Tribunaux pour enfants
La Chambre
Un violent incendie détruit
une maison de commerce
«8 m «ft m
Une importante exposition
horticole aura lieu en
Septembre 1912
Kepos dominical
Recital Mulders
Nominations ecclésiastiques
Communiqué.
dit M. Sobry, est une question accessoire.
Si une réforme est jugée nécessaire, que l'on
commence par la classe la plus basse et que,
d'année en année, on arrive ainsi a la plus
haute, mais que Ton ne commence pas par
une classe intermédiaire.
M. Sobry fait encore observer que le
règlement communal du 6 Novembre 1897
'prescrit de se conformer au programme de
*Etat.
M. D'Huvettere. Après taat d'aunées,
cela revient-il a quelques mois
La proposition de M. le Président, ten-
dant a retarder tont changement jusqu'a
l'année scolaire 1911-1912, mise aux voix,
est adoptée a runanimité, moins l'abstention
de M. Sobry.
Instruction publiquebudget 1912 des
écoles primaires. Ce budget so cloture
en recettes et en dépenBes pour l'école pri
maire payante a 5500 fr. et pour 1 école
primaire gratuite 38075.
Classe ménagère de l'école de Marie
budget M, le Président. Le
budget se borne a l'octroi d'un subside. Nous
demanderous a l'école de nous renseigner
sur sa situation budgétaire. Le subside liabi-
tuel demandé est de 750 fr. Ce subside est
renouvelé a runanimité.
r
Instruction publiquebudget 1912 de
l'école moyenne. Ce budget, qui a été
examine par le bureau administratif, se CiO-
ture en recettes et dépenses a fr. 36417,50.
Culte procés-verbal de location de biens
de la fabrique d'église St Pierre. M. Ie
Président demande de remeltre eet objet a
une procbaine séance, le procés verbal
H'étant pas signé. 11 sera demandó a M. le
secrétaire de se mettre en ïègle.
I»**
Hospicés ven te d'arbres, bois taillis, etc.
La délibération dont M. le Président donne
lecture, énonce les diverses coupes a faire et
les prix d'estimation Le consei! donne un
avis favorable.
La séance publique est levée a 6 heures.
1*5 #5 *5
Le Journal de Bruxelles consacre au pro-
jet déposé par M. le ministre de la Justice,
sous forme d'amendement, Partiele qu'on va
lire
II n'est pas problème plus inquiétant que
celui de la criminalité. II semble, a consulter
les statistiques, que les sources de la vie so
ciale deviennent de moins en moins pures.
Les faits-divers nous révèlentYchaque fjour
des méfaits commis par des enfants et des
jeunes gens. Que faire pour conjurer un
phénomène aussi inquiétant? Assurément, il
faut compter avant tout sur 1 éducation reli-
gieuse. En dehors de ce remède, il n'en est
pas un seul qui apparaisse comme tout fait
efficace. Cependant, Sfcöté de l'éducation,
n'y a-t-il pas des mesures a prendre, par voie
d'autorité, pour essayer de remettre dans la
bonne voie les enfants pervertis? Suffit-il,
vis-a-vis de l'enfant coupable, de recourir a
la répression sous la forme moderne de 1 em-
prisonnement N'y a-t-il pas des mesures
d'ordre pre'ventif auxquelles on peut utile-
ment recourir Cette question pre'occupe de
plus en plus tous ceux qui soccupent de
science pénale ou.de science sociale.
II y a vingt-cinq ans, M. Lejeune, alors
ministre de la justice, déposa un projet rela-
tif a la protection de l'enfance. Ce projet,
devenu caduc par suite de la dissolution, a
été représenté par le Gouvernement en i8g5.
En dernier üeu, ce projet fut repris, le 16
décembre 1904, par M. Hector Denis il a
fait l'objet d'un intéressant rapport de M.
Renc Colaert, le 21 aoüt 1908.
Mais depuis 1908 les idéés oni évolué.
Une idéé nouvelle, qu^n'était guère>nnue
en Belgique il y a quelques années encore,
celle des tribunaux pour enfants, a fait de
trés grands progrès. On peut dire quelle a
rallie' en peu de temps tous ceux qui se pre-
occupent des problèmes de criminalité et de
patronage.
