor maintenant'
ou dans un avenir rapproché.la modification
de la loi de 1909 mais on ne comprend pas
le chiffre de 42.800 hommes. Le système
d'un fils par familie peut donner plus de
42.8C0 hommes.
M. le Ministre a raison de ne pas vouloir
réduire le temps de service. L'exemple des
pay3 voisins est la pour nous instruire il se
produit déjA en reaction en Hollande.
Les puissances ont respectè notre neutra
lité jusau'ici, et je me rappelle la fagon
dont les grandes puissances se sont compor-
tées envers nous en 1870; dire que la guerre
est fatale et que Tinvasion de notre territoire
ne l'est pas moins, c'est lancer un outrage
gratuit a l'adresse des puissances garantes.
Jeudi 3o Novembre
M. Lorand próconise—peur la quatrième
fois 1. l'organisation de l'armée a l'instar
de celle de la Suisse.
M. de Broqueville, chef du cabinet, mon-
tre que l'opposition n'a jamais rien voté
pour la défense nationale elle a repoussé a
deux reprises leB crédits nécessaires pour le
renouvellement de l'artillerie.elle a repoussé
de même les crédits pour Tarmement des
forteresses et notammeDt de la position
d'Anvers, enfin elle a repoussé les crédits
pour Taméiioration du casernement.
Et c'est dans ces conditions que l'opposi
tion ose réclamer une enquête Elle devrait
être la dernlère, après le3 votes qu'elle a
émis, a nous reprocher ce que nous avons
fait. [Appl. d droite).
L'enquête qu'on neus demande serait fé-
cheuse au point de vue international. Le
danger serait d'autant plus grave que l'en
quête pourrait donner lieu a des divergences
d'appréciations nuisibles au pays. {Trés bien
d droite.)
Celle qu'on nous propose serait dange-
reuse au poiüt de vue de la discipline.
Enfin e'le serait dirigée par des person-
ualités sans compétence.
Quand notre reorganisation sera terminée
la période transitoire est tcujours assez
longue notre armée sera A la hauteur de
sa mission. Jamais nous n'avons eu des
tffectifs aussi nombreux qu'aujourd'liui ni
autant de munitions.
'*J$ «JP s# iüi 1 si sl
On lit dans la Croix
Nous avons annoncé hier, en dernière
heure, la fuite du directeur de la Lanteme
Victor Flachon, inculpé du crime d'attentat
a la pudeur.
Au moment de préciser la nature du crime,
la plume nous est tombée[des mains* tant
elle est répugnante et infame.
La commutation de peine accordée par
M. Fallières a Soleilland, condamné A mort
pour un crime de cette sorte, déchaïna en
France une indignation tellequ elleen ébran-
la le gouvernement. En vérité, les pères et
les mères de familie eussent accepté da faire
eux mêmes Toffice du bourreau auquel 1 Etat
avait arraché Soleilland. Victor Flachon a
pourtant dépassé en horreur ule crime de
Soleilland. Sans doute, il n'a pas assassiné sa
victime, nr.ais ce nest pas Tassassinat que
retint surtout la-colcre publique, ce fut sur
tout la souillure Dréalable de sa petite victi
me, et la preuve, c'est qu'elle imprimela
flétrissure de son com a tous les misérables
qui commettent le même abominable forfait.
Or, ce n'est pas une victime qu'a souillée
Flachon, c'est un nombre indéterminé, ce
n'est pas un crime qu'il a commis, c est une
série de crimes qu'il a organisés méthodique-
ment avec l'ignoble complicité de tfemmes
innommables.Et l'age de ses victimes variait
de 5 9 ans
La qualification de monstre hantait le
grand criminel. II avait institué dans son
journal une rubrique intitulée:«Lesmonstres
en soutane». II était si naturellement un
monstre, qu'il croyait tout|le monde capable
des monstruosités qu'il perpétrait chaque
jour. Et, dans sa haine de la religion, dans
son imagination perverse, il en accusait sur
tout les ministres du bon Dieu, voués a la
chasteté.
