Téléphone 53 Téléphone 52 is *8 A'fë m m m. Aviation Spirituelle Samedi 27 Janvier 1912 le ft0 10 centimes 47 Année IV 4718 Etrenncs Ponlificales Pi Pi P P_ Pr. P. P Pr p Pi le Prêlre et l'O-uvrier Pi P. P~'. P P P P P P P Standianeries P P, P P P.. P. P P p P I n Match Céleste ft P P P P P P PP P Notre Rente Ou s'aboune rue au Beurre, 36, a Ypres, et a tous les bureaux de poste du Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 ?r. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royatune. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentfcires coüteut 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser VAgiHSt, HavasBruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Liste piéeédente 471 00 Anonyme 1.50 Par plusieurs cötés,le prêirc se rattache a l'ouvrier. D'abord, le prêtre doit ordinairement son origine a des families peu fortunées. Cerfes, il y a des exceptions. Mais elles sont plutót rares. LeSauveurdu monde, pauvre lui- méme, choisit presque tous ses apötres dans la classe ouvrière. l'ourquoi agit-il aiDsi Sans doute pour relever la condition des ouvriers alors fort méprisée, mais aussi pour montrer que la diffusion de l'Evangile était surtout l'oouvre de Dieu, lequel peut se passer du prestige des puissances humaines. Iinsuite le prêtre est un travaillcur mo deste. Après six années d'humanité, deux de philosophie et quatre de théologie, le prctre occupe l'humble poste de vicaire ou de pro- fesseur pendant une longue térie d'annéeset recoit le revenu annuel d'un ben ouvrier. Et sur son maigre budget, il prélève la part du pauvre malade et des bonnes oeuvres. Elevé ensuite aux fonctions de curé, il voit sans doute ses ressources auginenter, mais il n'en est pas plus riche, car les charges pastorales pèsent sur les épaules, et il doit faire de grands offerts d equilibre pour s'en tirer avec honneur. Telle est la condition du plus grand nombre. De tous les hommes qui out fait de lon- gues études, les prêtres sont, de loin, les moins rémunérés. Si vous voulez faire fortu ne, n'ambitionnez pas la prêtrise. Enfin le prêtre consacre la plus grande partie de son tenaps a la classe ouvrière. (Euvres d education populaire.de patronage, de charité,de secours, de syndicate,le prêtre les entreprend, les encourage, y consacre ses connaissances, son activité, son dévoue- ment de tous les joursLe malheureux n'ig- nore pas qu'il peut lui rendre visite, faire appel a sa bonte', réciainer sou assistance. Car c'est souvent le róle du prêtre d'être 1 intermédiaire entre le pauvre et le riche, entre l'ouvrier et le patron, de les rappro- elier en leur rappelant leurs ccmmuns de voirs. Sa mission est une mission de paix, non de haine. II suit l'exemple du Maitre adoré, Jésus-Christ, qui, le premier a pu dire cette parole divine Aiinez-vous les uns les autres, comnie je vous ai aimés moi même, Et pourtant, de nos jours, le prêtre est suspect a beaucoup d ouvriers. II ne voient plus en lui l'ami désinte'ressé, le guide sür, le pródicateur de ia vérité, du droit. Quelle est la cause de cette erreur, de cette injus tice Est-ce que l'ouvrier ne voit pas ses prêtres a l'oeuvre, est-ce qu'il ne connait pas leurvie, leur pauvreté, leursvertus, leurs sacrifices Les prêtres ne vivant pas dans un sac, comme on dit vulgairement. Ils sont connua. Oa les voit partout, a l'église, a l'école, dans les maisons, chez les pauvres pour les soulager, chez les riches pour sol- liciter leur générosité en faveurdeshumbles. Qu'a-t-on a leur reprocher J'aime a Ie dire.ee ne sont pas les ouvriers qui ont couqu dans leur cceur la haine du prêtre. L'ouvrier, laisse' a lui-inême, est en même temps qu'un homme courageux, un homme