11 s'agit, comme on le sait, de constituei
une juridiction chargée non seulement de
jugement, mais aussi de la surveillance de
l'enfant coupable. L'idée a pris corps aux
Etats-Unis oü elk a été merveilleusement
réalisée par M. Linsay, le célèbre juge de
Denver. C'est en Amérique que Mme Henry
Carton de Wiart a eu l'occasion d'étudier
cette institution en 1904. Elle enafaitl'ob-
iet d'unc étude trés approfondie presentee
au Congres de l'Education Familiale, réuni
Liége en 1905. C'est la première étude qui
a étépubliéeen langue francaisesurcette insti
tution.Depuis lors.ies tribunaux pourenfants
ont été accueillis paria législation d'un grand
nombre de pays d'Europe. En Angleterre,
on s'en déclare trés satisfait. M. Courtnay
Lord, le Juge pour enfants de Birmingham,
y a acquis a peu prés la même réputation que
le juge Linsay aux Etats-Unis. En France,
un congres officiel des tribunaux pour en
fants a été convoqué, il y a quelques mois,
sous la présidence de M. Cruppi, ministre
de la justice. La réforme parait devoir être
introduite a bref délai dans la législation
i francaise. Enfin, chez nous, a plusieurs re
prises, des membres du Parlement et les rap.
i porteurs du budget de la justice, tant a la
j Chambre qu'au Sénat, ont insisté pour que
cette institution fut organisée. II imporie
toutefois de la combiner avec nos principes
constitutionnels et nos habitudes d'organisa-
tion judiciaire. II ne peut être question chez
nous d'une juridiction qui serait tout a fait
en marge de nos tribunaux actuels.
Dans les importants amendements que M.
Carton de Wiart, ministre de la justice, a
déposés a la séance du vendredii5 décembre,
i'institution apparait sous une forme appro-
priée a nos principes et a notre tempérament.
Dans chaque tribunal de première instance,
un desjuges sera désigné par le Roi pour
exercer les fonctions de juge pour enfants.
Son mandat sera de trois ans et sera renou-
velable. C'est ce juge, siégeant seul, mais
avec l'assistance du ministère public, qui
aura a connaitre des infractions commises par
les mineurs qui n'avaient pas dix-huit ans
accomplis au moment des faits. II aura k sa
disposition, en guise de sanctions, des
mesures diverses. Dans les cas sans gravité, il
pourra se borner a réprimander l'enfant et a
faire des injonctions a ceux qui, ayant autorité
sur lui, ont manqué a leurs devoirs de sur
veillance. II pourra aussi confier l'enfant a
une institution charitable publique ou privée.
Enfin, il aura le droit de mettre l'enfant a la
disposition du Gouvernement.
La première et la seconde dejjees mesures,
pour avoir touteleur efficacite', doivent s'ac-
compagnerdu régime de la liberté surveil-
lée Qu'est ce a dire C'est que le juge, soit
par Jlui-même, soit par Tinterme'diaire des
membres des comités de patronage et des
socie'tés tutélaires dont il devra s'entourer,
pourra et devra suivre l'enfant k travers la
vie, afin que l'enfant se s;nte sous un controle
qui sera en même temps pour lui une aide
dans les moments difficiles et un encourage
ment a mieux faire.
Le problème de la criminalité infantile ne
peut pas, bien entendu, être considéré sous
un angle trop sentimental. Il y a, parmi les
enfants coupables, a coté de ceux qui n'ont
failli que par défaut de surveillance ou a
raison des mauvais exemples dont ils étaient
entou és, des natures vicieuses et perverses.
Vis-A-vis de ces précoces vauriens qu'on
rencontre surtout dans nos grandes villes, la
protectioa de l'enfance ne doit pas perdre de
vue la protection sociale. II ne suffit pas,
pour défendre la société, de confier de jeunes
apaches a des écoles de bienfaisance jusqu'a
lage de 21 ans, pour les restituer ensuite a la
circulation. Ce serait un leurre sans excuse.