D'ailleurs, il ne haïssait pas seulement la
religion; ce corrompu jusqu'au crime haïssait
tout ce qui était pur, tout ce qui était chaste,
tout ce qui était sain.
Son journal, la Lanterne, est le seul qui
ait osó s'attaquer aux saintes femmes qui
consacrent leur vie k la prière et au soulage-
ment des pauvres, le seul qui les ait calom-
niées, le seul qui ait poursuivi avee une rage
sauvage Texpulsion des Petites-Soeurs de
1'AssomptioM, gardes-malades des pauvres
On comprend maintenant son acharnement
contre elleselles contrariaient ses igoobles
passions, en protégant dans les foyers, en
même temps que la vie des parents, la pu-
reté des enfants. filles étaient Tennemi de
ses débauches.
"sBp. S&. iff 5# S
Les Beiges sont égaux devant la loi.
Constitution.
II est question de Taugmentation du nom
bre des députés.
Pourquoi t
La Constitution ne le réclame pas. Eile
fixe un maximum. L'article 49 dit
La loi électorale fixe le nombre des dé
putés d'après la population. Ce nombre ne
peut excéder un sur 40,000
Elle ne dit pas que ce nombre doit aug«
menter au fur et a mesure de Taugmentation
de la population.
Etla Gazette avait bhn raison de dire le
4janvier 1902
Si nous avions un député par quarante-
cinq ou cinquante mille habitants, nous
serionsdéjètrès confortablementreprésentés.»
El la Chronique disait encore mieux
Si Ton tenait a une représentation d'un
député par 60 ou 80,000 habitants, ce serait
bien suffisant et Ton pourrait se débarrasser
des incapables, des bavards et des malembou-
chés.
Mais il y a pire que le grand nombre de
députés. II y a les grands arrondissements.
Pourquoi ne pas les égalieer f
Le Littoral d'Ostende e'erit a ce sujet
Bruxelles peut élire 21 députés.
L'élecleur bruxellois compte 21 représen
tants suxquels il peut s'adresser pour obtenir
des faveurs du gouvernement. Bruxelles, avec
ses faubourgs et les environs, forme un seul
bloc, un seul collége electoral.
II y a actuellement 3o colléges électoraux
qui peuvent élire ensemble 166 députés. La
capitale a cinq fois la moyenne des autres
arrondissements. i
Faisons le compte. On verra Tégalité des
électeurs et Tinjustice qui mènera le pays a
la ruine.
Un arrondissement, Bruxelles nomme 21 députés
Un antre grand arrondissementAnvers 13
Un autre, Liège 12
Un autre, Gand 11
Un autre, Charleroi 9
3 arrondissements cbacuu 6, onsemblelS
4 arrondissements ebacun 5, 2o
9 arrondissements chacun 4, 36
5 arrondissements ehacun 3, 24 1
1 arrondissements seulement 2
3) arrondissements. 166 députés
Bruxelles a plus de six fois nntant de dé
putés que Turnhout,; qu'Ypres, Audenarde,
Termonde, Thuin, Hasselt, Tongres, Arlon;
Plus de cinq fois autant que Bruges,
Ostende, Roulers, Saint Nicolas, Malines,
Nivelles, Soignies, Huy, Dinant
Plus que quarante fois autant que Cour-
trai, Alost, Verviers et Namur
Plus de trois fois autant que Louvain,
Termonde, Mons
Presque le double de ceux de Gand et de
Liège qui sont encore trés favorisés.
Pourquoi ne pas( avoir un scrutin unino-
minal ou binominal ou trinominal partout,
mais Tégalité pour tous 1
On a pu joindre Fumes et Dixmude a
Ostende, qui en étaient détachés jadis lors-
qu'on avait le vote uninominal a Ostende. On
peut encore diviser Bruxelles, on peut aussi
bien sectionner Bruxelles, Gand et autres
grands arrondissements par 40, 5o ou 60
mille habitants, de même que jadis on par-
tageaitles villes en sections. Enl843, la ville
d'Ostende'Lqui n'étaifpas grande[emétendue
et qui était renfermée dans seslremparts
était composée de deux sections! et il y avait
un scrutin séparé pour chaque section.