lionnête et bon. Mais il se laisse trop facilement séduire et tromper. de ia Haine lis suppriment Dieu, la re ligion, la morale chrétienne et prêchent tous les jours dans leurs journaux la deser tion de l'église, 1 exclusion de la religion dans tous les óvènements de la vie. Pour arriver a leurs fins, il faut nécessairemeut que le peuple les suive.il faut que l'ouvrier renie le cbristianisme qui est la charte de sa liberté, et Je'sus-Christ qui seul a proclamó l'égaliié de tous les hommes devant Dieu, et a anobli le travail en se f'aisant ouvrier. Lorsque l'ouvrier sera devenu un renégat, il sera mür pour subir lo despotisme de srs nouveaux maitres.et pourra faire soa deuil de la paix, de la joie et de la liberté perdues. Qu'aura- t-il gagné en échange Oa lui promet la terre au ii«u du ciel, les biens de ce monde au lieu des biens éternels. A suppeser que ces promesses deviennent des réalités, sera- t il plus heureux Il n'est personae au mon de que les avantages terrestres aient rendu heureux. Et la raison C'est que la matière ne peut satisfaire le coeur de l'hom- me. J'ai trouvé cent fois le bonheur dans lame du pauvre et ladouleur dans le coeur du riche. Lame de 1 homme a des aspira tions plus hautes, plus nobles, plus subli mes. Dieu seul peut la contenter paree qu'el- le est faite pour Dieu, et que Dieu est ia source de tous les biens. Cela. veut il dire que l'ouvrier no doit pas reehercher ici-bas uo bien-être aussi agréable que possible, une situation qui lui assure l'aisance ou même la fortune Evidement, l'ouvrier peut avoir ces aspirations et tacher de les satis faire par tous moyens légitimes. Ce sont ses orateurs ou ses journaux qui afflrment mensongèrement que les piê- tres lui proasettent le ciel pour lui prendre la terre, que les prêtres ne sont que les gar- diens des coffres-forts Calomnie odieuse, invention méchante, faites a dessein pour tromper l'ouvrier, pour lui inspirer la haine des prêtres. Que l'ouvrier veuille prendre la peine de lire l'encyclique de Léon XIII, surnommé Ie Pape des ouvriers, et il s'apercevra bien vite que les Papes et les prêtres veulent et dési- reut le bien temporel des ouvriers, sans leur enlever le meilleur et le plus grand, le bien e'ternel. C'est dans certains évènements de la vie sociale que la rage, la haine des sectaires ne connait plus de bornes Journalistes, carica- turistes se livrent alors a une sarabande effrénée contre la religion et les prêtres. Jen ai des preuves sous les yeux. Et la commune de Gilly a été un champ d'expérience pour ces dröles. Ils ne s'imaginent pas combien ils sont odieux et laches. Car Faccusation anonyme et impersonnelle a toujours été considérée comme une lacheté. Sans doute, le prêtre méprise ces ignomi nies et passe son chemin en hochant la tête. Mais, entretemps, elles produisent leur effet et sèment la haine dans le coeur des igno rants. Le prêtre ne demande au peuple et a l'ou vrier que la justice. II demande qu'on consi- dère sa vie, ses oeuvres, sa mission. Ministre de Dieu, il annonce la paix il assure le bien, le bonheur. 11 est l'ami, le serviteur de tous, et, comme s'appelle le Pape lui-même, le serviteur des serviteurs de Dieu II prêche a tous, sans distinction, la vérité qui délivre l'intelligence, la vertu qui donne ia joie au coeur. II est avant tout le prophete des visions éternelles, mais il assure aussi, autant qu'il lui est possible, la possession du bonheur temporel. X, Y. Z. Le Piogrè3 invité par nous a allumer un cierge en l'honneur du ministre de l'inté- rieur, s'empresse de le faire, en qualité de moniteur des standistes; mais comme il sent son cierge lui bruler les doigts lorsqu'il se rappelle qu'il est