Aussi, quand le fait reproché a l'enfant aura
une réelle gravité, le juge pourra décider que
le coupable, arrivé a l'age de sa majorité, de-
meurera encore interné, mais cette fo's dans
un quartier spécial, pour un terme qui pourra
atteindre vingt années, s'il s'agit de faits
extrêmement graves.
Les amendements du Gouvernement ap-
portent aussi quelques légères modifications
au chapitre I et au chapitre III de la propo
sition de loi sur la protection de l'enfance. Le
chapitre I vise les causes de déchéance de la
puissance paternelle. Lorsque les tribunaux
se trouvent vis-a vis de ces enfants, que Jules
Simon appelait des orphelins qui ont le
malheur d'avoirdes parents la destitution
de la puissance paternelle, qui n'est qu'un
moyen de corruption de l'enfant, apparait
malheureusement nécessaire. Les amende-
ments font intervenir, dans l'cxamen de ces
causes, le juge pour enfants.
Le chapitre III de la proposition vise les
infractions commises contre la faiblesse ou
la moralité des enfants. A ce sujet les amen
dements duGouvernement n'apportent guère
de modifications aux dispositions que M.
Lejeune avait déja pre'vues.
Au début de cette session, M. de Broque-
ville, chef du cabinet, a signalé la protection
de l'enfance parmi les questions qui sollici-
tent le plus impérieusement une solution lé-
gislative. Tous les partis semblent d'accord
pour désirer que cette solution intervienne
a bref délai. Les amendements du gouver
nement ayant été renvoyés a la section cen
trale. dont M. Colaert a été le savant et zélé
rapporteur, il est permis d'espe'rer, que, dès
le mois de janvier ou de fe'vrier, la Chambre
pourra aborder l'examen de ce grave et dou-
leureux problème qui intéresse puissamment
nos destinées.
s8| S# .ïaP '*M 1$
Vendredi xS Décembre
M. L. Hubert répond au discours prouon-
cé par M. Franck a propos de la politique
finaucière du gouvernement.
Au début de notre nationalité, dit-il, nous
n'avions guère de prospérité, et c'eüt été
une mauvaise opération que d'amortir en
créant de nouveaux impots.
Nous n'avons pas emprunté plus que
d'autres, au contraire.
A gaucheSi
M. L. Hubert.—Pas plus que nos grandes
villes et moins que le gouvernement libéral
de 1879-1884, alors que la charge des con-
tribuables a dimiuué depuis le gouvernement
catliolique.
M. Hoyois, rapporteur, examine le résul-
jat de la loi sur les habitations ouvrières et
l'état de la Caisse d'épargne a propos de la
baisse de la rente, il fait remarquer avec
raison que les obligations de rente ont subi
un fléchissement analogue et même plus
marqué,et cepeudaut i! s'agit surtout d'em-
prunts de communes liberates ou carfellistes.
M. Pepiu demande la suppression del'ac-
cise sur le sucre. Ce droit rapporte 20 mil
lions.
M. Levie, ministre des finances, oppose
la question préalable a cette proposition.
Divers membres proposant de même la
suppression du droit de licence.
M. Liebaert. Je crois de mon devoir
d'opposer la question préalable a l'amende-
ment proposé, et je proteste, a 1 avance,
contre l'interprétation que l'on pourrait
donner au vote des membres qui voteront la
question préa'able. Leur opinion sur le fond
reste entière. Si la question préalable est
proposée, c'eet paree qu'on ne peut, par un
amendement au budget, boulevei ser la loi
de 1889, qui intéresse particulièrement les
finances des communes. (Aux voix Aux
voix
La question préa'able est adoptée par
assis et levé, droite contre gauche. (M.
Hoyois se léve avec les membres de l'opposi-
tion.)
L'ensemble du budget est adopté par 74
voix contre 56 et 1 abstention (Daens).
Mardi 19 Décembre
M. Mechelynck interpello le ministre de
1'Intérieur sur les résultats du recensement.
Divers membres présentent ensuite des
motions d'ordre.
Mereredi 20 Décembre
A la séance du matiD, on discute une in
terpellation de M. Donnay, socialiste, sur
les atteinte3 qui auraient été portées a
Seraingau droit syndical des ouvriers.
L'après-midi, après quelques courtes ob
servations, on vote la loi du contingent de
l'armée et divers autres projets urgents.