Done il y(a 3o arrondissements qui nom-
ment 166 députésYcinq villes en nomment
66 et 25 autres arrondissements <£le<-tnra»x
en nomment "seulement cent/, les premiers
colléges en moyenne 14, les autres 4.
Et les vingt cinq se soumettent, et accep
tent l'inégalité.
Quo usque tandem....
Rpfniir ri'flffp 110St prouvé quö toutf
utluui u «gei les dames font usage de
la Pilule antiglaireuse Walthéry, évitent tout
danger et eonservent la santé la plu» parfaite.
t fr. la boite.
SfP S# .SflP S# .'S#. S# A# ï#- 'S0
Le Tére Verbiest.
A l'heure oü sa prospérité matérielle
prend aux yeux des nations, des propor
tions enviables, notre pays fait preuve d'une
hauteur de vues qui Thonore, en se souve-
nant des grands hommes qui Tont illustré
en mettent leur génie au service de la foi,
de la science ou des arts.
Depuis plusieurs mois, les journaux bei
ges s'occupent de la mémoire du Père Ver
biest. Déja les plus importantes revues lui
coasaorent des articles de tout point intéres
sants. Surtout les fêtes qui se préparent a
Pitthem, village natd de Tilluatre mission-
naire, peuvent dès aujourd'hui compter sur
un succès éclatant, vu le concours synapathi-
que de tout ce que laBelgiquecompte d'hom
mes influents, distingués, et intéressés par
des motifs spéciaux a la cause dn Père Ver
biest. La composition du comité de Patrona
ge en fait foi
Comité de Patronage
Presidents d'Honneur.
Monsieur Beernaert, Ministre d'Etat.
Monsieur Davignon, Ministre des affaires
Etrangères.
Monseigneur Waflelaert, Evêque de Bru
ges.
Membres d'Honneur.
Monsieur Poullet, Ministre des Sciences
et Arts.
Monsieur Vandevyvere, Ministre des tra
vaux public» et de Tagriculture.
Monsieur le Baron Ruzette, Gouverneur
de la Flandre Occidentale.
Monseigneur Christiaens, Anc. Vic. Apos-
tolique du "ou pó (Chine).
Monsieur le Comte de Beauffort, Eeghem.
Monsieur le Baron de Borchgrave, Mem-
bre et Anc. Président de l'Académie de Bel-
gique.
Monsieur le Vicomte de Jongbe d'Ardoye,
Sénateur.
Monsieur le Comte Jacques de Lalaing.
Monsieur Julien Delbeke, Membre de la
Chambre des Représentants.
Monsieur Delvoye, Administrateur de'é-
gué des Etablissements Qrutry.
Monsieur le Chaaoine Desclée, Bruges.
Monsieur le Lieutenant Général Baron
Donny, Aide de Camp honoraire du Roi
Monsieur de Wouters"d'Oplinter, Direc
teur de la Banque SimfBelge.
Monsieur le Baron [Gilles de Pelichy
Membre de la Chambre des Représentants
Monsieur Qoetseels. Administrateur In-
gpecteur de l'Observatoire Royal de Belgi-
qne.
Monsieur Jan Jadot, Directeur k la Société
Générale de Belgique.
Monsieur Franz Lateur,Membre de l'Aea-
dém'e Flamande.
Monseigneur Laureat Janssens, O. S. B.
Monsieur Leclercq, Anc.f Président de
la Société Géographique de Bruxelles.
Monsieur Lecointe, Directeur scientifique
a l'Observatoire Royal.
Monsieur Mansion, Professeur émérite de
mathématiques 4 l'üniv. de^Gand.
Trés révérend Père Mortier, Supérieur
Général des MisBionnaires de Scheut.