avant fout organe de Fop- poRition, il se livre, ce faisant-, a des contor- sionstout a fait réjouissantes. II essaie de mettre la flamme du cierge sous le nez du bourgmestre qui nous fit obtenir le Stand et, dans son trouble, il bride l'appendice nasal du liberal bourgmes tre d'Anvers Le Stand yprois est chose quasi réalisée, grace au patriotisme, a l'influence et a 1'ba- bileté administrative de M. Colaert. Mais la moitié a peine des tireurs anversois sont seivis; tous les autres réclament vaine- naent, depuis de longues années, un stand qui soit a bur portée et pratiquement a leur usage. Or, si la ville d'Ypres, minuscule et dé- mantelée, héberge un millier de militaires et de gardes civiques, notre grande place forte, elle, en héberge quclque 25 fois plus. Si Ia mesure ministérielle dont le Pro- grès se feiicite a pour but, comme il le pretend, da suppleer a l'incapacité, a la régligence oua l'antipatriotismedecertaines administrations, on voit tout de suite a qui elle s'adresse et a qui elle ne s'adresse pas. Et il estcurieux de constater.a ce propos, qu'a Ypres du moins, tel qui excelle a tou cher au bon endroit le mannequin du Stand, est un maitre brosseur sitot qu'il s'avisa de prendre pour cible un homme politique. Les paris sont ouverts Sur quels champions, demanderez-vous chevaux,chiens,coq8,bjxeurs ou «poulains» de vé'odrome Rien de tout cela. Cert trop vieux jeu pour Fan de progrè3 1912. Les paris sont ouverts... sur le soleil et la lune. II s'agit de savoir qui-des deux I'em-porte- ra, le 17 avril prachain.dans le match qu'ils se livreront pour s'offusquer l'un l'autre. La lune réussira-t-elle a masquer totale ment le soleil et a prouver que,même le jour, elle reste l'astre desnuits ou bien piastre du jour saura-t il garder sou sceptre de lumière en nous envoyant quand même quelques rayons par-dessus le sombre écran lunaire Oui, les paris sont ouverts, car nul ne saurait prédire quel sera le vainqueur, sur tout lorsque la lutte se livrera dacsle ciel de Belgique. Depuis des années que les meil- leurs calculateurs du monde palissent sur les chiffres en vue de nous fixer a ce sujet, le problème est resté insoluble. Et il le restera jusqu'au moment pró?is de la fameuse éclipse. L'explication, la voici. Au moment de Féclipse, qui doit être centrale pour une étroite bande de notre territoire, le soleil et la lune se trouveront a des distances respec- tives telles que leurs diamètres apparenis s'équivaudront sensiblement. «Sensiblement», c'est toutce que lecalcul permet d'affirmer. Et pour peu que la dilïérence se porte dans un sens plutót que dans l'autre.pour peu que ce soit le diamètre lunaire qui Femporte sur le diamètre solaire, ou bieu que ce soit l'inverse, nous aurons une éclipse totale ou seulement une éclipse annulaire. C'est que, pour pouvoir préciser davan- tage la grosseur apparente du soleil et de la lune, il nous faudrait connaitre avec une approximation plus grande que nous ne la connaissons la distance de la terre au soleil. Or, cette distance nous ne la connaissons aetuellement qu'a un dix-millième prés et, en l'occurence, ce n'est pas sufïisant pour pouvoir garantir a nos compatriotes qu'ils pounont admirer prochainement une éclipse totalela première depuis 1724,1a treizième depuis Favènement du Christ, et la dernière avant... le 11 aoüt 1999 C'est du hautdu Ciel, espérons-le, que nous contemplerons celle-la. L'an dernier, nous avons failli connaitre a un vingt-millième prés notre éloignement du soleil. Malheureusement, Eros,Ma petite planète qui devait nous permettre d'établir cette distance avec une telle approximation nous a fait faux bond.Eros est une astéro'ide minuscule qui