M. Braun interpelle le Ministre de la
guerre au sujet de l'évacuation de la caserne
Leopold a Gand et des causes qui Font pro-
voquée il vante la situation sanitaire de la
ville de Gand.
M. le lieutenant-général Hellebaut répond
que contrairement aux affirmations de M.
Braun, l'analyse de l'eau de la ville a donné
uu résultat dangereux.
Jeudi 21 Décembre
iM.Boël interpelle le ministre des chemins
de fer sur le nouveau règlement appliqué
aux raccordés aux chemins de ter de l'Etat,
et sur les nouveaux tarifs a appliquer a
l'iudustrie.
Dans sa réponse au premier point l'e
ministre de Broqueville justitie longuement
le tarit' appliqué aux raccordés; il s'est appli
qué a deprever proportionnellement ceux
qui feraient un trafic intense.
Quant au second point, il faut avoir égard
au renchérissement considérable des prin
cipals matières premières, telles que le
charbon et les rails, a l'amélioration de
situation du personnel, a celle des gares et
des voitures or tout cela se fait sans aug
mentation du tarif de transport des voya-
geurs.il faut done pourvoir a des ressources
nouvelles, et celles qui seront créées sont
parfaitement justifiées.
UNE NOUVELLE VOITURE AUTO
MOBILE va iaire son apparition Le con-
seil d'administration des usines Minerva
d'Anvers a décidé la mise en fabrication
d'une petite sans soupapes. Cette voiture
sera particulièrement appréciée des nom-
breux amateurs dont le budget ne permet pas
l'achat des types actuels a peine décidée, la
petite sans soupapes voit s'élever une nuée
d'acheteurs compétents. Une enquête, en
effet, a été faite a son sujet auprès de tous
les agents de la grande marque anversoise et,
a l'unanimitp, ils ont, non seulement approu-
vé le nouveau type, mais en ont, dès mainte-
nant,demandé ferme de si grandes quantités,
que teute la production prévue pour 1912-
1913 est prise et même dépassée 1 Exemple
unique de prospérité prouvant, a suffisance,
la vogue mondiale des Minerva sans soupa
pes.
Un incendie quicomptera parmi les plus
violents que nous ayonsconuus depuis nom-
bres d'années a Ypres, s'est déclaré mercre-
di soir, dans la maison de M. Camille Ta-
hon, négociant en denrées coloniales, chaus-
sée de Furnes.
I A 9 h 3/4, les coups répétés du tocsin
annongaient lugubrement le leu La loule
couruten bate vers leCbateau-d'Eau auquel
la maison de M. Tahon fait vis-a-vis.
Une gerbe de flammes s'éiancait d'une
fenêtre du premier étage, occupé par un
locataire, le lieutenant d'artillerie Placquet
Georges, déraché a l'école d'équRation.
C'est dans la cuisine de eet appartement,
j; située a l'angle de la maison, que le feu
1 semble avoir pris naissance pour se propager
1 immédiatement, activé par le vent, a la
pièce voisine. Après le depart de Mme Plac
quet, par un train de l'après-midi, l'officier
avait quitté son appartement vers cinq
heures pour serendreau mess. II avait éteint
le gaz et il n'y avait plus de feudans le poële.
Les causes de eet incendie seront done diffi
ciles a e'tablir, s'il n'est pas prouvé qu'un
vice de construction l'ait provoqué.
Le propriétaire de la maison et sa familie
étaient déja au lit quand un bruit insoiite
leur flt croire k la presence de cambrioleurs
dans la maison. Armé d'un revolver, M.
Tahon sortit de sa chambre, mais il vit aus-
sitot qu'un feu violent avait déjü pris des
proportions trés inquiétantes. II n'eut que le
temps de réveiller sa familie et de sauver
les objets les plus précieux.
Uu voisin courut aussitot au bureau de
police d'oü l'on avertit le guet de la tour.
Le toc3Ïn, le téléphone et les sonneries des
clairons firent accourir le9 pompiers aveo
leur célérité habituelle. M. Léon Wallaert,
uu des premiers sauveteurs présents, eut la
présenced'esprit de fermer aussitot le comp-
teur a gaz.