Monsieur Ad. Mulle ter Schueren, Pithem.
Monsieur Mulle ter Scheuren, Sénateur.
Monsieur le Commandant Pontns, Direc
teur de la Revue Chine et Belgique.
Trés révérend Père Thibaut, Provincial
des Jésuites.
Monsieur Frans Van Cauwelaert, Membre
de la Chambre des Représentants.
Monsieur le Baron van der'Bruggen anc
Ministre de l'Agriculture.
Monsieur le b°»van der Gracht d'Eeghem,
Commissaire d'arrondissement, Thielt.
Monsieur l'Abbé Hugo Verriest, memhre
de l'Académie Flamande.
Monsieur R. Warocqué, Membre de la
Chambre des Représentants, Président de la
Société Sino-Beige.
Comité local.
M. Joos de ter Beerst (Bourgmestre.)
M. Loridan, notaire.
M. Calmein, industriel.
M. le Chanoine Devroe.
M l'abbé Blondeel. (Secrétaire).
Depart des Missionnaires
II y a peu de temps sont partis pour les
missions du Congo Beige six religieux sa
lésiens MM. les abbés J. Sak, chef de la
mission, Mariage et Schillinger, et MM. les
coadjuteurs Mauss, patron boulanger, F.
Verboten .patron menulsier et Pierre Eenais,
patron tailleur.
Les nombreuses personnes qui assistèrent
a la touchante cérémonie des adieux uui
montró qu'elles savaient se souvenir de ceux
qui longtemps se prodiguèrent pour le plus
grand bien des ceuvres[internes et externes
du Vénérable Don Bosco. Nous les remer-
cions d'être venues.
Ce que les\missionnaire8>ont faire au
Congo est indiqué par la circulaire d'invita-
tion que nous reproduiaons*: Les fils du
Vénérable don Bosco de la province beige
de Tlmmaculée-Cenception auront le bon-
heur d'envoyer au Congo un premier con
tingent de missionnaires. Trois prêtres et
trois missionnairesToadjuteurs'jvont fonder
au KataDga des cours primaires et des
écoles agricoles et professionnelles. A cela
cependant ne se bornera pas leur zèleen
attendant que les locaux et l'outillage soient
prêts pour l'apprentissage des métiers aux
noirs, ils iront, parcourant des contrées
privées jusqu'a ce jour d'un ministère régu
lier et continu, créaot ainsi ua vaste cbanip
d'apostolatdont le centre seront les écoles
elles-mêmes. Confiant dans la protection de
la divine Providence, dans les prières de
leurs confrères et des nombreux Coopéra
teurs répandus dans le monde, ils ont la
ferme espérancede mener a bien cette oeuvre
de régénération et de civilisation chré-
tienne.
Ils espèrent que vous viendrez nombreux
assister au départ des missionnaires. Votre
presence a cette touchante cérémonie sera
pour eux un puissant réconfort. Us empor-
teront sur la terre africaine Tassurance que
les Coopérateurs de notre Belgique si catho-
lique, se feront un devoir de les aider tout
spécialement par leurs bonnes oeuvres, et
d'avoir ainsi part k leur mérite.
Que Dieu et Notre Dame Auxilintrica
daignent les conduire, les fortifier et nous
bénir tous.
C'est le voeu que nous formons nous
mêmes. Mais nous y ajouterons celui-ei-
Dieu les garde afin qu'ils nous reviennes
plus tard et nous racontent les mervei ®8
réaliséeB, les nombreuses conversions op
rées par leurs soins. Et après avoir a1D®
consolé nos coeurs et raffermi notre
qu'ils repartent e6Cortés de nos prière®
de notre souvenir, pour reprendre a
oeuvre sublime et faire du Congo une seco
de Belgique 1—
Walthéry, suffit toujours pour guórir
la plus ancienne et la plus pénible. 1 fr-
fggBBBHg»BWWww«iiui»MJLiu«L
I -
ijm cjs 'CF C* Bf* CBr CF CF VuF-