tiendrait, comme Ypres,dans le cercle de nos remparts, mais que nous pouvons découvrir pourtact dars le ciel, quoique rarement, parcequ'il s'approche de nous plus qu'aucun 'de ses innombrables congéuères. Eros est-ce.pour cela qu'on Fa dénommé ainsi vient, de,' temps en temos.l flirter avec la fterre, a en rendre jalouxj'preBque'JJnotre satellite'Mui-même. Cette circonstance, jointe a la petitesse de l'astéroïde, en'Taisait un repère de premier ordre pour la triangulalion exacte del'espace iutersolaire. Hélasd l'iticonstant s'eu est allé papillon- ner ailleurs. Plus moyenjjde le saisir au bout de nos plus puissants réfracteurs Et voila pourquoi l'incertitude continusra de planer sur le caractère précis de la prochaine éclipse solaire. D'après la Connaissauce des Temps nous n'aurions, en Belgique, a partir de Liége, qu'une éclipse annulaire, la totalité, d'une durée insignifiante d'aiFeurs (une fraction de seconde seulement), devant être réservée a quelques rares lccalités des pro- vinces deHainautet de Namur. L'écüpse serait totale pendant six secondes en Es- pagne. D'après le Nautical Abnanaeh", au con trair;, Féclipse resterait annulaire pendant toute la traversée de l'Europe et elle atteiu- drait sa plus grande durée (de 6 secondes seulemeut) dans notre pays. Comme on le voit, adliuc sub judice lis est. L'expéi ience des dernières éelipses totales a démontré que le diamètreattribaé è.la lune est un peu trop grand. Les chances de tota lité pour la Belgique sont done quasi nulles. En tout cas, l'obscurité sera loin d'etre com parable ce quelle est pendant les phases de totalité prolongées. Et il ne faut guère espé- rer pouvoir contempler la gloire du soleil. Ce sera pour nos héritiers, s'ils vivent nonagénaires. L'apötre Thomas, Fimmortel inciédule, cut beau voir le Christ ressuscité, il se refusa a en croire ses yeux tant qu'il n'eut pas mis le doigt dans les plaies de son divin Maitre. Chez les animaux c'est l'inverse. Observez des insectes, des oiseaux emprisonnés dans une pièce munie de fenêtres, les poissons d'un acquarium a parois vitrées. Ils ont beau s'écraser lamentablement contre la vitre, ils recommencent toujours a foncer sur l'obstacle transparent qu'ils sentent mais qu'ils ne voient pas. Certains polémistes.tels ceux du «Progrès» d'Ypres, sont d'une mentalité plus stupéfiante encore, au point qu'on serait tenté de les classer parmi les sous-animaux inférieurs. lis sentent, ils voient l'infranchissable ob stacle, mais lis ne parviennent pas a y croire, et inlassablement ils donnent du museau contre lui Ainsi sur le chapitre de la baisse de la rente. Vainement vous leur démontrerez, clair comme le jour, que la présence des catholiques au gouvernail du pays n'a rien de commun avec cette baisse, sinon pour empêcher, en écartant de la gestion de nos finances les gaspilleurs libéraux, que les fluctuations du crédit national ne sortent de la normale. Vainement vous invoquerez, a l'appui l'avis des financiers les plus compétents, libé raux et socialistes aussi bien que catholiques, tous d'accord pour attribuer Ia baisse k diverses causes étrangères a la politique, entre autres a la cherté de la vie aux avan tages offerts par les bonnes valeurs indus trielies et par des rentes d'Etat étrangères a la garantie donnée par l'Etat beige aux valeurs de l ancien Etat inde'pendant du Con go aux fauxbesoins fct aux gouts plus dé- pensiers du jour etc. Peine perdue Ils recommencent de plus belle. C'est ^désespérant. Constatons [toute- fois, a l'honneur du journalisme beige, que la presse libérale toute entière ne ressemble pas a ce curieux spécimen yprois. L' Etoile beigepar exemple, rend hom mage a la solidité de la