L'intensité du feu, qu'activait un veat
violent, était telle qu'on ne put songer qu'a
le circonsc' ire et a préserver ainsi les im-
meubles contigus trés menacés. Malgré les
torrents d'eau versés sur le brasier, les
combles ne tardèrent pas a prendre feu. Un
dépot de tabac et de cigares qui s'y trouvait,
alimenta longtemps l'incendie.
Ce n'est qu'au prix des plus grands efforts
qu'on parvint a se rendre maiire du feu. II
fallut tout l'acharnement et foute l'intelligen-
ce de nos pompiers pour arriver a le cir-
conscrire au bout d'une heure.L'und'entr'cux
Wolters, fut blessé a la main, mais peu griè-
vement, d'un éclat de vitre, et recut aussitot
les soins requis a l'hópital militaire.
De tout eet immeuble construit /par M.
Tahon il y a une douzaine d'années, oa ne
pourra conserver qu'une partie du rez-de-
chaussée. II était assuré, ainsi que le mobi-
lier. Le lieutenant Placquet n'était pas
assuré pour son argenterie et d'autres objets
qui ont péri dans l'incendie- Ses chevaux,
ainsi que ceux du lieutenant Lebon, qui
occupe la partie attenante de eet immeuble,
ont été retires des écuries dès la première
alerte. I)es selles et d'autres objets, trouvés
a uue grande distance, ont été rapportés a
leur propriétaire, mais il n'en a pas été de
même de la bicyclette du lieutenant Plac
quet, que des voleurs ont emportée.
Quoique le feu füt maitrisé avaüt minuit
déja, des pompiers sont restés surveiller
toute la nuit. Le service d'ordre a été trés
bien fait par la police sous la direction de
M. le commissaireet de M. le commissaire-
adjoint, et l'autoritó militaire a prêté son
dévoué concours.Nous avons remarqué la
présence sur les lieux du sinistre, de MM.
les échevins Fraeijs de Veubeke et Vanden-
boogaerde, de MM. les conseillers D'Huvet-
tere et Sobry et de M. l'ingénieur Coomans.
La société Horticole de l'arrondissement
d'Ypres, fondée en février 1887, fêtera l'an
née procbaine son 25® anniversaire.en même
temps qu'elle fêtera ses fondateurs M. le
Baron de Vinck, président d'honneur M.
Van Winsen, présidentM. Théophile Her-
reman, vice-président MM. Daeninck et
Em. Froidure, membres.
A cette occasion, elle organise, pour le
troisième dimanche du mois de septembre
prochaiu, une exposition horticole dont
l'importance promet d'etre trés considérable.
Le programme comportera plus de 90 sec
tions différentes, et les vastes salles du pre
mier étage des Halles qui seront affectées a
cette exhibition, pourront contenir avec
peine les nombreux produits horticoles dont
les envois sout déja assures.
Un Comité defêtes s'est déja constitué et est
composé de: MM.Val Bouckenooghe.prési-
dent Robert Pauwels, secrétaire Leon
Vandevoorde, secrétaire-adjoint Isidore
Dewilde, trésorier Charles Baus et Ilemi
Bouquet, conseillers coinmunaux Henri
Lapiere et Edm. Liégeois, membres. M.
Ch. Van Winsen, architecte de jardins,
dressera les plans de l'exposition.
PHARMACIEN DE SERVICE
Dimanche 24 Décembre
A. DONCK, rue de Lille, i3.
Successeur F. Van Windekens.
Lundi 25 Décembre Noè'l
E. GAIMANT, rue de Menin, 6.
Une jolie fête musieale nous est annoncée
pourle Dimanche 14 Janvier prochain au
théatre de la ville, a 4 1/2 heures du soir
Deux jeunes artistes, Mademoiselle Ludovi-
va Mulders, cantatrice et Mademoiselle
Claire Preumont pianiste, y prêteront leur
gracieux concours.
Mademoiselle LUDOVICA MULDERSest
courtraisienne de naissance. Après avoir
commence ses études musicales a l'academie
de musique de sa ville natale elle partit pour
Bruxelles accompagnée d'autant de félicita-
tions que de regrets. Au Conservatoire Royal
elle ne tarda pas a obtenir les plus grands
sucoès. D'abord son premier prix de chant
avec grande distinction, puis le prix de la
Reine, l'indiquèrent a l'attention générale
comme cantatrice de toute première valeur.
Après s'être fait entendre dans quelques
grands concerts en Belgique et a l'étranger,
oü elle fut vivement applaudie, Mademoisel
le Mulders ne connut plus que des suceès
touj 3urs grandissants. C'est elle qui fut
choisie par M. Léopold Satnuël pour inter
preter le röle de Christine dans sa cantate
intitulée Tyeho Brayé oeuvre imposée
C9tte année pour le concours du prix de
Rome (composition musieale). M. Samuè'l
savait a quelle artiste il s'adressait, et la
charmante exécution du role de Christine
ne contribua pas peu a l'obtention du prix
que M. Samuël conquit a l'unanimité.
Mademoiselle CLAIRE PREUMONT est
une toute jeune pianiste. Elle commenca ses
études musicales a l'age de 13 ans au Con
servatoire de Bruxelles, sous l'habile direc
tion de l'éminent professeur Gurickx. A 15
ans elle obtenait un premier prix avec la
plus grande distinction A 16 ans le prix
Van Cutsem. Son mécanisme surtout est ad
mirable.
Ce sont ces deux charmantes artistes que
nous aurons l'occasion d'entendre prochai-
nement. Sous peu ellespartiront pour l'Alle-
magne et la Russie oü elles iront cueillir do
nouveaux lauriers.
Le public Yprois ne laissera pas d'aller les
entendre il voudra une fois deplus proté
ger les arts et eu les protégeant, saluer de
ses plus chaleureux applaudissements, Mes-
demoiselles Mulders et Preumont pour leur
brillant talent
Pour le comité de patronage
Les presidents d'honneur
Baron de Vinck
Edouard Verschoore.
Le secrétaire, Le président
Albéric Lauwers. Daniel Tack.
Les membres
MM Le Colonel Hagemans, Commandant
de l'école d'équitation.
Merghelynck, Commissaire d'arrondis-
sencent.
Paul Van den Peereboom. sénateur.
Chevalier Charles Heyndrick deGhelcke.
Robert Colaert, Emile Van den Boo
gaerde.
Norbert D'Huvettere Paul Butaye.
N. B. Des cartes a 2 et I francs pourront
s'obtenir chez les membres du comité et
chez M. Tyberghein-FraevsRue des
Chiens, iy.
Mgr. l'évêque de Bruges a nommé
Directeur général des Soeurs de S. Jo
seph, a Bruges, M. le chanoine Mahieu,
secrétaire de l'évêché.
Vicaire a Hooglede, M. Beugnies, profes
seur a l'Institut St Jean Berchmans a Avel-
ghem.
Vicaire de S. Ililon, a Iseghein, M. De-
laere, professeur a l'école normale de Tbou-
rout.
Vicaire a Lisseweghe, M. Laga, vicaire
du Sacré-Coeur. a Iseghem.
Vicaire du Sacré-Coeur, a Iseghem, M.
Berton, vicaire A Lisseweghe.
Vicaire a Bereren (Rousbrugge), M. de
Brabandere, professeur au Collége de Nieu-
port, en remplacement de M. Dedie, démis-
sionnaire.
La Société anonyme du Vélodro-
me d'Ypres, a l'honneur de portera
la connaissance des abonnés ainsi
que des personnes munies de tickets
d'entrées journalières a 0.20 fr., que
le tirage de la prime gratuite, con-
sistant en un superbe vélo, aura üeU
publiquement au Café Léopold,
Grand'Place a Ypres, le Lundi 2ö
Décembre, a 4 heures de l'après-
midi.
Le vélo pourra être réclame
jusqu'au 15 Janvier 1912.
De la Soeur Supérieure de St-Germain Vek
lez m'envoyer encore dix boiïes de P8
Pectcrales Walthéry.Je les trouve exceiiem |a
supérieures a tous les autres remède» co
toux et les maux de gorge, t Fr. la boi e-
i
ffiy, %y. «fey. *py, ?»y, iiy, rey,
'J v.tt- Cs» \Cc-lil» 's Cl" t is {'*- t (f-