rente beige, surtout lorsqu'elle considère que le consolidLanglais fléchit a un niveau inconnu a ce jour. Disons a propos de l'effondrement des Consolidés anglais, que le Daily A'e«'.sjjqui s'en pre'occupe |trouve, lui aussi,i que les raisons économique l'expliquent amplement. Parmi les principales qu'il signale sejtrouvent également, au premier plan,les émissions nombreuses d'emprunts municipaux ainsique le renchérissement de la vie. Ce rencbéris- sement, dit-il, a provoqué le désir d'un revenu plus élevé. D'autre part, le développement économique mondial a provoqué des deman- des de capitaux telles que hs capita'istes ont pu trouver aisément des intéréts plus élevés.» Sous le gouvernement catholique qui pré- side a ses destinées depuis 28 ans, la Belgique a si bien prospéré que son crédit s'affirme comme un des plus solides du monde. Parmi les rentes 3 la Rente beige occupe aujour- d'hui le deuxième rang. Et elle le garde malgré les sycophantes de la politique car- telliste qui se livrent a la triste besogne de discréditer la patrie. C'est lundi prochain la fête du saint Patron des journalistes. Pourrions-nous mieux fêter St Francois de Sales qu'en lui passant la plume, afin d'offrir a nos lecteurs un bout de copie venant du ciel Aussi bien, le sujet unit-il heureusement la terre au ciel.C'est une vraie kcond'aviation transcendante et parfaite, oil l'oa apprend a affronter sans danger les plus redoutables remous et a planer en toute sécurite' au-des. sus des'misères et des vicissitudes terrestres. Les indications relatives au lestage de Faéroplane, dictéesja St Francois|de Sales par l'observation du vol des abeilles, font de notre saint Patron un précurseur des inven- teurs de Favialion humaine. Jamais une seule de nos journe'es, ui même de nos heures n'est entièrement sem= blable a Fautre. Or, au milieu d'une si grande inégalité d'événements et d'accidents, il est trés impor tant de conserver une. continuelle et inalté- rable égalité de coeur. Et, dequelque manière que les choses se combinent et varient autour de nous, demeurons immobiles et ayons les yeux constamment fixés sur cej point unique de notre bonheur, qui est Dieu. Que le navire prenne telle route qu'il voudra qu'il cingle a Forient ou a Foccident, au midi ou au septentrion, quel que soit le vent, toujours l'aiguille marine, qui doit régler sa route, regardera l'étoile polaire. Que tout se renverse autour de nous et en nous, c'est a dire que notre ame soit dans la tristesse ou dans la joie, dans l'amertume ou dans la consolation, dans la paix ou dans le trouble, dans les ténèbres^ou dans la lumiére, dans la tentation ou dans le repos, dans le goütou dans le dégout de la dévotion, dans l'état de sécheresse ou dans celui d'une teadre dévotion qu'elle soit comme une terre brulée par le soleil ou rafraichie par la rosée, il faut toujours que notre coeur, notre esprit et notre volonté tendent invariablement et continuellement a l'amour de Dieu, son Créateur, son Sauveur, son uniquejet souve- rain bien. Soit que nous vivions, soit que nous mou- rions, dit l'Apötre, nous sommes a Dieu qui nous séparera de son amour Non, jamais rien nejnous^en séparera, ni la tribulation, ni l'angoisse, ni la mort, ni la vie, ni la douleur présente, ni la crainte des JOURNAL D'YPRES ©rgane Gatholique de l'Arrondissement r Des messieurs rongés par l'envie ou ai- guillonnées par FambHon, se sont présentés a l'ouvrier comme ses seuls amis, ses nou- veaux sauveurs.Ilsse donnèreut pour mission d'abolir l'ordre des choses existant et de remplacer l'Evangile du Christ par la li- "bre-penséa Ils se proclament les apötres

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 1